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Guinness World Records des dominances

18 Mai 2024 , Rédigé par Patrice Faubert

" Comme moi, tu maudis toute autorité "

Ernest Coeurderoy ( 1825 - 1862) " Jours d'exil " ( 1849 - 1855  )
Aux éditions Héros - Limite, Géographie(s)

La recherche de la dominance
Individus, nations, régions, villes
Tout y est échec et vil
Et c'est ce qui fait toute gouvernance
Tout la structurant avec ou sans complaisance
Du je suis le plus beau
Du je suis le moins beau
Du je suis la plus belle
Du je suis la moins belle
Du je suis le plus fort
Du je suis la plus forte
Du plus soumis
De la plus soumise
Du plus savant
De la plus savante
Du plus critique
De la plus critique
Du meilleur baiseur
De la meilleure baiseuse
Du plus mauvais baiseur
De la plus mauvaise baiseuse
Du plus sage
De la plus sage
Du moins sage
De la moins sage
Du plus ou du moins aventureux
De la plus ou moins aventureuse
Du plus ou de la moins critique
Du plus autoritaire
De la plus autoritaire
Du moins autoritaire
De la moins autoritaire
Du plus contestataire
De la plus contestataire
Du moins contestataire
De la moins contestataire
Et même au plus malade
Du plus heureux ou malheureux
De la plus heureuse ou malheureuse
Du plus fortuné
De la moins fortunée
Du plus petit ou du plus grand
De la plus petite ou de la plus grande
Du plus maigre ou du plus gros
De la plus maigre ou de la plus grosse
Du plus laid
De la plus laide
Du plus horrible tueur
De la plus horrible tueuse
Du ceci ou du cela
DU PLUS CECI OU DU MOINS CELA
Du PANGRAMME en PENTAGRAMME
Aucun clivage
La recherche de la dominance n'a qu'un visage !
Vrai ravi
Rien nier
Mais le faux restant faux, même dans l'anagramme
Tout y devenant
Guinness World Records
Imprégnant toute tête et tout corps
Jeux Olymfrics en tous genres
Du travail, des loisirs, des vacances, au sport
Il faut être le plus performant
Il faut être la plus performante
Puisqu'il faut cela pour être aimé
Puisqu'il faut cela pour être admiré
Et peu importe du genré
Arts, science, technologie, du divertissement, littérature
De l'économie, de la politique, toute une POURRITURE
L'on y déplore aucune rature
Ou sinon, considérer cela comme des épluchures
Risquer l'opprobre et les ordures
Ainsi, de feu ( 1849- 1926 ) Jean Richepin
Qui d'ailleurs, de son subversisme, revint
Car, en 1876, il fit un mois de prison
Pour son poème "La chanson des gueux "
Tout est divulgâché, du moins, du mieux
Un temps loin de la pollution plastique
Mais l'écoulement du temps est cynique
Car déjà, en 1909, la bakélite
Et au tout pour cent, résine synthétique
Du dérivé du pétrole, la chimie belge, en fut le sang
Et au fil du temps
1979, la production de plastique
Dépassant celle de l'acier, et sans hic
De le faire, jamais, ne cessant !
Et nous mangeons
Et nous buvons
Du microplastique à tous les repas
Nous le savons, mais rien n'y fait, voilà
Au restaurant le plus huppé ou chez soi
Enfants, hommes, femmes
Et mettant des centaines d'années
Pour se décomposer
Toute mort sera par empoisonnement
Si elle n'est pas d'un quelconque accident
Et même si l'on vivait plus longtemps
Elle est bien là, la maladie de l'empoisonnement
Et selon les métiers et les classes sociales
Certes, mais il ne fait aucun cadeau le capital
Tout y est un antre comme du fatal
Avec tant d'inepties mortelles dans le banal
Congo-Océan, colonialisme français infernal
Une population africaine obligée de travailler
Ce à 85 pour cent, 1921 à 1934
Comme un chemin de fer dans le désert, pour du néant
Et à la main, à la pioche, au marteau, et barre à mine
Des morts et des mortes, 17000, au moins
Quand toute empathie se débine
Et qu'en plus, cela ne servit à rien
Le travail forcé, en France, en 1946, fut aboli
D'une façon l'autre, partout, tout se continuant, rien n'y fit
Tout ayant été nazifié d'avant le nazisme
Tout ayant été fascisé d'avant le fascisme
Tout ayant été stalinisé d'avant le stalinisme
Les noms changent, jusqu'au libéralisme
Ainsi, va, le jeu de cartes du capitalisme
Et toutes les personnes sur la Terre
Sont dans la soute de tout totalitarisme !
 
Patrice Faubert (2024) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Chacun, chacune, à son poste de guerre

11 Mai 2024 , Rédigé par Patrice Faubert

Le sol qui est au vivant
De cinquante-neuf pour cent
Les deux tiers de la biodiversité
Dont nous sommes les vrais ou faux affidés
Nous en serons tout le défuncté
Alors que le vrai parrèsiaste
S'éteignant dans un naufrage presque enthousiaste
D'un façonnage neuronal et cérébral
Selon chaque niche environnementale
De tout ce qui tient au familial
Puis toute la culture d'un temps et qui nous maçonne
Et selon plus ou moins de déconne
Comme aussi le façonnage fongique
Par et pour les forêts, prairies, sols
Déficit informationnel sur le monde mycologique
De toute une rémanence générale en pas de bol
Tout se contaminant
De contenant en contenant
De toute chaîne d'approvisionnement-
Tout, dans tout, se retrouvant
Ainsi, sols, spores, de tous nos médicaments
Tout nous éloignant et tout nous reliant
Ainsi, un paradoxe, historiquement, presque vexant
La langue yiddish se rapprochant le plus de l'allemand
Il n'y a que certaines pratiques
Du toujours tabou, masculin, féminin, toute une gymnastique
Du pénis ou du clitoris
Je me paluche
Tu te paluches
Il ou elle se paluche !
Toute une compilation
Des désastres, des conflits, des guerres, des génocides
Sans volte-face pour la consécration
Des autres en homicide
De soi-même en homicide
Les milliardaires organisant le monde
Et presque encadrant toute fronde
L'art étant aux mains des diverses bourgeoisies
La culture étant aux mains des diverses bourgeoisies
L'anartiste est hors de ces mafias, lui
Donc, culture qu'elles récupèrent
Pour mieux s'en délecter
Ou qu'elles vitupèrent
Pour mieux s'en débarrasser
Et il s'agit de vénérer le faux art
L'art mort
Et il s'agit d'adorer la fausse culture
La culture morte
Qui ne sont que du fric, du fric, du fric
Qui ne sont que du flic, du flic, du flic
Tout un snobisme toujours à la page
Cela est contagieux comme la rage
Et c'est ce qui fait tourner la machine
Dont l'oubli de ses vraies copines
Jadis, des couturières d'usine, bobineuses, retoucheuses
Et autres, dont la France, les traitant comme des gueuses
La production marchande, de tout, est tueuse
Chacun, chacune, à son poste de guerre
Que d'ailleurs, l'on ne quitte guère
Car, tout, petit, grand, nourrissant cette matière !
Ainsi de feu ( 1922 - 2014 ) Hiro Onada
Qui, japonais, à son poste de combat, resta
De 1944 à 1974, croyant la guerre pas finie
Aux Philippines , Lubang île, contraint, il se rendit
Survivaliste avant l'heure
Comme dans le film du rire du malheur
" Têtes de pioches " ( 1938 ) où Stan Laurel
20 ans après l'armistice de 1918, fausse belle
Toujours dans une tranchée
Attendant, de son poste, d'être relevé
La fiction toujours en dessous de la réalité
Pourtant, là, sans avoir pu se copier
Toute fiction est une farce à sa réalité
Ainsi de la salinisation, sols, sous-sols
Niveau de la mer augmentant et chaque année
3,7 millimètres, mais rien que sur des dizaines d'années
Et même beaucoup plus, et à la fin, tout finit par être submergé
Avec aussi de l'agriculture perdue
Et encore des paysans pendus
Moins d'eau potable, eau plus chaude
Donc, volume d'eau plus grand,
Et tout cela, forcément, très sous-estimé
Selon les zones d'Europe et du Monde
Déjà, comme trois fois la Belgique
Tout système devenu de la guerre sadique
Du politique, du religieux, du scientifique
De l'artistique, du philosophique, de l'économique !

Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien 

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Bisonocide, toute tracéologie scélératesse

3 Mai 2024 , Rédigé par Patrice Faubert

Arrêtons de dire
Ce que nous disons
Arrêtons de répéter
Ce que nous répétons
Arrêtons de lire
Ce que nous lisons
Arrêtons de faire
Ce que nous faisons
Et moi et moi
J'en suis aussi
Et toi et toi
Tu en es aussi
Tout le monde redit
Tout le monde répète
Tout le monde relit
Tout le monde refait
Ainsi
Nous nous redisons
Nous nous répétons
Nous nous relisons
Nous nous refaisons
Rien de vraiment nouveau sous notre étoile soleil
Tout est du faux vrai pareil
Du processus aléatoire mais même consensus du mouvoir
Moi, toi, lui, vous, nous, ils, elles
Microcosme au macrocosme d'un même miroir
D'un niveau d'organisation l'autre et se faisant la belle
Comme pour les accidents du travail
En France, malgré le vaille que vaille
Deux personnes, chaque jour, meurent au travail
Sans compter les 35000 personnes handicapées
Surtout les moins de 25 ans, et ce chaque année
Des mutilations de la guerre du travail, gueules cassées
Deux fois sur trois, c'est une ouvrière ou c'est un ouvrier
Et tout cela sans finasser !
Et finalement
Comme le bison d'Amérique
Nous exterminons tout pour du fric
Le bison qui pullulait et par millions
Dans les plaines des Etats-Unis
Mais au dix-neuvième siècle presque en extinction
Il fallait sa peau, son cuir, pour l'Europe, une obsession
Ils en profitèrent bien les colons
Et toute une viande qui pourrissait sur place
Privant et affamant nos amérindiens/amérindiennes de leur tout vital
Bisonocide, comme pour les juifs, la totale
Du génocide non-humain
Que l'on pourrait multiplier par dix, au moins
Certes, il fut sauvé avant sa totale disparition
C'est de nos jours, de la viande en transformation
Du bison devenu comme de la vache
D'autres plus chanceux et que l'on cache
Nations indiennes les protégeant
Dans leurs réserves, des dizaines de milliers et s'ensauvageant
Toute tracéologie est scélératesse
Par toute vérité historique bien tenue en laisse
Comme en France les couturières
Bobineuses, coupeuses, retoucheuses
D'autres aussi, et nos vêtements les fabriquèrent
Surtout quand  les hommes se faisaient la guerre
Peu payées, exploitées, méprisées, oubliées
Pour pouvoir, les hommes, mieux les rémunérer
Les femmes, heureusement, surent se révolter
Car moins que des putains, traitées
Bourgeoises ou ouvrières, plus ou moins de visibilité !
Déjà, en 14/18 à l'époque des tranchées
Les femmes reprirent, des hommes, les métiers
Surtout, hélas, l'industrie de guerre pour l'armée
Mais tout est toujours de la barbarie
Les organes de tout Etat en font des petits
Cela devient pour tous et toutes, vue de l'esprit
Un petit animal dans une chambre, apparaissant
Relativité de mise en espace, beaucoup plus imposant
Que dans un petit studio
Et encore plus dans un château
De même pour toutes les réalités
De ce que nous prenons pour des réalités
Des illusions en rapport de ce qu'elles ont été
De ce qu'elles sont, de ce qu'elles seront
Elles ne se promeuvent pas
Comme la salinisation des sols et sous-sols
Le niveau de la mer augmentant de façon folle
3,7 millimètres par an
Mais sur des dizaines d'années
Mais sur des millions d'années
Et tout cela étant fortement sous-estimé
Moins d'eau potable, agriculture perdue
Volume plus grand
Avec de l'eau se réchauffant
Selon les zones de l'Europe et du monde
Mais déjà comme trois fois la Belgique
Et 170 fois plus vite de nos jours
Qu'en plusieurs millions d'années, le dérèglement climatique
De la cyclothymie thermique aux beaux atours
Le capitalisme ne se décarbone pas
Il faut l'éradiquer pour le mettre au pas !
 
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Paraphysique du disruptif mortifère

1 Mai 2024 , Rédigé par Patrice Faubert

Et finalement
Les livres, le plus souvent
Ce sont des mêmes choses qui se disent
Et finalement
Pour le tout-venant
Pour le plus souvent
Les gens disent
Les gens répètent
Les gens font
Toujours les mêmes choses
L'on cause, l'on cause
De tout un système
Qui ne mérite pas qu'on l'entretienne
Il faudrait
Ne plus rien y faire
Il faudrait
Ne plus y participer
Dans un tout réactionnaire
Tout métier le renforçant
Toute distraction le jubilant
En France, la principale turbidité
348 sénateurs et 577 députés
Ce qui ne peut toujours qu'enfanter
Comme en 1931, exposition coloniale de Paris
Bois de Vincennes, de l'ignominie comme pari
D'ailleurs, officiellement, en 2002, renommée
Comme du zoo humain, de l'hypocrisie enfin assumée !
Pas étonnant, tout étant continuité
250 millions de cartouches, dans la nature, feu à volonté
En France, chasse et ball-trap
Huit mille tonnes de plomb, au tout attrape
Dans les sols, cours d'eau, muscles et carcasses
Bêtes blessées et confusion avec des graines, ô cocasse
Et encore, faut-il y mettre de la litote
Tant toute ineptie humaine a la cote
Avec de nouvelles technologies très pugnaces
Qui ne sont pourtant que de belles grimaces
Avec la mutagenèse dirigée ou NGT
Avec la cisgenèse, les OGM au placard
Ciseaux moléculaires en nouveaux fards
Avec toujours les guerres comme en retard
Soudan, la guerre entre fractions rivales
Aussi détestables l'une que l'autre
Mais, déjà, 7,1 millions de personnes déplacées
Ce à l'intérieur même du pays, fausse nouveauté
Et toujours et encore des femmes violées
Des groupes de gens tués
En fait, dans le monde entier
Le fascisme, décidément partout
Entretient et nourrit tout fascisme
Alors qu'au-dessus de nos têtes
Tout un plancton aérien moins bête
Aérobiologie, 80 pour cent de voyageurs
Meurent en route, le reste c'est tout un dispatcheur
Cycles, saisons, vents, tempêtes, bactéries glaçogènes
Certes, aussi, miasmes morbides, mais du tué tuteur !
Bref et à propos des guerres
Les femmes n'y sont pas moins familières
De certains siècles, et des femmes guerrières
Seizième siècle en Mongolie, 1m80, grandes
Septième au troisième siècle avant notre ère
Femmes Scythes sachant aussi y faire
Des Amazones aux deux seins
Sachant les protéger dans le malin
Et aussi avec surtout les Sarmates
Du nomadisme sans aucun propriétaire
Reines, prêtresses ou guerrières
Arménie, Iran, très jadis, aussi
De la femme déesse du matrilinéaire
Pacifique et déifiée et sans que nenni
Car avec l'apparition du patriarcat
Elle n'avait pas tort, feu ( 1936 - 1988 ) Valerie Solanas
Qui de l'homme en fit sa casse
De toute une paléoacoustique
Dépourvue, cependant, de toute solastalgique
De toute une domination étatique, suite logique
Tant qu'elle pensera
Tant qu'elle dira
Tant qu'elle fera
Tant qu'elle appliquera
Ce à la place des gens
Pour les rendre dociles à ce conditionnement
Au lieu qu'ils pensent de leur propre lecture
Au lieu qu'ils réfléchissent de leur propre réflexion
Sans leur dire quoi dire, faire, penser, appliquer
Femmes, hommes, enfants, tout interconnecté
Sans le besoin d'un chef ou d'un leader
Féminin, masculin, toujours les mêmes dealers
Sinon, toujours du chaland dans le bousin
Tout devenant du pollué ou du crétin
Tout y participant à 200 à l'heure
Savants, ingénieurs, ouvriers, employés, techniciens
Du non genré avec du disruptif produisant de l'inhumain
De toute une industrialisation sans aucun frein
En France
Sept mille restaurants font vraiment de la cuisine
Et encore, plus qu'autre chose, l'on y cousine
Sur 175 000 qui font de la cuisine d'assemblage
Plats industriels surgelés, du sous vide
De nos estomacs qui prennent les rides
Tout un prêt-à-manger sans opprobre
La survie elle-même devenant iconique
L'on se repasse les plats, voilà, c'est du triste comique
Avec la guerre quasiment mondiale
Ne cessant, jamais, vraiment, c'est la loi du capital
Du fascisme religieux ou du fascisme libéral
Du fascisme rouge ou du fascisme brun
D'un pays l'autre, d'une région l'autre
Populations massacrées ou déplacées
Un peu partout, femmes, hommes, enfants, réfugiés
Gaza ou ailleurs
Partout, toujours de la terreur
L'on imagine rien qui n'ait été déjà imaginé
De ce qui existe, existera, a existé
L'on écrit rien qui n'ait déjà été écrit
L'on ne dit rien qui n'ait déjà été dit
L'on ne fait rien qui n'ait déjà été fait
L'on ne pense rien qui n'ait déjà été pensé
Et 500 millions de caméras dans le monde
Pour éviter et contrôler toute fronde !
 
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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