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Articles récents

Maccarthysme ou " Faire Camerone "

14 Septembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Tous ceux et toutes celles
Qui se prétendent anarchistes
Et qui ne le sont pas
Tous ceux et toutes celles
Qui se prétendent gauchistes
Et qui ne le sont pas
Tous ceux et toutes celles
Qui se prétendent fascistes
Et qui ne le sont pas
Tous ceux et toutes celles
Qui se prétendent capitalistes
Et qui ne le sont pas
Tous ceux et toutes celles
Qui se prétendent poètes
Et qui ne le sont pas
Tous ceux et toutes celles
Qui se prétendent ceci ou cela
Et qui ne le sont pas
Cela n'est que de l'autoproclamation
Cela n'est que de l'illusion
Chaque être humain naît seul
Chaque être humain meurt seul
Son équivalent, jamais, il ne peut le trouver
Toute sa vie, vainement, à le chercher
Le gitan et son gadjo
Le laid et son beau
Le blanc et son noir
A la séparation c'est la foire
Se dire français ou autre
C'est déjà être nationaliste
Se dire quelque chose
C'est déjà de la prétention
C'est déjà une domination
Tous ceux et toutes celles
Qui ne se prétendent rien
Et qui sont quelque chose
Feu ( 1908 - 1957 ) l'américain Joseph McCarthy
Opportuniste et populiste anticommuniste
Qui eut pour femme, une reine de beauté, aussi fasciste
Avait dans son crétinisme
Et paradoxalement, vu juste, dans le restreint
Car toute étiquette éteint
Tout ce qui fige est du maccarthysme
Tout ce qui classe est du maccarthysme
Toute nationalité est du maccarthysme
Tout art est du maccarthysme
Toute étiquette est du maccarthysme
Toute religion est du maccarthysme
Toute idéologie est du maccarthysme
Il y a donc
Un maccarthysme restreint
Il y a donc
Un maccarthysme ignoré, nié, gommé
Il s'agit du maccarthysme généralisé
Comme la recherche de dominance
Qui se déguise dans toutes les danses
Faire aboutir son projet
Sans que le projet
De l'autre, ne vienne l'en empêcher
Pour le faire, il faut donc dominer !
En peinture, en science
En poésie, en politique
Dans le monde du travail
Dans le monde du sport
Dans le monde des idées
Dans le monde des inventions
Dans nos conversations
C'est une lutte acharnée
Dans ceci ou cela, il faut s'imposer
Je préfère donc être encore un dominé !
Ou alors
Il faut claquer la porte
Sortir dehors, être en-dehors !
Ne plus être
Un truc en iste
Ne plus être
Un cliché, une étiquette
Tout cela
C'est de la monstruosité
C'est la quotidienne inhumanité
C'est la prison de tous les réductionnismes
Toutes ces prisons sont le capitalisme
Toute parole séparée
Est une brique à la monstruosité sociétale
Toute action séparée
Participe et consolide la monstruosité sociétale
Toutes les organisations politiques
Tous les partis politiques
Tous les arts, toutes les sciences, toutes les techniques
Sont une seule et même unité
Qui est soudée dans et par le séparé
L'inhumanité ne peut organiser
Que sa propre inhumanité
Cela devient un mode de vie
Dans tous les rouages de l'économie
Là où personne
N'aime plus personne
Les gens se regardent mal
Là où personne
N'aime plus personne
Les gens se veulent du mal
C'est le seul moyen d'expression
Qui est accentué par la surpopulation
Nonobstant, et c'est à pleurer
Tout pourrait s'organiser
Sans débourser un centime d'euro
Il suffirait que se transforment nos cerveaux
Mais nous sommes conditionnés
Mais nous sommes engrammés, programmés
Et ce dès le berceau
A la soumission à toutes les autorités
Cependant
Il suffirait de dire non, pour les annihiler !
Toute autorité est une stupidité
Ainsi, un immigré clandestin
En France, doit débourser 700 euros
Pour régulariser son dossier, c'est pas rigolo
Ce qui, multiplié par des milliers
Sert à rémunérer une administration dévoyée
Et tout est comme ça de Charybde en Scylla
Les fonctionnaires ne servent qu'à cela !
Chaque secteur est parasite d'un autre secteur
Tout gouvernement gouverne-ment joue au poker menteur
Tous les mondes de l'Univers
Se retrouvent sur la planète Terre
Toutes les formes , toutes les couleurs
Toutes les normes, toutes les valeurs
Toutes les politiques, toutes les guerres
Toutes les sociétés, toutes les paix
Nous avons notre fourmi du désert
Cataglyphis bombycinus, la fourmi argentée
Qui à un mètre seconde sait se déplacer
Dont la température interne supporte 54 degrés
Tout ce qui sur Terre peut arriver
Est finalement naturel, sauf tuer et exploiter
Toutes les souffrances morales
Toutes les souffrances physiques
Toutes les détresses
Toutes les fausses caresses
Cela n'a jamais de cesse
Car le capitalisme ne peut se tenir en laisse !
Face aux sycophantes qui enfantent
Il faut " Faire Camerone "
Comme lors de la bataille de Camerone
Au Mexique le 30 avril 1863
Où les 62 soldats de la légion étrangère
Contre l'assaut de 2000 soldats mexicains, résistèrent
Et au bout d'une journée
A court de munitions, les 6 rescapés
Oui, à la baïonnette, chargèrent !
Contre les injustices
Contre les inégalités
Contre les hiérarchies
Contre les gouvernements
Contre les autorités
Contre les dominations
Il faut " Faire Camerone "
A une humanité aphone !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Albert Jacquard est mort

12 Septembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

200 mille milliards de dollars
La monnaie totale de ce monde
20 mille milliards de dollars
L'évasion fiscale pour qu'elle fonde
Avec les escrocs de l'oligarchie financière
D'ailleurs dénoncés par le banquier ( né en 1955 ) Rudolf Elmer
Qui ne peut-être que fou, pour ses confrères
Au fond, tous les politiciens
Sont les laquais des banquiers
Pas besoin d'être un esprit fin
Ou un expert en fiscalité
Pour pouvoir le constater !
Les grandes banques mondiales
Comme USB, BNP Paribas, reines de l'évasion fiscale
Et toujours des avocats fiscalistes
Pour protéger le secret bancaire et ses listes
C'est le trust de la criminalité
Qui sait bien se présenter
Et encore et toujours des avocats
L'humanité en a plein ses bras
Les avocats d'affaires
Les avocats fiscalistes
Les avocats de l'oligarchie financière
Les avocats de tous les gangsters
Laquais, de la gente banquière
Et le monde politique
Laquais de la banque, c'est logique
Déjà, sous la révolution bourgeoise, en France
Les avocats étalaient leur puissance
Toujours les premiers rôles, pleins de suffisance
Les affaires de la politique
Sont la politique des affaires
Les avocats en sont la dynamique
Ils en sont les bonnes à tout faire
Les affaires jamais délitées
Savent à leur temps, s'adapter !
Fini le temps de feu ( 1919 - 1987 ) Jean-Baptiste Doumeng
Mécène du parti stalinien français
Qui du capitalisme, fut aussi un laquais
Ce fut une moustache de Staline
A la France très câline
Il fut l'ami
De feu ( né en 1938 ) Just Fontaine
En politique, un niais, mais que le football aime
13 buts en 6 matches de coupe du monde, en 1958
En 2013, c'est toujours lui qui mène !
Je voudrais que la servilité se fonde
Dans une éternité de mai 1968
Laquais, serviteurs, esclaves
Que plus aucune humiliation n'entrave
Laquais, serviteurs, esclaves
Dans la richesse ou la pauvreté
Moi, toi, eux, elles, lui
Toutes et tous, une identique tragédie
Comme feu ( 1904 - 1973 ) Pablo Neruda, grand poète chilien
Qui avait comme église, le parti stalinien chilien
Les moustaches de Staline
Comme feu ( 1897 - 1982 ) Louis Aragon, à la même mine !
Il faut être un moins que rien
Comme moi, pour avec tout, faire le lien
Ni poète, ni sportif, ni écrivain
Ni ceci, ni cela, rien
Ni d'un parti, ni d'une idée
Ni d'une patrie, ni d'une religiosité
Sans aucun copinage, sans aucun réseau
En vérité, un pauvre toto !
Les bourgeoisies aiment les prix
Elles savent récompenser leurs amies et amis
Elles le font dans tous les pays
Prix Nobel, prix de cela, prix de ceci
De tout, le capital se nourrit
Ni de gauche, ni de droite
Tout fait partie de lui
Ou d'extrême gauche, ou d'extrême droite
Tout fait partie de lui
Toute idée
A ses laquais, ses serviteurs, ses esclaves
Toute religion
A ses laquais, ses serviteurs, ses esclaves
Toute croyance
A ses laquais, ses serviteurs, ses esclaves
C'est le même conclave
Cela produit la même bave
Cela n'est pas très glamour
Mais à la vérité, il faut faire l'amour !
La réalité de la vérité
N'est que la vérité de la réalité
Il n'y a ni supériorité
Il n'y a ni infériorité
Mais des laquais
Mais des serviteurs
Mais des esclaves
Dans l'inscription de la réification généralisée
Femmes, enfants, hommes
Dans la même impuissance aliénée
Aux uns et aux autres
Dans les uns et les autres
Tour à tour, victimes et bourreaux
Tour à tour, dominés et dominants
Et personne de bien dans sa peau !
Même pas les cinglés et les salauds
Et si, absolument tout
Ne valait absolument rien ?
De tout, se défaire
Dans un immense brasier
Pour une nouvelle ère
A rien, ne plus jamais être attaché
Savoir que rien n'est jamais libre
Pour justement apprécier la liberté dans toute sa fibre !
Laquais, serviteurs, esclaves
De l'UMP en France, et de ses 11 millions d'euros
Pour éponger la dette de ( né en 1955 ) Nicolas Sarkozy, ce fléau
En bref
Tous ceux et toutes celles, crétinisés
Qui à toute dictature, sont des cochers
Et pas seulement des riches
La bêtise, aussi ailleurs, se niche
Mais c'est pour tout pareil
La finance a le même soleil
Laquais, serviteurs, esclaves
Moi, toi, eux, elles, lui
Tout cela nous éblouit
Laquais, serviteurs, esclaves
Ne veulent aucune entrave
Pour financer les bourreaux
Pour armer les salauds
De toutes idées, de tous bords
Ce sont des idiotes, ce sont des idiots
Qui ne reconnaissent jamais leurs torts
De toutes les pauvretés
De toutes les richesses
Laquais, serviteurs, esclaves
Laquais des laquais
Serviteurs des serviteurs
Esclaves des esclaves
De toutes les pauvretés
De toutes les richesses
Des gueuseries et des noblesses
Qu'aucune dignité ne peut tenir en laisse !
Moi, toi, eux, elles, lui
La vie n'est pas, la vie nous fuit
Comme tous les assassinats
Que régissent des contrats
Par une omnipotente mafia
Laquais, serviteurs, esclaves
De la misère, la même bave
Ainsi, Albert Jacquard ( 1925 - 2013 ) est mort
C'est un terrible coup du sort
Le dernier savant libertaire
Pour les immigrés, les sans-logis, les sans-papiers
Je l'avais eu plusieurs fois au téléphone
C'était l'homme de la sincérité
C'était l'homme sur qui on pouvait compter
C'était l'homme de l'honnêteté
C'est un peu d'humanité
Qui s'en va
Et tous les faux hommages
Auxquels personne n'échappera
Et toute la charogne récupératrice
Qui sait se faire impératrice
Que sa dépouille, se disputera !
Les bourgeoisies ont des caprices
De la vérité elles font un artifice
Il n'était pas une moustache de Staline
Comme les gauchistes et les communistes
Qui sont la contre-révolution maligne
A côté, toutes les droites, sont bénignes
Albert Jacquard est mort
Il n'était pas une moustache de Staline
Il n'était pas une moustache d'Hitler
Comme les fascistes et les capitalistes
Il faut être contre le copinage
Qui tient tout en cage
Dans les journaux, à la télévision, au cinéma, à la radio
Lui, faisait du trafic d'influence
Contre toutes les nuisances
Mon voisin de palier à Tonnerre, et ami
Anartiste peintre, ex-lutteur armé, ( né en 1948 ) Michel Noury
Avait bu, un jour, un verre avec lui
Dans un bistrot de Paris
Oui, sans lui, c'est la pluie !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du clonage psychologique

10 Septembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout ce que nous pensons
D'autres le pensent, l'ont pensé, le penseront
Tout ce que nous écrivons
D'autres l'écrivent, l'ont écrit, l'écriront
Tout ce que nous imaginons
D'autres l'imaginent, l'ont imaginé, l'imagineront
Tout ce que nous faisons
D'autres le font, l'ont fait, le feront
En poésie, en science, en technologie
En peinture, au travail, pour toutes les choses de la vie
Diversité de la fragmentation
Fragmentation de la diversité
Dans l'idéologie de la prison
Qui est la prison de l'idéologie
Comme dans toute religion
Comme dans toute théorie
Avec ses mandarins
Avec ses doctrinaires
Avec ses idéologues, qui se croient malins
Et toute la suite réactionnaire
Tout cela, du corps, est la dialectique
Qui ordonne les phénotypes
L'environnement social et politique
Imprimant et structurant la morphopsychologie, c'est fatal !
Avec le lymphatique, le sanguin
Avec le nerveux, le bilieux
Toujours tout en un
Pas de type pur, c'est mieux
Mais le morphotype ou phénotype
Est sans vrai sosie, et donc unique
Dans la génétique des populations
Trop dépendante de l'environnement et de ses tribulations
Mais tous et toutes
Tous les jours, nous le constatons
La société marchande suit la même route
Du déterminisme économique de nos conditions
Et l'on retrouve forcément
Des gens qui nous sont ressemblants
Même ailleurs, que dans notre propre pays
Aux mêmes comportements
Mais aussi, souvent, aux actes complètement différents
Et tout ceci donc tant mentalement, que physiquement
Comme si nous sortions
D'une usine de conditionnement
Pour nous mouler de telle ou telle façon
En fonction
Des besoins de l'économie
Du patronat, du salariat, et de tout ce qui s'en suit
Tant de Gérard
Tant de Patrice
Tant de Jacques
Tant de Michel
Tant de Pierre
Tant de André
Tant de Jean-Luc
Tant de Jacqueline
Tant de Catherine
Tant de Capucine
Tant de Lilia
Tant de Jeanne
Tant d'Eliane
Tant d'Eugénie
Des morphotypes uniques
Pourtant engrammés aux mêmes mimiques
Ils et elles sont nos âges différents
A 20 ans, à 40 ans, à 60 ans, à 80 ans, à 100 ans
Ils et elles nous ressuscitent
A nous voir, nous revoir, ils et elles, nous incitent
Partout sur Terre, un gigantesque plébiscite
Et toutes les grilles
De l'interprétation pour expliquer les phénomènes
Grilles qui toujours nous fusillent
Et que toujours la réalité malmène !
Ainsi, je me suis vu
En 1977, sur une vidéo youtube
Regardant, à l'aide d'un petit miroir, sous les jupes d'une infirmière
Par un usurpateur qui ne manque pas d'air
Car cela, j'aurais pu le faire
Nonobstant, cela n'était pas moi
Hélas, car quel bel émoi !
Mais de la vue
Sous les dames, moi aussi, je le pus !
Cela n'est donc pas un drame
Toutes et tous
Et même si l'on tousse
Nous avons nos exemples
Toutes ces constatations sont amples !
Mais il n'y faut aucune rigueur
Mais il n'y faut aucune rumeur
Car toute doctrine
A l'humanité est toujours maligne
Comme toute militance
En tous les domaines est une nuisance
Ainsi la phrénologie
Partielle et partiale est surannée
Ainsi la physiognomonie et la morphopsychologie
De feu ( 1901 - 1995 ) le docteur Louis Corman, est recyclée
Chaque être humain
Est et ne peut-être qu'un ignorant
De l'illettré au plus grand des savants
Ainsi la prétention
Ainsi l'infatuation
Du peintre, de l'écrivain, de la célébrité
Et aussi, de moi, de toi, d'eux, d'elles, de lui
Nos fausses vérités dogmatiques
Nous voulons les imposer, c'est tragique !
Pas seulement les fascistes rouges
Pas seulement les fascistes bruns
Et le fascisme libéral qui régente le monde
Ou le tout et le rien
C'est la contre-révolution permanente qui les couve !
Nos mandarins, nos maîtres à penser
C'est la pensée de nos maîtres
De l'anarchie, du fascisme au gauchisme, comme c'est bête !
A la vie sont toujours des traîtres
La surpopulation est une sorte de clonage
C'est un clonage psychologique
Pour tous et toutes la même nage
Les mêmes souffrances mélancoliques
Qui nous font
Peintres, poètes, musiciens
Cinéastes, chanteuses, écrivains
Qui nous font
Ménagères, employées, prostituées
Ouvrières, patronnes, routiers
Femmes et hommes
Aux mêmes larmes attristées
La surpopulation
Est un clonage psychologique
En fonction d'impératifs économiques
A pour enfant, une détestation généralisée
Une balance des paiements à équilibrer !
Personne
Ne peut plus supporter personne
Personne
N'aime plus personne
Et néanmoins, le sens commun reste sourd
Aux 353015 personnes qui naissent chaque jour
Le sexe de l'homme est une fronde
Qu'aucune sagesse ne gronde
De la chair à canon
De la chair à profit
De la chair à dépit
De la chair à dépression
Le ventre de la femme pond
Pond, pond, sans aucune réflexion
De toutes les armes
C'est encore l'arme psychologique
Qui fait couler le plus de larmes
Bien plus encore que l'arme chimique
Déjà utilisée à l'époque antique
Du cadavre contaminé, jadis, à la peste bubonique
Aux terrifiants gaz neurotoxiques
Des gaz irritants
Des gaz suffocants
Des gaz vésicants
Et même par extension, tous les défoliants
Tous les gaz divers, bien avant la Syrie
Guerre industrielle, guerre de la chimie
L'arme psychologique
Au service de la guerre psychologique
Chair à canon
Chair à profit
Chair à dépit
Chair à dépression
Ce qu'est l'être humain pour l'économie
Qui au cerveau devient de la chimie
La surpopulation est une malédiction
Qui se perpétue de génération en génération
Le clonage est purement psychologique
Nul besoin pour cela, de la génétique !
Des fausses valeurs, nous sommes avides
A la vraie compréhension, nous sommes rigides
A toutes les convivialités, nous sommes perfides
Le nous est je, le je est nous
Moi, toi, eux, elles, lui
Au plus beau paysage de la télévision
Il manquera toujours la sensation
Comme l'a bien compris
Un voisin de palier, à Tonnerre, Gérard Despeghel, dit gégé, un ami
Tout ce qui n'est que lu
Est à la réalité une supercherie
Est à la réalité une gabegie
Comme imaginer la prison
Et être en prison
Comme imaginer la mort
Et être mort
Ce que nous ignorons dans nos viscères
Ne peut se représenter réellement dans l'imaginaire !
Comme la vie
Qui ne sait pas vivre
Et qui ne se trouve dans aucun livre
Seule la chose qui est, délivre !
Chair à canon
Chair à profit
Chair à dépit
Chair à dépression

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Collaborationnisme holiste

6 Septembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Il y a toujours un domaine
Où tout être humain est un catéchumène
Et notre ignorance nous fait dire amen
Et en matérialité se transforme la confidence
Star Trek le fut à la technoscience
Cette série télévisée des années 1960, de science-fiction spéculative
De feu ( 1921-1991 ) le scénariste Gene Roddenberry, série très imaginative
Eut déjà de jeunes fanatiques
Qui devinrent des as de l'informatique
Qui devinrent les rois de la cybernétique
Qui devinrent les rois du tout technologique
Comme ( né en 1928 ) Martin Cooper
Qui imitant Star Trek, inventa le téléphone cellulaire
Comme l'ingénieur Marc Rayman et sa science de la propulsion
Fameux crack de la NASA et de sa navigation
Le microprocesseur ( 1971 ) en découla
Star Trek ou le premier baiser interracial
Et son téléporteur, faute de restrictions budgétaires
Mais c'est surtout , tout le scientisme
Avec son animisme technologique forcené
Heureusement, renaît un néo-luddisme
USS Enterprise de tous les bonheurs
Devient l'Enterprise de tous les malheurs
Et puis, reste la loi de l'inviolabilité
La loi de causalité
La loi d'indétermination
La loi d'indécidabilité
Et de quelques autres
Dont nous sommes forcément les apôtres
Chaque loi
A son niveau d'organisation
Chaque niveau d'organisation
A sa loi
La nature de la physique
Est la physique de la nature
La pomme a sa gravité
Inutile de l'inventer pour exister
Et puis la technologie nous isole
De plus en plus rapidement, la société devient folle !
L'être humain n'y a plus sa place
Et la machine est depuis longtemps, là, qui le remplace
Les machines sont là
Et les gens ne se parlent plus
Les machines sont là
Et les gens ne se regardent plus
Les machines sont là
Et les gens ne s'écoutent plus
Ou ce sont les jouets des machines
A la radio, à la télévision, au cinéma
Une hypnose de masse qui raffine
Des êtres humains étudiés comme des rats
Acteurs, actrices
Présentateurs, présentatrices
Animateurs, animatrices
Cinéastes et documentaristes
De la technoscience sont les machinistes !
Marionnettes et marionnettistes
Flux et reflux, pour ou contre
Toutes et tous, nous en profitons largement
C'est bien là, le paradoxe dément
Voulons-nous nous en passer ?
Pouvons-nous nous en passer ?
Finalement, le seul vrai nouveau luddite
Est ( né en 1942 ) Theodore Kaczynski, partisan de la dynamite
Contre le tout technologique
Cohérent avec lui-même, malgré son étiquette fanatique
L'inconscient ne rate jamais sa cible
Sa justesse de tir nous est indicible
Et nous trouvons l'histoire pénible
Histoire de l'inconscient
L'inconscient de l'histoire
Petites ou grandes, visibles ou invisibles
C'est le cri de l'avion
130 décibels
C'est le cri du cochon
115 décibels
Et tous les cris muets
Des réprouvés, des rejetés, des indigents, des freluquets
Histoire du cri
Le cri de l'histoire
Tous les cris spectaculaires
Pour anesthésier la conscience populaire
Tous les cris
Sont collaborationnistes
Dans l'économie de la vie
Tout le monde y apporte son écot
Sa petite pierre, il faut sauver sa peau !
La vie de l'économie
N'est et ne peut-être que l'économie de la vie
Il faut y boire
Il faut y manger
Il faut se loger
Il faut y participer
Nous sommes
Les 265 câbles sous-marins
Internet, téléphonie, tous nos cris
99 pour cent sous l'eau, un défi
Un peu de tout, et beaucoup de rien
Comme la bouffe
Qui est toujours plus ou moins industrielle
Aucun goût ou alors une saveur artificielle
Nous allons devenir
Des humains extrêmophiles
Le sulfure d'oxygène est notre avenir
Et bientôt, plus de plancton, plus de Krill
Même des millions et des millions de tonnes
Sont évanescentes, quand l'humanité déconne !
Et pourtant, rien qu'un banc
De Krill, c'est deux millions de tonnes
Sur une surface de 450 km2
Et qu'il y a 150 millions d'années
Que sont déjà là, les diatomées
Ce qui nous permet de respirer
De l'oxygène de la planète Terre, c'est la moitié
Souvent, nous citons des gens connus, cela fait bien
Pour donner de l'importance, à ce que nous pensons
Comme le disait truc machin
Cela ne vaut rien, sinon
Ce qui en dit long
Sur nos soumissions à l'autorité
De nos vedettes intellectualisées certifiées
Mais s'opposer à toute forme d'autorité
En étant autoritaire, est encore de l'autorité
Et de ce fait, beaucoup de libertaires
Sont encore et toujours des autoritaires
Moi, toi, eux, elles, lui
L'autorité dort toujours dans le même lit
Comme le disait truc machin
Quelqu'un de connu, cela fait bien
Sinon, cela ne vaut rien
De toutes façons
Personne ne connaît personne
Pas plus les gens connus
Que les gens inconnus
Toute vie humaine est une énigme
Que ne peut attraper aucun chasseur de primes
Tout individu est indéfinissable
Entre nos doigts, c'est du sable
Comme toute célébrité ou notabilité
Est forcément une autorité
Sans cesse nous les citons
Sans cesse nous nous en gargarisons
Il y en a
Pour les anarchistes
Il y en a
Pour les fascistes
Il y en a
Pour les gauchistes
Il y en a
Pour les capitalistes
Il y en a
Pour moi, pour elles, pour eux, pour lui
Tout collabore à tout
A toutes les époques, de toutes les façons
Même les folles et les fous
Au poison du capital, tout est collaboration
Car c'est le capital du poison
Collaboration artistique, collaboration technologique
Collaboration sportive, collaboration scientifique
Et donc de la collaboration économique
Moi, toi, eux, elles, lui
Quoi que l'on fasse
Le capital nous trace !
Nous sommes son tissu
Nous le nourrissons à notre insu
C'est un cerveau
Dont nous sommes les neurones
Avec ou contre, balpeau
C'est toujours la foire du trône
Il faut s'intéresser
A ce que sont les gens
Pas à ce qu'ils font
Or nous nous intéressons
A ce que les gens font
Pas à ce qu'ils sont !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Diarrhée verbale ou Korkoro

26 Août 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

La bêtise participative
Des commentaires qui déstabilisent ou enjolivent
La bêtise participative
De la critique méprisante et vive
A toutes vos tartes à la crème
Je suis le ribaud, que personne n'aime
Et malgré vos militantes réprimandes
Je reste faraud, avec ma bande
Korkoro pour ma diarrhée verbale
Qui met vos conformismes à mal
Ma diarrhée verbale
N'est pas participative mais oblative
Elle ne veut pas décrocher la timbale
A toutes les idées, elle est d'une autre rive
Parfois
Il croit nous vexer, l'ennemi
Au lieu de cela, il nous nourrit
Oui cher contempteur
Oui chère contemptrice
Je suis de la diarrhée verbale
Mais cela n'est pas plus mal
Que toutes nos actions devenues banales
Et ce qui devrait être une insulte
Ne fait que m'alimenter, merci, j'exulte !
La diarrhée des commentaires
De ceux et celles qui feraient mieux de se taire
C'est avec un colossal plaisir
Que je ferais tout pour votre déplaisir
Car il me plaît de vous déplaire !
Dans toutes vos habitudes participatives
Dans toutes vos certitudes participatives
Les bourgeoisies gauchistes
Veulent me fusiller, je suis sur leurs listes
Comme toujours
Contre les rouges et les blancs
Dans ce combat
Qui m'aime me suive
Il faut bien que quelqu'un l'écrive !
Comme toujours
Contre les rouges et les blancs
Ce sont les véritables méchants
Et l'admiration de tous les truands
Contre cette abomination, il ne faut pas tirer à blanc
Et si nous n'étions pas si veules
Nous nous casserions la gueule !
Heureusement le monde est vaste
Et rarement, nous ne nous rencontrons, pour ces fastes
Les rouges et les blancs
Sont les plus nombreux
Pas difficile de se sentir au mieux
De faire le prétentieux
Mais à un contre un
Vous ne faîtes plus les malins
Contre les rouges et les blancs
Qui avec tous leurs boniments
Ont la diarrhée, c'est l'armée de leurs militantes et militants
Et oui, une diarrhée verbale
Cela peut-être beau, comme un dernier râle
Nous conchions
Toutes vos actions inactives
Nous vomissons
Toutes vos paroles muettes
Et vive la diarrhée verbale
Et vive la logorrhée émeutière
Il ne reste que cela, car tout est devenu sale
Dans nos inintelligences meurtrières
Contre les rouges et les blancs
Ne me lisez pas, ô faquins
Contre les rouges et les blancs
A la vie vous êtes un crachat
Je vous le dis, passez votre chemin
Vous êtes ma diarrhée, pouah !
Contre les rouges et les blancs
Que de mon urine, j'inonde
Car leurs feux captieux abondent
Et au fond, que voulez-vous de mieux ?
Le monde est à vos images, hideux !
Contre les rouges et les blancs
Tous vos crânes, je les fends
Mais c'est vous
Qui me donnez de la force
Qui me rendez impavide comme l'écorce
Il vous faudrait une immense île déserte
Où vous pourriez vous exterminer les uns les autres
Avec vos traitres et vos bons apôtres
Que de vous, il ne reste pas même des miettes
Pour que vraiment vienne la fête
Et qu'enfin ailleurs, la vie soit offerte !
Contre les rouges et les blancs
Et tout leur parasitage participatif
Du capitalisme le plus actif
Dans nos têtes
Tout est de la mort
Ma diarrhée verbale
Contre toutes vos reptations idéologiques et sociales
Tout est tenu en laisse
Et de toutes les débilités
Sort de mes fesses, une diarrhée

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du suicide

24 Août 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Le suicide est un sujet tabou
Le suicide c'est pour les fous
Pourtant, en France, il y a un suicide
Toutes les cinquante minutes
Pourtant, en France, il y a une tentative de suicide
Toutes les quatre minutes
Et dans la plupart des autres pays
Cela est certain, il en va ainsi
Il faut le dire
Mais la vie de la compétition
N'est que la compétition de la vie
Il faut le dire
Mais la hiérarchie de la vie
N'est que la vie de la hiérarchie
Il faut le dire
Mais l'argent de la vie
N'est que la vie de l'argent
Le suicide est paradoxal
C'est le remède pire que le mal
Certes se tuer
C'est vouloir vivre
Mais autrement, sans se déstructurer
C'est le dernier cri
C'est un appel à la vie
De ceux et celles
Que nous n'avons pas su écouter
La fuite la plus libératrice
De la société des sévices
Car la réalité du principe
Est le principe de réalité
Comme notre soleil
Qui dans quelques milliards d'années
Deviendra une naine rouge
Deviendra une naine blanche
La mécanique des étoiles est une merveille
Gravité contre fusion nucléaire
Plus d'hydrogène, plus d'hélium, c'est la panne solaire
Et voici les géantes rouges, si belles
Arcturus, Antarès, Bételgeuse
Et toujours les 92 éléments naturels
A l'univers, à la nature, le même miel
Nous sommes une semence
De tous les déchets nucléaires
Nous sommes une transe
Des accouplements stellaires
De la poussière d'étoiles
Dit le poète, irréaliste et ingénu
Qui de la physique peut cacher le cul
Poussières d'étoiles ou prosaïquement déchets nucléaires
C'est strictement égal pour l'univers
Et qu'est la planète Terre
En rapport, par exemple, à Arcturus, Antarès, Bételgeuse
Certes, elle est habitée, mais c'est toujours la guerre
Pourtant de l'espace, sa vue y est fameuse
Une esthétique bien trompeuse
Rien qu'en France, un suicide
Toutes les cinquante minutes
Rien qu'en France, une tentative de suicide
Toutes les quatre minutes
Je le répète
Quitte à passer pour bébête
Et l'on va s'étonnant
De la tanorexie, cette bronzomanie
Qui rend le corps plaisant
D'une façon naturelle ou artificiellement
Avec le risque comme en Australie
Du cancer de la peau, quand s'en protéger, devient une stratégie
L'indice de protection des crèmes solaires, est une menterie
Un indice de protection 30
Est en réalité de protection 10
Trois à quatre fois moins
Qu'en laboratoire, où on le sait bien
La quantité utilisée par l'estivant
Est largement moindre qu'en laboratoire
Des malins, qui nous prennent pour des poires
Notre monde
Suite logique de toutes les après-guerres
Et de toutes les guerres
Des partages sordides
Des partages morbides
Entre le stalinisme
Entre le fascisme
Entre le capitalisme
A mis au monde
Son enfant, notre monde actuel
Qui année après année, impose ses rituels
Qui année après année
Est un monde bien fatigant
Vouloir y vivre est épuisant
Sans cesse, il faut s'en reposer
Avec ses congés payés
Avec ses congés de maladie
Avec ses congés de maternité
Avec ses congés de mariage
Avec ses congés de naissance
Avec ses congés de veuvage
Avec ses congés de mort
Notre monde
Qui pourrait être un énorme nichon
Pour soigner toutes les dépressions
Notre monde
En tous les domaines, en toutes les choses, est une agression
Oui les mots, je le mâche
Il suffit, c'est assez, de toutes les ganaches !
Qui n'aime
Pas la vérité
Aime les rumeurs calomnieuses
Les hoax
Que le bouche à oreille se faxe
Cela devient de la propagande
Du mensonge à la demande
Cela devient une ligne politique
Sans aucun esprit critique
Il faut liquider l'adversaire
Par les procédés les plus réactionnaires
L'héritage des staliniens
L'héritage des fascistes
Dont la progéniture est nombreuse
Toujours inculte, illettrée, folle furieuse
Sur internet ou ailleurs, la parole malhonnête
Qui met des saletés dans les têtes
Pour ceux et celles que la vermine intéresse
Et que l'on retrouve à toutes les messes
Staliniens et staliniennes, d'hier
Staliniens et staliniennes, d'aujourd'hui
Fascistes d'hier
Fascistes d'aujourd'hui
Que le capitalisme bénit
Une horrible pourriture
Qu'aucune bête ne voudrait pour nourriture
Et parfois nous les avons
Comme voisines et voisins
Fascisme rouge et fascisme brun
La bouche délatrice, l'oreille maligne
Ils et elles savent nous repérer
Comme nous savons, de suite, les renifler
Il suffit de les regarder vivre
De vouloir nous éliminer, ils et elles sont ivres
Mais les fascistes
Ne se disent plus fascistes
Mais les staliniens
Ne se disent plus staliniens
Il y en a beaucoup tant chez les gauchistes
Que les libéraux, que les démocrates, que les socialistes, que les communistes
Les mots sont contorsionnistes
Même pas le courage de leurs vraies opinions !
Il leur faudrait des cours d'histoire
Pour qu'en leurs balivernes, ils et elles cessent de croire
Ou alors
Ah bon ! j'étais fasciste ?
Alors, vive le fascisme
Ou alors
Ah bon ! j'étais stalinien ?
Alors, vive le stalinisme
Avec des nouveaux habits, bien sûr
Mais qui se repaissent des ordures
Et qui se recyclent dans une déchèterie
Hélas, je ne suis pas dans l'outrance
Je le dis, à ceux et celles, qui me tancent
Car de tous les pouvoirs, c'est la même confidence !
Quand nous croyons aimer une personne
Tout ce qui nous vient d'elle est bon
Quand nous ne croyons pas aimer une personne
Tout ce qui vient d'elle est de la contrefaçon
Nous le vérifions
Dans le couple, et de toutes les autres façons
L'agressivité est de la sublimation
De l'amour qui n'est plus
Comme l'insatisfaction sexuelle
Qui fait rechercher une autre piste qu'elle
Que cette insatisfaction
Soit d'origine organique
Que cette insatisfaction
Soit d'origine psychologique
Sans doute les deux à la fois, rien de magique !
Dans le spectaculaire intégré
L'insatisfaction est obligatoirement généralisée
Affectivement, sexuellement, économiquement
Là où tout est séparé, tout est frustrant !
La satisfaction est parcellaire, partielle, séparée
Elle se ment donc pour se faire accepter
La satisfaction de l'insatisfaction
Est l'insatisfaction de la satisfaction
C'est l'insatisfaction
Soeur jumelle de la frustration
Qui fait la poésie, la science, les arts
Qui fait le sport, la peinture, les stars
C'est l'angoisse de la mort
Une trilogie qui s'arrime au même port !
Il n'y a pas d'amitié sur Terre
Il n'y a pas d'amour sur Terre
L'argent l'interdit
Il y a seulement des guerres
Il y a seulement le monde des affaires
Et des urnes pour voter, donc pour se taire !
Rusé, le capitalisme met sa guêpière, pour nous plaire
Feu Marx est un crétin
Quand c'est Mélenchon qui en parle
Feu Bakounine est un moins que rien
Quand c'est l'historien stalinien qui en parle
Quand c'est l'historien bourgeois qui en parle
Et c'est pareil pour tant d'autres
Les Laborit, Cioran, Debord
Et les autres milords
Dans l'abjection et la falsification
Toutes les bourgeoisies se vautrent
Comme dans les journaux, à la radio, à la télévision
Bourgeois, gauchistes, fascistes et staliniens
Mangent dans toutes les gamelles
Et y déposent leurs selles
Afin de tout salir et de tout trahir
Mais peu nous chaut, de toutes façons
Plus d'idoles, nous ne voulons
Nous ne voulons aucune domination

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Précis du négatif

18 Août 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout ce que je chie
Tout ce que j'écris
Pour la plupart des gens
N'est absolument pas signifiant
C'est comme si je parlais une langue étrangère
Que ne pourrait répéter aucune commère
Et encore, une langue étrangère
Cela s'apprend, pour qui persévère
Persévère ou père sévère
C'est très lacanien donc lacarien
Encore un coup des acariens !
Notre intérêt
Est d'être capitaliste
Nous sommes des capitalistes
Notre intérêt
Est d'être fasciste
Nous sommes des fascistes
Notre intérêt est d'être gauchiste
Nous sommes des gauchistes
Notre intérêt
Est d'être catholique
Nous sommes des catholiques
Notre intérêt
Est d'être ceci ou cela
Nous sommes cela ou ceci
Nous prétendons
Être ceci ou cela
Et nous devenons ceci ou cela
Mais n'importe qui
Peut se dire n'importe quoi
Comme n'importe quoi
Peut se dire de n'importe qui
Si
Ce que nous faisons a de l'importance
Ce que nous pouvons dire, est pure forfanterie
Prétention, infatuation, invalidation, et pure romance
De tous les conservatismes à l'anarchie
Parler, peindre, écrire, imaginer
Cela est d'une grande facilité
Plus facile que se comporter
Tous les jours avec humanité
Nous ne sommes
Plus que des mots
Qui ne veulent plus rien dire
La plupart de nos actions
Font mentir nos mots
Les mots
Sont les mensonges de nos actions
Les actions
Sont les vérités de nos mots
Toutes nos vies refoulées
Toutes nos vies détournées
Toutes nos vies gâchées
Toutes nos vies sans vie
C'est de la peinture
C'est de l'écriture
C'est de la sculpture
C'est du sport
C'est de la poésie
C'est du roman
C'est de la science
C'est de la représentation
C'est du cinéma et de la chanson
C'est de la sublimation
Ce sont des pathologies
Qui ne peuvent s'exprimer que de cette façon
Ce sont des aliénations
Qui veulent donner des leçons
L'intérêt de la pathologie
Qui est la pathologie de l'intérêt
Tout ce qui se fait
Uniquement par intérêt
Du bienfait au méfait
Par idéologie, par religion, par croyance
Construit la société telle qu'elle est
Comme hier, comme aujourd'hui, comme demain, c'est une évidence
Tout ce que je chie
Tout ce que j'écris
Pour la plupart des gens
N'est absolument pas signifiant
C'est comme si je parlais une langue étrangère
Que ne pourrait répéter aucune commère
Et encore, une langue étrangère
Cela s'apprend, pour qui persévère
Persévère ou père sévère
C'est très lacanien donc lacarien
Encore un coup des acariens
Bis repetita placent, il le faut bien !
Notre intérêt
Est d'être capitaliste
Nous sommes des capitalistes
Notre intérêt
Est d'être fasciste
Nous sommes des fascistes
Notre intérêt est d'être gauchiste
Nous sommes des gauchistes
Notre intérêt
Est d'être catholique
Nous sommes des catholiques
Notre intérêt
Est d'être ceci ou cela
Nous sommes cela ou ceci
Nous prétendons
Être ceci ou cela
Et nous devenons ceci ou cela
Mais n'importe qui
Peut se dire n'importe quoi
Comme n'importe quoi
Peut se dire de n'importe qui
Si
Ce que nous faisons a de l'importance
Ce que nous pouvons dire, est pure forfanterie
Prétention, infatuation, invalidation, et pure romance
De tous les conservatismes à l'anarchie
Parler, peindre, écrire, imaginer
Cela est d'une grande facilité
Plus facile que se comporter
Tous les jours avec humanité
Nous ne sommes
Plus que des mots
Qui ne veulent plus rien dire
La plupart de nos actions
Font mentir nos mots
Les mots
Sont les mensonges de nos actions
Les actions
Sont les vérités de nos mots
Toutes nos vies refoulées
Toutes nos vies détournées
Toutes nos vies gâchées
Toutes nos vies sans vie
C'est de la peinture
C'est de l'écriture
C'est de la sculpture
C'est du sport
C'est de la poésie
C'est du roman
C'est de la science
C'est de la représentation
C'est du cinéma et de la chanson
C'est de la sublimation
Ce sont des pathologies
Qui ne peuvent s'exprimer que de cette façon
Ce sont des aliénations
Qui veulent donner des leçons
L'intérêt de la pathologie
Qui est la pathologie de l'intérêt
Tout ce qui se fait
Uniquement par intérêt
Du bienfait au méfait
Par idéologie, par religion, par croyance
Construit la société telle qu'elle est
Comme hier, comme aujourd'hui, comme demain, c'est une évidence !
Moi, toi, eux, elles, lui
Tout le monde
Dans la vie de tous les jours
Avec ou sans sa petite cour
Est à la fois capitaliste
Est à la fois fasciste
Est à la fois artiste
Est à la fois gauchiste
Est à la fois communiste
Est à la fois anarchiste
Est à la fois stalinien
Est à la fois tout et rien
Est à la fois prétentieux
Est à la fois miséreux
Est à la fois luxurieux
Tout ne sert à rien
Tout sert à tout
Tant que nous ne ferons
Les choses que par intérêt
Rien ne changera jamais !
Pas de fraternité
Pas de liberté
Pas d'égalité
L'intérêt
N'est que de l'intérêt
Qui ne produit que de l'intérêt
La gratuité
Qui n'est que de la gratuité
Ne produit que de la gratuité
Et
La gratuité de l'intérêt
N'est que l'intérêt de la gratuité
Tout être humain
Est un inconnu à lui-même
Et c'est avec cela qu'il aime et qu'il s'aime !
Tout être humain
A en lui la bataille ( juillet 1942 - février 1943 ) de Stalingrad
A en lui la bataille ( février à décembre 1916 ) de Verdun
Une agressivité interspécifique
Une agressivité intraspécifique
Et en avant la musique !
C'est un codage, un apprentissage
Depuis le plus jeune âge
Surtout
Si nous achetons
Si nous vendons
Si nous louons
Que cela soit
Un tableau, un livre, une maison
Des objets, des choses, des gens, des créations
Nous sommes la société
Dans laquelle nous vivons
Ce qu'elle permet, ce qu'elle interdit
Ce qu'elle tolère, ce qu'elle maudit
Moi, toi, eux, elles, lui
Nous nous disons ceci
Nos actes font cela
Nous voudrions devenir ceci
Et nous sommes cela
La vie spectaculaire marchande
Nous vomit
La vie techno-industrielle
Nous trahit
Un précis du négatif
Pour accoucher du positif
Que faut-il faire
Pour devenir riche ?
Que faut-il faire
Pour devenir célèbre ?
Que faut-il faire
Pour se faire aimer ?
Que faut-il faire
Pour avoir un métier ?
Il faut tromper, imiter, répéter, créer
Il faut mentir, écraser, copier, plagier
Il faut travestir, falsifier, comparer, admirer
Et tout ce que vous voudrez
Partout les mensonges s'affichent
Pour les pauvres et les riches
Nous ne voulons pas de la vérité
Qui nous ferait nous suicider
Nous ne voulons pas de la vérité
Qui nous ferait nous transformer
Les mensonges
Ont beaucoup d'amis
La vérité
N'a que des ennemis
C'est-à-dire
Toutes les idéologies
Toutes les religions
Toutes les croyances
Toutes les créations
Qui ne sont que des représentations
De la vie pétrifiée, dans toutes ses aliénations
Ce n'est rien du tout
Commençons le combat
Mon cri dans les manifestations !
Au lieu du ridicule et éculé
Ce n'est qu'un début
Continuons le combat
La société est comme un détournement situationniste
Dans les années 1960, avec une bulle
Dans la bouche d'une dame, sur une plage capitaliste
" Et surtout que rien ne change "
Car au fond, un rien nous dérange !
C'est comme au ski, il y a des pistes
Il ne faut pas en sortir
Chacun et chacune sur sa liste
Et jamais nous ne pouvons en partir
Nous pouvons avoir la rage
Nous ne pouvons pas être en marge
Ou alors
Il ne faudrait plus manger
Ou alors
Il ne faudrait plus travailler
Ou alors
Il ne faudrait plus boire
Ou alors
Il ne faudrait plus écrire
Ne plus lire, ne plus acheter
Ne plus vendre, ne plus consommer
Car nous sommes la société
Personne ne peut y échapper !
Moi, toi, eux, elles, lui
Ou alors
Il faudrait être mort
Et encore !
Comme le commerce de la création
Qui est la création du commerce
La création qui fait acheter et vendre
La société ne peut s'en passer
Les artistes sont ses meilleurs alliés
Les artistes sont le ciment de toutes les aliénations
Les artistes sont le ciment de toutes les traditions
Les artistes sont le ciment de toutes les contre-révolutions

Patrice Faubert ( 2008 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Mystères d'archives ou le sexe fort c'est la femme

14 Août 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout ce qui aurait
Pu être
Et n'a pas été
Est en fait, forcément arrivé
Dans l'imagination ou la réalité
Dans une poésie, dans un roman
Dans une peinture, dans un slogan
De tout, le monde est pléthorique
Sans fatigue, la même gymnastique
La femme est le sexe fort
L'homme en rêve, même quand il dort
C'est la course au trésor
Mais il faut draguer, il faut ramper
Comme en toutes choses, il faut payer
La femme
N'a qu'à attendre
Pour se faire prendre
L'homme
Est en chasse, qui se fait pendre
L'homme
Est le sexe faible
Soumis au sexe de la femme
Il lui faut draguer
Il lui faut ramper
Pour pouvoir, la femme, honorer
Peut-être pas au Québec
Où les femmes font le premier pas
Mais ici, en Europe, c'est la France, mec
Et pour l'homme, le rôle ingrat
Tout cuit dans le bec
Me dit un copain, tu voudrais
Oui, je lui réponds, aussi sec
Certes, je suis paresseux, désillusionné, c'est vrai
Et cela évite aussi bien des échecs
Mais je suis un scandaleux
Je veux tout sans rien faire
Je ne joue pas le jeu
Alors, que dalle, il n'y a rien à faire
Rien n'est en liberté
Dans cette prison qu'est la société
La sexualité comme le reste
Ainsi, autant faire la sieste
Ou alors, il faut payer
Vendre, acheter, dépenser, louer
Son corps, son esprit, son sexe
Le sexe fort
C'est la femme
Même au premier tome
Et voilà ( née en 1973 ) Paula Radcliffe, l'anglaise
Avec 2h 15 minutes et le record du monde femme, du marathon
Mieux que presque tous les hommes, mais chut !
Et voilà, Annie Van der Meer, la hollandaise
Du Paris-Colmar 1983 à la marche, ( 518 km ) arrivée en dixième position
Mieux que presque tous les hommes, mais chut !
Mais les religions
Mettent les femmes en cage
Mais les idéologies
Mettent les hommes en rage
La femme est ainsi un poisson
L'homme est ainsi un hameçon
La femme a l'embarras du choix
Qui n'est que le choix de l'embarras
La drague comme un sport
Pour les faibles et les forts
La femme et son entrecuisse
Qui de l'homme fait le délice
Qui de l'homme fait le supplice
C'est comme " Mystères d'archives "
L'émission sur Arte, qui ravive les plaies les plus vives

Patrice Faubert ( 1985 et 2010 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Eschatologie ou " Pendez-les haut et court "

10 Août 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Sortir en conditionnelle six mois avant la fin d'une période de 18 ans n'a aucun sens. Dans
un marathon, tu ne t'arrêtes pas 500 mètres avant la ligne pour refaire tes lacets. "
 
Xavier ? ( Centre pénitentiaire de Laon, le 2 juin 2013 )
 
En tant qu'ancien ultramarathonien
Quand je pratiquais la marche de vitesse et de fond
Deuxième du championnat de France des 100 km marche
En 1985 avec le temps de 9h 26 minutes
Troisième du championnat de France des 200 km marche
En 1995 avec le temps de 22h 44 minutes
Je ne puis que le confirmer
A 500 mètres de la ligne d'arrivée
C'est comme très proche et comme une éternité
La propriété de la prison
Est la prison de la propriété
Pas de propriété privée
Et pas de prison
Car avec une autre mentalité
Chaussures à nos pieds
Tous et toutes nous trouverions
Tout se ferait dans la galanterie
Tout se ferait sans aucune forfanterie
Selon les besoins et les envies
Pour le travail, pour l'habitat, pour la sexualité
L'être humain
Doit être rééduqué
L'être humain
Doit être réengrammé
L'être humain
Doit être reprogrammé
Si nous voulons
Une autre société
Où l'égalité
Soit vraiment l'égalité
Où la fraternité
Soit vraiment la fraternité
Où la liberté
Soit vraiment la liberté
Toujours
Au jeu mortel de la guerre civile
Toujours
Ne gagnent que les imbéciles
Toujours mieux armés
Toujours mieux conditionnés
Toujours imperturbablement bornés
Et les diverses bourgeoisies, de leur côté !
Comme par exemple
Lorsque les bourgeoisies évoquent
Mai 1968, à la télévision, elles se moquent
Et le travestissement à l'expertise ample
Toujours le travers qui les arrange
Jamais le côté qui les dérange
Et c'est toujours le renégat qui y apparaît
Ou l'étudiant futur patron, sans attrait
Jamais l'ancien barricadier qui ne s'est jamais renié
Ou la communauté qui a su et a pu durer
C'est ainsi sur Arte
Sur n'importe quelle chaine de télévision, les mêmes cartes
Il faut invalider
Ce qui aurait pu être
Mettre la défaite, dans toutes les têtes
Le capitalisme
Est la défaite de la pensée
Le capitalisme
Est la défaite de l'humanité
C'est une torture permanente
C'est une gifle cinglante
Une démission offensante
Une société pour les sadiques
Une société pour les masochistes
La société capitaliste
Est criminelle de guerre
Chaque être humain en est le tortionnaire
Vivre y est une aspiration vaine
Sous respirateur artificiel
Toutes les actions y sont vilaines
Sous le masque à oxygène
Comme en prison
Les riches peuvent cantiner
Louer des corps de femmes
Pervertir toutes les âmes
Et avec tout, tricher
Mais avec leurs cerveaux pourris
En eux, la vie, c'est fini
Ils et elles dégagent une infâme puanteur
Dans leurs yeux éteints, aucune lueur
Et s'il y avait une ferveur
Et s'il y avait une fureur
Un seul cri
La pousserait hors du lit
Contre les politiciennes et politiciens
De tous les bords politiques
Et de toutes leurs cliques
Et quoi qu'il advienne
" Pendez-les haut et court "
Et tout aussi bien
Contre les milliardaires voleurs
Et tout ce qui tourne autour
" Pendez-les haut et court "
Et tout aussi bien
Contre les milices patronales
Contre les milices syndicales
Contre les milices policières
Contre les milices militaires
" Pendez-les haut et court "
Cela serait un grand massacre
Partout une gigantesque traque
Une nouvelle terreur pleine d'erreurs
Et un nouveau Napoléon à l'horizon
L'éternelle histoire du dictateur
Qui sait attendre son heure
Et hop, c'est reparti
Pas encore pour cette fois, l'anarchie
Déjà
Si la femme pouvait
Vraiment, avorter quand elle le souhaite
Déjà
Si la femme pouvait
Vraiment, faire l'amour quand elle le souhaite
Contraception, avortement, stérilisation, le corps en fête
Mais comme tout est régit
Par les lois de l'économie
C'est l'économie de la vie
Qui est la vie de l'économie
La vie y est confisquée
Dans un placard y est enfermée
L'économie nous marie
L'économie nous divorce
L'économie nous sépare, nous trie
L'économie renie la vie
Tout
Nous est imposé par l'économie
Mariages, divorces, séparations
Rencontres, loisirs, conventions
Et même si cela nous déplaît
Rien à faire, ce sont des faits !
Chacun et chacune à sa place
Chacun et chacune dans sa classe
Et pas le moyen d'y échapper
Dès la naissance, c'est organisé
Femmes pour les riches
Femmes pour les pauvres
Voitures pour les riches
Voitures pour les pauvres
Maisons pour les riches
Maisons pour les pauvres
Vacances pour les riches
Vacances pour les pauvres
Vêtements pour les riches
Vêtements pour les pauvres
Drogues pour les riches
Drogues pour les pauvres
Et la même bêtise
Pour tous et toutes
Car nous sommes sur la même route
Même si cela nous défrise !
Et aussi la prison pour les riches
Et la prison pour les pauvres
Bref, c'est un monde d'abomination
Tout ce que nous faisons
Tout ce que nous savons
Est soit inutile ou soit faux
L'argent
Rend tout le monde sot
Mais la violence
Contre la violence
C'est encore du fascisme
C'est encore du stalinisme
C'est encore du capitalisme
Partout est le fascisme
Un fascisme d'extrême gauche
Un fascisme de gauche
Un fascisme de droite
Un fascisme d'extrême droite
Tous les mots y participent
Toutes les séparations les anticipent
Chômeur, travailleur, retraité, nationalité
Bonheur, malheur, prospérité, compétitivité
Jeune, vieux, nouveau-né
Les classifications
Sont les vecteurs de l'inhumanité !
 
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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JOUR J ou Uchronie

6 Août 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Feu ( 1478 - 1535) Thomas More
Créa le terme d'utopie, en 1516
Un dilemme royal, le mit mal à l'aise
Ne pouvant s'y résoudre, ce fut sa mort
Feu ( 1815 - 1903 ) Charles Renouvier
Inventa le terme d'uchronie en 1857
C'est le JOUR J d'une bande dessinée
Quand l'histoire déplaît, il faut la réinventer
Si la CNT espagnole en 1936
Avait pu éliminer
Les franquistes et les communistes staliniens
Par solidarité de l'internationalisme prolétarien
Que serait aujourd'hui l'Espagne ?
Peut-être quand même un bagne ?
Tout peut très vite dégénérer
Quand l'être humain n'a pas vraiment changé !
Une autorité est chassée
Pour une autre qui va la remplacer
En une anarchie apocryphe
Qui vite dévoyée, montrerait ses griffes
Si
Dès l'école maternelle
Nous apprenions la vie belle
Par la biologie des comportements
Qui met à nu le dominant
Et tous ses ridicules vêtements
Si
Feu ( 1889 - 1945 ) Adolf Hitler
Avait pu devenir peintre
Avec sa panoplie sur un cintre
Aux juifs, il aurait pu plaire !
Un autre tyran
Aurait pris sa place
Peut-être tué, de lui, aucune trace
Dans un monde parallèle, il fut un résistant !
Le monde des si
Le monde de l'uchronie
C'est une sarabande, une simonie
Le monde y est réactionnaire
Le monde y est révolutionnaire
Tout y dépend des folliculaires
Remugle y est toujours son air
Une évasion de ce qui n'est pas
De ne pas vivre, l'être humain est las !
La vie de l'imagination
N'est que l'imagination de la vie
Elle en est la sublimation
Elle en est la déception
Elle en est la démission
Et si
Le socialisme libertaire
De feu ( 1814 - 1876 ) Mikhaïl Bakounine
Avait supplanté
Le socialisme autoritaire
De feu ( 1818 - 1883 ) Karl Marx, et de feu ( 1870 - 1924 ) Lénine ?
Marx serait mort, Lénine pas né
Et Bakounine se serait imposé
Devenant à son tour, une autorité
Au fil du temps, déformé, récupéré
Et des petits tyrans pour l'interpréter !
Et finalement
Le monde y serait comme celui d'aujourd'hui
Ou alors
Tout y serait différent, sans fini ni défini
Mais la recherche de dominance
Sait cacher ses inconscientes motivations
Au nom de dieu
Au nom de la révolution
Au nom de la nation
Au nom du peuple
Au nom de l'amour
Etc. Etc. Etc.
En réalité
La recherche de la domination
Se revendique de tous les noms
Si un chef
Peut en cacher un autre
Un dominant peut en cacher un autre
Une dominante peut en cacher une autre
Nous renversons un système
Pour très vite remettre le même !
Le système où l'on peut dominer
Celui-là, bien sûr, on l'aime !
Aimer et être aimé, c'est dominer
Autrement que par la sexualité
Ailleurs, l'on va chercher des débouchés !
Et si
Tout homme
Devenait une femme ?
Et si
Toute femme
Devenait un homme ?
Tout serait strictement pareil
Ce qui est inversé reste tel quel
Et si
Je n'avais jamais existé
Des gens n'auraient pas pu se rencontrer
Des choses n'auraient pu se réaliser
Pour chacune et chacun, il en va ainsi
Nous nous conditionnons
Nous nous programmons
Du fini et de l'infini
Du possible et de l'impossible
Nous sommes le produit
Ainsi, tout nous vit
Ainsi, tout nous meurt
Cela conjure toutes les peurs
D'être dans tout ce qui vit !
Les mots de nos maux
Sont les maux de nos mots
Et si
Sur Terre, l'or était si abondant
Qu'il en deviendrait obsolescent ?
Mais vite, une autre valeur, le remplace
Et c'est toujours les mêmes traces !
Et si
Le nazisme avait triomphé ?
Mais il a triomphé !
Simplement, il est devenu subtil
Et si
Le fascisme avait triomphé ?
Mais il a triomphé !
Simplement
De podagre, il est devenu subtil
Tout est à la fois, débile et subtil
Et si
La femme devenue consciente
N'avait plus fait d'enfants ?
Plus de surpopulation
Et donc moins de domination
Moins d'exploitation et de manipulation
Malgré tout, avec une autre éducation
Plus facile, pour une révolution !
Et si
L'homme de Cro-Magnon
Avait disparu, faute d'adaptation ?
Et si
La société était restée matrilinéaire
Avec femme sagesse, pendant des millénaires
Aux pratiques libertaires ?
Tout
Peut-être un JOUR J
Tout
Peut-être une uchronie
Pour un individu
Pour une société
Et si
Feu ( 1858 - 1913 ) Rudolf Diesel
N'avait pas été assassiné ?
Et si
Le système métrique
N'avait pas été, par la plupart des pays, adopté ?
Et si
Ma petite frangine
N'était pas morte
De la leucémie, en 1957 ?
Et si, et si, et si
Mais pouvait-il en être autrement ?
Il y a des déterminismes
Politiques, sociologiques, physiologiques, économiques, climatiques
Qui deviennent les automatismes
De certaines époques, de certains lieux, de certains trafics
Dans les mondes qui sont
Dans les mondes qui auraient pu être
Dans les mondes qui seront peut-être
La circulation de la domination
Est la domination de la circulation
La plupart de ces mondes
Sont pour les individus, pour les sociétés, des tombes
Les rapports dits humains sont des échanges
Où tout le monde se mange
Où tout le monde se venge
Des échanges de domination
Des échanges de compétition
Les rapports dits humains y sont inexistants
Le rapport dit humain y est violent !
Les religions classiques
Sont à peine en perte de vitesse
Les religions modernes
Veulent le droit d'aînesse
C'est la mécanique quantique
Et sa féerie multidimensionnelle
De la métempsycose, une nouvelle version
Comme la religion de la révolution
De nos vies médiocres, une nouvelle évasion !
C'est le monde de l'astrophysique
D'autres mondes habités, l'espoir de les rencontrer
C'est le business nanotechnologique
De la post-humanité, peut-être l'immortalité
Alors qu'il suffirait de vivre vraiment
Penser, changer, se comporter autrement
Transmuter ses conceptions, radicalement
Et plus besoin d'aucune illusion
Quand chaque jour est une révolution
 
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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