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Logomachie extinctive

26 Octobre 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Dans ce monde renversé
Ainsi, en France, seuls les policiers
Ont le droit de manifester
Sans avoir d'ailleurs le droit de manifester
Pendant que les manifestations de contestation
Sont-elles presque en interdiction
Le fascisme sort dans la rue
Le retour de février 1934, qui l'eut cru ?
Des fascistes de tous bords
D'une même bêtise, d'un même port
De la mesquinerie, de la jalousie
Aussi dangereux
Aussi haineux
Que tous ces gens sont petits, petits !
Ils poussent un seul cri
Mort à la vie
En France encore, c'est Juppé que voici
Provoquant les grèves de 1995, c'est bien lui
Et là, il n'était pas président
Il pourrait faire donc pire, c'est désolant
Et même si personne ne votait plus
La dictature continuerait sa mue
Police, armée, gouvernement, tout ce qui nous tue !
La réaction a le vent en poupe
Elle ose tout, nous dévoile sa croupe
On peut la voir partout, pas besoin de loupe
Comme aussi tout un commerce de la merde
La merde du commerce
D'une médiocrité tarifée
D'une médiocrité institutionnalisée
L'art de la marchandise
La marchandise de l'art
Ainsi, aujourd'hui
Ô horreur, ô vilenie
La valeur d'une oeuvre d'art
C'est du business, rien de hasard
Se mesure à son prix, la bonne affaire
Prix fixé par des enchères
Pour déterminer sa valeur
Les maisons de vente aux enchères, très malignes
Tiennent compte notamment de son origine
Et de son exposition dans les musées
C'est comme une sorte de pesée
Et puis
Il y a tous les milliardaires collectionneurs privés
Du Modigliani à cent millions d'euros, peuvent acheter
Ce monde tout argent est totalement prostitué !
Cependant, il y a 66 millions d'années
Lors de la grande extinction massive d'espèces, du Crétacé
Si notre ancêtre Purgatorius n'avait pu en réchapper
Personne ne serait là pour en parler
L'évolution aurait bifurquée
Et avec toutes les guerres sans cesse répétées
Que seule l'anarchie aurait pu empêcher
L'espèce humaine
Si peu reluisante et si vaine
Ne serait jamais apparue
C'est peut-être cela qu'il aurait mieux valu !
Finalement
La problématique du capital
Est comme une anorexie mentale
Sexualisation du corps, sexualisation effacée
Tout étant caché, tout étant fragmenté
Et en même temps irradié et spectacularisé
Une transmission psychique inconsciente
Dont l'issue fatale est assez fréquente
Pas seulement chez les jeunes filles
Car sous le capital, rien ne brille
Et la bête immonde, le fascisme banalisé
Qui tous les jours passe à la télé
Et ce par quoi, tout cerveau est colonisé !
Comme en pédologie
Comme en édaphologie
Sols victimes de l'intensive agriculture
Comme ces gens, ces assureurs, qui sont des ordures
En France
51 pour cent du territoire
Territoire dévolu à l'agriculture, il faut le croire
Mais nonobstant, 27 m2  de sol qui disparaît
Par seconde, c'est un fait
22 pour cent seulement des sols
Sont exploitables, pas de bol, en terres agricoles
Certes
En dix ans
C'est tout à fait surprenant, mais heureusement
Les vers de terre vont renouveler la moindre des prairies
Le vers de terre ne démérite pas de l'anarchie
Mais l'urbanisation de la surpopulation
La surpopulation de l'urbanisation
Friches industrielles en aberration
Sans aucune possibilité de réelle réhabilitation
Appauvrissement des sols
Le capitalisme, tous les jours, s'y colle
La sixième extinction massive d'espèces
Quand toute pratique humaine est en baisse
Le capital tient l'humanité en laisse
Et à tout cela, hors de question que j'acquiesce !


Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Paraphysique de l'aidance

19 Octobre 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Les activités électriques du cerveau
Sont surtout, c'est ballot
Les activités économiques du cerveau
Car tout ce qui nous informe
C'est tout ce qui nous forme
Comme
Les virus et les microbes
Des virtuoses du lob
Décimant des populations entières
Plus qu'aucune guerre ne saurait le faire
Ce que tout colonialisme sut très bien faire
Ce que ne montra jamais
La propagande nationaliste qui le cachait
Ainsi, " Tintin et Milou " dès le 10 janvier 1929
Comme la preuve par 9
De cette droite catholique belge, scoutiste
Quand Georges Remi eut sa période fasciste
Comme si selon les époques
L'on changeait de défroque
Et toujours des opportunistes
Inscrire leurs noms, sur les dernières listes
Certes
Pour comprendre l'autre, il faut être égoïste
C'est peut-être cela qui d'ailleurs fait l'altruiste !
Et à ce propos
Tout se tient, c'est assez rigolo
Il n'y a rien pas qu'en France
Et c'est pourtant l'évidence
8,3 millions d'aidantes et d'aidants
L'être humain n'est pas si désespérant
Et qui ne sont pas des professionnels
C'est encore l'entraide la plus belle
Bien sûr
Pour presque la moitié
Aidantes familiales, aidants familiaux
Travailleuses et travailleurs de l'ombre, oubliés
Mais
Qu'importe la fatigue si le geste est beau
Cela dit
Beaucoup de conflits familiaux
Dans toute famille, il y a des fachos
Et de l'épuisement physique
Et de la déréliction psychologique
Et à très haute dose, l'on peut y laisser sa peau
Avec le risque aussi de la dépression
Et avec la morale, de se plaindre, interdiction
De l'entraide aussi pour les dons de l'organe
Pour ceux et celles qui sont en panne
55000 personnes environ en France
Peuvent vivre grâce à  ce don, une providence !
Deux familles sur trois, de leurs proches
Acceptent le don de leurs organes
Sinon, pour rien, finalement, ils se fanent
Comme quoi l'esprit humain n'est pas si moche
C'est l'inhumanité qui est de la mort encéphalique
Avec l'inhumanité tout est forcément tragique
Comme la mort
Qui fait le mort, mais qui dort
La peur d'être enterré vivant
Autrefois, il y a longtemps
Quand le prêtre mordait l'orteil
Pour s'assurer de la mort
Et donc de l'esprit et du corps
Mort qui efface tout, ô funeste sort
La mort
D'une même unité de temps
Seul le lieu change souvent
Unité d'action car unité d'argent
Et voilà que maintenant
En France, disparaît un département
En terres agricoles, tous les sept ans
De la lutte biologique
Contre les produits chimiques
Des biopesticides contre les insectes ravageurs
Virus, bactéries, champignons, c'est l'heure
Coccinelles, punaises, nématodes, du bonheur !
Sous le capital
La démence générale, c'est une donnée banale
Tous les gens
N'entendent que ceux et celles
Qui leur ressemblent
Un même codage nerveux/social
Tous les gens
Ne voient que ceux et celles
Qui leur ressemblent
Un même codage nerveux/social
Tous les gens n'aiment
Que ceux et celles
Qui leur ressemblent
Un même codage nerveux/social
Tout étant lié
De la même unité
3,4 millions de personnes
En état de précarité énergétique, j'en frissonne
1,2 million de familles
En attente d'un logement social, jeu de quilles
600.000 personnes âgées
Vivant sous le seuil de pauvreté
33000 personnes, au minimum, vivent dans la rue
3 sans domicile sur 10 travaillant, qui l'eut cru
Quelques chiffres d'inhumanité
Le capital ne peut rien d'autre, imaginer !
Et l'on pourrait continuer
Toujours en France
Douce France, le pays de mon enfance
800.000 personnes dans des logements surpeuplés
Sept millions de personnes en danger
Des logements avec des problèmes d'électricité
300.000 personnes hébergées
Dans des centres d'instance, sans intimité
Des personnes, des centaines de milliers
Menacées d'expulsion, c'est si cher un loyer
Et tant d'autres cas aussi désespérés
De quoi faire la révolution
Sans retour en arrière, sans stagnation
Se défaire
De tout ce qui empêche de vivre
Et tout, sous le capital, empêche de vivre
Que l'on appelle cela système ou capital
Ou tout ce que vous voudrez, c'est le même mal
Par exemple, rien qu'avec le naturel, le contrôle biologique
Contre les poisons industriels, la lutte naturelle ou biologique
20 millions de personnes, de quoi espérer
Et à la famine, elles ont pu échapper
Dans les années 40, les pesticides sont apparus
Et depuis, petit à petit, ils nous tuent !
En notre temps
De communication virtuelle
Ou seul le bluff semble réel
Avec une empathie sous vide, artificielle
Alors que pourtant
Toute machine est sans expérience sensible
Mais dans une société elle-même insensible
Il faut être dur
Pour pouvoir battre la mesure
Sinon, vite, l'on vous rature
Avec les émotions étudiées en laboratoire
Dans un album de Tintin, on aurait pu le voir
700 dessins pour un album
Maintenant c'est l'avatar comme rhum
L'ordinateur devenant psychologue
Toutes les expressions faciales en catalogue
Des capteurs de mesure
Humains connectés, des produits, des marchandises
Interaction émotionnelle dans le dur
Et des algorithmes de la dépression
Il s'agit de contrôler les populations
Le capital est une capsulite
Une douleur tenace qui milite
C'est le musée des horreurs
Et l'on expérimente en laboratoire, le malheur !


Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Barbouzerie collusive

16 Octobre 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Dans tous les pays
Il en va ainsi
Fascistes, truands, politiciens, nazis
Policiers, militaires, gendarmes, services secrets
Sont une collusion de fait
Malgré des rivalités, non mais
De la Gestapo française
Au SAC/CDR très à l'aise
Barbouzes, proxénètes, escrocs
Le pouvoir comme c'est  beau
Du financement des partis politiques
Corsaires gangsters de la République
Les meilleurs alliés de tout pouvoir
Sont les truands, cela commence à se savoir
Il s'agit d'une logistique
Propre au monde politique
Tout le monde y porte le pantalon
Des femmes qui font comme les garçons
Et les populations sont si conditionnées
Dans la soumission, dans la passivité
Qu'elles continuent de voter
Tout un masochisme aimant se faire humilier
Il n'y a pourtant que des truands
Et ce dans tout gouvernement
Faudrait les rééduquer
Faudrait les reconditionner
Leur rendre un peu d'humanité
Mais une grande partie de la population
Et dans le monde, est tenue en laisse par la réaction !
C'est donc un monde terrifiant
D'ailleurs, les prochains individus influents
Dont ceux surtout
Validés par le suffrage universel, c'est fou
Seront impliqués dans le trafic de drogue
Et cela donne des leçons, l'air rogue
L'argent du contribuable
De tout cela est redevable
Mais seule une petite minorité
Ose se révolter
Certes, d'autres s'y sont essayés
Pas une raison, pour sa gueule, la fermer
Et donc de toute cette monstruosité
Toute une organisation du monde en complicité
Les ordures sont admirées
Rarement elles se font assassiner
Contrairement aux gens de paix
Les vrais n'ont jamais le prix Nobel de la paix
Pourtant, on le sait
C'est un monde des affaires
C'est donc un monde de gangsters
Ceux que l'on voit à la télé
Ceux qui préfèrent rester cachés
De belles femelles sont toujours accompagnés
Comme une prostitution acceptée
Depuis l'enfance, pour cela, elles sont dressées
La plupart issues des beaux quartiers
Des femmes qui vont à l'argent
Des hommes politiques qui sont des truands
Le capital est un maquereau
Tout y est du toc, tout y est du faux !
Et pendant ce temps
L'éternel manque de logements
France, jusqu'à environ quatre millions de personnes
Sont en situation de mal-logement, cela détonne
Environ 600.000 logements sont considérés comme indignes
Forcément, sous le capital, rien n'est digne
85000 personnes, environ
Survivent dans des logements de fortune
Des cabanes, des constructions provisoires, mais sans rancune
27000 logements, environ
N'ont pas de WC intérieurs
De la misère diverse à toutes les heures
France, Europe, Asie, Afrique, Amérique, Monde
La loi des grands nombres, en surnombre
Si tous les gens s'aimaient vraiment
La planète Terre brillerait comme un soleil
Mais comme les gens ne s'aiment pas
La planète Terre est un enfer sans pareil
Tant que cela ne sera pas l'anarchie
Aucune vie humaine ne sera totalement épanouie
Riches ou pauvres, comme des maudits
Femmes, enfants, hommes, tu parles d'une vie
Quelques tarés qui ont tous les pouvoirs
Et beaucoup qui aimeraient s'y voir
D'aucuns feraient encore pire, il faut le savoir
Et des populations entières qui font semblant d'y croire !
Burn-out
Bore-out
Brown-out
L'absurdité du travail
Le travail de l'absurdité
Tout travail consolidant la société
Tout travail produisant de la monstruosité
Même plus besoin de le théoriser
C'est là l'objectif même de la société
Une aberration généralisée
Je suis un taré, tu es un taré, il est un taré
Vous êtes des tarés, nous sommes des tarés
Ils et elles sont des tarés
C'est terminé le relatif ou l'absolu
C'est l'absolu ou tout est fichu
Il faut devenir un nouveau cheval de Troie
Qui a bien existé, ma foi
Quatre mètres de haut
Deux mètres de large
Neuf soldats cachés dedans
S'introduire dans Troie, où tout était opulent
Ainsi, pouvoir ouvrir la porte
Magnifique rouerie, de la sorte
Après neuf ans de siège sans succès
Par la ruse, les soldats de Troie, furent refaits
Cette ville du Nord-Ouest de la Turquie
Fut donc finalement prise, puis incendiée, c'est ainsi
Cela fait environ trois mille ans
Pourtant, c'est encore présent
Malgré deux kilomètres avec des fossés défensifs
Comme le capital, citadelle réputée imprenable, ô récif
Seul un autre monde serait réellement festif !
Mais, certes, des ravages
Mais, certes, des carnages
Il n'y a pas que la guerre
Comme en Turquie, les tremblements de terre
Où depuis des milliers d'années
De cela, 90.000 personnes sont déjà décédées
Malgré tout
Si la catastrophe naturelle
Ne peut toujours s'éviter
Nonobstant
La catastrophe artificielle
Toute guerre, en somme, pourrait, elle, s'éviter
Mais
Il faudrait pour cela, une autre façon de penser !


Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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Bélître, avoir n'est pas être

13 Octobre 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Ainsi
Tout ce qui faisait le quotidien
Hier, aujourd'hui, demain
D'une personne en telle année
Et encore plus pour ces dernières années
Devenait, devient, deviendra obsolète, quotidien oublié
Seulement au bout de quelques années
Ainsi
Pour une personne de 1994
Qui en 2003, se téléportait
Déjà un autre temps, d'autres faits
Le franc avait ainsi disparu
Tout le reste devenu malotru
Plus besoin de sortir de prison
Pour être en pleine désorientation
Des repères sans cesse modifiés
Un peu comme dans les supermarchés
Partout le pognon sait s'afficher
Gangsters et personnel politique
L'osmose du fric, une même clique
L'idéologie du système
Le système de l'idéologie
Du divertissement lobotomisé, marque de fabrique
Aliénation du divertissement, hypnotique musique
Du pain, des jeux, un tango frénétique
La vie en immobilité catatonique
La vie en rigidité cadavérique !
Une vie par procuration
Une vie de télévision
Réalité de l'interprétation
L'interprétation de la réalité
Et tout ce qui peut nous déranger
Nous savons bien l'ignorer
Comme feu ( 1908 - 1988 ) Françoise Dolto
Et un fils qui fut si rigolo
Avec une histoire familiale
Occultée, déformée, réinterprétée, un autre bal
Certes, une origine bourgeoise assumée
Mais tout un fascisme scotomisé
Une éducation catholique jamais oubliée
Sa mère qui la traitait de putain
De traînée, de prostituée, de catin
La bouche gonflée de mots vilains
Car elle refusait de se fiancer
Car elle voulait seulement étudier
D'une famille du seizième arrondissement de Paris
De tendance maurrassienne était la bourgeoisie
Et à cette époque, pour sa famille aussi
Sans oublier toute la panoplie
Et donc de l'antisémitisme aussi
Pas étonnant
Si elle sublima ce passé décevant
Un comble, pour une psychanalyste d'enfants
Et même pendant l'occupation nazie
Bref, des exemples à l'infini
Parmi d'autres, mon inconscient l'a choisi
De notre vrai passé, forcément, l'on fait fi !
Et tant du paradoxe
Et tant de l'équinoxe
Jadis, les veuves bourgeoises
Bien gaulées, devaient sortir leurs framboises
Car elles ne savaient rien faire
Pour nourrir leurs enfants, il fallait plaire
De l'Action française si catholique
Pour finir dans la prostitution moins catégorique
Mais cela était là une autre époque
Et à cela aucune équivoque
Où le mariage était une prostitution légalisée
D'une façon l'autre
Cela n'a pas tellement changé
D'une façon l'autre
Tout ne fait que se continuer
Elles changent si peu, les mentalités
Avec des mots qui savent s'adapter
Mais un chien aussi comprend deux cent mots
Pas tellement moins que le personnel politique
Qui prend d'ailleurs les gens pour des sots
Et ne comprend pas le réchauffement climatique
Le personnel politique est comme sourd
Les larbins du capital font leur cour
Mais pas la surdité de feu ( 1770 - 1827 ) Beethoven
Dès 1802, une horrible déveine
Ce qui ne l'empêcha pas, lui
Dans la musique, d'écrire sa vie
L'opéra Fidelio, neuf symphonies !
32 sonates pour piano
16 quatuors à cordes, pas un gogo
Ce en 25 ans, malgré des acouphènes douloureux
Il faillit se suicider, ne mourut pas vieux
Enfermé en lui-même comme l'autiste
Et à ce propos, pour une fille autiste
Il y a quatre à dix garçons autistes
Mais je suis une horrible poésie
De mes mains tout me chie
De tous les styles, je suis le malappris
Je ne joue pas le jeu
Avec tout, je fais du feu
Ce n'est pas seulement toute patrie
Ce n'est pas seulement tout parti
Il faut tout renier, aussi les faux amis
Comme le frère aîné, moins frère qu'un ami
Qui vous fait honte et vous trahit
Celui qui vous maltraitait quand vous étiez petit
Et des souvenirs qui vous assomment
Plus facile de laver une pomme
12 pour cent, du résidu en moins
En enlevant la peau, 67 pour cent en moins
Et des molécules chimiques
Qui s'incrustent dans la peau, pesticides systémiques
Jusqu'à 8 mm dans la chair
De toute une agriculture réactionnaire
Et là, point de nanisme insulaire
Comme pour certaines espèces, là, c'est planétaire
L'on peut toujours se vanter des machines moléculaires
Mais au service, toujours, d'une économie de guerre !
Et tout un paysage marchand
Qui se transforme donc très rapidement
Pour une humanité neurotypique
Même aussi pour une humanité prototypique
Au cervelet, métencéphale, bas du cerveau, extrêmement développé
Et d'une grande complexité, toute une locomotion en activité
De l'être humain orthograde
Mais l'église toujours rétrograde
Certes, la vieille réaction, elle la brade
Et toujours l'exploit sportif le plus accompli
Sera toujours bien petit
En rapport au scarabée rhinocéros de Bornéo
Soulevant jusqu'à 150 fois
Son propre poids
Plus impressionnant que le rodéo
Bref, en France
Dans tout ce même temps
Deux enfants meurent chaque jour
De mauvais traitements, c'est du lourd
C'était, et c'est trop souvent
La protection à l'enfance
Qui justement à cette enfance, est maltraitance
Des gens se mettant de l'argent dans les poches
En détournant des fonds, c'est moche
Tout est devenu boche
Et des molécules carbonées complexes
De cette probabilité bélître, elles se vexent !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de maïeutique

5 Octobre 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

" L'absence de liberté implique l'absence de responsabilité, et celle-ci implique à son tour l'absence de mérite, la négation de la reconnaissance sociale de celui-ci, l'écroulement des hiérarchies "

Henri Laborit ( biologiste des comportements )

Agression, dépression, suicide, attentat, c'est le terroriste
Ne pas mourir tout seul, c'est le djihadiste
Quand une vie est un grand vide
Il faut la remplir dans le morbide
Le contraire de la langue des Pirahas
De vrais gens civilisés, que voilà
D'une tribu de l'Amazonie
Ni comparaison, ni séparation, comme en anarchie
Ni futur, ni passé, seulement l'instant présent
Elle se parle, elle se chante, se siffle, rien n'est discordant
Des Pirahas, encore environ quatre cent représentantes et représentants
De l'anthropologie sociale
Ou de la linguistique fondamentale
Bataille linguistique
Bataille sociologique
Daniel Everett ( né en 1951 )
La culture peut déterminer le langage
Noam Chomsky ( né en 1928 )
Le langage en déterminisme génétique
Du langage sans récursivité
Et oui, Chomsky, tu t'es trompé
Et donc ainsi
Il y aurait quelque part en Amazonie
Une langue se rapprochant de l'anarchie
Le langage de la culture
La culture du langage
Et tant d'autres langues oubliées
Sans aucun mot de propriété
De compétition, de hiérarchie, et autres diverses saletés !
Les gènes
Sont conditionnés par l'environnement
L'environnement
N'est pas conditionné par les gènes
De l'Amazonie à la haute couture
Non que je recherche la démesure
Comme deux mondes si opposés
Qu'ils ne peuvent pas se comparer
En haute couture
Le mètre carré de tissu est à cent euros
Ce qui vaut moins est comme impur
Et pour une simple robe, même pas en or
Comme par exemple, chez Dior
Où il faut, au moins, de tissu, 150 mètres carrés
Avec aussi, donc, beaucoup d'heures travaillées
Prix moyen
40.000 à 80.000 euros, il faut compter
Mais
Jusqu'à 150.000 euros, cela peut aller !
Chez Chanel, en prêt-à-porter
Un simple vêtement, 8000 euros peut coûter
Illusion de la beauté
Beauté de l'illusion
Des vies médiocres, il faut oublier
Les plus riches sont encore une grande pauvreté !
Et à la vérité
Le premier jour de notre nativité
Est loin d'être le premier
Car c'est sa mère, qu'il est avant tout, le bébé
Dans son ventre et même hors le ventre
Ce que sa mère boit, voit, entend, mange, tout y entre
Ce que sa mère subit, souffre, comprend, vit, tout y entre
Peut-être déjà
Une sorte d'entraînement , c'est cela
Et l'environnement activera
Activera ou pas, l'expression de certains gènes
Les émotions de la mère sont ce qui le mène
Tout cela sous l'influence d'une culture
Qui donne le tempo au fur et à mesure
Certes, quand tout se passe encore dans l'utérus
Hormones faisant l'affluence, comme dans les bus
Nous fûmes des cosmonautes en apesanteur
De la femme sage au pire des dictateurs
Et même dans nos souvenirs fous
Il est bien oublié ce moi tout
Et nous voilà
Dans le fascisme autophage, toujours là
De gauche, d'extrême gauche, de droite, d'extrême droite
Hélas, c'est tout cela aussi, qui rentre
Dès la naissance, dans toute femme, dans tout ventre !

" Nos comportements sont entièrement programmés par la structure innée
de notre système nerveux et par l'apprentissage socio-culturel "

Henri Laborit ( biologiste des comportements )

Tout ce que j'écris
Ne rime à rien, ne vaut rien
Voilà ce qui me convient
Cependant, dans des accès de mélancolie
Des gens prennent l'espèce humaine pour une saloperie
Des gens prennent l'espèce humaine comme nazie
Mais alors s'il en était vraiment ainsi
Je voudrais lui casser la gueule
Tu voudrais lui casser la gueule
Je voudrais te casser la gueule
Tu voudrais me casser la gueule
Ils et elles voudraient se casser la gueule
Et finalement, si l'on y réfléchit
Encore un automatisme culturel qui m'écrit
Rien qu'en considérant la pétrochimie
Qui renifle la mort, telle la machinerie nazie
Pollution de l'air
En France, 42000 décès par an, réalité amère
Et tous divers polluants
Qui dans nos corps vont en s'accumulant !
Et pas seulement ArcelorMittal
Mais toute les cathédrales industrielles du capital
Rien que les particules fines du chauffage au bois
Une pollution généralisée qui provoque l'effroi
Toutes les poussières volantes
De l'industrie marchande, si désolante
Dioxyde de soufre
Dioxyde d'azote
Benzène
Et autres substances favorisant des cancers
Villes, champs, montagnes
Mers, océans, les eaux, une même castagne
Tout ce que nous respirons
Nous en mettant un maximum dans les poumons
Et 23000 fois par jour, c'est notre respiration
Encore un automatisme, qui à la règle ne fait pas exception
Certes
Je ne suis pas un atmosphéricien
Point besoin de l'être pour le comprendre bien
Mais voilà la normalisation de l'homme
C'est-à-dire l'homme de la normalisation
Comme une dictature de l'audience
Et donc aussi l'audience de la dictature
Avec les réseaux sociaux
Le nouveau mode de guidage des comportements
Du lifting identitaire, c'est idiot
Le capital est un aliéné, le capital est un dément !
Et donc
La misère qui s'échoue partout
Elle n'est pas divisible, elle est en tout, elle est un tout
Voilà l'Île de Lampedusa
Passage de migration, c'est bien cela
400.000 réfugiés en 20 ans
25000 noyades depuis l'an 2000, effarant
Cela devient le plus souvent
Une statistique, et pas des gens souffrants
Dans tant de pays
Où par les guerres et les maladies
C'est seulement ça qui s'écrit
Et c'est logique si ainsi
Tant de la demande d'admission
En Europe, en 2015, c'est un million
Elle enfle, elle enfle, la migration
Comme le nouveau langage de la domination
Dans le monde entier, il est en inflation
En Israël, des territoires ne sont plus occupés
Des territoires sont détenus, le colonialisme est ainsi gommé
Pas de fascistes nationalistes, mais des pionniers
Et les palestiniens, de chez eux, se font expulser
L'on est toujours le noir d'un pays
Lorsque l'on ne porte pas le bon habit
Mais c'est sur toute la surface terrestre, il faut le constater
Que l'illégalité étatique a su s'imposer
Et tant de fascistes qui se disent socialistes
Du parti national socialiste
Et tant de fascistes qui se disent communistes
Du parti national communiste
Et tant de fascistes qui se disent gauchistes
Du parti national gauchiste
Et tant de fascistes qui se disent libéraux ou démocrates
Du parti national libéral ou démocrate
Toute une racaille que je vomis
Mon poing dans la gueule et vive l'anarchie
Mais, que moi, plus nombreuses et nombreux
Je ne fais pas le poids, faut bien rigoler un peu
De toutes façons, le moteur de l'évolution
Pour l'espèce humaine, cela a été quand même l'entraide, sinon, extinction !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Chair à canon, chair à entreprise

3 Octobre 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

L'école du monde
Le monde de l'école
En France
Dix pour cent des élèves sont harcelés
Humiliés, insultés, moqués, rackettés
Parfois, pour cela, des suicidés
Donc, 1.200.000 élèves, c'est dingue
Mais du capital, ce sont les fringues
De la fille jugée trop grosse
Au jeune homme homosexuel
Les victimes des idées fausses
Toute une compétition poubelle
Mais aussi et surtout
Le fascisme libéral de l'enseignement
Mais aussi et surtout
L'enseignement du fascisme libéral
Dès le berceau, le conditionnement du capital
Tout cela s'apprend chez soi ou à l'école, pas étonnant
Pas le droit d'être différente ou différent
La culture bourgeoise, des parents aux enfants
La plupart des agressions
Se faisant dans le cadre d'un groupe
Le fascisme aime les troupes
Le camp de la future réaction
Mais bourgeoise ou populaire
C'est l'école de la soumission, il faut se taire
Et les écoles expérimentales sont trop minoritaires
Juste apprendre, ce qui au capital, sert
Et le reste est comme une façon de faire !
Toute tyrannie
Et particulièrement aujourd'hui
Doit organiser la soumission
Doit organiser la division
L'organisation de la soumission
La soumission de l'organisation
L'école
Fabrique aussi des classes sociales
Selon les besoins du capital
Entretenir les préjugés, les clichés
Ceux et celles qui viennent des cités
Pour cette population
Apprendre à obéir
Ceux et celles qui viennent des classes favorisées
Pour cette population
Apprendre à commander
Il y a une hiérarchie à maîtriser
Dès la naissance
Dans tous les pays, pas seulement en France
Les rôles sont distribués
Le casting est bien étudié
Le metteur en scène c'est le capital
Quelques vedettes, beaucoup de figuration, c'est fatal !
Finalement
Mieux vaut être aidé par le Capucin ( Cebus albifrons ) à front blanc
Comme l'enfant sauvage ( née vers 1950 ) Marina Chapman
Tout a été vérifié, la vérité en est fan
Mais elle savait déjà parler
Car à cinq ans, elle fut enlevée
Par des bandits, puis abandonnée, dans la jungle colombienne
Pendant 5 ans, avec des singes, jusqu'à ce qu'un couple vienne
Car aucun Capucin ne l'agressa
Au contraire, le Capucin, l'aida
Le singe avec des poils plus empathique
Le singe nu ( moi, toi, lui, elle ) plus antipathique
Mais ne parlons plus des enfants sauvages
De toutes façons, le capital est le seul vrai sauvage
Et puis tout change très vite
Les coutumes, les traditions, les rites
Chaque siècle et ses mythes
Baignoires communes d'autrefois
Femmes, hommes, enfants, ma foi
Mais l'église fera du bain
Un lieu privé, le nu considéré comme vilain
Chaque pays, chaque région, chaque époque
Tout le monde eut et à son toc
Au seizième siècle, les enfants emmaillotés
Tous les enfants robés
Vraiment, de tout, il faut se méfier, de tout, il faut se détacher !
Göbekli Tepe
Catal Höyük
Moyen-Orient , la Turquie
Toute une pré-sédentarisation, c'est ainsi
Domestication des animaux, outils en pierre
Mais aussi, avec la notion de propriété, les guerres
De 12000 à 10.000 environ avant notre ère
Petit à petit d'autres façons de faire
De la tablette cunéiforme
Aux différentes monnaies qui nous informent
De la culture sumérienne à l'ordinateur
Et les habits neufs de tous les dictateurs
De l'outil de pierre à l'outil numérique
Chaque temps avec sa propre marque de fabrique
Nos têtes en sont les briques
Comme toutes les reptations télévisées
Avec tout un personnel bien domestiqué
Il faut bien s'adapter pour ne pas être licencié
Il faut se noyer dans la normalité
Et pour toute activité cela peut se généraliser
Aucun droit véritable à la différence
Le fascisme libéral est totale intolérance
Sauf justement pour la recherche de dominance
Donc, le bras armé du capital, sa confidence
Médicaments, drogues légales ou illégales
Religions, idéologies, distractions contrôlées, la pharmacie du capital !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Gravitation inhumaniste

1 Octobre 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

TTIP
Transatlantic Trade
And Investment Partnership, c'est crade
De Washington à Bruxelles
Pour les multinationales, la part est belle
Le droit de circulation du capital
Le capital du droit de circulation
De la gravitation capitaliste
De la gravitation inhumaniste
Dans le monde des affaires
Des truands et des réactionnaires
Mais la plupart des gens
Considèrent cela comme normal
Sans penser, d'ailleurs, à bien ou à mal
Ainsi, dans une simple famille
Du capital sont toutes les billes
Il faut des forts, des faibles, normalité conditionnée
Il faut des exploiteurs, il faut des exploités
Toute une fausse conscience engrammée
Qui forcément, à une autre société, ne peut songer
Comme une peur de la liberté
Comme une peur de l'égalité
Comme une peur de la fraternité !
Et dans cette société aliénée, par obligation
Bien des gens que nous sommes obligés de fréquenter
Rien que le patron ou d'autres salariés
C'est justement ainsi pour tous les congés payés
Et dans cette société aliénée, par obligation
Dans les familles
Quand il faut passer devant un voleur, pardon, un notaire
C'est le décès d'un père
C'est le décès d'une mère
C'est le décès d'une soeur, d'un frère
Des tas et tas de papiers qu'il faut faire
De force ou de gré
Car il faut bien s'organiser
Faire des efforts
C'est pour dire que la violence dort
Des gens qui ne se connaissent pas
Et personne, vraiment, ne se comprend
Comme des langues étrangères, quand rien n'est signifiant
Mais l'on ne fait jamais ce que l'on veut
Toujours, l'on fait ce que l'on peut
Ainsi, à personne, je n'en veux
Toute compétition est de ce fait, ridicule
Toute compétition est de ce fait, minuscule
Mais, cela n'empêche rien, n'est-ce pas ?
Donc, de l'individu à la famille
Donc, de la famille à la société, face ou pile
Disputes, conflits, rancunes, mesquineries, l'on rempile !
Alors que tout semble foutu
Fin des relations humaines, et voilà les jardins suspendus
Les jardins potagers, en bas, tout est pollué
Bientôt, tout se fera sur les toits
Sans les insecticides des zones cultivées, ma foi
Et ainsi
Déjà sur quelques toits de Paris
Trois fois plus de miel récolté
Que donc, dans les endroits habilités
Le capital se met au vert
Comme le fait le gangster
Mentalité vilaine
Agriculture urbaine
L'architecture est d'inspiration militaire
Partout des casernes avec très peu d'air
Car c'est au pas cadencé
Que le capital nous fait marcher
Les gens, les marchés, les distractions, l'administration
Une instauration de l'inhibition de l'action
Biomimétisme, imitation du système vivant
Sans le vivant, où de A à Z, tout est décevant
Sous le règne du vilain
Toute une esthétique du quotidien
Et c'est maintenant, comme au Brésil
Les naissances, par césarienne, toute une file
Où les naissances naturelles comptent pour rien !
Dans l'obstétrique marchande
La naissance artificielle est en quémande
Elles sont plus nombreuses que par voie basse
C'est dans le monde entier que cela se passe
Ainsi, des hormones naturelles ne sont plus libérées
Pour peut-être plus tard, des ennuis de santé
Avec une future population fragilisée
Tout doit être sur mesure
Alors que de plus en plus incertain est tout futur
Il y aurait tellement de quoi se révolter
Et ce tous les jours contre cette société
Parfois de la beauté
Comme la révolte des prisonniers
Car par les matons, un militant de la cause des noirs, fut tué
9/9/1971 au 13/9/1971
Attica, environ 2200 détenus, et aussi des noirs
Lorsque il n'y a plus aucun espoir
Pendant quatre jours, mille détenus en révolte
Ne voulant plus être sous la botte
43 morts environ chez les mutins
9 morts environ chez les otages, des sacrifiés
Mais il fallait faire taire l'insoumission
Aussi, mode opératoire militaire dans l'intervention
Elle put s'en foutre jusque-là, la répression
Elle a tant de chiens d'attaque, la domination
Elle a tant de chiens de garde, la domination
Sous divers masques, on peut les entendre, à la radio
Sous divers masques, on peut les voir, à la télévision !
Comme les drogués de la guerre
La guerre des drogués
14/18, c'était le pinard, pour se remonter
39/45, la Pervitine, du vin amélioré
Le soldat allemand ne pouvait être arrêté
Tant son être, de Pervitine était chargé
Dans toute guerre
Des drogues sont expérimentées
Dans toute guerre
Des vies sont volontairement sacrifiées
Un peu comme le capital
Qui nous expérimente
Des pertes et des profits
Un peu comme l'évolution
Qui nous expérimente
Des pertes et des profits
Mais le profit de la perte
Est la perte du profit
La vie de l'animal humain
Ne pourrait être vraiment épanouie
Par-delà le mal, par-delà le bien
Dans l'infini de l'anarchie
Dans l'anarchie de l'infini
Ce permanent ailleurs
Plus aucune arme, que des fleurs
Enfin, un monde avec d'autres valeurs !


Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysien

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