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Articles récents

Le couple est un match de boxe

10 Juin 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Le couple monte sur le ring
C'est un match de boxe
Cela dure un round
Cela dure quatre rounds
Cela dure huit rounds
Cela va rarement jusqu'à quinze rounds
C'est un combat
Que l'on perd aux poings
C'est un combat
Que l'on gagne aux poings
Parfois, match nul, c'est plus malin
C'est un combat
Que l'on gagne par ko
C'est un combat
Que l'on perd par ko
A ce jeu du couple
Oui il faut être souple
La femme est le sexe fort
Devant le poing qui s'endort
Vous tombez à terre, c'est le divorce
Vous restez debout, à la vie, c'est l'amorce
Les coups pleuvent
Sans que personne ne s'en émeuve
Double uppercut à la mâchoire
Crochet au foie pour arrêter de boire
Se frapper toujours plus fort
C'est le désaccord qui mord
Direct au menton
Qui se méfie du qu'en-dira-t-on
Le couple monte sur le ring
C'est un match de boxe
Il faut acculer l'autre dans les cordes
Il faut soumettre, faire son Lord
Former l'autre à son image
Qu'il soit notre mirage
Et vlan ! je prends ça
Et vlan ! tu prends ça
Nous prenons des coups
Nous sommes des loups
Le couple est un fou
Nous nous séparons
Nous nous rabibochons
Sauf le ko fatal
Le coup qui fait mal
Terminus, tout le monde descend
Le couple, les amis, les parents, les enfants
Personne ne sait rien du couple
Qui hors du ring, fait le beau
Pour la galerie, ô beau duo
Cela danse et fait le souple
Puis très vite, sur le ring
Le couple reprend la cadence
Direct, uppercut, crochet
Partout sur la Terre, le couple, même démence
Cela se vexe
Sauf pour le sexe
Même quand personne ne le sait
Le couple est un match de boxe
Monter sur le ring, être soupe au lait
Donner les coups les plus laids
A l'autre à qui l'on déplaît
Se frapper toujours plus fort
C'est le désaccord qui mord
Des tas et des tas de raisons
De se donner des gnons

Patrice Faubert ( 1998 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Cioran, Debord, Laborit, et le média

8 Juin 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

J'avais lu
Tout feu ( 1931 - 1994 ) Guy Debord
J'avais lu
Tout feu ( 1911 - 1995 ) Emil Cioran
J'avais lu
Tout feu ( 1914 - 1995 ) Henri Laborit
J'avais prévu
Qu'ils décéderaient à peu de distance
Je l'avais dit
A ( née en 1941 ) Alice Becker-Ho veuve Debord, dans une correspondance
Tous trois, ils le disaient, bien haut
Tout est comme le couteau de Jeannot
Du ceci n'est pas une pipe
Ils avaient compris le déclic
Tant de gens qui écrivent, des célébrités
Et qui dans la vie, ne valent rien, ils se sont vidés
Enfin un jeu poétique
De qui est cette philippique ?
Lui aussi
N'avait pas le permis de conduire
Passant beaucoup de temps à lire
D'ailleurs comme moi aussi !
Et celui-là c'est qui ?
Et le voici
Celui qui nous expliquait
De la recherche de dominance, les méfaits
Qui est sur toutes les balances
Chacun avait sa hantise
Contre la bêtise, qu'on se le dise
Soit l'idée de suicide
Soit le spectacle
Soit la recherche de dominance
De mes couilles au cosmos
Il voulait, l'éditeur lui refusa cet os
C'est une devinette politique
Ii faut trouver de qui est la musique ?
Dans un lieu-dit
Il aimait être servi
Par une femme aux seins nus
Comme Alice, voici un indice, il avait beaucoup bu
Certes, tacitement, je mélange tout
Pour faire sortir du bois, le loup
Celui qui mangera tout !
Contre les clichés
De l'anarchisme au fascisme, bien préparés ou réparés
L'homme aime le bricolage
La femme volage, aime le maternage
Non, je n'aime pas le bricolage
Comme mec, je fais honte à l'adage !
Je n'aime pas clouer, visser, marteler
L'ennemi des gros bras de la bricole
Pour qui je suis un mariole
Car à tout cela, ma force est molle !
Oui Cioran, oui Debord, oui Laborit
Furent de mes influences
Je leur devais bien cette romance
A l'assaut de toutes les faussetés
Dénoncer toutes les malhonnêtetés
Enfin respirer sans masque à gaz
Pour une nouvelle phase !
Il y a aussi des libertaires
Qui croient au libre arbitre
Il peut y avoir des réactionnaires
Qui ne croient pas au libre arbitre
Effectivement, rien n'est libre, c'est évident
Nos cellules cérébrales sont dans un conditionnement
Les marionnettes de nos déterminismes
Qui ne versent pas dans l'animisme
Toutes les rencontres que nous faisons
Ne sont pas hasardeuses, elles ont et sont des conditions
Tout le reste est spéculation
Du marché de la cogitation
Point n'est besoin d'huile de phoque
A Dakar, sans que je me moque !
La gravitation a ses lois
Dont nous devons tenir compte, ma foi
Mais le monde est si terrible
Que chaque être humain y a sa bible
Des bibles religieuses ou des bibles laïques
A l'esprit, toujours des bombes psychologiques
L'atome est à la physique
Ce que le média psychique est au médiatique
Le média est une particule psychique
Il se régénère, il se nourrit, il se reproduit
C'est le ciment de toutes les théories
Il est en nous, même si on le fuit
Comme la voiture capitaliste
Avec toutes ses conductrices et conducteurs
Qui dans le mur vont à 150 km à l'heure
Vite, moins vite, c'est la même piste !
C'est le média qui conduit
Vers la fin de la vie
Car le média est toute forme de vie
Il est fini dans l'infini
Il est l'infini dans le fini
Le média psychique
N'est absolument pas génétique
Mais sa constante adaptation
Peut du corps, effectuer quelques mutations
Il se véhicule d'une idéologie l'autre
Il se propage d'une religion l'autre
Il a ses chefs et ses prophètes
Et des disciples qui toujours sont en quête
Le média qui est toujours psychique
N'est pas et est, en même temps
L'extrême gauche du capital
La gauche du capital
La droite du capital
L'extrême droite du capital
C'est la seule et même chose
Du média psychique
Qui devient mécanique
Qui devient électrique
Qui devient informatique
Qui devient quantique
Le média psychique est une mathématique
Qui contient toutes les mémoires
De toutes les sociétés est le grimoire
Il ne peut commencer
Il ne peut finir
Il est sans création
Il est la mutation
Il n'a pas vingt ans
Il n'a pas quarante ans
Il n'a pas soixante ans
Il n'a pas cent ans
Il n'est jamais jeune
Il n'est jamais vieux
Pas moins pas mieux
Ni jaloux ni envieux
Sans aucune image, sans aucun mirage
Pas le moindre visage
Même dans un corps
Il est toujours dehors
L'anarchie seule peut l'imaginer
A son contact, seule l'anarchie
Peut ne pas se désintégrer
Car seule l'anarchie est la vie !
Déjà, dans les trois premières secondes
De n'importe quel monde
Tout peut donner n'importe quoi
Des gueux, des guerres, des paix, des rois
Mais aussi enfin l'anarchie sans idéologie
Voir l'autre sans aucune image
Voir l'autre sans aucun mirage
Ni le juger, ni le louer, ni le déformer
Ou tout autre est chacun
Ou chacun est tout autre
Sans l'idéologie anarchiste
Qui à l'anarchie est fasciste !
Avec ses représentations
Ses icônes, ses leaders, ô étrange canonisation
Dans le média psychique
Comme dans le média spectaculaire
Tout le monde peut y entrer
Mais personne ne peut en sortir
Le média spectaculaire
Est une bulle de média psychique
Le média spectaculaire
Est le mauvais rêve du média psychique
Cioran n'eut pas d'enfant
Laborit, le savant aux nombreuses femmes
Debord devenant émouvant
Le média est dans toutes les âmes
Nous tournons l'album de ses images
L'imagination est en cage
Vieillesse, jeunesse, petit, grand
Fort, faible, rapide, lent
Toute prison est un jugement
Tout jugement est une prison
Le média est aussi l'inconscient
L'inconscient est aussi le média
Théorie restreinte et relative
Ainsi que généralisée du média
Dans sa phase passive ou active
Il peut facilement s'imiter
Il peut facilement se métamorphoser
Il est dans toute chose
Du dinosaure jusqu'à la rose
Il n'a pas de forme normative
Il fait ce qu'il lui plaît
Il est ce qu'on en fait
Il va et vient, se fait et se défait
Jamais il ne meurt, jamais il ne naît
Il est le fini de l'infini
Il est l'infini du fini
Le média moléculaire
Le média spectaculaire
Il est dans tous les niveaux d'organisation
Des facettes de la matière
Atomes, molécules, cellules, organes
Organismes vivants, sociétés, planètes, galaxies, univers, multivers
La relation humaine est restreinte
La relation humaine est contrainte
Elle est complètement éteinte !
Elle est une aliénation généralisée
Par la politique sans cesse continuée
Tout rapport humain contraint est inhumain
Tout rapport humain restreint est inhumain
Tout rapport humain de comparaison est inhumain
Tout rapport de compétition est inhumain
L'anarchie sans son idéologie
Est le média, l'information qu'il faut à la vie
Toute information est le média
Le média est toute information
L'information n'est qu'information
Elle n'est ni masse ni énergie
Le média, illusion de la matière et de toute forme de vie !

Patrice Faubert ( 1983 et 2001 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Tonie scabieuse

4 Juin 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Si vous dîtes la vérité
Tout le monde vous déteste
Vous avez la peste
Se dire français
C'est être totalitaire
Se dire anglais
C'est être totalitaire
Se dire chrétien
C'est être totalitaire
Se dire musulman
C'est être totalitaire
Se dire bouddhiste
Se dire asiatique, américain, européen, africain, arabe
C'est être totalitaire
Se dire athée
C'est être totalitaire
Se dire quelque chose
C'est être totalitaire
Toute définition est totalitaire
Toute affirmation est totalitaire
Se dire peintre
C'est être totalitaire
Se dire poète
C'est être totalitaire
Se dire artiste
C'est être totalitaire
Se dire sportif
Se dire bricoleur
Se dire professionnel
Se dire amateur
C'est être totalitaire
Se dire ceci ou cela
C'est être totalitaire
Car tout ce qui restreint est totalitaire
Car tout ce qui contraint est totalitaire
Ainsi toutes nos pensées
Ainsi toutes nos actions
Ainsi toutes les écoles
Ainsi toutes les usines
Ainsi toutes les entreprises
Ainsi toutes les banques
Ainsi tous les conditionnements
Ainsi tous nos arts
Ainsi toutes nos théories, nos idéologies, nos religions
Ainsi toutes nos constructions
Ainsi toutes nos comparaisons
Ainsi toute notre science
Ainsi toutes nos connaissances
Nos amitiés, nos amours, nos bienfaisances
Ainsi toute notre philosophie
Ainsi toutes les hiérarchies
Ainsi toutes les technologies
Ainsi toutes les industries
Ainsi tous les sports
Sont totalitaires
Le totalitarisme de l'apprentissage
Est l'apprentissage du totalitarisme
Si vous dîtes la vérité
Tout le monde vous déteste
Vous avez la peste

Patrice Faubert ( 2000 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Pinacothèque philippique

4 Juin 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Il faut remercier
Non, cela n'est pas une superfluité
Les gens, de nous prendre pour des imbéciles
Car cela nous permet de faire les imbéciles
C'est une pinacothèque
Et nous en sommes les métèques
Il faut comprendre
Les gens qui nous prennent pour des idiots
Pour les apprendre
Il faut faire les idiots
Et si vous peignez
Vos proches ne doivent pas le savoir
Et si vous écrivez
Vos proches ne doivent pas le prévoir
Pour les autres, c'est sans importance
Qu'ils participent à votre démence
Non ce n'est pas une pique
Non ce n'est pas une philippique
La création artificielle
Est une crise de schizophrénie
La création naturelle est une symphonie
Qui vous lit, même si c'est moche
Peut mieux vous connaître
Que vos proches
Qui ne vous lisent pas, c'est le paraître
L'autre est une formule algébrique
L'autre est le x mathématique
Avec ou sans peinture
Avec ou sans écriture
L'autre nous fait les poches
L'autre avec nous est boche
Qui vous lit, voit vos toiles
Peut croire vous connaître
Peut se prendre dans vos voiles
Et tout se délite dans le paraître
De la création artificielle
Et tout peut être
Dans la création naturelle
Peindre ou écrire, c'est l'artifice
Du tout paraître, le vice
Se contenter, ce que l'on est, d'être
A la vie n'est pas maléfice
La création naturelle a pour seul besoin d'être !

Patrice Faubert ( 1998 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du totalitarisme

2 Juin 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Le totalitarisme manifeste
N'est pas forcément une formation nazie
Au début six personnes, et feu ( 1889 - 1945 ) Adolf Hitler, à sa tête
Mais de tout un peuple
Une conception de la vie
Non pas un Hitler
Mais des millions de Hitler
Le totalitarisme manifeste
N'est pas seulement feu ( 1878 - 1953 ) Joseph Staline
Mais de tout un peuple, une conception de la vie
Non pas un Staline
Mais des millions de Staline
D'une complicité l'autre
D'un aveuglement l'autre
Non pas une seule personne, c'est ridicule
Mais un conditionnement universel, têtu comme une mule !
L'éducation
A quelque chose près, est toujours la même
Et le fascisme sans cesse sème
Il est depuis toujours au pouvoir
Avec des masques différents
Et sait s'y prendre pour émouvoir
Tous les courants politiques
S'abreuvent à sa source
Comme une belle rousse
S'offrant à l'homme à fric
La même iridescence
D'une seule et même licence
Et puis
Tu te prends au sérieux
Je me prends au sérieux
Ils et elles se prennent au sérieux
Et le monde est véreux
Et le monde est terriblement ennuyeux !
Le totalitarisme subtil
Est sur tous les visages des filles
Qui se donnent au plus offrant
Au plus idiot, au plus violent
Et cela fait des enfants !
Les journaux que nous lisons
Sont nos programmations
La télévision que nous écoutons
Est notre programmation
Et nous répétons, répétons, répétons
Toutes les sources de nos informations
Qui ne font pourtant qu'une
De la domination et de ses tribunes
Quelquefois, des documentaires réalistes
Qui passent pour catastrophistes
Mais la majorité soumise ne les regarde jamais
Elle veut du sport, des paillettes, non mais !
Et puis, cette muette majorité
De l'extrême gauche du capital
A l'extrême droite du capital
Au totalitarisme subtil, est sa liberté
Ils et elles sont des millions de milliers
Et forcément nous en fréquentons
Parmi toutes nos fréquentations
Les copains, la famille, le travail, les loisirs, les transports
Ou rester chez soi, et ne sortir jamais dehors !
Donc, il nous faut nous déguiser
Pour ne pas se faire lyncher !
De temps à autre, faire passer quelques idées
Une résistance permanente à tous les clichés
Car depuis plusieurs milliers d'années
Le monde est fasciste
Car depuis plusieurs milliers d'années
Le monde est nazi
Certes, les appellations changent
Certes, les étiquettes se mangent
Mais c'est toujours pareil
Pour nos vies, le même soleil
Même si toute généralisation n'est pas une terreur
Quand la généralisation n'est pas une erreur
Comme au Nigeria
Champagne pour les bourgeoisies du capital
Et pour 63 pour cent des autres, c'est que dalle !
Dans tous les pays, c'est comme cela
En plus ou moins voyant
En plus ou moins dément
C'est le manifeste qui fait son marché
C'est le subtil avec un peu de liberté
Depuis le patriarcat c'est comme cela
C'est le droit d'héritage que voilà !
Seule l'arithmétique change
Les mêmes crottes, dans les langes
Hier, aujourd'hui, demain
C'est absolument sans fin
Ou tout fiche par terre, au moins
Presque tout est à jeter, c'est pas rien !
C'est comme en France, au Panthéon
Des risibles panthéonisations, le théâtre des bourgeoisies
Où sont les élus de chaque tyrannie
Virés ou remplacés selon les récupérations
Des éloges de la falsification
Des éloges de la cocufication
C'est le monde des désaffectés
C'est le monde des déshumanisés
Sans plus aucune émotion
Sans plus aucune sensation
C'est le premier qui tire
Pour cela, pas besoin de s'instruire
Le capitalisme est sans vie
C'est un monde mort
Où chacun et chacune, à l'autre fait du tort
La vie est seulement dans l'anarchie
Le capitalisme est une boule de feu
Le capitalisme est une boule de glace
Personne n'y trouve sa place
Fous et folles à la queue leu-leu
Femmes aux ventres remplis
Et aux crânes vides
Par des hommes aux regards livides
Que leurs sexes chient !
La vie de l'argent
Régit la vie des gens
Et invalide toutes les vies
L'argent est totalitaire
Et fait absolument tout faire
Louer le corps des femmes
Acheter toutes les âmes
L'argent est totalitaire
Et la conscience le fait taire
Le spectacle du secret
Est le secret du spectacle
Comme déjà sous feu ( 1638 - 1715 ) Louis le quatorzième
Qui s'affichait pour mieux se dissimuler
C'est du prestidigitateur toujours le thème
Et me comprendre à celui qui saura me décoder !
La politique est toujours de droite
C'est l'arme chimique du médiatique
Sa pensée est étroite, elle détruit
L'arme chimique est son produit !
Comme au Sénégal et son faire-part
Il faut des Y'en a marre
Mais à tous les niveaux
Contre tous les gouvernements et leurs grands airs
Contre toutes les vedettes spectaculaires
Contre tout ce qui fiche la vie en l'air !
Toutes leurs représentantes
Tous leurs représentants
Toutes leurs militantes et leurs militants
Y'en a marre
De tous les faux Y'en a marre
Toute la société
Spectaculaire marchande techno-industrielle, est prostituée
Toutes nos relations sont prostituées
Et pas seulement par la sexualité !
Pour s'élever dans une hiérarchie
Des cuisses s'ouvrent, sortent des vits
Et toutes sortes d'autres parodies
Ce qui est tout, sauf la vie !
Il n'y a plus que la vie artificielle
Il n'y a plus aucune vie réelle
C'est la droite française, qui ose le dire, est salaud
Qui est à l'origine de l'immigration
Avec par exemple ( né en 1926 ) Valéry Giscard d'Estaing
Du regroupement familial, des futurs fascistes islamistes, c'est le destin
Chaque pays a ses fascistes locaux
Qui accueille d'autres pays, des fascistes internationaux
Ceux-là, nous voulons bien les mettre dehors
Nous avons déjà nos propres fascistes qui nous font la mort
Et le fascisme fait monter le fascisme
Qu'il soit arabe, français, ou autre fascisme
Il faut être bête
Comme un gauchiste
Pour ne pas voir qu'un fasciste arabe
Est toujours un fasciste, et c'est la barbe !
Il faut être bête comme un gauchiste
Pour ne pas comprendre qu'un nazi étranger
Est toujours un nazi, pour nous faire chier !
Pas étonnant que toutes les droites
Veuillent les cajoler, d'une façon coite
Au fascisme, d'être des internationalistes !
Ce qu'on se disait avec Gérard Despeghel dit Gégé
A Tonnerre, mon voisin du rez-de-chaussée
C'est le triomphe de la bêtise
Où nos têtes rançonnées, sont mises
C'est le règne de la confusion organisée
C'est le règne du tout mélangé
Qui est qui ?
Qui est quoi ?
Tout devient n'importe quoi !
Il faut être
Aussi bien contre le fascisme
Contre le gauchisme
Contre le stalinisme
Contre l'islamisme
Contre le nazisme
En somme, tous les capitalismes
Contre les idéologies
Contre les religions
Et toutes ses représentations aliénistes
Ce sont des pollutions de l'esprit
Qui empêchent toute vie
Ce sont des aberrations de l'esprit
Qui assassinent toute vie
C'est ailleurs qu'est l'infini
Cela n'est pas de l'islamophobie
Car à toutes les horreurs, il faut avoir la phobie !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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On achève bien les chevaux

31 Mai 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Comme les marathons de la danse
C'est la syncope, c'est la transe
Quand autrefois en Amérique, c'était la faim
Et cela, pour un quignon de pain
C'était la syncope, c'était la transe
Comme les marathons de la danse
Certes, on achève bien les chevaux
Pourquoi pas les humains bestiaux ?
Trouver un ou une partenaire
Danser, danser, ne jamais s'arrêter
Pour ainsi être nourri et logé
Sinon être disqualifié et se taire
On achève bien les chevaux
Pourquoi pas les humains bestiaux ?
La vie marchande est une transe
Comme un marathon de la danse
On nous congédie, on nous disqualifie, on nous renie
Il faut se mettre en piste
Notre mort est sur la liste
Trouver un ou une partenaire
Jouer le jeu ou se taire
Et mourir d'épuisement
Et mourir par esseulement
Faire de la vie une aporie
Fleuve des larmes, insigne alchimie
Danse de la vie au marathon pontifiant
On achève bien les chevaux
Pourquoi pas les humains bestiaux ?
Travailler, travailler, ne jamais s'arrêter
Pour ainsi être nourri et logé
Sinon être disqualifié et se taire

Patrice Faubert ( 1975 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Cocotte minute

27 Mai 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

J'écris d'un seul trait
Tout d'un seul jet
Ce qui me vient en tête
Et même ce qui est bête
Sans aucune réflexion
Sans aucune intention
C'est de l'écriture automatique
Je n'écris que mes tics
J'aime les petits seins
J'aime les gros seins
L'esprit et le corps
De la femme je ne rejette rien
De moi c'est plus fort
Elle est toujours ma faim
A sa fontaine
Je ne suis pas libertin
A sa fontaine
Je ne suis pas puritain
Non vraiment, à qui m'aime
Je ne suis pas manichéen
Il en sera toujours ainsi
Oui, oh oui, je le prédis
Il ne me faut pas mille ans
Il ne me faut pas une rage de dents
Il ne me faut que quelques minutes
Comme la passe rapide d'une pute
Je n'ai pas de lime
Pour gommer la mauvaise rime
Il ne me faut que quelques minutes
Comme la passe rapide d'une pute
Pas des autres, les grands mots
Mais de moi, les petits mots
Je suis puéril, je suis futile
Cocotte en quelques minutes
Je ne pratique pas la lutte
J'écris d'un seul trait
Tout d'un seul jet
Oui, oh oui, je le prédis
Il en sera toujours ainsi
Je veux juste faire réfléchir
A l'atome, à l'étoile, à la fripouille, à la grenouille
Sans pour autant faire mourir
Je n'ai que des mots qui rouillent pour le dire
Quand nous voudrons vraiment, liberté, égalité, fraternité
L'illusion deviendra une réalité

Patrice Faubert ( 1975 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Contre l'islamisme fanatique

25 Mai 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Contre l'islamisme fanatique
A l'école du nazisme théorique
Dans la résistance, le grand mélange
Fascistes athées, démocrates, gauchistes, anarchistes, contre cette fange
Pour l'islamisme fanatique
A l'école du fascisme théorique
Dans sa louange, le grand mélange
Fascistes religieux, capitalistes arabes, musulmans, misogynes, ô rien d'étrange !
Dans tous les pays
Se noue de singulières alliances, tous les alibis
Comme entre 1940 et 1945, dans le monde
Collaboration et résistance, les mélanges s'inondent !
Pour l'islamisme fanatique
A l'école du nazisme théorique
Les antisémites, les refoulés du sexe
Les cinglés de Dieu obsédés par le sexe
Pour eux et elles, la femme c'est l'infâme
Pour eux et elles, la beauté est un drame
Contre l'islamisme fanatique
A l'école du fascisme théorique
Ceux et celles qui aiment la vie
La femme nue dans son lit
Sans aucun voile, et toute cette lie !
L'intégrisme religieux aime le nazi
Déjà, une inédite guerre civile
Ne pas se tromper, prendre sa file
La guerre de tous les mélanges
La guerre de tous les étranges

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Le Golem ou du sable et du vent

23 Mai 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Ainsi donc
Le système nerveux entérique
N'est en rien quelconque
Ce deuxième cerveau, qui fait ses coliques
Et son microbiote intestinal
En connexion avec le système nerveux central
100.000 milliards de bactéries
500 espèces qui font de la chimie
100 millions de neurones
300 millions de neurones, le cerveau du chat qui ronronne
Six à huit mètres, le tube digestif tonne !
Le système nerveux central
Est au système nerveux entérique, son téléphone
Nous en ressentons, tant le bien que le mal
Le tube digestif
Le tube encéphalique
Des tubes qui se ressemblent
Des tubes qui travaillent ensemble
La société du fascisme libéral
Rend tous nos organes malades
En toutes choses, pour toutes choses, l'engueulade
Tout le monde veut dominer
Tout le monde veut être admiré
Tout le monde veut s'imposer
Surtout ceux et celles
Qui prétendent le contraire
Et prennent l'huile de ricin pour du miel !
Le déficit informationnel est sévère
Comme le fait d'ignorer
Que la célébrité est une particule aristocratique
Qui met à l'abri de toute vraie critique
Chaque particule ayant ses fanatiques
Plus d'amitié, plus d'amour, plus de nature
Tout est étroitement connecté
Dans l'isolement, aucune sécurité
Et des uns et des autres, nous sommes totalement isolés !
Pourtant quand vous souffrez
Ce qui souffre, c'est toute l'humanité
Nous pouvons l'ignorer
Nous ne pouvons pas nous en protéger
La vérité de la tranquillité
Est la tranquillité de la vérité
Nulle violence pour s'imposer
Elle se contente d'être, même si elle est jetée !
En dehors d'elle, tout est séduction
En dehors d'elle, tout est tradition
La tradition du fasciste
La tradition du gauchiste
La tradition du droitiste
La tradition du capitaliste
La tradition de l'anarchiste
La tradition du communiste
Tout fanatisme est une tradition
Il en est la condition
Mais tout individu est solitaire
Tout individu est du soleil transformé, est solaire
Relié aux autres, dans la solitude
Séparé des autres, dans la multitude
L'individu est tout ce qui a été
L'individu est tout ce qui est
L'individu est tout ce qui sera
L'individu est tous les autres individus
Parfois il sait
Parfois il ne sait pas
Mais dans le doute, rarement se tait !
Tel que le monde présent fonctionne
Sans la police et la gendarmerie
C'est triste, mais alors sur tout, cela cogne !
Car plus aucun délit
Et plus de gendarmerie
Car enfin l'imagination et la malice
Et plus aucune police
Et finie la guerre, plus aucune armée
Plus aucun sot métier
Qui le sont tous, dans notre société
Tous les mots aussi y participent
Mots de la domination, quel flip !
Notre cerveau triunique
Est structuré par la domination
Comme le cerveau entérique
A la vie, une véritable damnation !
Nous parlons son langage
Nous tournons de ses livres, les pages
Nous en sommes les tueuses et tueurs à gages
Seules les circonstances sont différentes
La plupart de nos actions sont démentes
Pourtant nous sommes semblables
L'autre ne pense pas comme nous
Il faut le tuer
L'autre ne pense pas comme nous
Il faut l'humilier
Dans une même famille
Entre copains, entre voisins
C'est un jeu de quilles !
Ce que vous faîtes
C'est moi qui le fait
Ce que je fais
C'est vous qui le faîtes
Chaque être humain est l'humanité
Dans sa solitude, dans sa multitude
Il faut se méfier
Des gens que l'on fait parler
Il faut se méfier
De toutes les autorités
Elles passent souvent à la télévision
Elles passent souvent à la radio
Et pour leurs livres, beaucoup de publicité !
Ce sont les agents secrets de la domination
A part de rares exceptions
Des stratèges pour que dure la soumission
Il faut aller chercher la raison ailleurs
C'est la seule recette du bonheur
Rester pauvre et toujours inconnu
En toute invisibilité, loin des faux culs !
Ce que nous ne sommes pas devenus
Ce que nous ne voulons pas devenir
Nous vivons dans un monde parallèle
Sans votre bêtise et ses séquelles
Nous vous ignorons
Bien plus que vous nous ignorez
Nous vivons en vous
Vous vivez en nous
Même si vos aberrations
Même si vos prétentions
S'inscrivent absolument partout
Et qui n'est pas ce vous ?
Et qui n'est pas ce nous ?
Et nous y sommes si habitués
Que nous ne pouvons plus nous en passer !
C'est le sauve-qui-peut
Tant pis ou tant mieux
Il faut sauver sa peau
Mais nous oublions que nous sommes sur le même bateau !
Nos yeux sont des pistolets
Nos mains sont des piolets
C'est le monde des animaux humains
Comme un film qui aurait pu être bien
Toutes les constructions ne sont que du sable
Toutes les idées humaines sont des images, du vent
En 2050, plus aucun poisson
En 2100, plus aucune plage
Tout ce que nous utilisons
C'est du sable
Tout ce que nous construisons
C'est encore du sable
Comme dans le film
" La beauté du diable " ( 1950 ) de feu ( 1898 - 1981 ) René Clair
Avec feu ( 1922 - 1959 ) Gérard Philipe
Et feu ( 1895 - 1975 ) Michel Simon
Ou l'or se transforme en sable
Ou le sable se transmute en or
0,065 à 2 mm de diamètre
12 millions de tonnes
Pour une centrale nucléaire
30.000 tonnes
Pour une autoroute pas belle
200 tonnes
Pour une maison individuelle
Pour la mer, c'est une déroute
Plus de sable, elle ne casse plus la croûte
Et avec l'érosion c'est l'inondation
En Inde en 2012, 32 millions
De personnes ont fui les eaux
Des déplacés climatiques, c'est pas rigolo
Car qui devient député a volé des millions
Comme le truand Tapie, avec 403 millions
Mais qui vole à Auchan, peut aller en prison
Qui n'a pas Lagarde comme champion
Toutes les biographies
Sont des impostures
Toutes les autobiographies
Sont aussi des menteries
En bien, en mal, c'est une plaisanterie !
En plusieurs milliers d'années
Psychologiquement, le monde n'a pas changé
Certes, les techniques se sont affinées
Mais l'homme est toujours aussi ignorant
De ce qui est dans son inconscient
Tous les rapports humains
Sont des rapports de domination
Par le sport, par la culture, par la science, par la politique
Par la profession, par la célébrité, par l'art, par la critique
Je sais ce que vous ne savez pas
Vous savez ce que je ne sais pas
Ce qui devient une domination
Au lieu d'être une compréhension
La domination n'invente que la domination
Jamais en elle, la moindre innovation !
Elle est riche par sa technologie
Elle est pauvre par sa psychologie
Du pain et des jeux télévisés, pour l'exploitation supportée
La même antienne pour un abrutissement généralisé
Et c'est forcément
Entre chaque être humain
Un bras de fer quotidien
De l'idéologie, de la religion, de la tradition
Des conformismes toujours réactionnaires
De l'extrême gauche du capital
A l'extrême droite du capital
Ce sont les forces de la tradition
Qui nous meuvent et nous soumettent, notre boson
Nous sommes le golem
De sable et de vent
J'ose aborder ce thème
Mais personne ne l'aime !
Cependant, tout pourrait être différent
De nouvelles personnes, une nouvelle humanité
Simplement, il faut apprendre autrement
C'est maintenant qu'il faut commencer
De l'individu à la collectivité

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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14 rue du Sergent Godefroy

21 Mai 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

C'est à Montreuil
Pas si loin des bois
Où en automne tombent les feuilles
Avec son mort, feu ( 1896-1975) Jacques Duclos
Qui en Staline, avait la foi, autre salaud
Cette année 1976, il fait beau et chaud
Excessivement et c'est une rareté
Avec la Jeanne Bresciani, je suis en ménage
Pour l'instant, une douce cage
Je suis entouré par la Corse
Avec laquelle je parle morse
Cette femme est toute féminité
Mais par l'idéologie féministe, est manipulée
Son appartement est petit, mais coquet
Et de fait, je m'y plais
Ses seins sont lourds et pleins
A ma bouche, ils sont un bienfait
Elle ne veut pas enfanter
Elle m'a déjà comme bébé
Un escalier à monter
Sous sa jupe, bas et jarretelles, pour mater
Et deux portes par palier
Un seul étage, pour ne pas se fatiguer
Mais des voisins fascistes, à l'esprit étriqué
Qui travaillent à EDF, pour l'électricité de France
C'est vraiment pas de chance
Un soir, à plusieurs, ils m'ont attaqué
Et pour estourbi, je suis passé
J'étais dans l'ivresse, proie facile
Mais mon entourage n'était pas docile
Et mes amitiés corses vinrent me soutenir
Et nous vîmes ce fâcheux voisinage, à toutes jambes, s'enfuir
Je n'étais pas un orphelin
Moi aussi, j'avais des copains
Pourtant, un jour, tout finira
Je vais, je viens, je le sais bien
Je suis nomade, ouvert aux bras
Montreuil la stalinienne
Comme en 1937 en Espagne, toujours vilaine
Et puis, tout devient une photographie
Dans l'album de toutes nos supercheries
Tout ce que nous croyons aimer
A tout instant peut s'envoler
C'est léger comme une plume
Inconstant comme la cigarette qui fume
Le vent de la vie
Nous en fait nous détacher
Nous nous réveillons et c'est fini

Patrice Faubert ( 1976 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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