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Engramme socioculturel, engramme idéel

21 Août 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

La marchandise
Ne rencontre que la marchandise
Et sous le règne du capital, tout est marchandise
La marchandise dicte la plupart des rapports
Votre discours logique me dit mon tort
Je ne veux pas jouer à l'esprit fort
Mais
Aucune femme, ne peut ainsi
Vraiment rencontrer l'homme qu'il lui faudrait
Ou alors
Il lui faudrait rencontrer tous les hommes
C'est donc toujours de l'à peu près
Mais
Aucun homme ne peut ainsi
Vraiment rencontrer la femme qu'il lui faudrait
Ou alors
Il lui faudrait rencontrer toutes les femmes
C'est donc toujours de l'à peu près
Pour toutes les relations
De sexe, de l'amitié, comme une convention
C'est de la recherche de sécurité
Que nous recherchons
Surtout les femmes
C'est de la recherche de sexualité
Que nous recherchons
Surtout les hommes
Il n'y a donc que des solitudes partagées
Qui ne font que s'utiliser
Sur une courte ou longue durée !
La vie de l'argent
Comme un universel conditionnement
Et des collections de semblables
Où nonobstant, toute unicité se croit vraisemblable
Partout des clones aux mêmes idées
Dans une fausse conscience fragmentée et divisée
Tous et toutes, l'on ne peut donc nous départager
Chacun et chacune croyant pouvoir se différencier
Quand aimer les moules frites, ceci ou cela
Devient un inepte point commun, voilà
Quand se meurt la pensée critique
Car forcément, sous le capital, tout est politique
La plupart du temps, de toutes façons
Les idées sont les mêmes, idées de la réaction
L'horizon soi-disant indépassable du capitalisme
Et son  Père Fouettard, le fascisme rouge, le stalinisme
Avec aussi d'ailleurs le léninisme
Donc
Il n'y a pas la moindre relation humaine
Il n'y a que la relation inhumaine
Car c'est l'argent qui nous organise
Dès le départ, cela n'est pas la même mise
Voilà ce que vous pourrez faire
Voilà ce que vous ne pourrez pas faire
Des sexes s'ouvriront ou se fermeront
Selon les hiérarchies et les fonctions
Certes, l'erreur est dans la généralisation
Mais il en va souvent ainsi, dans le monde de la réaction
Aussi, en tout domaine, il faut la révolution !
En toutes choses et donc aussi en sexualité
La société marchande structure tous nos préjugés
Nos préférences sont acquises et engrammées
Dans nos prétendus choix
Du capitalisme et de ses lois
Et donc, quelque soit nos prétendus choix
Il n'y a aucune liberté
Sinon
Toute femme
Pourrait plaire à tout homme
Sinon
Tout homme
Pourrait plaire à toute femme
Pas seulement dans le domaine étroit de la sexualité
Mais aussi dans le domaine des idées
C'est d'ailleurs bien cela l'anarchie
Aucune exclusion, quand tout est uni
Sans parti
Sans patrie
Sans religion
Sans idéologie
Dans la vraie différence
Là seulement, la vie s'épanouit, ô évidence
Sans cesse la révolution
Plus aucune compétition
Plus aucune hiérarchie
Plus besoin de ces subterfuges
Pour se faire aimer, comme un refuge
Enfin, d'autres valeurs
Enfin, d'autres bonheurs !
Du monde, enfin, que des amphitryons
D'un monde conscient de la surpopulation
L'argent du monde est un choléra
Partout, c'est la contagion, da
Comme à Paris, en 1832, seize mille décès
Treize mille en avril 1832, triste fait
L'argent, alors, se comptait en sous
L'argent, alors, se comptait en ronds
Tu as des sous ?
Tu as des ronds ?
Et à chaque époque, l'argent change de nom
Mais, pour la plupart des gens
C'est le bagne, c'est les galères, l'argent
Certes, il y a des milliardaires
Et à propos du bagne et des galères
En France, en 1748, le bagne remplaça les galères
Bref, dans un monde épanoui
Bref, dans un monde d'anarchie
Personne ne serait plus mère ou père
Cela serait purement affinitaire
Les enfants choisiraient leurs parents
Les parents choisiraient leurs enfants
Selon les centres d'intérêt, selon les affinités
Et pour la vie entière
Cela pourrait se généraliser
Car tout se plairait, s'il n'y avait aucun préjugé
Tout s'accorderait dans la société vraiment révolutionnaire !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

 

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Vésanie normative

17 Août 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

" Avec une probabilité de seulement un sur un milliard pour qu'une vie complexe apparaisse sur une planète, on trouverait encore que des milliards de planètes, dont le Soleil, ont développé dans l'Univers  une vie intelligente. Par ailleurs, il n'est pas déraisonnable de penser que des environnements différents de ce que nous connaissons sur Terre pourraient aussi héberger une vie complexe "
 
André Brahic, Bradford Smith " Terres d'ailleurs, à la recherche de la vie dans l'Univers "
( Editions Odile Jacob )
 
 
13, 77 milliards d'années
Expansion de notre univers
4, 56 milliards d'années
Formation de la Terre
4 milliards d'années
Une forme de vie primaire sur Terre
Et pour tout cela
Pas besoin de Karma
De la bêtise, en veux-tu en voilà
Avec la soumission des religions
Les religions de la soumission
Tout subir, tout accepter
La vie après la mort, voilà bien l'inhumanité
Perpétuer les tyrannies, il fallait y penser
Y a-t-il, en vérité
Une vie avant la mort ?
Y a-t-il, en vérité
Seulement la mort, après la mort !
Les religions aident à tout supporter
Les idéologies aussi peuvent y participer
Comme en Inde, où le seul domaine de diversité
Pluralisme de fausse diversité
Diversité de faux pluralisme
La violence institutionnalisée par les religions
Comme les castes, le Karma, les gourous, en adoration
Pour le capital, un processus de généralisation !
Et c'est ainsi
Qu'encore en Inde, mais ici ou là, aussi
500 millions de personnes sont sans toilettes
Mais les diverses croyances y font place nette
La moitié de la population
Qui ferme sa gueule, grâce aux diverses religions
Donc, 600 millions de personnes, sous-alimentées
Capitalisme sauvage, enfants domestiques, maltraités
Et voici Bombay, 18 millions de gens
Second plus grand bidonville d'Asie, édifiant
Mais si tout ce beau monde
Est sage, il ira dans son paradis
Mais si tout ce beau monde
Reste dans sa case cage
Et quel que soit son âge
Il ira dans son paradis
Avec bien sûr, comme seule et unique condition
Une inconditionnelle soumission
La religion c'est dégueulasse
Autant que l'idée de race
Massacres entre religions différentes
Et pas seulement en Inde aux résignations répugnantes
Fillettes violées, viols collectifs en plein jour
Personnes brûlées vives, à qui le tour
Conflits idéologiques et interreligieux
Plus aucune idéologie, plus aucune religion, cela serait mieux !
Partout de la vésanie
Mot Pinélien, remplacé dès 1850
Et c'est le mot psychose, depuis
Mais cela reste de la folie
Comme le djihad médiatique
Avec ses combattants reporters fanatiques
Le fascisme djihadiste d'une génération numérique
C'est du Hollywood amélioré
Toute vraie exécution y est spectacularisée
La téléréalité peut aller se rhabiller
Six médias principaux
Pour le médiatique, des tas de bureaux
La propagande au plus haut niveau
Et ce qui est contre, devient pour, pas idiot
Une mise en scène de l'horrible, bien étudiée
Par des spécialistes occidentaux retournés
Cinéma, radio, les réseaux sociaux
RépétitIon de tous les clichés
D'un bord l'autre, clichés sans cesse répétés
Comme au cinéma, l'arabe, toujours le méchant
Pour la propagande rusée, pas embêtant
Et pour la future relève, des enfants déjà instrumentalisés
L'EI, 30.000 viennent de l'étranger, 3000 viennent de l'Europe
Le fascisme religieux se veut interlope !
Tout étant, à l'origine, le produit du colonialisme
Tout étant donc, à l'origine, le produit du capitalisme
14/18, 140.000 soldats en Belgique et en France, venant de l'Inde
1,4 million dans le monde, des troupes coloniales
Toute la troupe du capital !
Mais, dans tous les pays
Le fascisme libéral s'installe, c'est ainsi
Il sait prendre différentes formes
Il sait imposer différentes normes
Par des religions ou par des idéologies
Il est sans cesse redéfini
Avec de nouvelles générations
Sans aucune mémoire, sans aucune culture, sans aucune conscience
Ou la culture de l'inculture
Ou la conscience qui est de la fausse conscience
Avec surtout de la fausse contestation
Toute celle qui est télévisée
L'on peut même la voir manifester
Parfois elle peut même casser
Mais rien du tout, en réalité
Il est bien rempli, de la fausse contestation, le panier
Le capital sait prendre les devants
Contrôler, puis tenir en laisse, les futurs dominants
Contestataire à 14 ans
Conservateur à 20 ans
Fasciste libéral à 30 ans
Voilà contre quoi, IL FAUT SE BATTRE
Voilà sur quoi, IL FAUT DEBATTRE
Voilà, TOUT CE QU'IL FAUT ABATTRE
Car nous sommes déjà dans le désastre
TOUT est à commencer !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicen

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Le syndicalisme du capital

11 Août 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

" Ils nous condamnent, ces crapules, alors que la seule différence entre nous, c'est qu'ils volent les pauvres sous couvert de la loi, alors que nous pillons les riches armés de notre seul courage "
 
Charles Bellamy, 1720, ( pirate )
 
Le capital
Peut paraître inoffensif
Pourtant, il est toujours offensif
Un peu comme les escargots petits-gris
Avec 14000 dents comme un défi
L'escargot Bourgogne a 25000 dents, lui
Et au niveau symbolique, pas si loin
Les escargots, du blanc grand requin
18000 dents environ, au cours de sa vie
Dents usées mais dents remplacées
Pour les escargots, par centaines alignées
Dans des rangées
Le capital
Lui aussi a des dents, mais contre les pauvres
L'appétit infini du capital
Un appétit féroce d'oiseau, c'est fatal
Car un homme de 70 kilos
Pour manger comme un oiseau
Devrait ingurgiter 14 à 87 kilos
De nourriture chaque jour
L'apparence nous joue des tours !
Ainsi
Le rat, si discret, finalement, aucunement ne détonne
Et dans chaque capitale, il y a un rat par personne
Le rat, le meilleur des éboueurs
Et cela à toute heure
Qui élimine des millions de tonnes d'ordures
Et ce dans le monde, le rat a la vie dure
Comme nous, les rats savent rire
Bien plus solidaires que nous, il faut le redire
Le capital est une chienlit
Qui rime aussi avec les nouveaux animaux de compagnie
Banalisation de la faune mondiale
La gestion du désastre jamais bancale
Et ainsi, l'on peut apercevoir
Jadis, personne n'aurait voulu le croire
Des perruches à collier
10.000 à Bruxelles, 50.000 à Londres
La diversité devient cinglée
Donc, même au bois de Vincennes
Pas loin de Paris, l'on voit cette scène
Perruches à collier, originaires d'Afrique ou d'Asie
Partout, c'est un peu cela, tout est dit !
Et c'est ainsi
Non, cela n'est pas cela, l'anarchie
Certaines espèces allochtones envahissent tout
Et donc des espèces autochtones disparaissent partout
Sous le capital, tout est désespéré
Sous le capital, tout est paniqué
Comme ce fameux air chanté
" Juke box baby " 1981, de la révolte avortée
Toute une espérance suicidée
De l'excellent Alan Vega
Quand la vie n'était déjà plus là
Et c'est maintenant, hier, toujours encore
Le syndicalisme qui forcément collabore
Ainsi, " Force Ouvrière "
Pour feu les situationnistes " Force Ordurière "
Syndicat patronal qui fut fondé
Par la mafia et les services américains de sécurité
Pour contre le communisme stalinien, lutter
Et contre toutes les mafias
Contre le syndicalisme capitaliste
Le capitalisme syndicaliste
Vive les conseils ouvriers
Vive l'assembléisme non récupéré ou non étatisé
Dans un monde où tout est massacré
Comme en Inde, et ce, chaque année
Deux millions de femmes assassinées !
Le capital
Est un film d'épouvante et d'horreur, du gore
Horreur, sexe, sang, terreur, comme des films de la Hammer
Tout y faisant écho, et c'est les faits divers
Avec aussi des records de grande débilité
Mais il faut bien compétitionner
Joey Chestnut , 104 kg, 33 ans
Roi du hot-dog, 72 en dix minutes, c'est attristant
Ou des records de dopage
Qui commencent à prendre de l'âge
Comme au lancer du poids
7,260 kilos, ma foi
Le dopage des records, il était une fois
Randy Barnes, USA, 23,12 mètres, en 1990
Sous le capital
Tout semble forcément paradoxal
26/31 août 1970, île de Wight
Festival musical, entrée payante, 600.000 personnes
Peu de gratuité, ambiance pas bonne
Prix du billet, trois livres sterling
Du capital, les hippies sur le ring
Et la bourse des artistes, déjà bling-bling
Et partout des chiens policiers
La fin d'une époque à peine commencée
Donnant le tempo des autres années
Par le capital, ce vampire, tout sang est sucé !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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Le déterminisme des probabilités

4 Août 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Un vieil anar nantais
Si le fait est vrai
Et je pense qu'il l'est
Se serait jeté d'un pont
Il souffrait trop, c'est con
Des dizaines de personnes
Lors de son enterrement, fausse donne
Mais, c'est de son vivant
Qu'il aurait fallu l'aider
Et pas une fois trépassé
Mais pas vraiment étonnant
De ce temps, sans plus aucune solidarité
Personne n'osant plus se confier
Faire semblant de bien aller
Il faut aider les gens
Pas après leur mort, mais de leur vivant
Et plus de Robin des Bois
Il n'y a plus que Robin des lois
Déjà, en 1922, avec le film muet
L'américanisation lui ôtant son toupet
Maintenant
Les riches volent les pauvres
Mais depuis toujours, évidemment
Pour donner aux riches, pas aux pauvres
En France, 143 000 personnes sans foyer
Des milliers, au moins, à Paris !
Et le retour de l'ordre moral
Avec l'argent comme seul moteur du capital
Ainsi, des féministes sexistes, l'heure de la revanche
Les bourgeoises gagnent la seconde manche
Les vaginocrates avec de nouvelles cartes
Mais pas touche aux riches phallocrates
C'est comme une seule et même caste
Souvent dans l'aisance et dans le faste
Pas de mélange des classes sociales
Le pauvre sera seul
Et donc sans sexualité
Et donc sans affectivité
Surtout les personnes handicapées
Le riche sera entouré
Et donc avec une sexualité
Et donc avec une affectivité
Certes, toute généralisation est erreur
Quelques cas particuliers ne sont pas à l'heure
Mais c'est comme une extrême rareté
Avec l'implacable loi des probabilités
Pas de hasard, pas de chance, de la probabilité
Et là, vraiment, aucun cas particulier
De sorte, que tout ce qui peut arriver
Ne peut effectivement, qu'arriver
Tous les déterminismes
Tous les automatismes
Tous les comportements, sans aucune liberté !
Avec des vies de totale absurdité
Où tout être humain, de sa vie, est dépossédé
Pas étonnant
Tous les suicidés
Pas étonnant
Toutes les suicidées
Je parle, là, des gens dominés
Les gens dominants, eux, nous font chier
Cela va ? Cela va ? Cela va ?
Et l'on ose demander ça !
Comme si l'on pouvait aller bien
Mais l'on dit oui pour faire le malin
600 millions d'obèses dans le monde
347 millions de diabétiques
Du capital, c'est comme une faconde
Jadis, cependant, encore de la fronde
27 mai au 9 juin 1941
Cent mille mineurs en grève, contre les nazis
De ceci, les livres d'histoire font fi
Nous n'avons plus que le dépit
Et puis, c'est l'ère de l'écocide
Comme la déforestation en Malaisie, du génocide
Des peuples de la forêt
Déplacés, chassés, méprisés, tués
Au Sarawak, un infâme dictateur
Du bois exotique, tout un trafic, ô malheur !
Et la faute à qui ?
Si de ce pays
90 pour cent de la forêt primaire
N'existe déjà plus, le commerce est réactionnaire
400 sociétés, 25 pays
Complicité internationale, c'est ainsi
Comme au Congo, en Amazonie
La même rengaine, à l'infini
Du bois exotique, toute une industrie
Il y a aussi depuis 2005, aux Etats-Unis
Cinq cent mille puits forés, pour le gaz de schiste
Non, je ne suis pas défaitiste
La fracturation hydraulique
Nouvelle appellation, fracturation écologique
Et déjà en Europe
La démence partout, galope
Pologne, Angleterre, Danemark
Les lobbyistes prennent des marques
Le triomphe de l'industrie gazière
Jumelle de l'industrie pétrolière
Et si peu d'hommes libertaires
Et tant et tant de femmes réactionnaires
Le conditionnement capitaliste sait y faire !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de bis repetita placent

1 Août 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Depuis feu ( 1804 - 1857 ) Eugène Sue
La misère toujours et encore, qui l'eût cru
Feu  ( 1909 - 1996 ) Léo Malet, l'avait bien compris
Avec " Les Nouveaux Mystères de Paris "
Eugène Sue, du Jockey Club, ancien dandy
Faux homme de la droite
Vrai homme de gauche
Léo Malet
Faux homme de gauche
Vrai homme de droite
Et cela dit
Il n'y a plus aujourd'hui
Que des droites, c'est ainsi
Ni de droite
Ni de droite
Des têtes de cons
Se prenant pour des lions
Des têtes de connes
Se prenant pour des lionnes
Car cela passe à la télévision
Tout un horrible monde qui fanfaronne
Nouveaux anciens visages de la réaction
Le capital sait parfaitement diviser
Pour bien sûr, mieux régner
Toute fragmentation est son alliée !
C'est sans aucune honte
Que dans les manifestations
Il faudrait mettre à jour les comptes
Dès maintenant, pas après une hypothétique révolution
Courser tous les staliniens
Courser toutes les staliniennes
Courser tous les gauchistes
Courser toutes les gauchistes
Courser tous les fascistes
Courser toutes les fascistes
Courser tous les bureaucrates syndicalistes
Courser toutes les bureaucrates syndicalistes
Courser toute la société nazie
Courser toutes les bureaucraties
Mais les flics, CRS, SS
Seraient là pour les protéger
Car les flics, CRS, SS
Sont finalement leurs alliés
Car de cette société
Toute cette engeance ne veut rien changer
Et puis, en tout
L'on peut le constater partout
La conversation est maintenant morte
La réaction se permet tout, de la sorte
Ainsi, la voix d'aucune révolte n'est assez forte !
Nous pensons
Comme le système veut que nous pensions
Nous agissons
Comme le système veut que nous agissions
Avec même, une petite dose de contestation
Le système en retire ainsi sa régénération
De plus
Les gens ne se supportent plus
Au lieu de s'unir, ils se méprisent en plus
La pauvreté se tire dans les pattes
Et même à la Gestapo française, toujours une carte
Le capital fait ainsi échec et mat
Avec cette indécence
Propre à toute la finance
Comme le mégayacht, Symphony, de Bernard Arnault
101,50 mètres de long, 130 millions d'euros
Le mégayacht, Luna, d'un milliardaire russe
Le mégayacht, l'Eclipse, de Roman Abramovitch
115 mètres de long pour Luna, 165 mètres de long pour l'Eclipse
Quand la bêtise devient un vice
De la richesse extrême
Et aussi de la pauvreté extrême
Une pauvreté qui sait bien se cacher
Et qui aurait pourtant des raisons de chougner
Qui tous les jours devrait se révolter
Qui devrait tout vouloir fiche par terre
Quand l'on a rien à perdre
Mais comme l'on croit avoir toujours quelque chose à perdre
La propriété, petite ou grande, c'est à cela quelle sert !
Les pauvres se prennent pour des moins que rien
Les riches sont de plus en plus mesquins
Plus aucune contestation, on laisse tout faire
Le monde est nazi, le monde est réactionnaire
Il faudrait rééduquer la plupart des gens
C'est-à-dire du capital et tous ses partisans
Il faudrait une dictature anarchiste dans un premier temps
De toutes façons, les gens suivent le mouvement
Mort aux nazis et aux fascistes
Mort aux staliniens et aux gauchistes
Mort aux libéraux, aux démocrates, et aux républicains
Toutes les idéologies ne valent rien
Rien n'a été fait ou si peu, et du coup
Maintenant, le monde est foutu, c'est tout
Il aurait fallu des milices libertaires
Imposant, partout, le communisme libertaire
Cela n'a pas pu se faire
Et du coup, bis repetita placent, le monde est foutu, c'est tout
Le monde est nazi, le monde est réactionnaire
Et je vais être encore plus clair
Ce monde, c'est les fascistes
Ce monde, c'est les staliniens
Ce monde, c'est les républicains
Ce monde, c'est les gauchistes
Ce monde, c'est les démocrates et les libéraux
C'est donc le capitalisme qui nous inonde
C'est bien cela le vieux monde, de l'immonde !
Comme c'est connu, en France
807 centres commerciaux
Soit, 17 millions de mètres carrés
Destruction des maigres liens sociaux
Qui permet cela, sinon toutes les complicités
Tous les lampistes, aurait dit feu ( 1920 - 1959 ) Boris Vian
Dans nos gueules, et vlan !
Voilà bien une vérité
Mais rassurez-vous, l'on va me censurer
Et à toutes les connes et à tous les cons
Sachez-le, je vous emmerde bien profond
Puis, de toutes façons
C'est en quelque sorte, ma dation
Je suis un dinosaure
Avec quelques autres, dont, Jacques, Pierre, André, Jean-Luc, encore
Mais aussi, Tara, Fred, j'en oublie, la conscience qui jamais ne dort !
Et s'il y a les fonctionnaires du capitalisme
Comme le dit Fred, il y a aussi les fonctionnaires du militantisme
Et oui, Tara, l'humanité passe pour anormalité
L'inhumanité passe pour la normalité
L'humanité inhumanité
Est comme une personne très âgée
1,3 million en France, en mouroir
Maisons de retraite, de la société, le miroir
Ce monde est affreusement dégueulasse
Forcément, puisqu'il est divisé en classes
Et les gens ne veulent ou ne peuvent changer
Sauf à y être contraints et forcés
Car, d'ici quelques décennies, tout le monde va crever !
Méritions nous de vivre ?
Méritons nous de vivre ?
La planète est devenue une poubelle
Aucune relation n'y est plus belle
Pendre
Tous les hommes politiques
Pendre
Toutes les femmes politiques
1840
Le " Je suis anarchiste " de feu ( 1809 - 1865 ) P.J Proudhon
Si sexiste qu'ainsi, il put plaire à la réaction
1857
Et celui que je préfère
Feu ( 1821 - 1865 ) Joseph Déjacque, créateur du mot " libertaire "
Il faut repartir de ce tempo
Dans un esprit critique et sans repos
Toujours aller plus loin
Dans un réajustement sans fin
Mais la jeunesse actuelle
Est si vieille, l'admettre est bien cruel
Peut-être un jour se réveillera t-elle ?
Le corps peut-être jeune, mais la tête est vieille
La soumission n'a pas d'âge, le disque se raye
Plus rien, n'est même à jalouser
En toutes classes et en tous domaines
Il n'y a le plus souvent que de la médiocrité
Et à tout, l'on a dit, Amen !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 

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