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Paraphysique de trumpisation

22 Janvier 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

" " Je suis différent des autres " constitue le credo salvateur du bovin cathodique. Par exemple, 78 pour cent des adolescents affirment que leurs conduites sexuelles ne sont pas influencées par la télévision. Ils sont 72  pour cent à considérer qu'il en va différemment pour leurs congénères. De la même manière, seuls 10 pour cent des utilisateurs se disent dépendants à la télévision. La question de savoir si les autres le sont obtient 70 pour cent d'avis favorables. On peut ajouter à cela que TF1 a réalisé en 2007, les cent meilleures audiences toutes chaînes confondues. En 2008 et 2009, notre gloutonne a dû se contenter d'un modeste 96 sur cent "
 
Michel Desmurget ( TV Lobotomie. La vérité scientifique sur les effets de la télévision, J'ai lu )
 
L'appareil idéologique
De toute la propagande étatique
Toute la propagande étatique
De l'appareil idéologique
Les journaux, la radio, la télévision, Internet
Hormis quelques infiltrations moins bêtes
La famille, le sport, les loisirs, l'école, la sexualité
Avec toute une surdétermination programmée
Le monde entier
Comme une prison de haute sécurité
Comme en Virginie, l'isolement dans huit mètres carrés
Mains et pieds menottés
De quelques années à quelques décennies
23 heures en cellule, 7 jours sur 7, l'enfer infini
Aux USA, des peines qui sont de pure débilité
Pour 1200 années de prison, l'on peut-être condamné
La prison
C'est pourtant le mal par le mal
C'est la monstruosité du capital
Certes, des crimes horribles
Mais le capital, de tous les crimes, est le plus horrible
Car c'est le capital qui rend tout cela possible
Et malgré tout, parmi les taulards, aucun débile
Mais des enfants qui ne furent pas aimés
Avec des rages et des colères accumulées
Et advient alors le geste inconsidéré
Qui toute la vie sera regretté
Ainsi, ce Randall
Au parcours de souffrance sociale banale
Avoir tué ne lui est plus égal !
 
" Donne-moi ton fric, ouvre ta caisse, allez donne le fric - Y me dit non
Si tu me le donnes pas, je te tue - Je te crois pas - Je lui ai tiré dessus en
pleine poitrine, puis je lui ai mis deux balles dans le dos, puis encore
six balles dans la nuque "
 
Mais cet homme n'a tué qu'une fois
Les tyrans, eux, tuent des milliers et milliers de fois
Ils le font faire par les autres
Ils ont des tas d'apôtres
Des gens votent pour eux
Se faire plébisciter, c'est encore le mieux
Le capital c'est la peur
Le musée des horreurs
Le musée des terreurs
De plus en plus de nazillons
Et pas forcément chez les matons
Partout chez eux, parmi les forces de la répression
Toute une psychopathie en réhabilitation
Des bandes armées du capital
Bientôt, déjà, nous agressant dans la rue, c'est fatal
Dans un premier temps, c'est seulement verbal
Cheveux trop longs, allure pas normale
Je l'ai vécu, il n'y a rien là, de pas expérimental
Toute une nouvelle génération
Pour de jeunes nazillons en expérimentation
Abhorrant toute idée de révolution
Mais au moins voilà de véritables ennemis
C'est peut-être moins pire que les faux amis
C'est-à-dire toutes les fausses et tous les faux révoltés
Qui passent d'ailleurs à la radio ou à la télé !
Comme toute célébrité, comme toute notoriété
Encore plus vrai depuis quelques années
Car Laborit, Jacquard, Monod, sont maintenant décédés
Qui contre le capitalisme osaient encore gueuler
Depuis, ce ne sont que les alliés du système
Pour se donner bonne conscience, il les aime
Car la vraie révolution
Ne veut aucun porte-parole
Car la vraie révolution
Se veut sans l'idole
Et s'il y avait encore le peuple
Ce serait le grand massacre qui dépeuple
Toute une élimination
Par une colère d'accumulation
Aux poubelles
Tous les télécrates
Aux poubelles
Tous les bureaucrates
Aux poubelles toutes les célébrités
Aux poubelles tout ce qui ose nous représenter
Aux poubelles
Toutes les intellectuelles, tous les intellectuels de la pensée séparée
Toutes les politiciennes, tous les politiciens de la pensée séparée
Aux poubelles, toutes les autorités !
Et s'il y avait encore le peuple
Ce serait le grand massacre qui dépeuple
Journalistes et sociologues policiers
Intellectuels et artistes policiers
Toute une recherche
Au service de l'Etat policier
Et tout Etat est forcément policier
Toute une recherche
Au service des polices et de toutes les armées
Voilà bien là la seule vérité
Qui peut seulement nous déranger
Mais il n'y a plus de peuple
Qui dans un grand massacre dépeuple
Le système peut-être rassuré
Par un autre système similaire, très vite remplacé
Avec de jeunes générations crétinisées
Ni cultivées, ni politisées, ni révoltées
Encore quelques exceptions pas résignées
Avec de nouveaux maîtres à penser
Pour de nouvelles façons de récupérer
Un nouveau ( de Jaime Semprun ) " Précis de récupération "
Il suffit, en fait, de changer ou d'ajouter quelques noms
Encore un lifting de la contre-révolution
Voilà pourquoi, parfois, il faut être sectaire
Pour pouvoir rester sur une position vraiment révolutionnaire !
Théorie du plafonnement
Plafonnement de la théorie
Et à force de monstrueux déterminants
Tout un monde trumpisé, totalement dément
Tout un monde trumpisé, totalement incompétent
Toute une zone militarisée
Toute une engrammation bien disciplinée
Frontière Etats-Unis, Mexique
Pour toute une migration clandestine, horreur spécifique
Squelettes dans le désert, vision horrifique
3141 km d'acier, plusieurs mètres de haut
De l'Atlantique au Pacifique, toute frontière, c'est idiot
La résignation aux images
Aux images de la résignation
Tout l'art des diverses bourgeoisies
Les diverses bourgeoisies de l'art
Depuis 1789, de toutes parts
Diverses techniques en manipulation mentale
Dont l'expert est le capital
Au service de la falsification permanente
Au service de la contre-révolution permanente
Et ce du gauchisme jusqu'au fascisme, rien n'y est mieux
Faire voter les gens comme le système le veut
Surtout, là où on le veut vraiment
Et il ne peut en aller autrement
Le capital s'en moque bien
D'une façon l'autre, elles sont partout, ses petites mains
Toute la faune politicienne, au système, est sa putain !
Comme le virus, plus petit
Qu'une bactérie
Piratant une cellule, y mettant son ADN
En remplacement de l'autre ADN
Comme aussi la pensée du système
Devenant le système de la pensée
Ou toute pensée
Devient la pensée du système de la pensée
Toujours donc ou le plus souvent, fallacieusement contesté
Une pensée souvent invitée
Soit à la radio, soit à la télé
Chaque jour, dans tous les pays, on peut la voir ou l'écouter
Seuls les vrais athées
Seules les vraies athées
Sont capables de la rejeter
Et tant de mots nouveaux
Que les anciens, pourtant, les mêmes signaux
De toutes les bourgeoisies
En sport, en art, en science, en philosophie, en cela, en ceci
La pire est la petite bourgeoisie
Pilier de toute contre-révolution
Alors que de toutes façons
C'est tôt ou tard, la mort ou la vraie révolution !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 
 
 
 

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De l'éducastration chattemite

20 Janvier 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Quatorze millions d'animaux utilisés dans un conflit
Guerre de 1914/1918, beaucoup y perdirent la vie
Dont environ dix millions de chevaux
Mulets, chiens, ânes, boeufs, pigeons voyageurs, aussi
Des animaux de tous les pays
Elle est bien scotomisée cette tragédie
L'animal objet, l'animal de compagnie
Victime aussi des guerres et des idioties
Cela devient une sorte d'astronomie
De la loi des grands nombres
Au niveau des guerres, tout y est très sombre
Le monde est vraiment à l'envers
Avec cet esprit guerrier que l'on vénère
Dans la transnationalisation du capital
Une Bourse du transnational
Imprégnant toutes les classes sociales
Chaque classe sociale
Se réalisant comme fraction du capital
Se reproduisant dans la richesse
Se reproduisant dans la pauvreté
De la hiérarchie et donc de la rivalité
Empêchant tout vrai comportement humain de s'exprimer
Avec des expériences idiosyncrasiques pour nous coder
Chaque individu étant convaincu
Qu'il est justement convaincu !
Et donc avec un discours logique derrière
Tout un blabla qui érige des barrières
C'est bien cela les racines du tout réactionnaire
Si tout individu était convaincu
Qu'il n'est pas convaincu
Qu'il ne peut-être convaincu
Personne ne voterait plus pour personne
Personne ne pourrait plus dominer personne
Chaque personne étant d'ailleurs un écosystème
90 pour cent de cellules sans origine humaine
100.000 milliards de quelque chose
Dans chaque corps, et cela cause
Microbes, bactéries, et les virus, jamais aucune pause
Comme sur notre peau
Des bactéries qui ne font jamais dodo
1000 espèces de bactéries différentes
Toute une activité si peu évidente
Un peu partout
Sauf, et c'est fou
Le cerveau, la vessie, les poumons
C'est avec cela que nous vivons
Dans chaque monde
De n'importe quel monde
Il y a un autre monde
Comme la menstruation pour la moitié de l'humanité
Pourtant un sujet très peu abordé
Environ 2400 jours au cours d'une vie de femme
Environ soixante litres de sang, voilà, rien d'infâme
De mes compagnes, ce sang, je l'ai bu
Tel le vampire, j'en étais goulu
Je n'avais pas le préjugé
Du " Les anglais ont débarqué "
De l'uniforme rouge des anglais
Avoir ses ragnagnas, avoir ses jours
Au vagin ensanglanté, je faisais la cour
Contre tout un langage avilissant
De tout un tabou machiste et dégueulant
Quand l'ignorance fait foi
Je le disais à vingt ans, c'était autrefois
J'étais métaphysicien, déjà, ma foi
Donc, comme le monde dit humain
Qui n'est pourtant qu'inhumain
C'est donc encore le plus vilain
Des classes sociales, des guerres sans fin !
Finalement
Dans le corps humain, aucune hiérarchie
Tout fonctionne pourtant, c'est l'anarchie
Le départ fut pris
Au Cambrien, il y a environ 505 millions d'années
Déjà, trois cent espèces avec des yeux
L'alchimie de l'évolution, sujet fameux
Avec des eaux qui grouillaient de vie
Des accidents et des mutations, tout indéfini
Opabinia regalis
Qui voyait partout à la fois
Anomalocaris, cette étrange crevette
Pas besoin de se rendre sur une autre planète
Et l'apparition des yeux camérulaires
Comme survolant toutes les ères
Les schistes de Burgess
Mieux que la planète Mars
Mieux qu'une paire de fesses
Tout est sous nos yeux
Il n'est pas bien loin, le merveilleux
Pour cela, se déprendre de tous les dieux
Il faut être encore un enfant
Quand il ne porte encore aucun jugement
Pas encore castré par la société
Pas encore complètement domestiqué
Du jugement de valeur, du lieu commun, du préjugé
Toute une domestication généralisée
De toutes les populations télélobotomisées
Avec le loup cela a débuté !
15000 ans
Du canis lupus
Au canis lupus familiaris
11000 ans
La chèvre, le cochon
10.000 ans
Le chat, le boeuf
8000 ans
La poule
5000 ans
Le cheval, le dromadaire
Tout va très vite
Comme le fil de la dynamite
Il naît ainsi un chiot par seconde
Que dans notre quotidien, il se fonde
335 races de chiens, et des races fabriquées
Pour le plaisir de la société
Et chaque être vivant
Qui est un codage nerveux, simplement
Des déterminismes inconscients
Des automatismes inconscients
Des conditionnements inconscients
Nous sommes envieuses et envieux des autres, cependant
C'est à n'y rien comprendre, vraiment
Alors que tout rapport vraiment humain fiche le camp
Chaque individu avec son fascisme
Chaque individu avec son stalinisme
Chaque individu avec son terrorisme
Chaque individu avec son libéralisme
Chaque individu avec son gauchisme
Bref, chaque individu avec son capitalisme
Toujours de l'entretien
Avec la surpopulation, engrenage infernal, le tabou malin
De la misère
Qui sans cesse enfante de la misère
Je le répète, avant de faire des gosses
En adopter, pour l'espèce humaine, une nouvelle brosse !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 
 
 
 
 

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Intellectuels d'élevage, intellectuels de batterie, intellectuels industriels

14 Janvier 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Certes, j'écris toujours en quatrième vitesse
Tant ma révolte est en détresse
Comme l'Histoire qui oublie ses enfants
Deux inclassables, deux marginaux
De la même région, c'est rigolo
Feu l'anarchiste ( 1825 - 1862 ) Ernest Coeurderoy
Feu le chevalier d'Eon ( 1728 - 1810 ) agent secret du roi
Et ce qui ne coule
Dans aucun moule
Cela dérange, cela chamboule
C'est ce que je disais à une dame érudite
Qui à Tonnerre, et d'une façon inédite
Organise des expositions de peinture
Dans l'hôtel Coeurderoy au fur et à mesure
Comme celle sur la veuve de feu Ernest Coeurderoy
Peintresse trop peu connue, ma foi
Marie-Justine Rampont
Et qui se souvient d'elle, ou de Coeurderoy, ou d'Eon ?
Même à Tonnerre
Pas étonnant en notre ère
Deux inclassables
Dont ne veut aucun cartable
Coeurderoy théoricien de l'anarchie
Aux oubliettes est son esprit
Les libertaires l'ignorent, c'est dit
Sa mère, hélas, brûla sa correspondance, c'est regrettable !
C'est de lui, dont je me sens le plus proche
Mais dépressif, il se trancha les veines, sa fin fut moche
Comme moi, il voulait faire table rase
De tout un monde complètement naze
Pas étonnant
Si je suis domicilié à côté de cet anar
De sa maison de famille, il n'y a pas de hasard
Moi aussi, j'erre d'une ville l'autre
Jadis, d'un pays l'autre
Mais lui était fils de médecin
Lui-même aussi médecin
Moi un fils de prolétaire
Mais un rien, pas même prolétaire
Donc, par la pensée, je l'ai rencontré, et néanmoins
Je sens son fantôme, qui n'est pas loin
Cela aurait été, c'est un copain
Chez moi viens prendre un verre
Pour une causerie vraiment révolutionnaire
Pendant des heures
Je pourrais en parler, sans passer pour un crâneur
De Coeurderoy, d'Eon
Mais de Sade aussi, d'autres, alors, cessons
De nos neurones sociaux
La construction à partir des autres, c'est beau !
Mais le problème
L'éternel et horrible dilemme
Sous le nazisme, on fait comment ?
Sous le capitalisme, on fait comment ?
Ou alors au Mirail
Quartier cité gigantesque à Toulouse
Dès la naissance le manque de flouze
Dès la naissance, la stigmatisation comme seul rail
Certes
De la petite délinquance, des délits mineurs
Quand la misère vous fait voleur
Car les grands délinquants
Sont, c'est évident, dans tous les gouvernements
Au rendez-vous des vrais voleurs
Escrocs, ordures, truands, menteurs
Et donc dans cette cité des enfants perdus
Dont la bonne conscience ne veut plus
Il y a donc l'Islam comme source d'apaisement
Une Pax Romana, on l'oublie trop souvent
Une barrière de sécurité à tous les débordements
Malgré les provocations policières, c'est édifiant
Ce que l'on oublie de dire
Dans les journaux du capital, on ne peut donc le lire
Pour apaiser toutes les frustrations
Pour apaise toutes les privations
Tout gouvernement a besoin des religions
Pour fabriquer de la soumission
Et pour empêcher toute vraie révolution !
Car
Il n'y a pas de gestes naturels
Mais la société marchande nous injecte son fiel
Il n'y a que les automatismes de l'environnement
Le déterminisme socioculturel de la famille, des parents
Vraiment, je n'aime pas les intellectuels d'élevage
Avec sans cesse de nouveaux arrivages
Mon poing dans la gueule
Toute une vermine si veule
Les Onfray, les Michéa, et d'autres comme les Houellebecq
C'est que du blanc-bec
Comme feu d'Eon, je vous provoque en duel
Voilà prose qui est belle
C'est quand vous voulez
Mais pas là où vous voulez
Je m'attends à être censuré
Par tous les amis du système aliéné
De l'extrême gauche du capital
Jusqu'à l'extrême droite du capital
La crainte de Dieu, la crainte d'Allah
La crainte de ceci ou de cela
La crainte de tous les ceci ou de tous les cela
Tout une soumission, tout ce qui musèle les consciences
Ce qui au capital est comme une confidence
Un monde entier en pleine démence !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de virologie informationnelle

13 Janvier 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Le capital
Fait la guerre à tout être humain
Même aux politiciennes et aux politiciens
Hier, aujourd'hui, demain
Le capital
Ne peut fabriquer que de l'inhumain
Cela peut-être très techno-sexy
Pourtant cela appauvrit la vie
Certes
Il y a la pauvreté dorée des riches
Alors, beaucoup se disent, chiche
Souvent
Des pauvres regardent vivre les gens riches
Dans la petite lucarne, à la télé, cette niche
Des riches regardant des pauvres les regarder
Comme si la vie était une série télévisée
Où tout respire la fausseté
Comme si tout était devenu un mensonge
Que tout cerveau ronge
Ainsi
Nous sommes des menteuses et des menteurs
Si nos vérités sont des mensonges
Alors que nos mensonges sont parfois des vérités
Le monde entier est une peur
Le capital est un tueur
Même son bonheur est du malheur !
Et tous les petits avantages perdus
Au fil des années, ils passent inaperçus
Ainsi en France
Un billet de train était valable trois mois
Mais c'était donc autrefois
Il n'y a pas si longtemps
En fait, quelques années seulement
Et c'est maintenant une semaine, pour les TER, seulement
Cela paraît un petit détail
Mais tout étant à l'avenant
C'est maille après maille
Le capital nous fait la guerre
Le monde entier est aux mains des milliardaires
Le monde est complètement totalitaire
Fascisme total, fascisme global
Du faux sein, du faux cul, pas comme ( née en 1928 ) Tempest Storm
112 cm de tour de poitrine, reine du strip-tease burlesque et des seins énormes
Avec toutes les émotions de territoire
Le territoire de toutes les émotions
Touche pas à mon football
Touche pas à mon rugby
Touche pas à mon idéologie
Touche pas à ma religion
Touche pas à mon ceci, à mon cela
Touche pas à ma connerie !
Le territoire de la passion
La passion du territoire
Alors qu'il faudrait
Comme unique et seul fait
La passion sans motif et sans territoire
L'émotion mais sans réquisitoire
Au fond
Tout est de la dette
Quand une conception de la vie, est bête
C'est le contraire de la générosité
De l'égalité et donc de la gratuité
Tout devrait être gratuit
Tout pourrait être gratuit
Encore avec mon anarchie
Cela n'est pas possible, on me le dit
Des gens qui m'aiment bien
En fait, je n'en sais rien
Des gens que néanmoins, j'aime bien
Mais vouloir c'est pouvoir
Le pouvoir du vouloir
Mais nous ne le voulons pas vraiment
Mais vous ne le voulez pas vraiment
C'est si dur de changer
C'est si dur de tout transformer
Nous restons dans nos douleurs
Dans nos corps et esprits tordus, dans nos torpeurs !
Et à propos de dette
Pécuniaire ou autre, c'est aussi bête
Pour la France, en 2017, zone euro
La France devra donc emprunter
210 milliards d'euros, dette pas si élevée
Car cela ne fait que représenter
Dix pour cent des 2000 milliards d'euros
Toute une ronde
Avec toute une faconde
Que la France doit à ses divers créanciers
C'est un cercle infernal
Le cercle vicieux du capital
Dans tous les pays, donc du capital
Tout y est est méprisé
Tout y est torturé
Mais de le percevoir, nous n'avons pas la sensibilité
Surtout la crétinerie qui se croit préservée
Ainsi, pour les pauvres canards
Pour satisfaire l'appétit de salopards
Moi, toi, eux, elles, lui, dare-dare
Des animaux gavés et donc torturés
Nous préférons ne pas y penser
Pas la moindre empathie à partager
C'est Vivadour, groupe coopératif
Torturer le canard c'est très festif
Deux cent éleveurs et gaveurs, sans aucun récif
Pour le foie gras
De l'horreur avant le trépas
Mais c'est aussi le virus de la grippe aviaire
Vengeance contre cette pratique réactionnaire
Souche H5N8, épidémie naissante
800.000 canards assassinés
Car les transporter est toujours risqué
Un peu
Comme la transmission des maladies infectieuses
Qui à l'humanité sont les gueuses
En Afrique avec le téléphone portable
Mobilité des gens, communication jetable
Virus de la communication
Communication du virus
Un peu
Comme en Europe, les infections urinaires
Des poulets aux humains
Encore les transports
Car aucun virus vraiment, ne dort
Cela n'est pas hélas comme le virus de l'anarchie
Appellation d'un lointain passé, c'est ainsi
Et donc
Pour tout un quiconque
L'épizootie
La panzootie
L'enzootie
L'épizootie et sa zoonose
De l'animal à l'homme, la nature l'ose
Ce monde marchand ne sent pas la rose !
Mais certes
Il faut encore que je disserte
Les accidents domestiques en France
Et dans le monde, en confidence
Ainsi donc, en France
11 à 12 millions de personnes sont touchées
5 millions aux urgences vont consulter
500.000 personnes sont hospitalisées, chaque année
1) 26 chutes mortelles
2) 3000 morts par suffocation
3) Substances diverses et de l'intoxication
4) De la noyade 5) Du feu, toute une constellation
Quand à la mort par maladie
C'est connu, mais néanmoins, je l'écris
1) Cancer
2) Les maladies cardiovasculaires
3) Les accidents domestiques, c'est dans l'air
Sans compter toute une terreur politicienne
Qui se fiche de tout, quoi qu'il advienne
Obama qui en 2016 a fait déverser
26171 bombes, et il est adulé
Irak, Afghanistan, Syrie, Libye
Yémen, Pakistan, et la Somalie
Trois bombes toutes les heures
Des civils surtout, ô malheur
Des milliers et milliers de morts
Obama, prix Nobel de la paix en deux mille neuf
Tout est dit, rien n'est vieux, rien n'est neuf !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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Retour de la colonne Durruti

10 Janvier 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Et voici
Mon armée imaginaire
Contre le capital et ses chimères
Des bestiaux d'un autre temps
Mais finalement
Le type Baleine bleue est toujours présent
Et voici le premier
Argentinosaurus, un titanosaure
Au moins quarante mètres de long
50 tonnes, fémur de 1,80 m, curiosité de l'évolution
Il y a environ 130 millions d'années
Pour avec, ne plus angoisser dans les manifestations
Il y aurait là de quoi s'amuser
Et donc notre sympathique Baleine bleue
Qui resplendit toujours de ses mille feux
Et encore en deuxième position
Pourtant, entre 1910 et 1960
Un million d'entre elles furent exterminées
Avec nous dans les manifs, des raisons de protester
Depuis donc, 25 millions d'années
30 m de long, 200 tonnes
Mais plus rien ne nous étonne
Pa même le monde qui déconne
Et avec nous, contre les CRS, pour contester
Et ce en toute tranquillité
De cette société où tout est secte partout
En poésie, en politique, en sport, en tout
Avec partout des imbéciles et des gourous
Le troisième plus gros
Des surprises de l'évolution
Le Mégalodon, entre 13 et 16 millions d'années
18 m de long, 50 tonnes, 250 dents acérées
Il suffirait de le politiser, allez quoi, il faut bien rigoler !
Et voici un quatrième larron
Ratant de peu la médaille de bronze
Spinosaurus, lézard épineux, mangeur de poissons
22 tonnes, 15 m de long, voilure de deux mètres
c'était il y a cent millions d'années
Drôle de zig aux pieds palmés
Et à la cinquième place
Pour les plus gros animaux, le palace
Mais chaque nouvelle découverte
En remplace une autre, la paléontologie en fête
Pliosaurus, reptile marin, il y a cent millions d'années
50 tonnes, 14 m de long, de quoi impressionner
Encore une bestiole
Tête de cortège contre l'économie devenue folle
Cependant, rien n'est plus monstrueux
Que le capital, qui sur toute vie, fait feu
Voici maintenant en sixième position
Titanoboa, pour étouffer la réaction
Avec une pression à casser tout un camion
Serpent d'eau d'il y a 60 millions d'années
14 m de long, l'homme aurait tenu dans sa gueule
Face à cela, toute créature est veule
Néanmoins, il n'y a pas plus grande folie
Dans la nature, que l'organisation présente de la vie
Un monde qui pourrait être sans presque aucune maladie
Un monde qui pourrait, aurait pu, être un paradis !
Créatures pour nous prêter main forte
Retour de la colonne Durruti, par une autre porte
Et voici à la septième place
Ptérosaure, reptile volant
Car l'Espagne libertaire était sans avion, navrant
Voilà donc ce compagnon réconfortant
Mais c'était il y a 70 millions d'années
Mais l'imaginaire peut tout associer
11 mètres avec les ailes déployées
5 m de haut, et le franquisme terrorisé
Sans compter au huitième rang, autre possible allié
Paraceratherium, vivant il y a 30 millions d'années
7,50 mètres de haut, 20 tonnes, un mammifère
Habitat aride, la guerre sociale pourrait lui plaire
Il faut s'y faire
Tout est possible dans l'imaginaire
Une nouvelle stratégie révolutionnaire
Pour se marrer et totalement déplaire
Contre le tout réactionnaire
Nouvelle jeunesse du vieux monde, en notre ère
Et surgissant en neuvième position
Prenant la cause de la révolution
Pelagornis, il y a 17 millions d'années
Oiseau volant , moins de 22 kg, pour l'expliquer
7,50 m en envergure, pour sur ses ailes, nous échapper !
Certes, c'est délirant
Nonobstant, moins que ce monde parfaitement dément
Et ainsi à la dixième place
Son nom nous glace
Meganeura, libellule géante
Et là c'est encore plus éloigné
Quand même 275 millions d'années
30 km/heure, 4 ailes, 75 cm au moins
Contre la police ce serait bien
Cela ferait moins le malin
Quand le taux d'oxygène de l'air était élevé
L'insecte devenait géant, cela ferait une bande dessinée
Et nous irions manifester
Au patronat, demander d'éternels congés
Le patronat serait purement et simplement supprimé
Et à tous les policiers
Et à toutes les armées
Sur le champ, de démissionner
Tous les uniformes à brûler
Que les truands cessent de truander
Que les gangsters cessent de trafiquer
Que le mensonge devienne mortel
Que soit jeté tout son fiel
Que la fête commence
Que partout, la liberté se danse
Après tout
Le chien fut d'abord un loup
Bestioles gigantesques du passé avec nous
Pour enfin faire les folles et les fous
Retour de la colonne Durruti, en autre version
Car la réaction ne peut rien contre l'imagination !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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La société du harcèlement

7 Janvier 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Le harcèlement
Dans l'organisation du capital est constant
Il y a le harcèlement sexuel
Du sexe féminin que l'on prend pour une poubelle
Ou alors
La femme se fait payer
Pour avoir le droit de se faire violer
Et la plupart des femmes
Sont harcelées sexuellement en tant que femmes
95 pour cent des plaintes
Sont considérées comme des feintes
Et sont donc classées sans suite
De condamner le machisme, l'on évite
Car toute la magistrature française est machiste
Comme aussi les patrons et les ministres
Et tant d'autres individus sinistres
Or, tout harcèlement est un traumatisme
Or, tout harcèlement est un fascisme
Harcèlement de travail, du psychologique, du sexuel, celui qui se voit
Ou les trois à la fois
Tous les traumatismes divers
Tous inhérents à la société réactionnaire
Et c'est assez paradoxant
Si dans le même mouvement
C'est donc autorisé quand c'est payant
C'est le harcèlement de l'argent !
Car, il faut se nourrir et se vêtir
Avoir un logis pour y dormir
1972
Premiers peep shows à New York
1976
Premiers peep shows à Munich
L'instinct sexuel récupéré par le fric
Et au fond
C'est seulement des changements de nom
Pour toutes les sortes de prostitution
Selon les temps et selon les institutions
Tout cela naissant de la misère sexuelle
Tout cela naissant de la misère matérielle
Tant pour les mâles que pour les femelles
Et puis de la drague et du rituel
Le harcèlement de la guerre
La guerre du harcèlement
Le sexe de la guerre
La guerre du sexe
Et à propos de la guerre
Que tout gouvernement espère
Car c'est cela qui le rend prospère
Et comme toujours, le monde entier est en guerre
Ainsi, la Russie et son budget militaire
1,8 pour cent du PIB mondial
Ce qui n'est déjà pas mal
66,5 milliards de dollars en 2015
Et pourtant
11 pour cent seulement de celui des USA
Ce qui en dit long, voilà
Le budget militaire américain, c'est 28 pour cent du PIB mondial !
Harcèlement par la nourriture
Nous empoisonnant petit à petit, c'est sûr
Avec tous les agents de texture
Tout un dégueulassement bon
De la nourriture industrielle, mais pour la santé, pas bon
Mousse Leclerc au chocolat noir Délisse
23 ingrédients, et oui, fils
Glace à la vanille Carte D'or
15 ingrédients, l'industrie fait fort
Presque sans vanille et presque sans chocolat
L'industrie se moque, c'est cela
Comme tous les restaurants du monde de la malbouffe
Malbouffe qui dans tous les pays nous étouffe
Et il y a plus de restaurants en Asie
Qu'en Amérique du Nord, c'est ainsi
De tout harcèlement, nous sommes l'hallali
Du harcèlement publicitaire
Du harcèlement policier et militaire
Harcèlement du conditionnement
Conditionnement du harcèlement
Utiliser nos trois seuls véritables instincts
Boire, manger, copuler, le capital le fait bien
Le harcèlement des formations politiques
Femmes et hommes politiques, toute une mimique
Inverser la courbe du chômage, aberration mathématique
La société du harcèlement est pleine de divers tics
Elle est à mettre au rebut
D'abord le personnel politique, comme début !
Le harcèlement scolaire
Le harcèlement agroalimentaire
Le fuir, se réfugier sous terre
Parfois des visions magnifiques
Contrastant avec un monde devenu apocalyptique
Cristaux géants, 13 mètres de haut, au Mexique
Grotte de NaÏca, seulement pour les scientifiques
La société du séparé
La société des marchés
Une société pour nous harceler
Par toute une sémiologie étudiée
D'un harcèlement l'autre
Chaque harcèlement ayant ses apôtres
Harcèlement de corporation
Corporation de harcèlement
Alors que tout étant relié
Tout type de harcèlement est forcément généralisé
Et c'est surtout le harcèlement global qu'il faut dénoncer
Et c'est surtout le harcèlement global qu'il faut attaquer
Dont fait partie le harcèlement télévisé
Propagande de société des marchés
Et pas seulement un harcèlement particulier
C'est aussi cela la pensée séparée
Car chaque harcèlement
Fait suite à un autre harcèlement
Sexe, travail, loisirs, militance, bénévolat, vie conjugale
Divers possibles harcèlements du capital
Il y a aussi un harcèlement subliminal
Tout est harcèlement sous le capital !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Paraphysique de l'andragogie

4 Janvier 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Chaque être humain
Et cela n'est pas anodin
Est comme une bulle informationnelle
Avec sa fragmentation bien à elle
Butoir de la pensée
La pensée de butoir
Chaque personne enfermée dans son monde
Sa propre expérience, le monde de chaque personne
La vérité, le vraisemblable, le vrai
Ce que personne et tout le monde sait
Toute une production de la connaissance
Et donc un accroissement de l'ignorance
Où même le signal absent
Devient le signal présent
Comme pour la mémoire de l'eau
De feu Jacques Benveniste, victime d'ostracisme tragique
Avec pourtant la transduction numérique
L'ADN d'un animisme scientifique
Sans doute plus de vrai que de faux
Et tout le mal que l'on se fait
Le capitalisme étant le seul vrai méfait
Quand de l'autre, il faut faire la peau
Au premier qui tire, c'est ballot
Comme étant enfant, cette femme qui me proposa son sein
Et que j'avais refusé, je n'étais pas bien malin
Donc, la richesse provoque l'admiration
Alors que c'est justement une abomination
Qui devrait ne provoquer que l'indignation
Ou alors, de l'aisance pour toutes les populations !
Car, des gens meurent de froid
Car, des gens meurent de faim
Car, des gens ne savent pas lire
Car, des gens ne savent pas écrire
Et l'on ose pourtant
Une Coupe du Monde de football au Qatar
En 2022, pour le plaisir de milliardaires vantards
Et comme c'est toujours donnant-donnant
Avec le capitalisme mondialisé, rien d'étonnant
Si 80 pour cent
De l'armement Qatari est français
3 septembre 1971, puis 1972
Du gaz, du pétrole, et le Qatar décollait
De l'indépendance et de l'argent
Le commerce de la perle eut son temps
L'argent de la fausse conscience
La fausse conscience de l'argent
Et donc aussi toute une fabrique
De l'inexorable réchauffement climatique
Mais si l'on dit c'est fichu
Alors là évidemment, c'est fichu
Réchauffement, deux fois plus important en montagne
Qu'en plaine, la chaufferie se magne
Et tout ce qui construit
Des grands stades, et autres inepties, tout ce qui avilit
Pas seulement au Qatar, les travailleurs exploités
Les travailleurs méprisés, parfois même pas payés
Certes, le travail salarié est toujours forcé
STO, le capital sème la terreur et l'inégalité !
Et toutes les activités touristiques
Qui augmentent le réchauffement climatique
Ainsi, toute une population humaine
Dès l'enfance, dans la relation inhumaine
Toute une hydrologie chamboulée
Par le pouvoir marchand en jamboree
Des parcs divers et variés
Des absurdités, il faut profiter
Tous les Walt Disney du profit
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Est une machine pour le profit
Tout son gâchis peut se voir dans nos poubelles
Le capital est expert dans cette magie
La nature n'a pas besoin d'être sublimée
La nature veut simplement être respectée
Et si il y a une souffrance animale
Il y a aussi une souffrance végétale
Celle de l'insecte, on se fiche pas mal
Nonobstant
Et dans un premier temps
L'on pourrait vivre
Tout à fait bien vivre
Sans manger de viande
Aux abattoirs, plus aucune offrande
Mais du riz et des lentilles
Les acides aminés sont comme les bonnes filles
C'est un peu aussi cela, l'anarchie
Qui respecte toute forme de vie
Tout le vivant devrait être sacré
Pour ne plus tuer
Pour ne plus être tué
Il n'y a pas si longtemps
L'être humain était une proie, on l'oublie trop souvent
Tout est vraiment à repenser
Pour que débute l'humanité
Il n'existe aucune hiérarchie, en vérité
Simplement, le genre humain sut l'inventer
Pour ainsi justifier toutes les inégalités !
Il faut une nouvelle andragogie
Car tout adulte a mal appris
Quand l'autre est l'ennemi
Et pas de communication dans la hiérarchie
Car c'est la communication de la hiérarchie
Or, la communication c'est mettre en commun
Autre chose que des objets, que des biens
Le bien-être
De l'autre, étendant le mien à l'infini
Le mal-être
De l'autre, étendant le mien à l'infini
Mais hélas
Notre monde est d'une tristesse infinie
Il ne peut y avoir aucune joie dans la hiérarchie
Tout un monde de dressage
Tout un monde en cage
Des cages plus ou moins bon marché
Un dressage de plus ou de moins grande subtilité
Dressage de l'apprentissage
L'apprentissage du dressage
Du dressage par les religions
Du dressage par les idéologies
Du dressage par les superstitions
Du dressage par les traditions
La plupart des gens ont peur de la liberté
Tant ils et elles y sont peu habitués
Ils et elles doivent traverser dans les clous
Sinon, ils et elles penseraient devenir folles et fous
Mais tout pourrait s'organiser autrement
Dans une société de gentillesse, d'empathie, de partage
Certes, cela nous paraît comme un mirage
Cependant, pour que l'humanité perdure, le seul virage
Car nous sommes déjà dans le mur, malheureusement !
Une société des neuroprothèses
Du capital sera toujours à l'aise
Cela ne changera pas les mentalités
Après moi le déluge, mentalités autocentrées
Ou alors dans la bêtise augmentée
La vérité est toute nue
La vérité a un beau cul
Je la fornique, je m'y mets, mon vit, toute mon énergie
Le vilain canard de l'anarchie
Tout a été dit, tout a été répété
Pourtant, rien de changé
Comme si nous étions des robots
De temps à autre, une idée, comme un rôt
Cependant que chaque être humain
Est chaque autre être humain
Tout en étant unique, le vivant est malin
Le même génome, 46 chromosomes
22 paires d'autosomes
Qui sont des chromosomes non sexuels
Appartenant à la même paire
Possédant les mêmes gènes, faut s'y faire
Et 2 gonosomes, les chromosomes sexuels
XX chez la femme
XY  chez l'homme
L'humanité c'est personne
L'humanité c'est tout le monde, pourtant aphone !
Et comme seule pratique
L'idée de l'acte
Non pas, l'acte de l'idée
Mais toute idée est fanatique
Quand elle devient de la politique
Et comme tout est politique
Le monde entier est frénétique
Pour imposer une façon de vivre
Qu'une majorité sera obligée de suivre
Comme Travail Famille Patrie
Et pour les pauvres, un immense mépris
Avec toutes les farces électorales
De la dictature politicienne, c'est fatal
Les primaires de l'illusion démocratique
Quand est mort tout esprit critique
Partout s'affichant
Les têtes à claques spectacularisées
Partout s'affichant
Des petites dictatures en rivalité
Il n'y a plus rien à dire
Tout a été dit
Il y a tout à faire
Rien n'a été fait
Enfin, l'anarchie, la société révolutionnaire
La révolution permanente sans bureaucratie contre-révolutionnaire
Un autre temps, une nouvelle ère
Car tous les gens de pouvoir sont des psychopathes
Des petits et des grands, mais un jour, échec et mat !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien


   

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La Bourse ou l'économie prostituée

1 Janvier 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

8 septembre 1888
Annie Chapman est retrouvée morte
L'éventreur est ressorti par la porte
Prostitution de la misère
Misère de la prostitution
Et de bien et bien des façons
La prostitution pour les civils
D'une prostitution l'autre, aucune n'est plus vile
Pendant une guerre
Et comme d'un pays l'autre, c'est toujours la guerre
Il y a une permanence des bordels militaires
De l'hétaïre de la Grèce antique
Toujours l'argent, toujours le fric
800 prostituées encore à Athènes aujourd'hui
300 maisons closes où s'échouent des vies
Et toute une hypocrisie sexuelle
Inhérente à la misère sexuelle
La société est une cuirasse caractérielle
Et dans beaucoup de pays
Du trottoir, des bordels, tout est interdit
France, Angleterre, USA, Vatican/Italie
En Allemagne, plus ouvert est l'esprit
400.000 travailleuses du sexe
Depuis 2002, personne ne s'en vexe
En Grèce
Africaines, asiatiques, rien ne les rebute
Pour survivre la mentalité mute
C'est vingt euros pour sept minutes
Du sexe à la chaîne, le mâle veut inscrire son but
Parfois deux clients au même moment, c'est le rut !
Des filles de joie du Moyen Âge
La détresse économique met tout en cage
Toute une économie de proxénétisme
Tout le proxénétisme de l'économie
Misère de la prostitution
Prostitution de la misère
Autrefois en RDA
La putain devenait espionne, voilà
Tout un monde de décibels olfactifs
Quand le corps est une transaction, un produit effectif
C'est simplement la société marchande
Qui nous prostitue à sa bande
Et les fonctions vitales qui quémandent
Louer ou vendre son cul
Louer ou vendre ses muscles
Selon ses moyens, selon ses mues
Louer ou vendre son cerveau
Pour l'Etat, pour le patronat, ce qui le rend idiot
Et à bien y réfléchir, dans la prostitution, tout se vaut
Car, le sexe n'est pas sale
C'est l'idée que l'on s'en fait qui peut-être sale
Et un billet de banque
Qui est de la société de consommation, le tank
Est bien plus contaminé par les bactéries
Avec les streptocoques, staphylocoques, et oui
Que n'importe quel vagin, n'importe quel vit !
Et nous oublions trop souvent
Que l'argent de la prostitution
N'est que la prostitution de l'argent
L'argent qui blanchit toutes les exactions
Donc tous les ministres, tous les présidents
Cela précipite vers l'extrême droite du capital
Beaucoup de gens, c'est fatal
Ainsi, rien qu'en France
Et c'est l'horrible évidence
Les idées de l'extrême droite du capital
Sont déjà au pouvoir, des idées banales
Dans chaque famille cela s'immisce
Contre la raison, le tour de vis
Cet autre aspect du fascisme libéral
Une pression de répression au capital
Pour de la réaction, faire la législation
De plus en plus l'esprit de la répression
De plus en plus l'esprit de la prison
Avec un alibi tout trouvé
Des attentats fascistes religieux à empêcher
Je l'ai d'ailleurs déjà dit
Le fascisme alimente le fascisme, c'est ainsi
Pour tous les gouvernements, c'est du pain bénit
L'excuse imparable pour contrôler les populations
La tyrannie mondiale est en exultation
Quand la mort devient une spéculation !
Et donc, la prison, cela coûte cher
Vengeance, punir, mettre à l'écart, faire taire
Un détenu en France, c'est cent euros par jour
La liberté avec travail, sous surveillance, c'est trente euros par jour
Le bracelet électronique, c'est dix euros par jour
Les gangsters, les vrais, sont dans les gouvernements
Toutes tendances confondues, ce sont des déments
C'est si incontestables, c'est si évident
C'est le monde des copines et des copains
Juges, avocats, magistrats policiers, militaires, politiciens
Hommes et femmes, cela va main dans la main
Et des fausses rivalités, fausses disputes, tout y est malin
Tout un milieu qui a besoin de la délinquance pour vivre
Leur intérêt même est de la fabriquer, ce milieu en est ivre
Avec toute une propagande télévisée
Par elle, des millions de gens sont conditionnés
29 juin 1949, en France
Premier journal télévisé
Certes, 3000 récepteurs seulement, c'est à signaler
Et déjà en 1950, couverture du Tour de France
2 juin 1953
Couronnement de la Reine d'Angleterre
Et donc de la vie réactionnaire
5 novembre 1960
" La boîte à sel " est une émission censurée
Et dans le monde entier
De la prostitution de la Bourse et donc des marchés
Dans les journaux de l'écrit, dans les journaux télévisés
Toute pensée critique est éliminée
De partout elle est chassée
Comme en Europe, le dernier ibis chauve, en 1627, abattu
Par un chasseur, comme si c'était convenu
Maintenant, le capital, de tous, de toutes, est le prédateur
De toute forme de vie le capital est le chasseur !

Patrice Faubert ( 2017) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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