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NBC, guerre nucléaire, bactériologique, chimique ( réplique )

24 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Guerre nucléaire, bactériologique, chimique
NBC, au tout, déjà largement utilisé
Locale, partielle, totale
Les mieux à même d'y survivre
D'y sous-vivre
Sont, seront, les pires réactionnaires
Ceux et celles qui prêchent le mal
Toutes les défenses du capital
Les pires crapules et horreurs pour y vivre
Et très vite, comme avant, tout repartirait
Pour un autre tour, en effet
Avec encore des dominantes et des dominants
Et même défigurés, mutilés, contaminés, de l'agonisé fulgurant
De la réalité de tout empire
Qui a été, est, sera, la sélection par le pire
Par et pour les pires
Mais, de toutes façons
Partout, de la sous-vie en sélection
Car
Des millions de gens peuvent sexer
Des millions de gens ne peuvent pas sexer
D'une façon l'autre, il faut payer
En ce domaine, tout est prostitué
Remplaçons millions par milliards
De nos vies sans vraie vie, jamais marre
Riches ou pauvres, tout n'y est que du fard
Car
Des millions de gens mangent à leur faim
Des millions de gens ne mangent pas à leur faim
Remplaçons millions par milliards
Il en va ainsi pour la soif
Il en va ainsi pour le logement
Vivre est comme un métier
Rien que pour cela, il devrait être rétribué
Il faut en être un diplômé
Donc, toute une fausse vie, instituée
Et sur d'autres planètes, nous pourrons toujours la chercher
Sous-vie pour tout le monde
Et si masquée par toutes nos facondes
Normalisée, banalisée, imitée, et surtout, partout, acceptée !
Tout si bien défendu
Fascistes libéraux, fascistes bruns, fascistes rouges
Et la vraie révolution toujours inconnue, car perdue
Du gauchisme faussement contestataire
De tout un postmodernisme finement réactionnaire
Dont toute bourgeoisie s'en bouge
Et pendant
Que nous sommes tous et toutes
Et toutes catégories, dans la même soute
Des gens exportés
Des personnes importées
Du temps de l'Histoire
De l'Histoire du temps
Mais c'est quoi le temps ?
En ce qui concerne l'espèce humaine
Et aussi pour les espèces non-humaines
De toute une postulation
Nous nous postulons
Vous vous postulez
Postulions, postuliez
Pour tout, pour rien
Vous vous dégueulez
Nous nous dégueulons
Dégueulions, dégueuliez
Avec ou sans condition
Avec ou sans sommation
Avec ou sans modération
Quelquefois, des éclairs
De l'entraide kropotkinienne quoi qu'il advienne
Un peu de solidarité émeutière
9 mars 1883, manifestation des sans-travail
Feu ( 1830 - 1905 ) Louise Michel et son caravansérail
Apparition officielle du drapeau noir révolutionnaire !
Tout cela fut organisé
Par le syndicat des menuisiers
Louise prit un vieux jupon noir
Louise prit un manche à balai, et voilà l'histoire
Mais, certes, ici
Pas encore le temps de l'oniomanie
Certes
Toujours, de la saisonnalité excluante
Pour chaque époque de vie, différente
Du tout, manifeste ou subtil
Avec les oublis cathartiques, la toile qui nous défile
Et puis, bientôt
Dix milliards d'êtres humains, 10 puissance 10
Animaux non-humains
Et là, c'est pas rien
Cent millions de fois plus nombreux
10 puissance 18, que nous, eux
Avec aussi tous les micro-organismes
Mille milliards de fois plus nombreux
Dix puissance 30, que les animaux, eux
Avec forcément du à la louche
La réalité nous échappant
Et obligatoirement, d'instant en instant
Et aussi, personne ne s'y mouche
Comme à la pêche, de fausses touches
De la population, par la densité, s'en faire une idée
France, 105,9 personnes par kilomètre carré
Mongolie, 2,1 personnes au kilomètre carré
Singapour, 7876 personnes au kilomètre carré
Ce en 2019, et donc, cela a peut-être, mais très peu, changé
Pas comme la femme menstruée
De l'écrire, feu ( 1882 - 1941 ) James Joyce, fut le premier
Car, de ce temps, l'espérance de vie femme était limitée
Ainsi, les menstrues, l'on ne put les répertorier
Avec moins de célérité
Que pour les jumeaux physiques ou vocaux
Et cela n'est pas si idiot
Guy Debord et Philippe Noiret
Selon les âges de la vie, en effet
Bernard Noël et Jean-Louis trintignant
Là, pour la voix, pas pour le physique, c'est tentant
Et tant d'autres cas aussi évidents
D'un jeu amusant, à pratiquer, et paisiblement
Donc l'humanité s'exécrant
Car pour tout, comparant, compétitionnant, s'appropriant
Car en tout, rivalisant, guerroyant, méprisant
Suicide collectif et de l'atomisant
Guerre nucléaire, dernier faire-part, en paradant
Bactériologique, chimique, toujours, se répétant
NBC, sans cesse, nous menaçant
Même pour les fourmis, du pas marrant
Vingt millions de milliards de fourmis, cependant
2,5 millions de fourmis par habitante et habitant
Biomasse supérieure aux oiseaux et aux mammifères
Même pour elles, de quoi s'en faire
Pas en myrmécologie seulement
Mais pour toute la diversité du vivant !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète,,pouète, paraphysicien

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De l'atrocissime au sublimissime

18 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

" C'est une des causes de l'enlisement des débats sur l'obsolescence en France que de chercher à en produire une typologie exhaustive ( à recenser et distinguer toutes les "formes" d'obsolescence ). En effet, ces formes d'obsolescence désignent simplement les diverses stratégies mobilisées par les acteurs de la production, de la distribution et de la promotion pour renouveler la demande pour leur produit, en réduisant sa durée d'usage. "

Le consumérisme à travers ses objets. Jeanne Guien. Editions divergences.

Consommation de la révolte
Sans la révolte de la consommation
Consommation des idées
Sans les idées de la consommation
Consommation de la sexualité
Souvent sans la consommation de la sexualité
Consommation de la manifestation
Sans la manifestation de la consommation
Consommation de la révolution
Sans la révolution de la consommation
Consommation de ceci ou de cela
Sous le règne de l'argent, toujours lui, que voilà !
Le spectacle de la contestation
Sans la contestation du spectacle
Quand l'on ne vit pas sa vie
On la sublime forcément par l'écrit
Et tout est limité dans le militant
Tout ce qui est  vécu directement
Ne peut s'échouer dans son représentant
Et puis, le système
Avec toutes ses défenses, la ramène
Au tout récupérant
Au tout brillant
Artistes, philosophes, écrivains, savants
De réfléchir, un métier, plus qu'un passe-temps
Pouvant ainsi avec un discours logique
Moquer tout ce qui n'est pas de leur clique
Et surtout
Ce qui au système est vraiment critique
Donc, de ce métier, ils et elles, sont les diplômés
Ne faisant, de nous autres, qu'une bouchée
Gens si gonflés de leur importance
Nous toisant de leur totale indifférence
Ou alors, c'est de la feinte
Comme une mode à peine éteinte
Pour des populations, en avoir l'étreinte
Car toute notion de victoire est défaite de la pensée
Car il y a donc forcément une défaite pour l'accompagner
Victoire, gloire, du symbolisme de la guerre
De la compétition et des frontières
Le concept de victoire ne change jamais d'air !
Atrocissime de l'Histoire
L'Histoire de l'atrocissime
Du peu que l'on connaît
Du beaucoup que l'on ne connaît pas
Car, nous n'y étions pas !
Que l'on aurait pu connaître
Que l'on ne connaîtra jamais
Avec aussi, revers de médaille
Ouille, ouille, aïe, aïe
Du sublimissime
Toutes les belles choses
Tous les beaux faits
Altruisme, humanisme, tout l'oublié
Dans le présent ou dans le passé
Du quotidien des gens de peu
Précaires, pauvres, gueux et gueuses
Travailleurs, travailleuses, chômeurs, chômeuses
De l'anodin local
De la révolution sociale
Juillet 1936, Espagne libertaire
La rue, le peuple, contre un coup d'Etat réactionnaire
Du fascisme franquiste espagnol
Aidé internationalement, staliniens et branquignols
Du sabre et du goupillon, s'empressant des guibolles
Hélas, le chant du monde devint son Rossignol
Le sort des sociétés y remplit son bol !
Mon vomi de baleine
Au monde marchand à mauvaise haleine
L'ambre gris, quarante mille euros
Et ce, au kilo
Nous sommes les tributaires
De tous les attributaires
Attributaires des tributaires
En version originale réactionnaire
En version sous-titrée révolutionnaire
Tout nous y trempe et nous y bouillonne
Tout nous y leurre et nous y couillonne
Dans toute une surinformation qui nous brouillonne
De tous les âges et de tous les sexes
Et pourtant, cela nous vexe
En toutes les époques
En toutes les défroques
Des religions, des croyances, des idéologies
Dessus, impossible d'y faire pipi
Car tout cerveau s'y est construit
Car tout encéphale s'y bâtit
Ainsi, dans les espèces qui fondent
Car leurs populations s'y effondrent
Pas les espèces elles-mêmes
Mais si leurs populations s'effondrent
Des espèces peuvent ainsi disparaître
Avec l'effondrement de leurs respectives populations
Du cercle vicieux et non vertueux
Moins de diversité génétique et disparition
Néandertal, d'autres, ainsi va toute partielle ou totale annihilation !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Métonymie d'algolagnie mondialisée

10 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Et pour toute personne
Comme le réveil qui sonne
Première humiliation de la journée
Car, en reflet de la présente société
De notre premier jour
De notre dernier jour
Les autorités de la société
La société des autorités
Du naître, il faut en chier
Les propriétés de la misère
Et où tout peut rimer
Des verbes pour l'illustrer
Bastonner, cravacher, fouetter
Satoner, savater, tataner
Baffer, gifler, claquer, castagner
Latter, talocher, tamponner, tanner
Tarter, torgnoler, allonger, asséner
Attraper, aligner, balancer, flanquer
Lancer, retourner, foutre/ficher, secouer
Calotter, rosser, corriger, beigner
Frapper, fesser, maltraiter, torturer
Métonymie
De projectiles verbaux
De la violence physique
Avec tout un renoncement
Aux acquis sociaux
Pour les réactionnaires
Pour les fascistes libéraux
Pour les nationalistes
Et selon les courants, c'est dans l'air
Pour qui, toute revendication, c'est du gros mot
Pour toutes les misères, seulement, du manque de pot !
L'économie devenue folle
Cela serait donc juste du manque de bol
Les riches qui s'en fichent
Après moi le déluge, dans leurs niches
Comme aussi, Coca-Cola
Du plastique et encore du plastique
Chaque jour
Le plastique nous fait sa cour
Coca-Cola
Des millions et des millions de bouteilles
Qui sont donc produites chaque jour
Avec des décharges pour les brûler
Comme en Afrique, des montagnes accumulées
Poumons salis et fatigués
Des cerveaux abîmés, au tout mondialisé
De la difficulté à respirer
Air complètement pollué
Le verre nettoyé et réutilisé
Trop bien et pas assez de rentabilité
Coca-Cola
Deux cent mille bouteilles à usage unique
Et par minute, il y a comme un hic
Trois millions de tonnes de plastique
Et par année, en seuil critique
De tout un désastre écologique
Et pas, hélas, seulement, Coca-Cola, via USA
Mais tant d'autres choses plastifiées
De la société des autorités et identités plastifiées
Et donc tant et tant d'autres pollueurs
Tous pays, toutes les couleurs
Le profit de l'économie
L'économie jamais sans profit !
Et dans nos vies séquestrées
Et des autres, la fragmentation elle-même séparée
Nous nous évadons
Mais nous sommes toujours repris
C'est le numéro 6, John Drake, c'est le prisonnier
Au jour sans fin, nous sommes abonnés
De toute une vindicte comme castrée
Toutes les munitions
De toutes les diverses monitions
Les bourgeoisies en mondiovision
Réception, diffusion, appropriation
Réception, compréhension, récupération
Comme seule possible éducation
Comme seule possible organisation
De toute une organisation étatisée de l'exploitation
Alors que les gens
Pourraient vaquer et s'orchestrer
Pour les vrais besoins de la cité
Là où, ils et elles vivent et sont nés
Et ce, sans aucun gouvernement
Sans aucune police, sans aucune armée
Avec la disparition de l'autorité
Et plus d'excisions ou de féminicides
Et plus de conjugicide
Et plus d'infanticide
Et plus d'uxoricide
De misandrie, de misogynie
Dès le berceau comme un édit
Apprendre autrement, tout simplement
Pour apprendre à se comporter différemment !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien 

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Herméneutique, codage social, codage nerveux

3 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

La nostalgie
Des gens perdus de vue
De ce que l'on aurait pu faire
Et que l'on a pas pu ou voulu faire
Cela nous prend à la gorge
Sans crier gare, dans sa forge
Forcément
Il y a nos celles et nos ceux qui ne sont plus
Nous aurions pu
Avec nos elles et nos eux
Être plus présents, plus avenants
Être plus généreux de notre temps
La nostalgie est comme une dépression
Sans prévenir, elle nous file des gnons
L'on ne peut la congédier
Parfois, ouf, elle ne fait que passer
Mais posant ses valises, imprévisible, sans pitié
Revenir en arrière
De tout ce que l'on a fait de travers
Hélas
Ce qui est fait, est fait, n'est plus à faire
Quelquefois, l'on souhaiterait
Ne pas être où l'on est
Et être où l'on est pas
Revoir des gens du passé
Serait-ce une bonne idée ?
La nostalgie et l'ennui
L'ennui et la nostalgie
Tout cela pouvant nous tomber dessus
Sans nous prévenir, faisant sa mue
Se téléporter
Là, où nous sommes oubliés
Comme des mondes perdus
Et dont nous ne sommes jamais revenus
Coucou, c'est moi, c'est nous, dans le revoilà !
Ô passé qui m'a construit
Tu peux me recontacter, si tu me lis
Quand
Je suis quelque part
Je voudrais être ailleurs
Quand je suis ailleurs
Je voudrais être quelque part
Quelque part, ailleurs
Ailleurs, quelque part
Ou carrément, nulle part
Vivre, en même temps, tous les possibles
Heureusement, malheureusement, de l'impossible
Ou, dans l'imaginaire de l'indicible
Nous ne pouvons, physiquement
Qu'être dans le présent de l'instant
Quoi que l'on vive, ici et maintenant
Ou alors, la raison vacille et flanche
Avec tout l'équilibre de vie qui calanche
Sinon
Tous les gens que l'on aurait pu rencontrer
Toutes les trajectoires que l'on aurait pu emprunter
En fait, du déliré, car les rails de nos vies sont déterminés
Certes, parfois, l'on peut dérailler
Toujours, cependant, de l'automatisé, du déterminé
Niches environnementales pour nous coder
Point de libre arbitre, point de liberté
De ce fait, rien n'est à regretter
Sinon, cela aurait été
Tant de femmes pour les hommes
Une seule pourrait suffire, mais la bonne
Encore faut-il avoir pu la rencontrer
Tant d'hommes pour les femmes
Un seul pourrait suffire, mais le bon
Encore faut-il avoir pu le rencontrer
Et finalement, tout est très limité
Si l'on avait su
Surtout, si l'on avait pu
De quoi, dans la démence, sombrer
De l'action inhibée pour se suicider
Ouf, la mort est délivrance
Le seul vrai bain de jouvence !
Si les diamants
Sont issus des grandes profondeurs
Parfois, huit cent mètres de profondeur
Du volcanique
Du magmatique
Les remontant lorsque c'est l'heure
Du bouchon de champagne, vitesse supersonique
Des matériaux du minéralogique
De l'irruption de la pensée intrusive
Colère de la Terre, en pensée dépressive
D'une géologie l'autre
D'une psychologie l'autre
Ainsi, de la ville antique de Pétra
La femme déesse
La femme liesse
Pluie, abondance, gestion, en matriarcat
Mais tout procède
Et tout le concède
D'une sorte d'herméneutique
Qui le voit, qui le dit
Qui l'a su, qui l'a écrit
Des tas de fois, tout se répétant à l'infini
D'un inceste pas toujours évité
Ainsi et aussi des Nabatéens et sous Ptolémée
D'autres cités oubliées ou non étudiées
Avec la contraception, plus le souci de consanguinité
En ce cas, pourquoi pas, si réelles affinités
D'une culture l'autre
D'un temps l'autre
Du matrilinéaire au patriarcat
Et là, tout devint caca
Des cardinaux aux généraux
Dieu, travail, famille, patrie
1940, formule pétainiste, encore là ou encore ici
Et finalement, plus que jamais, elle survit
Du sabre et du goupillon, nous imposant la vie
Se perpétuant, du ça va, ça va, ça va, supportant ainsi
 Et ne le pouvant qu'ainsi, tout déni
Du codage social comme codage nerveux
Du codage nerveux comme codage social !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du capital abîme spectacularisé

1 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

" Je me suis regardé le nombril, qui brille, qui brille, et puis de ce nombril, j'ai fait du blablabla, voilà, blablabla... "

( Interprétation laboritienne de toute écriture )
 
Hélas ou tant mieux
La plupart des gens, font le job, jeunes ou vieux
Ne soyons pas snobs
Cela fait la vie courante qui nous lobe
Quand une pipe
N'est depuis longtemps, plus une pipe
La politique
Ne fait plus de politique
Sauf pour les tartufes
L'extrême droite
Est toujours d'extrême droite
Sauf pour les tartufes
La droite
Est toujours de droite
Sauf pour les tartufes
Mais l'extrême gauche
N'est plus d'extrême gauche
Et là, c'est vrai
Mais la gauche
N'est plus de gauche
Et là, c'est vrai
Plus que des droites, certes, divisées
Sachant tout de même, quand il le faut, s'unifier
Le moi
N'est plus le moi
Le toi
N'est plus le toi
Le elle
N'est plus le elle
Le il
N'est plus le il
Les opinions sont sans courage
Le carnaval du capital fait son carnage
Sans s'en rendre compte, l'on y nage
Tous et toutes dans nos cages
Fragmentation de la nazification
Nazification de la fragmentation
Les idées mortes de la robotisation
Décomplexée est toute récupération
Les bourgeoisies et l'art de tout contrôler
Consensus de la droitisation
Consensus de la concussion
Micropolluants, macropolluants, dans la raison !
De la fausse révolution
Toujours couvée en prévision
Elle est déjà programmée
Pour, quoi qu'il arrive, ou puisse arriver
Avec du discours logique pour la faire échouer
De nouveaux dominants
De nouvelles dominantes
Pour en prendre la tête
Les quelques vraies révolutions
Et non le coup d'Etat ou changement de régime
Quand jamais, la tyrannie, on l'élimine
Donc, révolutions révolutionnaires
Et non, révolutions statutaires
Inachevées, empêchées, retournées, massacrées
Trahies, oubliées, falsifiées, récupérées
Par des saloperies de politiciens, voilà
Par des saloperies de politiciennes, voilà
Dès l'école, toute une fabrique
Dans le ventre des mères, déjà cette colique
Real Humans, dès maintenant, tout électronique
Robots humains
Robots, animaux non-humains
De l'électricité cérébrale
De l'électricité nucléaire
C'est du cent kilomètres de l'atmosphère
Tout cela s'engrammant du même air
Tout programme
Lui-même programmé
Par sa programmeuse ou son programmeur
Et ceci à l'infini
Dix puissance 500, faux fini
Déterminismes et automatismes
Automatisants et détermininants, comme holisme
Le savoir ou ne pas le savoir
Se voiler la face, n'évitant pas les déboires
Par-delà le tout croire !
Tout se passant trop vite à notre échelle de temps
L'on s'en rend compte
Et jamais, de solde de tout compte
L'on perd sa famille, ses parents, des amitiés
Du temps psychologique qui peut se mesurer
C'est quoi le temps ?
Avoir mal aux dents ?
Boire le sexe d'une dame ?
Téter les seins d'une femme ?
Ou tous les organes
Selon les sexes, envies, fantasmes, arcanes
Vomir, se réjouir, souffrir
S'aimer, se défiler, se rater, se détester, se mépriser
Et puis, de toutes façons, mourir !
En consolation
L'on peut tout vivre ou revivre par l'imagination
Mais pas touche dans l'incarnation
L'on a pas vraiment l'affaire en main
Le destin des probabilités
Les probabilités de la destinée
De la multivectorialité, de la multifactorialité
Tout cela, que nous, du plus malin
En fait
Toutes les déterminations de l'indétermination
L'indétermination de toutes les déterminations
Monsieur
C'est de la merde que vous faites
Je le sais, madame ou monsieur
Sur le pot, je fais tous les jours
Et ce, au moins, sans aucune cour
Inclassable, irrécupérable, à vos amours
Et puis
Tout part, tout arrive, tout s'évanouit
De vos enfers ou de vos paradis
Tout se fait et tout se défait
Dans la prison des automatisants
Dans la prison des déterminants
Dont nous ne pouvons nous évader
Qu'en les utilisant !
Ce qui peut engendrer
Tout un mépris nationalisé et étatisé
Des faits, pourtant scotomisés ou banalisés
Soixante treize pour cent
Le travail salarié pour beaucoup de gens
Qui n'ont aucune couverture sociale
Qui n'ont aucune sécurité sociale
Cela devrait vraiment faire peur
Mais non, l'on ne perçoit pas la couleur
Marche ou crève
N'est-ce pas une société de rêve !?
Une personne sur deux
Est sans contrat de travail
Et cela n'est pas une erreur
Du monde et de ses terreurs
Comme les voitures, cinq litres au cent kilomètres
Douze kilos de CO2, émettant
Selon les bolides, tous les cent kilomètres
Comme si, réellement, rien, ne nous concernant
Et avec les jeux olynfrics, ce qui nous attend
Des tas de lobbies, dessus, nous crachant
Mais tant et tant en redemandant
Des militaires, des flics, partout
Il s'est échappé, le capital, le fou
Dix mille militaires au bas mot
Par jour
Trente cinq mille agents de sécurité intérieure
Trente trois mille agents de sécurité privée
De la prévision sans doute bien sous-évaluée
De l'état de siège et du sport
Le sport de l'état de siège
Le capital du spectacle
Le spectacle du capital
Seul son rêve est en invitation
Seul son rêve y est son invité
De cette prison et à moins de tout renverser
Personne ne peut s'en échapper !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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