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Articles récents

L'impermanence capitalisée

21 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

L'impermanence  capitalisée
Capitalisation de l'impermanence
L'impermanence
N'est pas de la vacance
La seule permanence
C'est finalement, le malheur
La seule permanence
C'est finalement, la terreur
Tout le reste
Est de l'ordre du fugace
Tout le reste
Est l'opposé de la limace
Permanence de l'impermanence
L'impermanence de la permanence
L'on peut très vite perdre la santé
Comme sur les routes de France, chaque année
Milliers de tués, de blessés, des infirmités
Enfants, adolescence, femmes, hommes, personne n'est épargné
Avec aussi
La pollution atmosphérique, il faut compter
48000 décès par an, la France polluée
Et toute vie devenant un combat
Rien que pour survivre, voilà
Se battre avec les administrations
Incompétence, je-m'en-foutisme, comme une profession
Harceler le secrétariat pour avoir un papier
C'est encore trop demandé
Il faut donc vivre par procuration
C'est là le boulot des stars de la télévision
De l'effet miroir et de l'identification !
La technologie de la sédentarité
En Angleterre, des sumos, ce sont des bébés
Par exemple, il y a quelques dizaines d'années
En France, lors d'épreuves scolaires, une banalité
Les élèves couraient environ 600 mètres en trois minutes
De nos jours, les élèves courent  la même distance, en quatre minutes
Et la sédentarité tue plus que le tabac
La technologie est passée par là
Santé physique et santé mentale
Mimétisme de la santé environnementale
Comme la consommation de viande
USA, une effroyable demande
Cent kg de viande par an
Et ce par habitante et habitant
En France, c'est moins de soixante kg, comparativement
Et si tout peut se manger
Tout aussi a une sensibilité
Ainsi, des décapodes marcheurs
Homards, langoustes, araignées de mer
Tourteaux, le bernard-l'ermite, ont une sensibilité
Malgré tout
Dans l'eau bouillante, ils sont plongés
Au moins, en Suisse, ces bestioles sont anesthésiées
Avant d'être torturées et ébouillantées
Et avec la Pecten maximus, il faut compter
Coquille Saint Jacques, mollusque bivalve, non épargné
200 yeux millimétriques, en bord de coquille
Champ visuel de 250 degrés, jamais ne décille !
Le capital
Est comme un palace
Pour la pauvreté, pas la moindre place
Et ne pas confondre misère et pauvreté
La richesse aussi est une misère
Même si elle n'est pas pauvreté
Par déduction, tout le reste, vous trouverez
Donc, toute une stratégie polyvalente
Comme pour NDDL, récupération latente
Mais le pouvoir en place doit sauver la face
Il faut que le zadiste trépasse
Le capital c'est l'éternel casse
De tous les acquis sociaux
De tous les rapports conviviaux
Il s'agit de scotomiser la pauvreté
Ou alors, elle peut circuler
Mais dans certains lieux délimités
Dans les rues comme partout
Plus aucun endroit pour dormir, c'est fou
Des dispositifs contre le ou la sans domicile
D'un système inhumain et imbécile
Comme en France, des salles d'attente
Pourtant prévues pour la détente
Et qui sont en fait réservées
Aux voyageuses et aux voyageurs munis d'un billet
Sinon, amende de cent euros, non mais
L'argent n'est cependant que du papier
Certes, l'or est là pour le tester
Une bien étrange société
Avec de l'argent, tu domineras, tu vivras
Sans argent, tu seras dominé, tu crèveras !
Comme me le dit l'ami Jean-Luc
Qui du capital connaît tous les trucs
Il ne faut point confondre, le fou et le dégénéré
Trump n'est pas fou, c'est un dégénéré
De cet exemple, l'on peut généraliser
Du film
" Aux postes de combat " 1965
L'emportant donc, sur
Du film
" Docteur Folamour " 1964
D'un côté, un américain dégénéré
D'un autre côté, un américain fou
Dégénérescence de la permanence
Permanence de la dégénérescence
Dégénérescence tant physique que psychologique
Comme si le monde entier avait la colique
Toute relation ou presque, morte
Toute conversation ou presque, morte
Ou alors
C'est de la pâle imitation
Dans le dégénéré, plus aucune limitation
Comme si, finalement, la technologie nous limitait
Comme si, finalement, la technologie nous invalidait
De ce monde
Aucune évasion possible
De ce monde
Où le pire est toujours possible !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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Pro domo

14 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Pro domo
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Les maîtres du mystère
Le temps qui ne s'écoule pas
Tic-tac- tic-tac, tic-tac
Le temps s'écoule pas à pas
C'est le temps de mon genou cassé
C'est le temps de ma jambe immobilisée
Et à telle heure l'infirmier doit passer
Ou une infirmière, pour un peu, changer
C'est le temps de la maladie
Temps qui partout est honni
En parler n'est pas se plaindre
Pas plus que geindre
C'est néanmoins un sujet interdit
Comme un enfant, des autres, l'on est dépendant
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Il y faut une tactique
S'organisant dans le tragique
Un temps qui ne s'écoule pas
Un temps qui ne passe pas
Tiens, voilà la kiné
Pour plus tard, le genou moins coincé
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Toute blessure a sa tectonique !
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
C'est le soin qui passe
C'est l'heure de la prise de sang
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
C'est l'heure de prendre les médicaments
Et nettoyant, cicatrice et plaie, de temps en temps
Tous les jours
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Piqure contre coagulation aussi, pendant 45 jours
Pro domo
Afin que je m'en souvienne un jour
Et puis comme une fonte des glaces
Pour la fonte musculaire, place, place
Tous les repères sont effacés
Un temps d'autre temps auquel il faut s'adapter
C'est l'éloge de la fuite dans l'imaginaire
Le monde d'argent y est fichu par terre
Temps des béquilles
Temps de la cicatrisation
Temps de la rééducation
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Chaque temps y est autre temps
Pour celui qui le vit
Pour celle qui le vit
Temps de la maladie
Fusionnant dans le temps de l'économie !
La vie est une mauvaise blague
Non, justement, la vie
N'est pas une blague
On se la prend dans la gueule
Jour après jour, sous la meule
Certes, cela se fait peu
Cul à l'air, de dévoiler ainsi ses intimités
Et à quand des écrits récits d'infirmité
Pro domo
C'est de l'attentat à la pudeur
Votre derrière nous livre toutes ses humeurs
Avec des béquilles, 
Pas facile de chier
Avec des béquilles
Pas facile de pisser
Des écrits d'infirmité
Pipi, caca, se torcher
C'est pourtant la vie de tous les jours
Même pour les plus beaux troubadours
Si le populo s'imaginait
Trump ou autre en train de chier
Il ne pourrait plus gouverner
Dommage
Il n'y aurait plus aucun gouvernement
Dommage
Il n'y aurait plus aucun tyran
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Tous les jours, l'on nous matraque !
Le corps de la maladie
Le corps redevenant enfant
Mangeant même tout son mangeant
Et d'être de contretemps
Tout le monde me houspillant
Et puis
C'est la société du premier
Carton rouge à partir du deuxième
Tout ce qu'il ne faut pas faire
Forcément, l'impressionnant est amère
Comme me le dit l'ami Pierre
Tu aurais pu appeler les pompiers
Mais dans ma tristesse infinie
Malgré mon mobile, je n'y ai même pas songé
Le téléphone cellulaire sur soi est ainsi zappé
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Du traumatisme, vous êtes patraque
Et à toute mauvaise probabilité, une paire de claques
La vie 
N'est pas une mauvaise blague
Non, justement, la vie
N'est pas une blague
On se la prend dans la gueule
Jour après jour, sous la meule
Pour se souvenir un jour
Que tôt ou tard, la maladie gagne toujours
Avec la mort
Ce commun comme dernier port
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Et avec l'alitement prolongé
De l'un l'autre gêné
Voilà le bal de madame escarre
De votre corps, la douleur s'accapare 
Pro domo
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Symbolisme même du capital qui tout, attaque
De tout ce qui vit, il est le fric-frac !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien


N


 

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Rotule doublement cassée, ouverte, joyeux anniversaire

9 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

4 janvier 2018
Il est quatre heures du matin
S'entraîner si tôt, c'est pas malin
La marche athlétique
Depuis presque 40 ans que je pratique
Je sors de chez ma mère
Si l'on pouvait prévoir, tout refaire
Le sol est glissant
Et à un feu rouge, un chauffard, comme un guet-apens
Et sur un sol incertain, l'évitant
Sur le bitume, je tombe lourdement
Mon genou gauche tout prenant
Et je retombe en me relevant
Deux voitures passent mais aucun passager n'aidant
Et je souffre atrocement
Et revenant chez ma mère presque en rampant
Un calvaire, souffrant le martyre
La douleur est à hurler, il faut le dire
Puis SOS médecin
L'ambulance, la radio, cela va être vilain
La rotule gauche cassée en deux, ouverte, je m'en doutais bien
C'est arrivé à Courbevoie, d'un hôpital l'autre
Qui dans un manque de budget se vautre
Neuilly ou Franco-Britannique
Comme partout, pour soigner les gens, plus de fric
Et le 5 janvier, à peine opéré
Il faut vous casser
Prendre une décision d'hébergement dans l'extrême urgence
Pour l'anxiété, cela n'est pas les vacances
Il faut un endroit où l'on puisse vous aider
Manger, boire, uriner, se laver, les courses, déféquer
Une bouffe donnant envie de grève de la faim, ô malheur
Cantines, hôpitaux, prisons, maisons de retraite, souvent un même fournisseur
C'était le jour de mon anniversaire
Vraiment, il faut le faire
Et puis, tout suinte l'inhumanité
Dans le milieu hospitalier
Vous êtes un numéro, vous êtes déjà hors la société
C'est honteux, c'est scandaleux, à vous de vous démerder
Mais tout est ainsi
Le capitalisme est pire que nazi
Donc, j'en ai pour plusieurs semaines
Soins journaliers, il faut que dans la jungle administrative, je me démène
J'épargne bien des détails
Même le filet serré aurait trop de mailles
De l'infirmier homosexuel, qui profitant de votre désarroi
Vous nettoyant l'appareil génital, se prenant pour le roi
Et puis, il faut bannir les escaliers extérieurs
Ou privilégier tout ascenseur
Moi l'aidant de ma mère, à mon tour, je deviens aidé
La vie sait faire des pieds de nez
Certes, vivre, c'est de la sapience
Certes, vivre, c'est de la patience
Me voilà, handicapé, me voilà dans l'infirmité
Tout béquillé, sur une seule jambe, il faut s'appuyer
Tout ce qui peut nous arriver
Dans le monde, certes, est d'une grande banalité
Vivement que je puisse remarcher
Pas de quoi verser une larme
Le  monde est en guerre, le monde est une arme
Le capitalisme étant l'inhumanité
C'est devenu la normalité
Plus aucun ou presque, civisme, absence de solidarité
En toutes choses, plus aucune sensibilité
Tout y est souffrance refoulée
Surtout dans l'agonie, il faut bien aller
Toute une logique d'un monde marchand
Il faut tirer le premier, comme seul évident !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Gimmick du merchandising

2 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Comme me le dit mon cousin
Je suis un démodé
Oui, de toute mode, je suis un recalé
C'est comme être un révolté
Cela ne se fait plus, c'est soixante-huitard attardé
De notre temps, il faudrait s'adapter
Tout accepter, sa gueule, bien la fermer
Sinon, voilà la réactionnaire réaction, écho répété
Soixante-huitard attardé, soixante-huitard attardé
Il faudrait filer droit
Accepter toutes les lois
Et l'on confond toujours
Un peu comme un banal bonjour
Corrélation et causalité
Corrélation n'est pas causalité
Il en va ainsi
Pourtant, de la vraie crétinerie
Qui s'avère de la fausse flatterie
Celui qui nous dit
Que nous croyons avoir tout compris
Quand, justement, tous nos dits ou tous nos écrits
En sont l'irréfutable démenti
Mais au moins
De la sottise, l'on rit, l'on rit
Mais on en pleure aussi
De ceux et celles, qui le plus souvent, et jamais vraiment
Ne nous lisent attentivement
Car, partout, il y a des démentes et des déments
Toute fausse critique
Est du domaine, ainsi, du tragique
Là, il faut tirer la chasse
Pour y trouver la bonne place
Mais, c'est évident, dès que l'on écrit
Forcément, l'on se fait beaucoup d'ennemis
De tous les sexes, de tous les pays
Il en va fatalement ainsi
Et puis, de toutes façons
Personne, ne peut donner la leçon
Car à rien, nous ne comprenons rien, ère de technologie !
Vous admirez les faux révolutionnaires
Gauchisme et stalinerie étatisée, tout un parterre
Quand aux vrais révolutionnaires
Souvent, des anarchistes, vous leur lancez des pierres !
Et puis, toute information étant de seconde main
Le plus souvent, c'est avec cela qu'on fait le malin
Ou alors, c'est " Le Canard enchainé ", le coin coin
Pour faire savoir
Mais qui voudra le croire ?
Juin 1989, Chine
Le massacre de la place Tian'anmen
200 personnes mortes selon les autorités
Mais en vérité, au moins 10.000 personnes tuées, ô cruauté
Dont beaucoup écrabouillées
Par les blindés de la chinoise armée
Sous les chars
Comme de pauvres cafards
Et sur la place, de la pâte ensanglantée
Finalement
Les gens sont peu différents
Car partout, c'est à peu de choses près, un même conditionnement
L'homme
Doit se comporter en homme, dit démocratique
La femme
Doit se comporter en femme, dit démocratique
L'enfant
Doit se comporter en enfant, dit démocratique
Dans chaque époque et dans chaque temps
Mais aucun enfant
N'est par ses parents
Forcément, élevé de la même façon
Que sa fratrie, de cette mise à façon
Sans compter tous les indices non verbaux
Tant du vrai, que du faux
Même si, à proprement parler
Pas seulement, pour tout bébé
Car l'adulte aussi ne peut s'y dérober
Sans être littéralement, de l'éponge informationnelle
Sans être littéralement, de l'éponge émotionnelle
Il s'agit bien là, d'une engrammation formelle !
Car même
Si elle nous détonne
Toute information nous fanfaronne
Plus encore qu'elle nous façonne
L'inconscient la met, le plus souvent, en attente
Quelquefois, le conscient en fait sa rente
Nous finissons, cependant, de tout oublier
Tant et tant, à l'infini, d'informations à trier et à classer
C'est ainsi que tous les deux ans
Autant d'informations produites
Que depuis le début de l'humanité, la technologie édite
Ce qui correspond, étonnamment
10 puissance 20 ou 10 puissance 22
1000 à 100.000 milliards
De notre conscience individuelle, c'est pas un bobard
De la pierre gravée
Aux mille milliards et autres milliards
Dans le creux de la main, mémoire externalisée
Pour autant, peut-on pavoiser ?
Du support qui peut tout coder
Quand l'équivalent de cent livres, l'être humain peut mémoriser !
Quand toute machine se met à parler
Et à plus personne, ne plus rien demander
Plus aucune vraie amitié
Simplement de la rivalité
De l'inimitié ou donc de la rivalité
Plus d'amour, mais de la sexualité tarifée
Comme se mettre à deux ou se marier
Il n'y a jamais aucune gratuité
Dans l'économie de marché
Voilà notre si belle société
Sans cesse, nous ne faisons que nous cracher
Moi, toi, lui, elle, eux, nous, vous, ils, elles, tout est fusillé
Et dans l'ego exacerbé, plus aucun lien amical et social, c'est forcé !
Donc
Mémoire naturelle
De moins en moins performante
Donc
Mémoire artificielle
De plus en plus performante
Des systèmes de lecture et de reproduction
Mais nous confondons technologie et révolution
Déjà en 1857
" Au clair de la lune " enregistré
Sur noir de fumée
Feu ( 1817 - 1879 ) Scott de Martinville fut le premier
Or, tout acte est communicatif
S'organisant dans son schéma affectif
Des hyper-lieux de la mondialisation
Des hyper-lieux de la spectacularisation
Tout s'y reconstituant
Tout s'y resituant
Le moins riche y mangeant de la pizza
Pas seulement à Naples ou à Marseille, voilà
Temps aussi, de la nouvelle réaction
Propre sur elle, tyrannie à la Macron
Le temps de l'inhumanité, le temps de l'économie
Le temps de tous les pays
5321 citoyens européens expulsés du Royaume-Uni
En un an, soit quinze par jour, c'est ainsi
Et en France, voici Nicolas Hulot
Ministre de l'écologie, quel culot
L'homme aux six voitures, tout est dit
Tout pouvoir est vraiment maudit
De l'évolution, l'espèce humaine, est la tragédie !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 

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Paraphysique de l'aplanissement diversifié

1 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" Chaussures précaires et culotte de cuir, jaquette et chemise d'époque, chapeau de feutre, routes mal pavées, et nonobstant, 133 heures et 35 minutes pour 394 miles ou 634 km, ce en moins de 6 jours, par le pédestrian Foster Powell né en 1734 à Horsforth "
 
Alain Moulinet (Marcheur et  historien du sport ) " Le cercle des marcheurs disparus " aux éditions Le Marcheur
 
Et au fil du temps
Effectivement, l'être humain moins endurant
Et de moins en moins marchant
Des prothèses de la technologie, nous structurant
La marche c'est pourtant bio
Même en athlétique c'est rigolo
Comme feu ( 1947 - 2010 ) Jaime Semprun
D'avoir bien compris, et ainsi, de ne jamais faire la une
Du retour à une agriculture bio
Ou plus simplement d'avoir un jardin bio
Et hors toute blablalogie
Voilà bien de l'anarchie
Rimant toujours avec l'autonomie
Comme la seule optique révolutionnaire
Du concret hors l'éternel imaginaire
Contre le labour, cette pratique millénaire
Et un hectare de terre agricole transformé en désert
Et ce tous les quatre secondes
Une véritable hécatombe
Oui, nul ne l'ignore, l'espèce humaine creuse sa tombe
Menace sur la sécurité alimentaire
Et tout est pollué dans l'air
Alors qu'un gramme de sol respecté
C'est 10 milliards de vie biologique, on l'a oublié
Surtout la France de l'agriculture intensive
Produits toxiques jamais sur la défensive
Déjà
En tous domaines, d'autres façons de voir
Hélas, c'est par trop minoritaire
Pas seulement en jeunesse
Car partout, la remise en cause, se dresse
La nature devrait être notre seule déesse
De toutes façons
Des mentalités, il faudrait une révolution
Du but de l'existence, une autre conception !
Mais
Il n'y a pas que la nourriture
Tant de choses, rendent aussi la vie dure
Comme toute autorité
Bienveillante ou pas, c'est de l'autorité
Toutes les rumeurs, tous les refoulés
De l'inscription de toutes les atrocités
16 août 1870
Village de Hautefaye, Dordogne
Quand sur un bouc émissaire, la populace cogne
L'infortuné Alain de Monéys, fut celui-ci
Par des paysans ivres et abrutis
Comme mauvais parti, il fut pris
Et c'est ainsi, que prussien
Avec l'alcool aidant, il devint
En défoulement collectif, il fut lynché
Il finit sur un bucher
Il fut même un peu mangé
Les coupables, par la suite, furent jugés
Il y eut 21 accusés
La peine de mort pour quatre des accusés
Une condamnation aux travaux forcés à perpétuité
Mais sans doute aussi
Une certaine haine de la noblesse
Quand l'Histoire à la vue qui baisse
Quand aucune classe sociale n'échappe à la détresse !
Et à propos de détresse
Du coq à l'âne en liesse
Quand il faut euthanasier un animal
Tant sa souffrance fait mal
Animal humain
Animal non humain
Quand l'on veut
Là où on le peut
Abréger sa ou la souffrance, cela serait bien
Par-delà toute paperasserie
Au-delà de toute bureaucratie
Les larmes ne sont d'aucun pays, d'aucune patrie
Pour pleurer toute fin de vie
Chats, chattes, chiens, chiennes, autres, parents, proches, amies, amis
Et à chaque fois, je pleure, c'est ainsi
Et la sensibilité
N'est pas de la sensiblerie
Et la sensiblerie
N'est pas de la sensibilité
Mais
Si chaque vie était vraiment épanouie
Elle serait dans un permanent infini
Comme en physique, le temps aboli
Pour d'autres pensées, d'autres mentalités
Avec donc, surtout, une autre société
Qu'enfin, tout puisse vraiment commencer !
 
" Depuis qu’en 1972 on a laissé choir le système de Bretton Woods et avec lui la couverture-or du dollar, même l’argent des banques centrales a de moins en moins à voir avec une richesse réelle. Ces trente dernières années, les actifs financiers dans le monde ont notamment été multipliés par vingt, sans que cet argent soit le moins du monde couvert par des valeurs réelles correspondantes. Il s’agit là d’une conséquence du gigantesque programme de relance financé par le crédit ( et rendu possible par la dérégulation néolibérale des marchés financiers) grâce auquel on maintient en fonctionnement l’économie réelle depuis presque quarante ans – un programme bien dans l’esprit de Keynes, à ceci près que des bâilleurs de fonds privés ont pris la place des gouvernements et que l’on est à mille lieues d’une reprise auto-entretenue "
 
Claus Peter Ortlieb
 
C'est en effet
Quelques minorités, le monde est niais
Par lesquelles le monde est confisqué
Par lesquelles le monde est séquestré
Moyen-Orient
10 pour cent de la population la plus aisée
Avec 61 pour cent des richesses produites, kidnapping
Afrique subsaharienne
10 pour cent de la population la plus aisée
Avec 30 pour cent des richesses produites, kidnapping
Etats-Unis
10 pour cent de la population la plus aisée
Avec 47 pour cent des richesses produites, en kidnapping
Et entre 1906 et 2016
Un pour cent de la population mondiale la plus aisée
Avec 27 pour cent des richesses produites, en kidnapping
Personne ou presque n'en semble vraiment choqué
Puisque cela peut toujours continuer
Comme la guerre au Yémen
Le monde des armes qui toujours dit Amen
Saoudiens et Emirats des clients amis de la France
Des ventes d'armes, monde de la finance
C'est l'entreprise des mêmes
Le capital, l'horreur, il l'aime
Les gouvernements qui financent les guerres
Aujourd'hui, demain, hier
Yémen
10.000 tués
50.000 blessés
2200 décès par choléra
C'est aussi le jeu des alliances commerciales, voilà !
Vendre des armes
Et après, oser verser des larmes
Aux pays qui sont les banques du terrorisme
C'est là le fonctionnement littéral du capitalisme
 
" Houria Bouteldja aurait pu profiter de ses passages au bled pour entendre parler du printemps berbère de 1980, elle aurait pu se tenir au courant des émeutes qui ont enflammé le pays de 84 à 88 pour finir par celle d'Alger qui vit 500 jeunes exécutés en pleine rue par l'armée décoloniale ! Qu'une guerre civile a fait rage pendant près d'une décennie ( 1991 -2001 ) que des centaines de milliers de civils furent massacrés tant par les islamistes que par les forces de sécurité ( 250.000 morts et disparus selon les estimations )... Allahou akbar ! "
 
Les amis de Juliette et du Printemps La race comme si vous y étiez ! Une soirée de printemps chez les racialistes
 
Fragmentation et confusion, voilà le racialisme
De nouveaux habits pour le racisme
Du dernier cri en vogue du gauchisme
Le gauchisme du snobisme
Le snobisme du gauchisme
Avec par exemple, la grossophobie
Et pas la maigrophobie
Avec le blanc
Plus blanc qu'un autre blanc
Plus ou moins blanc
Avec le noir
Plus noir qu'un autre noir
Plus ou moins noir
Extrême gauche du capital
Extrême droite du capital
Pouvant enfin s'unifier
Dans la même débilité
C'est plus la lutte des classes
Cela serait donc la lutte des races
Il est temps de mettre cette pourriture à la casse !
Un peu comme aussi pour la longévité
Toujours une façon tronquée de l'envisager
Longévité en bonne santé
Par exemple, en France, chaque pays ou région, avec sa cadence
J'en fais donc la confidence
63 ans pour les hommes
64 ans pour les femmes
Quand à la mauvaise santé
79 - 63 = 16 ans pour les hommes
85 - 64 = 21 ans pour les femmes
Avec pour tous et toutes
Comme sur une seule route
En tout, partout, de la compétitivité
Tout tend donc à s'uniformiser
Uniformisation de la diversité
Diversité de l'uniformisation
Au niveau des pensées
Qui toutes sont bien dressées et sont bien conditionnées
Au niveau des mentalités
Qui toutes sont bien dressées et sont bien conditionnées
Rien n'étant plus réellement contesté
Petit à petit, tout étant, de facto, accepté
Comme ainsi, en France, les radars pour les contraventions
Un marché de vingt millions d'euros par an
Seize millions de contraventions en 2016, édifiant
En litige, 1,4 pour cent des contraventions, l'autorité n'est pas contestée
C'est ainsi que le temps d'inhumanité économique peut s'écouler !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

 

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Codification de l'encellulement

17 Décembre 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

" Viens me baiser. Tu ne toucheras pas à ma robe, je veux ta bite dedans, sur mon cul, dans mes reins, je me retournerai et tu me la cogneras dans le ventre. Regarde, je bave du foutre, ma bouche bande. Tu feras gicler ton jus sur la glace, je me frotterai la figure dedans, je le lécherai, j'en avalerai, j'aime l'odeur du foutre, j'aime en avoir dans la bouche "

Louis Calaferte ( 1928 -1994 ) " La mécanique des femmes " Ed : Folio

Aucune sexualité ne peut s'épanouir
Là, où il y a des préjugés
Et comme nous n'avons que des préjugés
Je nous laisse y réfléchir
Pas de sexualité épanouie
Avec des religions
Pas de sexualité épanouie
Avec des idéologies
Pas de sexualité épanouie
Sous le capital, tout y est du souci
Pas de sexualité épanouie
Avec des croyances
Avec des superstitions
Avec des comparaisons
Avec des compétitions
Avec l'argent
Ou alors
C'est tout cela qui baise
Et ayant pratiqué la sexualité, je le dis à l'aise
Car pour sexer
Il faut, le plus souvent, avoir une situation
C'est donc comme une profession
Pour pouvoir se vêtir, se loger, recevoir, manger
Dans la misère, pas de sexualité !
Ou alors, le pauvre droit de manger les restes
Quand les riches ont fait la fête
Toute une sexualité de la sécurité
La sécurité de la sexualité
Ce que permet le couple marié
Ce que permet aussi le couple non marié
Mais d'une normalité
Surtout, ne pas s'écarter
Si l'on veut, d'une façon l'autre, de la sexualité
Vendre sa viande, se caser
La sexualité du marché
Tout un marché de la sexualité
Et plus si affinités
Tout se vendant comme à la criée
Surtout, pour des gens aisés
Quand il y a encore le temps d'y songer
Du porte-jarretelles et des dessous coquins
Pour du capital, récompenser les plus malins, les plus faquins
Quand toute une société est putain
Quand toute société va au plus malsain
Quand c'est la carte bancaire qui assouvit les besoins
Manger, boire, se vêtir, se loger
Et donc, surtout, sexer
Sans un sou, de tout, tu seras privé
Et plus aucun rapport humain
D'ailleurs, plus rien, ne garantit de rien
C'est la foire aux verges et aux vagins
Quand les affinités ne vont pas bien loin !
Et puis
Tant d'autres préoccupations
Et tant d'espèces en extinction
Avec aussi tant et plus de gens qui se suicident
Le capital éjaculant tout son écocide
En France
Un paysan se suicide
Tous les deux jours
Par mois, 741 euros de retraite, comme un vide
La retraite moyenne agricole fait son tour
Mais l'on apprend
Comme dans un monde parallèle, autre unité de temps
Qu'en Chine, un distributeur de voitures
Tour/parking, pour avec un smartphone, passer sa commande
La technologie, jamais, ne se parjure
Chaque jour elle en redemande
Un catalogue pour chaque marchandise, c'est pas dur
Comme les bitcoins, une monnaie digitale
Nonobstant, à la pollution, comme arme fatale
Cinq mille fois plus énergivore
Qu'une transaction carte Visa, la bêtise fait fort
Ce qui équivaut aussi à deux centrales nucléaires
L'on se passerait donc, de ce supplémentaire
Pourtant, de deux grammes à deux tonnes, nous, les mammifères
Parmi eux, les animaux humains les moins solidaires
Comme avec cette gélification des mers et océans
Alors, qu'au Trias, vers 210 millions d'années, apparut le premier mammifère !
Et le poisson-lune ( Mola mola ) qui mange des méduses
Ne peut tout nettoyer quand cela fuse
Sympathique produit naturel, pesant jusqu'à deux tonnes
Mais de sa présence, personne ne s'étonne
Certes
Si nous étions des monotrèmes
Quand l'évolution, incertaine, tout, malmène
Un seul orifice
Voilà bien une vraie malice
Pipi, caca, pondre, et d'autres artifices
Mais de tout
Quand un système est fou
Nous faisons de la guerre
De l'interminable guerre ou de la guerre éclair
Au boulot, au stade, à la plage, en couple, à l'école, au lit
En tous domaines, c'est du pas vu, pas pris
Tout s'inscrivant dans nos corps
Tout, de plus en plus, puant la mort
Comme un impôt invisible, encore et encore
Que nous soyons de tel ou tel bord
Comme les additifs phosphatés
Que l'on ne peut éviter
1400 mg par jour, c'est mauvais pour la santé
Or, en Europe
C'est pas vraiment le Hip-hop
1000 à 2000 mg par jour d'additifs phosphatés sont consommés
Et à toute une malbouffe, c'est encore la pauvreté
Qui y est forcément la plus exposée
Avec une très importante mortalité prématurée
Mais cela est comme un secret, si évident, qu'il en est bien gardé
Mais sous le capital, tout s'arrange dans le falsifié
Alors que cependant, toutes les classes sociales sont concernées 
Et nous vivrons de moins en moins longtemps
Contrairement à ce que l'on prétend !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Masturbatorium de capitalisation

12 Décembre 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

18 mars 1967
Le Torrey Canyon fit une sieste
119 000 tonnes de pétrole brut
S'échouant dans la mer
Marée noire en première définition
Pour de certaines plages, toute une contamination
Pour des côtes anglaises
Pour des côtes françaises
Cornouailles et Bretagne
De la pollution comme un nouveau bagne
Puis, il fallut polluer
Napalm et divers détergents
Pour pouvoir dépolluer
Et après avoir tout bombardé
Il s'agissait, en partie, de tout brûler
Des nappes immondes dérivant
Sur 120 km, du pétrole pour les anglais
Sur 80 km, du pétrole pour les français
Un bateau de 267,30 m de long hors tout
Quand le monde des mers devient fou
Tout
Sans cesse, se reproduisant
Tout
Sans cesse, s'imitant
Une sorte de terrorisme involontaire
Du terrorisme d'Etat dans l'air
Dans l'industrialisation et de l'agroalimentaire
Avec en bonus le terrorisme volontaire
Et des rapports sociaux de plus en plus précaires !
Ainsi
Au cours des soixante dernières années
Vraiment, il y a de quoi flipper
83 attaques diverses, l'on finit par s'y habituer
Certes, c'est dans le monde entier
Que le terrorisme a fini de se propager
Terrorisme diffus, terrorisme concentré, terrorisme intégré
Du terrorisme étatisé au terrorisme individualisé
Tout fanatisme pouvant l'instrumentaliser
Et tôt ou tard
De quoi même angoisser les fêtards
Car tôt ou tard
Des centrales nucléaires seront ciblées
De fait, elles ne sont pas bien sécurisées
Sans compter les convois nucléaires
15 tonnes de plutonium qui prennent l'air
Les fameux convois exceptionnels
Comme les perspectives sont belles
Rien que sur une route
Quelques explosifs pour une déroute
Sans compter la menace sournoise des drones
Si la stratégie défensive n'est pas la bonne
Avec encore la bombe atomique artisanale
De toute une économie d'irresponsabilité fatale
Il suffit de 25 à 50 kg d'uranium hautement enrichi
Vraiment, pour le plus vilain
C'est déjà demain
Ainsi, rien que dans le Cotentin
La Hague, la plus grande concentration de radioactivité
17000 conteneurs de déchets de haute activité
70 tonnes de plutonium et autres joyeusetés
Mais toujours réduire la sécurité
Pour toujours le profit, l'augmenter !
Mais c'est aussi le commerce de l'armement
Qui sur toute la planète Terre, jamais, lui, ne ment
C'est finalement
Le capital qui subventionne
C'est finalement
Le capital qui cautionne
Comme jadis, l'organisation ultra-droitière
La fameuse organisation ( années 1930 ) La Cagoule, ultra-réactionnaire
Qui fut aussi financée
Par des sociétés capitalisées
L'Oréal, Michelin, les huiles Lesieur
Quand la capitalisation est la seule valeur
Et qui avalise souvent tous les dictateurs
Avec comme pour le coton, de gros producteurs
Voilà, l'Ouzbékistan
Avec un million de personnes en travail forcé
Cela dit, sous le capital, le travail est partout, toujours forcé
Car il faut bien, se vêtir, dormir, boire et manger, se loger
Donc, des adultes mais aussi des enfants
Achat, filage, confection, coton pesticidé
Sans bien sûr aucune traçabilité
Et tout le réseau bio, démantelé
37 milliards d'euros dans les poches des négociants
Il se passe d'horribles choses dans le monde marchand
Alors que dans le même temps
De la science, c'est le mouvement
L'analyse des monuments
Khéops, 130 m de haut, analyse muographique
10.000 muons par mètre carré, des particules cosmiques !
Scannage, aussi, en infrarouge
Rayons cosmiques sur tout ce qui bouge
Alors qu'en ce moment, le commerce est en fête
Tant de choses inutiles se vendent, c'est bête
Surtout qu'en l'année 2018
Parmi les pays les plus endettés
Quand à l'Europe, il faut emprunter
France : 75 milliards d'euros
Italie : 45 milliards d'euros
Comme aussi toutes les armes
Qui font verser tant de larmes
Voilà bien ce qu'il faudrait détruire
Si une autre société, l'on veut construire
Et c'est des Mandres-en-Barrois
Quand le nucléaire est le roi
Environ 150 personnes, 220 hectares de bois
Bois Lejuc pour y creuser des puits d'accès
Pour la plus grande poubelle nucléaire souterraine
Bure, et toute une population que l'on malmène
Alors que bientôt, ni homme, ni femme, pour la procréation
Masturbatorium en nouvelle tradition
Utérus artificiel, plus aucune relation
Des banques de sperme
Aux USA, 50 dollars le don, la sexualité humaine se ferme
C'est la suite logique de toute marchandisation
Quand toute récupération et assimilation, pour de la capitalisation !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
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Historicisme d'hybridation

5 Décembre 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

" Je suis l'autre "
 
 Gérard Labrunie dit Gérard de Nerval  ( 1808 - 1855 ) poète et écrivain
 
La plupart des gens
Et c'est tout-à-fait édifiant
Encore que plus confondant
Avec cette notion généralisée d'évolution
Alors qu'en fait, au niveau de la liberté, il y a eu régression
Ainsi
Jadis, en Europe, l'on pouvait circuler
Sans aucune pièce d'identité
Certes
Cela, il y a plusieurs décennies
Quand tout n'était pas encore interdit
Avec maintenant
Seulement, je le redis, la vie de l'argent
L'argent nous vit dans une économie de totale irresponsabilité
Dans une dilution généralisée
Plus rien ne pouvant s'identifier
Déconstruction de la production
Production de la déconstruction
Et toute une industrialisation
De toute les pollutions
Du pétrole aux textiles
Dans la pollution rien n'est futile
Cela n'est pas comme la richesse extérieure
S'affichant, pour pallier un grand vide intérieur
Ce qui est d'une tristesse infinie, d'ailleurs !
Comme la tectonique des plaques
Le capital, sans cesse, nous saque
L'argent avec l'argent, faisant collusion
L'Afrique, elle, avec l'Europe et l'Asie, une future collision
C'est aussi cela l'origine de nos diamants
De la désagrégation et de la transportation
Dans le manteau terrestre, tout se portant
Et nous le savons, grâce aux cratons
Mais au niveau humain
C'est comme l'éternel retour, c'est certain
De tous nos prédécesseurs
Femmes, enfants, hommes, nous sommes des continuateurs
Nous en sommes les hybrides
Autrefois cela aurait été le bide
De toutes les espèces humaines archaïques
De toutes les espèces humaines plus modernes
Sans que personne ne soit une vieille baderne
Quand toute la génétique le prouve
Quand tout l'ADN l'approuve
Néandertaliens et dénisoviens
Au moins un à trois pour cent de gènes communs
Voire beaucoup plus selon certaines populations
Des groupes humains et des migrations
Variantes supplémentaires
Variantes immunitaires
HLA et autres holà contre les maladies
Et à tout cela, à peine merci
Quand ne reste plus que la mesquinerie !
Maintenant
Où tout est police de l'identité
L'identité de la police affichée
Pas même notre peau pour nous protéger
La peau, c'est 4 kg, une fois pesée
Seulement 2,5 mm d'épaisseur
Avec la kératine qui fait son élasticité
D'un groupement néandertalien, c'est hérité
Depuis que le monde existe
Que dessus, des formes de vie s'y excitent
Tout a été dit par des inconnus
Et même fait, pensé, rêvé, théorisé, imaginé, conçu
Je suis un incorrigible malotru
Femmes, enfants, hommes, c'est d'ailleurs convenu
Tout a été redit par des gens connus
Des tas de vedettes spectaculaires s'il en fut
Tout, en vérité, appartient à tout le monde
Rien n'appartient à personne
Toute propriété intellectuelle est une supercherie
La propriété c'est le vol, feu Proudhon l'a bien dit
De plus, avec le temps technologique, le cerveau humain rétrécit
Comme pour la force physique
Des femmes du néolithique/paléolithique
5 à 10 fois plus fortes
Quand le travail aux champs, est la principale porte
Que nos meilleurs sportifs de profession
Pour les machistes, une véritable consternation
 
 " Alcool, cannabis, cocaïne, somnifères, anxiolytiques, soit le travail vous abrutit, soit il faut s'abrutir à son travail, l'organisation du travail ne tient pas compte du corps et du bien-être du salarié mais seulement de sa productivité "
 
 Marie Pezé ( née en 1951 ) psychologue et psychanalyste
 
Mais la division sexuelle du travail
Petit à petit, fit changer les rails
Déjà un peu d'anthropocène à l'holocène
Marqueurs d'ailleurs arbitraux pour l'entrée en scène !
Tout participe à tout
Tout collabore à tout
Comme les éditeurs français avec les nazis
En voici la liste, c'est ainsi
Fayard, Grasset, Hachette
Denoël, Flammarion, Gallimard
Qui par les situationnistes, fut traité de connard
Mais aucun donc ne fut condamné
Pour collaboration, seuls des auteurs furent jugés
Feu ( 1909 - 1945 ) Robert Brasillach, nazi français notoire, lui, fut fusillé
Il s'agit des années quarante
Qui toujours et encore, le fantôme qui hante
Avec tant de fortunes qui s'édifièrent
Du marché noir, de la pénurie, des repères
Tout reconstruire après guerre
Jusqu'à au moins 1949, la faim au ventre
Plus encore pour les malades du mental, diantre
Des émeutes de la faim, Lyon, Toul
Et aussi, là, où il y avait de la foule
Avec toujours, avant ou après guerre
Du réactionnaire au révolutionnaire
Tous les fragmentismes
Tous les particularismes
Tous les séparatismes
Tous les communautarismes
Tous les identitarismes
Dans du corporatisme, dans du nationalisme
Tout un collaborationnisme au capitalisme
Toute une capitalisation de la séparation
De tout ce qui empêche une vraie révolution
Avec bien sûr, tout un oubli en séquestration
Occupation nazie, occupation stalinienne, occupation américaine
D'une occupation l'autre, qu'elle y revienne
Le capital les englobant toutes
Elles sont toutes aussi malsaines, dans sa soute !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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Le capital ou la société des inégalités

3 Décembre 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Le trafic de médicaments
Via Internet, évidemment
700.000 décès chaque année dans le monde
Tout y est effarant quand on le sonde
Cela est comme l'équivalent
De ce monde où tout est argent, où tout est marchand
De 200 milliards d'euros par an
Avec aussi tout un trafic postal
Avec de la complicité qui n'y voit que dalle
Surtout les pilules érectiles
Le machisme est si puéril
Il faudrait demander l'avis aux filles
Quand seuls les yeux des mecs, brillent
Après, donc, les divers produits à érection
D'autres substances en contrefaçon
Antibiotiques, diurétiques
Pas que pour la trique
Anticancéreux, dopants, produits minceurs
Les promesses du faux bonheur
Et ce en quelques clics
Via surtout L'Inde, un peu la Chine, pour le déclic
Avec le pire, le carfentanil
Sédatif pour les éléphants
Décidément, tout décline vraiment
20.000 fois plus puissant que la morphine
Souvent coupé avec l'héroïne ou la cocaïne
Un simple contact avec la peau, overdose, terrifiant !
Et à 95 pour cent
Le trafic est géré par des organisations criminelles
Et en dealant des médicaments, la vie est plus belle
Avec même parfois des mères de familles
Quand la marchandise capitaliste est un jeu de quilles
Les mafias du médicament
Les mafias du logement
D'une façon l'autre
Le capital est en permanence délinquant
Et pour le capital, l'on est toujours l'autre
Grandes villes et petits logements
Comme forcément à Paris, tant de neuf mètres carrés
Pas seulement pour treize pour cent des retraités
Mais à 1800 euros nets par mois, aussi pour des salariés
Et c'est ainsi, aussi pour 23000 foyers
Avec des logements de moins de neuf mètres carrés
Qui à 95 pour cent, par les propriétaires, ne sont pas relogés
C'est la belle France, mais aussi à l'étranger
Et là, aucune technique d'optimisation du mental
Ne pourra rien changer à ce banal
Tout le monde l'utilisant à sa façon, c'est fatal
Respiration
Hyperventilation
Concentration
Méditation
Devenant ainsi comme une technique de domination du capital
Une technique aussi de manipulation, c'est normal
L'idéologie du pouvoir
Le pouvoir de l'idéologie, tout savoir !
Comme feu ( 1901 - 1945 ) Magda Goebbels
Grande bourgeoise qui sut vendre ses fesses
Mondaine et belle
Elle se maria d'abord avec un gros industriel
Puis bifurqua du sionisme au nazisme
De l'étoile juive à première dame du nazisme
Tout pouvant se faire par opportunisme
Tout ce que met bas le capitalisme
Et puis, il faut aller bien
Et puis, il faut paraître bien
Alors que partout, il y a de la dépression
Et ce par centaines de millions
Dans le monde, donc, au fil des décennies
Le phénomène empirant, c'est loin d'être fini
Début du vingtième siècle
Moins de un pour cent
En ce qui concerne la dépression
Vers les années 1950
Six pour cent de personnes dépressives
Alors que de nos jours, comme une autre rive
C'est au moins une personne sur cinq
Qui aura, au cours de son existence, un épisode dépressif
Et c'est loin d'être excessif
Avec de tous les pays, le Japon
Pour l'épidémie de la dépression
Du surmenage, du suicide, voilà la dépression
Du lien de causalité qui trucide
Avec aussi
Toute une promotion de la maladie
DSM, du prêt à diagnostiquer, du prêt au tout dit !
Sur l'échelle de l'information de l'humeur
Des suicides réussis à toutes les heures
Mais de la personne, rien ne dépend
Car c'est d'un contexte précis que tout dépend
De ce fait, c'est le contexte qui crée la maladie
De ce fait, c'est le contexte qui crée l'opinion
De ce fait, c'est le contexte qui crée la profession
De ce fait, c'est le contexte qui crée les envies
Les idées, les goûts, les parcours de vie
Car dans chaque contexte
Il y a bien sûr d'autres contextes
Avec pour ainsi dire des déterminants sociaux
Avec pour ainsi dire des automatismes idiots
Selon la sexuation, selon la culture
Le capital a de nombreuses parures
Avec encore des inégalités salariales
Mais pour beaucoup, c'est toujours l'esclavage salarial
Hommes/hommes, femmes/ femmes
Et le plus souvent, hommes/femmes
Ainsi, en Europe, la différence salariale
Entre hommes et femmes est de moins 16,7 pour cent
Et dans le monde, hommes/femmes, c'est moins 23 pour cent
En Europe, les tâches ménagères, et ce par semaine
19 h pour les femmes, 7h30 pour les hommes, l'entrée sur scène
Quand au nombre de personnes envoyées dans le cosmos
488 hommes, 60 femmes, l'astronautique et son os
Le capital est la société de toutes les inégalités
Nonobstant
Seule la mixité est de créativité
Mais le métier reste séparé de la vie privée
Dans le règne de la pensée séparée !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 

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Paraphysique du genrisme hitlérisé

1 Décembre 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Le climat de l'Histoire
Histoire du climat
Parfois, comme des guerres
Et des catastrophes de naguère
Ainsi
Entre 1258 et 1261
Une partie de l'Europe ne fut pas bien
En 1258 à Londres
L'on vit la population fondre
De la famine
Des maladies et de la mauvaise mine
15000 personnes en moururent
Quand le volcanisme épure
Donc, Londres perdit trente pour cent de sa population
L'éruption volcanique plus meurtrière qu'une révolution
Même hors l'Europe, jusqu'au Japon
Le volcan Samalas fut le plus fripon
Qui en 1257, partout se répandit
158 millions de tonnes de dioxyde de soufre, oh ! le bandit
Deux fois plus que le Tambora en 1815
Encore plus que le Kuwae de 1458
Tout cela engendrant des famines
Tout cela faisant des victimes
De la tragédie
Du tsunami
Comme 43 km de haut, le Samalas, quel panache
Poursuivant chaque personne à la hache
Et finalement
Entre l'activité volcanique
Entre l'activité technologique
L'humanité en grande fragilité
L'humanité sans cesse menacée !
Et dans le domaine du compétitionné
En France, des médaillés et des titrés
En cyclisme sur route
13 titres mondiaux
Jeannie Longo
En pétanque
12 titres mondiaux
Philippe Quintais
En ski nautique
Patrice Martin
10 titres mondiaux
En cyclisme sur piste
Félicia Ballanger
10 titres mondiaux
En judo
Teddy Riner
10 titres mondiaux
Tout est éclectique
Dans la faubertiste paraphysique
De rien, n'est éloigné
Quand à tout, tout est interconnecté
Et en vérité
Seules les affinités stirnériennes devraient importer
Par-delà les âges et les métiers
Mais déjà, le métier est là pour séparer
Le temps du métier
N'est pas le temps de l'affinité
Chaque temps humain devenant une spécialité
Le temps de la sexualité arrivant en dernier !
Mais quand tout survit
Que plus rien ne s'épanouit
C'est pareil pour la sexualité aussi
Et même au lit, souvent une hiérarchie
Le capital nous produit
Nous produisons du capital
Nous pissons du capital
Nous déféquons du capital
Nous mangeons du capital
Nous respirons l'air du capital
La consommation du capital
Le capital de la consommation
Rapports sociaux qui sont de production
Production des rapports sociaux
Ceci
Et tu seras récompensé
Cela
Et tu seras puni ou emprisonné
Aussi, il faut préférer
Au louable refus du travail
Le travail du refus
Aussi, il faut préférer
Même à la critique du travail
Le pertinent travail de la critique
Comme
Pour les emplois à temps partiel
Et à 85 pour cent, ils sont occupés par des femmes
Banco
Les femmes actives seraient à 85 pour cent
Des employées à temps partiel, faux, et pan
Pas de super Banco !
Et toujours et encore
De nouveaux dogmatismes
Comme le fallacieux genrisme
Toujours et encore
25 siècles de tradition
L'abominable excision
200 millions de fillettes excisées
Le précieux clitoris est découpé
Soudan, Guinée, Ethiopie
Et d'autres pays
Voilà bien une pratique de saloperie
Toute une ancestralité que je conchie
Ce monde est vraiment du vomi
Et dans le Sud de l'Egypte
Des femmes comme enfermées dans des cryptes
Clitoris coupé, lèvres arrachées, sexe cousu
Pour qu'au mariage, il soit fraichement bu
Du fascisme de rituel, horrible mue
Sans compter 60.000 fillettes mutilées en France
Autre forme de nazisme sexuel, autre cadence
Mais même le nazisme allemand
Si peu tolérant, si totalisant, si dément
N'excisait pas les femmes
Avec toute une jeunesse fanatisée, autre drame
1927
Jeunesses hitlériennes
17000
1936
5 millions
Et partout, obligation du salut hitlérien
Sur le modèle du scoutisme, en plus malin !
Mais c'était pas pire que le stalinisme
Quand les enfants dénonçaient leurs parents
Des pas assez hitlériens
Des pas assez staliniens
Jeunesse ciment du régime nazi
Jeunesse ciment du régime stalinien
Comme le pape Benoît seize, ancien jeune nazi
Bref, un habile et implacable conditionnement
Organisation ludique, jeux guerriers, des serments
1 ) Les sensations
2 ) Les émotions
3 ) Les sentiments
Il y eut aussi les républiques bananières
Culture de la banane aux mains des réactionnaires
La politique des gros propriétaires
Comme dès 1871 au Costa Rica
United Fruit Company
Via le gouvernement américain comme ami
Avec toujours la CIA
Toujours innovante dans le coup d'Etat
Soutenant toutes les dictatures
En complicité d'avec toutes les ordures
Comme pendant la grève de 1928 en Colombie
Des pesticides mortels et de la révolte aussi
Mille morts par les balles des fusils
Déforestation et aussi génocide des indiens Mayas
Ce fruit des tropiques, c'était surtout du sang, voilà
L'import-export c'est toujours de la mort !
Culture-elle-ment
Nature-elle-ment
Quand tout est détruit
Quand tout est sali
Avec maintenant la pêche électrique
Qui est et sera notre fatidique
C'est-à-dire, devenir fan des Daleks
C'est-à-dire à péter un câble, mec
Extermination, exterminer, exterminer
Le genre humain ivre de débilité
Tout y est de l'endoctrinement
Du pipi, du caca, tous les aliments
Par exemple, quand
Un litre de lait de vache
C'est surtout comme trois litres de purin
Pour un tiers d'herbe à brouter
Deux tiers de céréales et soja à manger
De la pêche électrique au tout transgénique
Provenant d'Amérique du Sud, en pleine déforestation
Pour nourrir les animaux d'élevage en Europe, ô désolation
Alors que boire du lait
Fractures et divers cancers, cela favoriserait
De toute une agriculture intensive
L'argent moteur d'une industrie décisive
Sachant que dans l'ordre polluant
1 ) L'agriculture
2 ) L'automobile
3 ) La chimie
Aucun concept marchant n'est plaisant !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 

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