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Paraphysique du taulard

28 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

" Quand des jeunes des prisons françaises sortent de leurs cellules pour aller dans leur cour de promenade forclose, ça se passe de la même façon que lorsque les jeunes de banlieue descendent de leurs immeubles et restent sur le parking. Les jeunes qui arrivent en prison ne sont pas dépaysés, hormis peut-être par les barreaux. Ce sont les mêmes discussions et les mêmes groupes qui se créent. L'islamisation n'a touché que les couches populaires immigrées les plus pauvres. " ( 2010 )


Hafed Benotman ( 1960 - 2015 ) 17 ans de prison, via le journal contre toutes les prisons ( " L'envolée " )


Le dimorphisme sexuel
Il faut le répéter, n'est pas fixé
Dans l'espèce humaine, il suffit d'observer
C'est encore l'environnement, c'est encore culturel
Fillettes moins bien nourries
Organisation sociale de la pénurie
Les garçons mieux nourris
Femmes qui en sont inconscientes, c'est ainsi
La domination masculine
La culture masculine
Et la plupart des femmes conditionnées
Qui adhèrent ainsi à ces clichés
En Afrique
Il faut préparer la fille à la frustration
En Europe, ailleurs, en Amérique
Préparer la femme à l'inégalité économique
Cela est pourtant la femme, le sexe fort
La femme qui donne la vie et donc la mort !
Et de toutes façons
Qu'on le veuille ou non
Le plus grand mammifère, cela gêne
De la planète Terre, est une femelle, c'est la bleue baleine
Mais bref
Cela n'est pas là, notre fief
L'argent de la domination
La domination de l'argent
La rencontre du marché
Le marché de la rencontre
Ainsi, personne ne rencontre jamais personne
Car il n'y a jamais personne
En amitié ou en sexualité
Représentation de sexualité
Représentation d'amitié
Mercantilisme, capitalisme
Dans un monde complètement fasciste
La femme doit être soumise
C'est toujours la même mise
Comme la nouvelle norme de l'épilation intégrale
Chez les jeunes filles, ce serait banal
Où les jeux vidéos
Quand la raison fait un grand dodo
27 millions d'heures par jour
Rien qu'en France, c'est du lourd
La moitié sont des filles
Elles y roulent comme des billes
Et des femmes types du capital
Gros seins, femmes blanches, pas marginales
Et des populations
Qui deviennent de plus en plus crétines
De 20 à 30 ans, pour le lifting génital
Nymphoplastie de la publicité subliminale
Et tout un masochisme sociétal
Les gens ne savent plus ne rien faire
Se reposer au fil de son imaginaire
Ainsi
Dans une expérience de psychologie sociale
Même si c'est forcément faussé, c'est fatal
56 pour cent des gens
Ce qui est vraiment terrifiant
Préfèrent s'administrer des petits chocs électriques
Que de ne rien faire ou être en immobilité statique
C'est pourtant le cerveau flottant
Qui est le plus en pleine attention, c'est marrant
Et surtout pas le cerveau au travail
Le capitalisme doit contrôler ses ouailles !
Et le film " La loi du marché "
Le marché de la loi, en vérité
Est complètement en-dessous de la réalité
Car c'est par la vision d'un cinéaste, une réalité récupérée
La domination des gens connus
Les gens connus de la domination
Récupération en les appauvrissant
De ce qu'on dit des inconnus, en les reniant
Toute la forfaiture spectaculaire
Est ainsi forcément plagiaire et surtout faussaire
C'est la pensée séparée toujours réactionnaire
Chanteurs, acteurs, écrivains, ô supercherie
Actrices, chanteuses, écrivaines, ô plaisanterie
Et autres, tout ce qui va contre l'anarchie !


" On nous fait croire une fois de plus que la prison est l'école du crime, ce qui est complètement faux. Parce qu'elle est essentiellement l'école de la soumission. Dans le cas contraire, il y aurait des révoltes tous les jours. C'est l'école de la sournoiserie constante et de l'humiliation constante. On crée de toutes pièces l'idée selon laquelle les prisonniers sont tous des barbares qui se violent entre eux sous les douches. En dix-sept ans, je n'ai pas subi l'ombre d'une approche sexuelle. Le viol en prison est du domaine du fait divers : un pour dix à l'extérieur, et encore ! "


Hafed Benotman ( 1960 - 2015 ) taulard écrivain

Face à toutes les bêtises
Il faut être sectaire
Aux inepties, ne pas faire des bises
Faire l'effort pour une société révolutionnaire
Déjà
Il faudrait commencer
Par connaître l'anatomie de son corps
Il faut bien débuter
Cette méconnaissance de la sexualité, nous fait du tort
Les femmes sont ignorantes du pénis
Les hommes sont ignorants du clitoris
Pourtant le plaisir féminin
Est pratiquement pour une large part, clitoridien
Et il n'est pas étonnant
De parler ainsi beaucoup de ce qui est absent
Publicité, cinéma, dans les romans
25258
Est le nombre d'internautes
Qui visitent des sites pornographiques
Chaque seconde
Dans le monde
A la misère sexuelle, c'est la faute
Une visite sur trois, c'est magique
C'est une femme, rien de tragique
Comme un support masturbatoire
De toute une génitalité refoulée, le bavoir
Et si vraiment cela se faisait
Autrement bien sûr, que professionnellement
Pouvoir faire l'amour comme jamais
Et bien, cela se saurait
Et toute représentation sexuelle se tairait !
Et là comme ailleurs
C'est l'argent qui organise tout
Car tout s'organise par l'argent
Nos amitiés, nos inimitiés
Nos amours, nos désamours
Nos sexualités, nos identités
Toutes nos fausses vies, par le capital, sont organisées !
Zombification de la vie
Pas besoin de se rendre à Haïti
De socialisation ou de ritualisation
Exclusion sociale comme poudre de zombi
Cela n'est plus l'île d'Haïti
Qui est seulement la patrie des zombis
C'est le monde entier
Car de plus en plus des gens dans la pauvreté !
Et tout s'organise de la même façon
A l'hôpital, à l'école, à l'université, au travail, en prison
Monde de la prison
La prison du monde
En prison chez soi, seul ou en couple, c'est selon
A regarder les mêmes programmes de télévision
A subir les mêmes frustrations
Bouffe, sexualité, ou autres privations
D'une façon l'autre, partout, c'est la prison
Le plus souvent
L'on est son propre gardien
Sur son propre enfermement, l'on veille bien
Plus besoin du maton
Comme c'est le cas dans toute prison
L'être humain est bien dressé à la soumission !
Le capitalisme produit de la délinquance
Car c'est sa vitalité, c'est sa subsistance
Le capitalisme produit du terrorisme
Qui à son tour produit du fascisme
Le capital doit créer de l'insécurité
Pour toutes les répressions, les justifier
Et ainsi
Nous n'avons plus aucune liberté
Et ainsi
En tous domaines, c'est aussi l'insécurité
Le capital doit justifier tout ce qui peut contrôler
La police, l'armée, autres, les matons
Leur trouver une justification
Aussi
Si le vol n'existait pas
Aussi
Si le crime n'existait pas
Le capital
Se ferait un devoir de l'inventer
Car c'est là, sa seule vraie raison, d'exister
Et toujours aussi, cette notion de propriété
Sur laquelle notre pauvre monde voulut se fonder
Pourtant
Tout s'y est échoué
Pourtant
Il y est impossible, de vraiment, s'y rencontrer !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de la litote

25 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

1920
Feu ( 1887 - 1945 ) Josef Capek
Frère de feu ( 1890 - 1938 ) Karel Capek
Invente le mot robot, une force de travail
Pour le travail forcé, une trouvaille
Maintenant
Le pays des robots, c'est au Japon
Robots, ouvriers et ouvrières travaillent ensemble
La notion d'humanité en tremble
Dans le futur non-humain, grande généralisation
Et déjà dans quelques années, pas une chimère
Cent milliards d'euros de chiffre d'affaires
Ainsi, au Japon, dans des usines
Alors que l'on courbe autant l'échine
Des robots à 60.000 euros par pièce
Et chez l'ouvrier, robot aussi, pas moins de détresse
Robots avec bras
Robots avec jambes
Dans vingt ans
Sans nous en rendre compte vraiment
47 pour cent
Des emplois seront occupés par des robots
Emplois mêmes qualifiés, pas de pot
Non, le roboticien
Ne peut-être un vrai éthicien
Robots humanoïdes, robotique
C'est une course frénétique
Robots tueurs autonomes pour l'armée
Robots de compagnie pour les personnes âgées
Atlas, robot pour les catastrophes nucléaires
Ou pour l'usage militaire
Demain, robots sexuels pour s'envoyer en l'air
Bina 48, cyberpersonne, robot parlant, robot imitant
Robot double de soi-même, appauvrissant
Robot bébé artificiel
Et bientôt, déjà, l'humanité à la poubelle
Demain
L'enregistrement numérique d'une personne
L'immortalité informatique qui nous sonne
Demain
Une poupée de silicone, fera la bonne
Sera présentatrice, courtisane ou nonne
Cela n'est que le début
De l'inhumanité qui fait sa mue
Mais c'est tout cela, l'humanité, qui la tue !
Et tout est si disparate
Un sacré mélange dans un jeu de cartes
Ainsi, dans 25 ans
En Afrique, en ce moment, un milliard de gens
Donc, dans 25 ans, deux milliards d'habitantes et d'habitants
Et le futur carrefour
Pour la drogue, tous les vautours
Comme au Nord du Mali
Contrebande, sel, esclaves
Cigarettes, cocaïne, tout s'y blanchit
En famille, tout se lave
Ou aussi en Guinée-Bissau
Tout trafic s'y prend d'assaut
Colombie, Pérou, Bolivie
Où cela est produit
Via l'Afrique de l'Ouest
Somalie, Sénégal, du transit pas bête
Puis en Europe et USA
1 kg d'origine, pas trop trafiqué
C'est 4 kg pour la rue, la cocaïne est coupée
400 milliards de dollars par an
Voilà bien un commerce de rendement !
Qui nous renvoie inévitablement
A la mafia calabraise, fatalement
La 'Ndrangheta, monopole de la cocaïne
En Europe, aux banques, une fausse épine
Mafia qui achète de la drogue à crédit
De sa parole, on ne peut faire fi
C'est une mafia qui investit
Tourisme, constructions immobilières
Et toutes sortes d'affaires
Préfets corrompus ou menacés
Et qui ainsi se laissent acheter
Comme les villas
De Monaco à cap Ferrat
L'investissement de la mafia
Argent de la mafia
Mafia de l'argent
Et puis la cocaïne est plus accessible
150 euros le gramme, autrefois
60 euros le gramme, de nos jours, plus admissible
Et pour le blanchiment d'argent, comme loi
Il y a l'Allemagne, seize millions d'euros
Pour l'économie allemande, c'est beau
La mafia est finalement partout chez elle
Le capital lui donne des ailes !
L'Afrique
Prochaine puissance économique mondiale
Cela paraît, présentement, extravagant plus qu'original
Pourtant, les liens du sang du capital
Avec des rites de passage
Comme pour la mafia, un apprentissage
'Ndrangheta, deux ans d'initiation
C'est bien là, du capital, une apparition !
D'ailleurs
Le capitalisme, partout, est à l'heure
Et la musique heavy metal
Comme ce monde, tout y paraît brutal
Environnement métallique
Musique métallique
Jusqu'en Amazonie et en Afrique
Mais, paradoxalement, c'est le plus gentil des publics
D'un public qui paye sa place sans râler
Contrairement à tous les clichés
Il faut le dire, en vérité
C'est dans les concerts de musique classique
Voilà souvent, les pingres et les chiatiques
J'avais été voir, sur invitation, autrefois
Le groupe " Motörhead ", de cette musique, les rois
Un concert qui fut organisé par mon ex-beau-frère
Et il y avait une bonne ambiance dans l'air
La musique métallique
Des gentils qui passent pour méchants
La musique classique
Des méchants qui passent pour gentils
Comme souvent
C'est le monde à l'envers !
La paraphysique
Comme de la musique heavy metal
Et dans ce monde
De la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Où le fric rend tout suspect, tout immonde
Pour toi, moi, eux, ils, elles
Ainsi s'organisent tous les trafics
En Europe, Afrique, Asie, Amérique
Drogue, les armes, le trafic des objets d'art
Voilà les principaux médaillés, avec du fard
Du capital, c'est le grand bazar
Par la corruption, tout espace est infiltré
De fait, le monde politique doit être annihilé !
Après cela, dans l'espace
L'on peut toujours envoyer
De l'espèce humaine et sa race
A ce jour, 500 hommes et 50 femmes
Pour cacher les misères, occulter l'infâme
Avec aussi une multitude d'objets spatiaux
Au-dessus de nos têtes, tout là-haut
Tout une pollution satellitaire
Plus seulement sur la Terre, il faut le faire
Et attention, aux éventuelles retombées
Même si, l'accident grave est de bien faible probabilité !
Notre Terre, si peu connue
La Lune à peine moins connue
Future base pour se rendre sur Mars
Sinon, l'on se moque, c'est une farce
Et pas avant 2050, un seul voyage
Des millions et millions de dollars, pour une autre cage
Déjà 380 kg de roches lunaires
Mais pour la vie des gens, pourquoi faire ?
Et sous Terre, 12 km de forage, pour l'instant, maximum
Peut-être à jamais le summum
Mais cela chauffe trop, déjà 300 degrés
A 3000 km, noyau de la Terre, 5000 degrés
Noyau, 90 pour cent de fer
Du soufre et autre, tout reste à faire
Depuis 1983, nette fonte des glaces
Comme le massif du Mont-Blanc, plus de place
De la modification climatique
Et toutes sortes de maladies erratiques
Augmentation de la série épidémiologique
Convergence des phénomènes, écosphère
Phénomènes de la convergence, écosphère
Interaction de la complexité
Complexité de l'interaction
Et comme d'habitude c'est une litote
A vous d'en chausser les bottes !
Et finalement
La tenue de naissance
Que je pratique avec aisance
Le naturisme vrai qui date de 1930
Avant c'était souvent le cache-sexe
Tous types de corps, tolérance totale, comme sans sexe
Un retour à une certaine pureté
Loin de l'économie de marché
Comme encore les anarchistes, les premiers
Qui le culte de la nudité, surent pratiquer
Aussi une façon de se ressourcer
L'esprit et le corps, pour se nettoyer
Et non pas le nudisme, récupéré
Par le capital, qui sait tout gâcher !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien 

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Paraphysique d'ostracisme, du ça va, d'aparté

22 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Hypocondrie
Cybercondrie
Certes, le corps
Mais en réalité surtout l'esprit
Comme le couple
Toujours en guerre
Quand chaque jour devient un enfer
Quand l'un, l'une, les deux, ne sont pas souples
Et quoi que vous fassiez
Et quoi que vous disiez
Des prétextes pour vous disputer
Quand une petite bourgeoise
Vous cherche des noises
Et l'usure des années
Se tromper encore d'escalier
Et l'on peut se retrouver à la rue
Sans jamais, à cela, avoir cru
Où si l'on a son chez soi
Partir sans se retourner, ma foi
Voilà souvent ce qu'est le couple
Jamais cela ne loupe
Et même pas le sexe assuré tous les soirs
Haine, mépris, réflexions, il faut le croire !
Au bout d'un an
Au bout de dix ans
Parfois plus, parfois moins, c'est terrifiant
La monogamie et ses inconvénients
La multiplicité amoureuse, ce serait plus cohérent
Toujours un autre ou une autre
Pour faire un bout de chemin
Ne plus se lamenter dans le chagrin
Et chaque jour de la semaine
Un autre, une autre, que l'on aime
La propriété sexuelle fait de la peine
J'ai connu, je connais bien
Je le dis, je n'ai honte de rien
Rien de plus politique
Que la notion de couple
Rien de plus philosophique que le couple
Car au fond, sa devise
Même si parfois elle est remise
" Travail, famille, patrie "
Il faut faire des petits
Pour la chair à canon et la chair à profit
Et à trop forte marginalité
Le couple c'est forcément râpé
Car le couple recherche la sécurité
Et puis
Il faut être bricoleur
Et puis
Il faut être travailleur
Tout ce dont j'ai horreur !
Pourtant, de France, je fus, sur 100 km marche, un marcheur
Jadis, parmi l'un des meilleurs
Donc, les machistes, les féministes, les vaginocrates, les phallocrates
Je vais encore les énerver
La femme étant le sexe fort, cela vous épate
C'est donc la femme qui devrait draguer !
Moi, en couple, j'ai toujours fait la vaisselle, fait la cuisine
Passé l'aspirateur, mais pas champion de ménage
Bref, aménager la cage
Dans un monde absurde, qui met la rage
Et puis le plus souvent
Le couple se doit de faire des enfants
Ne pas en avoir, c'est être déviant
En ce domaine aussi, j'ai été, je suis résistant
Comme dans le film peu connu
Et sans pourtant être cocu
" Les compagnons de la marguerite "
Film de 1967, comme un rite
De ( né en 1933 ) Jean-Pierre Mocky
Comme de loin, l'amour en anarchie
La femme de l'un
Devient la femme de l'autre
L'homme de l'une
Devient l'homme d'une autre
En fonction des attentes
En fonction des ententes
Des affinités, de l'attirance sexuelle
La vie y serait déjà plus belle
L'on pourrait
Sans cesse, changer d'homme
L'on pourrait
Sans cesse, changer de femme
Et même les enfants
Les échanger, au mouvement des sentiments
Mais aussi, avec le même homme, rester
Mais aussi, avec la même femme, rester
Mais là, sans le moindre papier
Sans rien à truquer ou à falsifier
Mais nos mentalités
Par notre environnement social, sont codées
De ce fait, c'est dans l'air
Il y a des choses que l'on peut faire ou ne pas faire !
Mais il y a des choses, c'est évident
Qui changent au cours des temps
Histoire de la mentalité
La mentalité de l'Histoire
Mais déjà, nonobstant, il y a pourtant environ 400.000 ans
Du feu pour faire cuire les aliments
De la viande, des légumes, plantes pour se laver les dents
Et il y a toujours
Beaucoup de plantes médicinales
Pour se substituer à la tradition médicale
Mais dans le même temps
Là où l'on soigne les gens
Et donc dans beaucoup d'hôpitaux
Ce qui est totalement idiot
De faux plafonds, gaines électriques
Joints et autres, bourrés d'amiante
La construction capitaliste est édifiante
Finalement
Le capital est comme le film ( 1941 ) Heimkehr
Ce film de propagande nazie
Qui est de nos jours nazifiés, pourtant interdit
De feu ( 1899 - 1961 ) Gustav Ucicky
Pour y préparer une invasion
La propagande de l'appropriation
Et tout média est de la propagande
La propagande utilise tout média
Manipulation des sentiments, jamais en vain
C'est la manipulation du système limbique, c'est malin
Comme dans la publicité
Tout y est retourné
Tout y est inversé
Tout y est utilisé
Où hier comme aujourd'hui
L'inaltérable propagande nazie
Le juif, le gitan, le marginal
Le chevelu, l'arabe, le nègre
Un temps, figures maudites du capital
Un temps, ou encore, comme une pègre !
Je hais la France, sa beaufitude, ses flics et ses patrons
Je hais le monde, sa beaufitude, ses flics et ses patrons
Le capital
Est comme une matraque idéologique
Avec ses bourgeoisies, avec ou sans fric
Et pour défendre des propriétés
Qui savent bien se protéger
Avec, pas étonnant, douce évidence
Et par exemple, en France
145.000 policiers
100.000 gendarmes
228.000 militaires
16.000 douaniers
20.000 policiers municipaux
Et les polices parallèles, polices privées, pas rigolo
Pour protéger
La grande propriété
Et les grandes bourgeoisies égocentrées
Donc
Des centaines de milliers
De gens du capital, bien armés
En cas de guerre sociale
En cas de guerre civile
Après cela, c'est le banal
Cela va ? oui, et l'on file
Pas le droit d'aller mal
Cela va ? à la file
Et si vous dîtes
Voilà un grand mérite
Cela ne va pas, ça va, ça va, non ça va pas
C'est le vide autour de vous, de nous, n'est-ce pas ?
C'est comme un réflexe conditionné
Un automatisme de société
Cela va ? oui, ça va !
Et bien non
Cela ne vas pas
Comment pourrait-il en être autrement
Dans un monde complètement dément !
Pourtant, tout le monde
Lance du ça va à la ronde
Pour ne pas se retrouver en solitude
Faussement aller bien comme une habitude
De nos vies, les turpitudes, il faut s'en consoler
Les autres ne veulent pas en entendre parler !
Cela va ? ça va ? ça va !
Cela va ? ça va ? ça va !
Dans le couple, dans la vie, au travail
Rien ne va, mais il faut que cela aille
En vérité, il n'y a pas de vraie vie dans le capital
Et tous nos ça va, c'est du carnaval !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de la résignation

18 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

12 juin 1815
Au 18 juin 1815
Waterloo, Napoléon, Hitler
Et de grandes erreurs militaires
Stalingrad, Hitler, Napoléon
11 juillet 1942
Au février 1943
Finalement
Toutes les batailles se ressemblent
Tant de vies trépassent et tremblent
Pas de Waterloo
Sans l'évasion de Napoléon
Et contre lui, une grande coalition
Et avant, comme pour Stalingrad
Un coup d'Etat militaire où l'on brade
Et toujours l'inévitable coalition
Waterloo
Un million de soldats contre Napoléon
215000 soldats du côté de Napoléon
Mais forcément tout cela est une approximation
Deux tyrans, deux fous, deux mégalomanes
Qui à l'intelligence furent deux ânes !
Et comme souvent
Les troupes sont plus rapides que le ravitaillement
Et comme souvent
Il faut menacer ou tuer les soldats
Ou les fouetter
Pour les faire combattre, les faire avancer
Alors qu'il suffirait de désobéir
Ou de tout ordre, en rire
De déserter, de se moquer
Mais toute guerre
Qu'elle soit bourgeoise ou populaire
Est comme une hypnose collective
Où la pensée stagne, n'est plus évolutive
Lorsque l'être se robotise
De toutes les frustrations, l'être humain s'hypnotise
Malgré le risque de mort
De mutilation, ô funeste sort
Comme à Waterloo
Et le boulet de canon
Si cher à Napoléon
Car c'est vingt soldats tués
Ou des soldats amputés
Un boulet de fonte de fer
Et le face à face
De l'autre, la gueule qui casse
Stalingrad
Put encore mieux faire
Le progrès technique qui sert
Se pose ainsi
La responsabilité morale du savant dans le monde moderne
Se pose aussi
La responsabilité morale du savant dans le monde passé
Toute invention, à la guerre, est une complicité
Pour la guerre, toute invention est dévoyée
Il vaudrait mieux, le plus souvent
Que cela ne puisse servir à l'armement
Sinon, mieux vaut ne participer à rien
Parfois, ne rien faire, n'est pas vain
La responsabilité morale de l'employé, de l'ouvrier
La responsabilité morale du technicien
La responsabilité morale de l'ingénieur
Et en définitive, de l'homme, de la femme, de l'enfant
La responsabilité morale de tous les gens
Car
Tout ce que nous produisons
Mais nous éludons toujours la question
Produit de la guerre
Finance de la guerre
Est de la guerre dans la guerre
Des guerres qui ne se voient pas
Des guerres qui se voient
Des Waterloo, des Stalingrad, encore, parfois
Dans une moindre mesure
Mais avec plus encore de démesure
Souvent, c'est loin de chez nous
Cela ne nous touche donc pas beaucoup !
Pas plus
Que l'industrie de l'armement
Pas plus
Que l'armement de l'industrie
Qui chaque année produit
Assez de balles, pour tuer deux fois
Chaque être humain de la planète Terre, au nom de la loi
Une industrie si peu régulée
Que le bouc émissaire, il faut chercher
Comme le russe ( né en 1967 ) Viktor Bout
Trafiquant d'armes donc aussi homme d'affaires
Comme aussi bien tout le personnel politique
Impliqué dans tous les trafics
Mais c'est la magouille étatique
De pays à pays, c'est l'ordre économique
Viktor Bout était à son propre compte
Et cela était sans aucune honte
Il devint donc le grand méchant loup
Pour les gouvernements, l'idéal garde-fou
Car aussi tous les gouvernements
Sont des marchands de mort
A la vie, un mauvais sort
Quand la conscience humaine, dort !
Comme avec le colonialisme
Qui toujours, veut tout pacifier pour tout contrôler
Et qui lui aussi, voudrait, des leçons, donner
Comme la France en Indochine
Au colonialisme de fausse bonne mine
Pour y détruire les coutumes et la nature
Et à l'autochtone, mener la vie dure
Pour les récalcitrantes et les récalcitrants
C'est l'inévitable châtiment
Et une bourgeoisie corsetée
Qui aux pauvres fait la charité
Se divertir de la misère
Le colonialisme sait bien le faire
Le caoutchouc et terres fertiles
De la colonie, ne pas perdre un fil
Hier manifeste, aujourd'hui c'est plus subtil
Comme le nazisme envers la France
Qui pilla toute sa finance
Tout pays
Peut-être le colonisé d'un autre pays
Et parfois au même moment
Ou dans un même mouvement
Toujours peu d'écart dans le temps
Colonialisme intellectuel
Colonialisme géographique, ou autre, toute une mutuelle
Ce sont les canons des bourgeoisies
Le cas de le dire, toutes leurs hypocrisies
Des canons de guerre
Des canons de critères
Comme les canons de la beauté
Comme une histoire des mentalités
Avec maintenant
Des mannequins atypiques
Critiques de la beauté classique
Comme l'anglais Del Keens, pas dans la norme
Mais c'est quoi la norme ?
Par rapport à quoi ou à qui ?
Beauté de la laideur
Laideur de la beauté
Mais chaque être humain dans son unicité
Fait de cette exemplarité, sa beauté
Toute unicité est belle, puisque unique
Forcément, sans aucune vraie réplique
Enfin, pour le physique
Mais pas pour l'aspect psychologique
Car là, tout le monde se ressemble beaucoup
Accepter, subir un tel système, pour des folles et des fous !
Folies des patries
Patries des folies
Cinéma aux images animées
Cinéma aux images conditionnées
Autorité de la célébrité
Célébrité de l'autorité
Où tout peut se falsifier
Comme dans une émission de radio acculturée
Sur France Inter
Pourtant pas la station de radio la plus réactionnaire
Et " La dialectique peut-elle casser des briques "
Film de détournement situationniste, si ironique
Sorti en 1973, du sinologue ( né en 1944 ) René Viénet
Devient, sans l'avoir vu, un navet
En apologie du maoïsme
Alors qu'il fut une critique sans concession du maoïsme !
Pas besoin d'hyperesthésie
Pas besoin d'hyperacousie
Pour constater l'inculture historique
Plus encore que la honte, c'est tragique
Mais tout est aux mains
Soit des bourgeois, soit des staliniens
Staliniens devenus bourgeois, bourgeois devenus des staliniens
C'est cela la radio, c'est cela la télévision
Le cinéma, le sport, la science, toute la désinformation
Et partout une même complicité, inutile de citer des noms
La seule terreur de la réaction, c'est une vraie révolution !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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De nos vies, sans aucune vie

16 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

USA, SA, SS
Dans nos si belles années
Et toujours dans le passé
Où tout est nazi, tout est SS
USA, deux personnes tuées, par la police
Et ce tous les jours
C'est comme une vénerie ou chasse à courre
Et ce dans chaque pays
De tuer, toute police a son permis
Et moi
Comment je vis ?
Et toi
Comment tu vis ?
Dans la vie marchande
Il n'y a que des soucis
Dans la vie marchande
Il n'y a que de l'ennui
Pour vivre bien
Nous nous donnons des leçons
Ce qui est d'une grande prétention
Faire des concours de misère, cela n'est pas bien
L'ennui du célibat, l'ennui du couple
Du travail, du chômage, de ceci, de cela, y être souple
Et finalement
Nous comparons nos détresses
Un peu comme à la messe
Divorces, conflits, mésententes, séparations
La pensée séparée comme mise en scène, comme production
Nous sommes les briques de la réaction
Comment tu vis ?
Comment je vis ?
Comment il vit ?
Car c'est l'argent qui nous vit
Car c'est la compétition qui nous vit
Car c'est la religion qui nous vit
Car c'est l'idéologie qui nous vit
Car c'est ceci ou cela qui nous vit
Et c'est tout cela
Qui code nos cellules cérébrales
Et c'est tout cela
Qui fait notre bien, qui fait notre mal
Que l'autre, se croire mieux loti
Est vraiment n'avoir rien compris
Car la vie marchande n'est pas la vie
C'est la vie sans vie, aussi, vite, l'anarchie
Toute représentation
Est une farce, une usurpation
Comme celle des dinosaures
Car même les carnivores
Avaient de la plume
Le paléontologue le hume
Sauf au cinéma
Jamais du vrai pipi, du vrai caca
Il manque donc toujours la sensation
Jamais nous ne vivons
Tout ce qui est montré, nous l'imaginons
Et donc toujours aussi, nous interprétons et donc nous déformons
Comme cette Afrique
Où finalement, c'est le fric, c'est de l'idéologique
Et ces vingt dernières années, tragique
Six millions de victimes, pareil au génocide juif
Le noir vaudrait-il moins que le juif ?
A ce carnage, le capital est moins rétif
Comment je vis ?
Comment tu vis ?
Comment il vit ?
Une vie sans vie
Comment vivre dans un tel monde
Quand TOUT dégueule l'immonde !
Tu crois
Mieux vivre que moi
Je crois
Mieux vivre que toi
L'inverse est vrai aussi
En ce domaine aucune jalousie
Car en vérité, je vous le redis
Nos vies sont sans aucune vie !
Pas vous, pas toi, vraiment ?
Car vous avez une femme
Car vous avez des enfants
Car vous avez votre situation
Car vous percevez des allocations
Car vous avez votre appartement, votre maison
Des biens, des loisirs, des congés payés
Je vous le concède, la non-vie est bien organisée !
Le monde entier
Est comme une propriété privée
Pourtant
TOUT devrait appartenir à tout le monde
Enfin, le début de la vie, féconde
En fonction des envies, des attirances, des compétences, des affinités
Pour que la vie puisse enfin commencer !
Mes textes
Sont toujours les mêmes
Mes textes ne sont jamais les mêmes
Ainsi, en lire un seul ou les lire tous
Revient au même, c'est la même mousse
Car toujours les mêmes, toujours différents
Le même différent
Du différent même
Sans vrai différend !
Ainsi donc, c'est encore le poète
Tout se déteste
Rien ne proteste
Le capital, du néant fait des fêtes
La physiognomonie de l'environnement
Maçonne tous les corps, toutes les têtes
Cela n'était pas si bête
Le capital
Fait tout se ressembler
Comme une fausse vraie unanimité
Extrême gauche, gauche, droite, extrême droite
Pour que la révolte se tienne coite
Tout de travers, toute maladroite
Et BHL qui vient encore de se faire entarter
Comme un symbole, le belge sait bien viser
Voilà quelqu'un que l'on peut féliciter
Car, toute la prostitution spectaculaire
Devrait se faire entarter, par le souffle révolutionnaire !
La vérité d'un jour
Est le mensonge du lendemain
Vrai hier et faux demain
Tous et toutes, nous mentons, c'est malin
Le capitalisme
C'est de la frustration
C'est de l'addiction
C'est de l'aliénation
C'est de la prétention
C'est de la prostitution
C'est de la corruption
C'est de la déception
C'est de l'ambition, comparaison, compétition
C'est de ceci, du cela, de l'obsession
Comme moi
Pour les vagins et les nichons
Et donc surtout de la privation
Comme pour vous, pour toi
Ceci ou cela, de tout ce qu'engramme l'imagination !
Vous vivez comment ?
Tu vis comment ?
Je vis comment ?
C'est une farce, c'est une plaisanterie
Quand même manifester est interdit
Du moins contre le système
Pour le système, c'est un autre poème
Dans la non-vie personne ne s'aime
Je te déteste, sorry, je t'aime !
Et toute maison est une boîte
Et tout logement est une boîte
Pour le riche, pour le pauvre, c'est une boîte
Horizontalement ou verticalement
Individuellement ou collectivement
Ce sont des boîtes qui s'emboîtent
Le capital des boîtes
Les boîtes du capital
Avec nos vies si étroites
Certes, parfois nous changeons de boîte !
Mais si l'on ouvre le couvercle
C'est toujours le même cercle
Voilà nos pauvres vies
Des vies sans aucune vie
Comme une écriture sans aucun effet
Comme une écriture d'un seul jet
Voilà bien qui déplaît !
Ainsi
C'est le cinéma qui nous vit
Ainsi
C'est la télévision qui nous vit
Ainsi
C'est le travail qui nous vit
Ainsi
C'est le loisir qui nous vit
Ainsi
C'est la religion qui nous vit
Ainsi
C'est l'idéologie qui nous vit
Ainsi
C'est le militantisme qui nous vit
Ainsi
C'est l'architecture qui nous vit
Ainsi
C'est le sport qui nous vit
Ainsi
C'est la croyance qui nous vit
Ainsi
C'est le sexe qui nous vit
Ainsi
C'est ceci ou cela qui nous vit
Sous le capital
Cela est tout à fait normal
Il s'agit là de nos vies
Sans justement aucune vie !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Anastrophe, prendre d'assaut

11 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Il faudrait
L'insurrection, l'émeute
Être le râleur qui rameute
Car si vous êtes pauvre ou indigent
Alors pour vous, tout est encore plus payant
Il faudrait
Prendre d'assaut, toutes les vilenies
Prendre d'assaut toutes les saloperies
La Chambre des députés, le Sénat
Casernes, églises, petites et grandes écoles, commissariats
Comme la Chambre des députés qui donne envie de dégueuler
Comme les centrales nucléaires
De la technologie réactionnaire
Toutes les salles du spectacle
Qui à la vie à inventer, sont des tacles
Tous les engrais du système
Tous les emblèmes du système
Prendre d'assaut
Mais là, ce ne sont que des mots
Car c'est étonnant ce qu'on les aime !
Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Tout nous pourrit la vie, à toi, moi, eux, ils, elles
Exemple typique
Cela n'est pas magique
Notre train arrive en retard
C'est banal, nous n'en avons même pas marre
Puis notre autobus ou Busway est bloqué
Par des gens qui sont souvent détestés
Les chauffeurs de taxis
Des fascistes, une bande de malappris
Et si nous osons gueuler
C'est nous le mauvais coucheur
Les moutons sont de leur côté
A la grève réactionnaire, ils font honneur
Pour la clientèle, escroquer davantage
Les manifestations de droite mettent la rage
La police toujours complice, soudée
Les fascistes, eux, peuvent tout casser
Comme la FNSEA, des paysans retardataires
Tout polluer, tout pouvoir les laisse faire
Voilà bien une vermine
Qui toute une population contamine
Certes, si les gens étaient politisés
Mais ils s'aiment soumis et humiliés
Sinon
La foire aux baffes
Mort aux connes et aux cons, peu importe les gaffes
Mais alors, comme tout le monde
A sa dose de connerie, c'est mort à tout le monde !
La France
Est le pays du fascisme et des racistes
Historique, certes en ce domaine, il y a clémence
Les autres pays ne sont pas séparatistes
Comme un slogan, dans une manifestation
Défoulement en recours à l'ulcération
" Une balle, une rafale
Pour que l'inhumanité s'affale "
Pas étonnant, enfin
Que toutes les langues vivent d'emprunt
Cependant
25 langues environ disparaissent chaque année
Faute de transmission entre parents et enfants
Ou tremblement de terre, volcanisme, guerre, c'est parlant
Et donc le francoprovençal bien menacé
Et si tout polyglotte
N'est pas linguiste
Tout linguiste
N'est pas polyglotte
Cela n'est pas de la même grotte
Contrairement
Aux seigneurs de guerre et aux talibans
C'est bien entendu en Afghanistan
Où les américains sèment la pagaille
Même leur absence, les raille
Les seigneurs de guerre, leur roulette
Mais ce fut une boulette
Se servir des seigneurs de guerre
Contre les talibans, ô misère
Une création de guerre civile
Où la débilité est de même huile
Et peu à peu, c'est marrant
Tout redevient comme avant
Ce qui aurait pu être fait
US Go Home, le coup de balai
En 1945, en France
Avec les ricains, même évidence
Il faudrait ne plus sortir de chez soi
Tout dehors étant de mauvaise foi !
Et les perturbateurs endocriniens
Les américains du corps humain
Malformations génitales, à la petite enfance
Certes, aucune donnée n'est de totale confiance
Pas comme les transports à bestiaux
Gens serrés comme des sardines, c'est trop
Avec les flics des transports
Matraques et autres, l'envie de leur faire un sort
En plus il faut payer
Nous les pauvres, pour être malmenés
Nonobstant, il suffirait de se révolter
Et terminé les flics contrôleurs, gratuité, pour enfin, respirer !
Certes, l'on m'accuse d'anastrophe
Car c'est une sorte de voix off
Ainsi dans notre pauvre temps
Et ce très paradoxalement
Des gens vivent ensemble
Sans être mariés, en étant séparés ou divorcés
Et ce de toutes les idées
Sans que la morale ne tremble
Des couples homosexuels peuvent même se marier
Encore inconcevable, il y a des dizaines d'années
Car aux mentalités, le fascisme libéral sait s'adapter
Comme il s'adapte au tout plastique
300 millions de tonnes chaque année
Dans le monde, du plastique est fabriqué
Mais 100 à 1000 ans, il met à se dégrader
Dont le dixième finit à la mer
Sans que personne ne se désespère
Automobiles, jouets, les articles du sport, le matériel médical
Les éoliennes, autres, une machine infernale
Plastique recyclé, pétrole, carburant
Pour l'environnement, encore plus pénalisant
Et le plastique végétal tout aussi embêtant
1909, la Bakélite, premier plastique de l'industrie
Et le problème du déchet à l'infini
Déchet de la marchandisation
Marchandisation du déchet
Monétarisation du déchet
Déchet de la monétarisation
Et toute une valorisation énergétique
Le capital doit justifier son activité économique
Finalement, tout est le produit de l'ennui
Sans l'ennui, pas de produit
Il s'agit donc d'une économie de l'ennui
Qui est l'ennui de l'économie
Non plus pour vivre sa vie
Mais pour oublier sa vie
Tous les loisirs, et aussi le travail, y pourvoient
Dans l'impossibilité d'être soi
Nos vies sont confisquées
Nos vies sont détournées, retournées
Partout, en tout, les fractions rivales du capital
Qui font ou défont le monde, sont notre râle
C'est tout cela qu'il faut prendre d'assaut
Car toute relation y sonne forcément faux
Chacun et chacune croyant y sauver sa peau
Tous et toutes, des outils du capital
Ainsi toute relation y est faussée, c'est fatal !
Et comme c'est toujours une fausse démocratie
Car la démocratie est directe, c'est l'anarchie
C'est cause toujours
Et la dictature autour
C'est ferme ta gueule, mon amour
Comme en 1933 en Allemagne
Quand l'idéologie nazie, se magne
Pourtant
Alors qu'il y avait environ 67 millions d'habitantes et d'habitants
5 millions de la votation pour le parti communiste
Certes, il était loin du premier de liste
Le parti nazi ne fut pas vraiment élu
Pourtant au peuple, il montra son cul
Comme souvent
Il fut plébiscité par la réaction coalisée
Le pouvoir fort, le capital, il fallut le rassurer
Le processus est souvent le même
Et à toute dictature, le capital dit Amen
Toute dictature, tout pouvoir, ne sont pas le fait d'une minorité
Car c'est une multitude, des complicités surmultipliées !
La plupart des gens
Ne sont pas méchants
La plupart des gens
Sont d'une certaine façon, désarmants
Aussi, la souffrance multiple et généralisée, c'est attristant !
Toute vie frustrée
Et pas seulement dans la sexualité
Devient du sport, de l'art, du sublimé
De la science, du rêve, de l'autorité
Le capital
De la déception organisée
Et la roue de secours du compensé
La souffrance des gens qui n'ont plus d'espoir
Quand c'est toujours le soir
Le capital ne peut produire que de la souffrance
Riches ou pauvres sont sa confidence
Quand le seul véritable choix
Du capital, c'est de n'avoir aucun choix
Le choix de l'embarras
Comme embarras du choix
Du capital, c'est la seule loi
La vie vécue
N'aurait pas besoin d'être rêvée
N'aurait pas besoin d'être sublimée
La vie échouée
De la dépression, du dénigrement, de l'agressivité
Qui s'affiche dans le monde entier
Elle se fait des passes
Dans toutes les classes !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien


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Un monde de pauvreté

7 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

La pauvreté
C'est la personne sous curatelle
La pauvreté
C'est la personne sous tutelle
Cela renvoie aussi
Pas toujours, mais parfois, à la psychiatrie
La solitude, l'alcoolisme, la souffrance psychique
Riches ou pauvres, avec son spécifique
La pauvreté
C'est la délinquance, la prison
La bagarre, la violence, l'exclusion
La pauvreté sexuelle
La pauvreté intellectuelle
La pauvreté matérielle
La pauvreté spirituelle
La pauvreté affective
Partout la pauvreté est effective
Pas seulement le clochard
Mais aussi le richard
La pauvreté est multifactorielle
La pauvreté est multivectorielle
Tout étant en interaction
La pauvreté est une contamination
Et tous et toutes
Nous respirons, somme toute
Des molécules chimiques toxiques
Des dizaines de milliers de substances chimiques
C'est maintenant notre environnement
Il faudrait une détoxification
Allergies, asthme, trois fois plus en quarante ans
Pollution de l'air, surpopulation
Toutes les particules pathologiques
Grandes villes chinoises, Mexico, c'est tragique
Mais aussi d'autres villes comme Paris
Dans la pollution aucune ville ne s'envie
Mais notre métagnomie
Est sous anesthésie, et de tout, fait fi !
Comme aussi la pauvreté
Qui nous empêche de nous déplacer
Et à résidence, nous sommes assignés
Et c'est chez soi où c'est encore le plus pollué
Bougies, encens, plantes et donc moisissures
Il vaut mieux éviter
Et surtout toujours aérer
Le monde est comme une ordure
Nous en sommes les poubelles, cela est sûr
Ce monde est un totalitarisme
Mot inventé vers 1927, par la démocratie catholique
Tellement le fascisme mussolinien était frénétique
En ce domaine nous pouvons lui faire confiance
Le totalitarisme c'est son domaine, sa science
Bien avant les djihadistes
L'extrême droite de l'extrême droite, ô salafistes
Et Daech qui monte en puissance
Invasion, retrait, USA en obsolescence
L'impérialisme américain a fait son marché
La haine entre chiites et sunnites, bien attisée
Et tout ce fanatisme religieux
Militairement formé par d'anciens baasistes, encore eux
Cela est finalement dans ces pays
Où la pire calamité est l'anarchie
Comme quoi
Il y a toujours pire, ma foi
Comme aussi le RU 486 ( né en 1926 ) du professeur Baulieu
Cette mifegyne détestée par leur dieu
Par tous les catholiques fanatiques et tous les fascistes
Et pas simplement par des illuminés islamistes
Et partout dans le monde, des guerres civiles
Qui ne tuent jamais tous les imbéciles
RU 486, médicament pour avorter
Qui évite aux femmes de se charcuter
Et qui pour s'imposer
De nombreuses années, il lui fallut lutter
Médicament dont toutes les possibilités
Ne furent jamais exploitées
A cause de son utilisation abortive
Dont l'autorisation n'est jamais définitive
Cette hormone de la femme, progestérone
A l'humanité n'est pas si bonne
Cela fait de la surpopulation
Il faut donc l'avortement et la contraception
Et ne pas confondre aussi, l'orthogénie
Avec le fait d'enlever la vie
La vie ? quelle vie ?
Misère, pauvreté, souffrance
Mieux vaut ne pas naître, une évidence
Ou alors, naître en anarchie
Mais pour la plupart des gens, c'est l'utopie
Et c'est encore au Texas
Où à la bêtise, il y a plein d'as
Que sont les partisans
De cette monstruosité qu'est l'anti-avortement
La mafia de toute église
Toute église politique ou religieuse est une mafia
Une femme et ce toutes les huit minutes
Meurt d'un avortement clandestin, mais chut
Alors que si cela était vraiment légal
Aucune mortalité car cela serait banal !
La pauvreté d'un monde
Tous et toutes dans sa ronde
Des médicaments antibiotiques
Ovins, bovins, autres, humains
Comme une sarabande frénétique
Tout se déversant dans les rivières, et autres, c'est malin
Tout est dans tout
Le sage comme le fou
Parfois
Le fou est le sage
Le sage est le fou
La marchandise nous colonise
La technologie nous colonise
Nous en sommes l'idéalité
Nous en sommes l'autorité
Dans notre si hypocrite altérité
C'est comme pour l'indépendance
6 août 1962, une stance
La Jamaïque du rastafari
Est une musique hybride
Des célébrités qui en tiennent la bride
Ska, Jazz, rhythm and blues, calypso
Et l'herbe sacrée, voilà le reggae, et tout est beau
Dès 1930, la religion abrahamique rastafari
Mouvement de libération des colonies
Pour l'émancipation contre l'esclavage
Hélas, toute religion fait des ravages
Musique de résistance
Résistance de la musique
Au système oppressif contre les noirs
Babylone, il faudrait être poire
Quand le colon anglais menait tout à la trique !
Et puis, finalement
Une élite néocoloniale, décidément
Nouvelle bourgeoisie, la peau plus claire
Pour remplacer les anciens tortionnaires !
Un monde pauvre
Pauvre monde, pour riches et pauvres
Richesse de la pauvreté
Pauvreté de la richesse
Tout est vraiment à faire, tout est à inventer
Présentement, il n' y a rien à jalouser !
Pour le pauvre, aucune ou presque, vie sexuelle
Pour le riche, tout est prostitué, les séquelles
Comme les transports
En 1938, voilà la SNCF, cela aurait dû être gratuit
Pour l'avion, le bus, le métro, le tramway, le car, aussi
Et ce dans toute la France
Et dans le monde entier, sans outrecuidance
Sans aucun papier
Sans devoir en rien se justifier
Mais trains pour riches
Mais trains pour pauvres
Lignes supprimées, autocars
Lignes pas entretenues, délaissées, toujours du retard
Pour les pauvres, précaires, chômeurs
Pour les riches, TGV, même pas à l'heure
Le capital est radin
Le capital est mesquin
La religion, l'idéologie, l'autorité, la compétition
De la misère, de la guerre
Avec leurs bureaucrates et leurs technocrates
Un jour, la pauvreté, avec leurs têtes, jouera aux cartes
Tout est si finement interconnecté
Méthodes substitutives, alternatives, pour ne plus tuer
L'expérimentation animale, autre chose, pour nous soigner
Pourtant, nature, chasse, pêche, tradition
Pas mieux que la vivisection
Pour maigrir, une autre alimentation
Pas de régime, à long terme, c'est du bidon
Marcher beaucoup ou marche athlétique
Depuis 35 ans, c'est ma pratique
177 cm, 64000 grammes, 64 ans
Je ne suis pas encore sénescent
Donc, manger en arrivant vite à satiété
Bien apprécier ce qui est mangé
Cela dit, être gros ou ovale
Est comme un signe de réussite sociale pour le capital
Comme un portefeuille bien garni
Le capital contraire de la vie
Le capitalisme est obésogène
Le capitalisme est criminogène !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de l'intelligence

3 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Contre presque tout
Et même sinon tout
Il faudrait l'Intifada
Et cela n'a absolument rien de fada
Car tout est contestable, voilà !
Tout est devenu fou
Même si nous avons
Huit formes d'intelligence, admettons
Pas une intelligence unique, d'un seul type
Mais des intelligences multiples
3 ou 4 intelligences majeures
Et d'autres intelligences mineures
La logique, la mathématique
L'émotionnelle, la linguistique
La visuelle, la spatiale
La relationnelle, la musicale
La mémoire des aptitudes
Les aptitudes de la mémoire
Cependant
L'intelligence relationnelle
Entre toi, moi, eux, ils, elles
Semble partout absente
Notre intelligence est bien inconséquente
Comme le citoyen arabe d'Israël
Qui ne récolte de la relation, aucun miel
Pour les juifs, il est une relation économique
Avec une natalité plus forte que les juifs, gros hic
Ils sont déjà 1.800.000 arabes d'Israël
Mais pour eux et elles
La vie est beaucoup moins belle
Toute relation humaine est économique
De toutes façons, dans le monde, c'est plus qu' endémique
Et toute notion de nationalité est débile
Où c'est une intelligence débile
Cela fait toutes les guerres
Où c'est une intelligence guerrière
Séparation de l'intelligence
Intelligence de la séparation
Car c'est toute une synergie
De l'adaptation à la vie
Il y a plusieurs mémoires
Cela, on ne peut que le croire
Mais l'intelligence c'est autre chose
L'intelligence est une, elle est sans cause
Elle est contre toute guerre
Elle est contre toute hiérarchie
Elle est contre toute autorité
Elle est contre toute vanité
Elle est contre toute religion
Elle est contre toute idéologie
Elle est contre toute compétition
Elle est contre toute représentation
Certes, les aptitudes ont besoin de l'intelligence
L'intelligence peut se passer des aptitudes
L'espèce humaine est tout sauf intelligente
L'espèce humaine a des mémoires performantes
Tout s'achète, tout se loue, tout se vend
Tout se fait la guerre, tout est dément
C'est en effet très intelligent
Comme l'escort girl
300 euros de l'heure
Avec l'anal, c'est en plus, 50 euros de l'heure
C'est la vendeuse de Kiev, exploitée
190 euros pour 15 jours, en toute précarité
Alors qu'en tant que prostituée
A Paris, 10.000 euros, elle peut gagner
Mais pour pouvoir le supporter
Elle devra le plus souvent, se soûler
Pour la famille, des mensonges, il faudra inventer
Ainsi elle ne sera pas mal jugée
Et puis avec l'alcoolisme
Et le milieu du proxénétisme
Ainsi, à 25 ans
Le corps qui inscrit tout, paraîtra 35 ans
Pour des chefs d'entreprise, hommes d'affaires
Toujours les exploiteurs, les réactionnaires
Car pour les pauvres, c'est trop cher
Et les souteneurs sont en Chypre du Nord
Où ne peut les atteindre, aucune police, aucun accord !
Se prostituer
Ne semble pas intelligent
Mais dans notre société
Où d'une façon l'autre, tout est prostitué
Vos reproches
Déjà je les entends
Ce gars est vraiment moche
Toutes les certitudes, il les amoche
La preuve qu'il n'est pas intelligent !
Certes, tout est paradoxal
Exemple dans le domaine de la contestation sociale
Je manifeste contre les violences policières
Et là, à mon censeur, la main, je la sers
C'est lui le boss d'un site alternatif
Sa copine me fait la bise, j'en suis méditatif
Je sais qui il est, il ne sait pas qui je suis
Avec l'anonymat, tout est permis
Mais aucunement, je ne le maudis
Chacun et chacune sa route, chacune et chacun sa vie
Ainsi tout est bien superficiel
Ainsi tout est bien virtuel
Je suis une litote propédeutique
Anecdotique
Simplement là pour aiguiser l'esprit critique
Pas celui des intellectuels formatés, d'élevage
Dont les cerveaux auraient besoin d'un bon lavage
Qui passent à la radio, à la télévision
Ils et elles font ainsi un acte de soumission
Il et elles prêtent serment à la domination !
Ce sont les pierres de la délitescence
Qui entretiennent toutes les violences
Qui entretiennent toutes les dépendances
Violence de la dépendance
Dépendance de la violence
Il faut être iconoclaste à l'iconoclaste
Et ce à toutes les castes
Tout ce qui paraît dans le spectacle
Est la police, est une matraque
Le spectacle de la contestation
N'est pas la contestation du spectacle
Et les gens n'ont plus la moindre vraie amitié
Car partout tout est compétitivité, donc rivalité
Et les gens n'ont plus de vrai amour
Quand c'est la guerre économique qui rime avec toujours
Les gens veulent des coups de fouet
La domination sait répondre à leurs souhaits
Car elle prend les gens pour d'incorrigibles niais
C'est en effet très intelligent
Comme
Les cobayes humains, cadavres humains
Le 1/12/1944, découverts par les alliés américains
86 corps de juifs, dans le formol, conservés
Ceux qui restaient, les autres jetés ou découpés
C'était l'université nazifiée de Strasbourg
Sous la direction de feu ( 1898-1945 ) Auguste Hirt
Et de toute une cour
Anéantir le juif comme un rite
De 1941 à 1944, sous prétexte d'anatomie
Pour rien, aucune étude ne se fit
Les cadavres ne furent jamais étudiés
Mais furent bien au Zyklon B, les premiers gazés
Il s'agissait de faire une collection
Un musée juif, pour les prochaines générations
Ce Hirt qui fut un professeur
Et qui disait aux élèves femelles
Incroyable une débilité pareille
De se mettre derrière les garçons, ô terreur
Car il ne supportait pas l'odeur
Des femmes en menstruation, cette horreur !
C'est en effet très intelligent
Comme
La circoncision
Et toujours la religion
Pour justifier une mutilation
Avec l'alibi prétendument médical, pour la tradition
Comme l'imaginé Jésus, verser le sang
Du père à l'enfant
Toute tradition
Cela n'est pas intelligent
C'est du conformisme et de la répétition
Le contraire de la raison, de la réflexion
C'est donc complètement idiot
Et dès 1860 pour les enfants américains
La circoncision ce rituel crétin
Pour lutter, en vérité, contre la masturbation
Et l'hygiène médicale en scotomisation !
Comme
Alors que c'est à peine la survie
Et de moins en moins la vie
Sur notre Terre
Où toute l'organisation générale est réactionnaire
Explorer Saturne et ses 60 lunes
Comme Titan, Encelade
De l'eau liquide ou en glace
De la vie microbienne ou autre, quelle rigolade
A la misère, c'est une mauvaise farce
Ou Jupiter
Europe, Ganymède, Callisto
De la vie gazeuse, cela serait rigolo
Et de nouvelles allergies
Ramenées de notre espace infini
Déjà que notre système immunitaire
Se bien défendre, ne sait plus le faire
1 personne sur 2 sera allergique en 2050
Dans le monde, très médiocre qualité de l'air
Et déjà 1 personne sur 4 en France, de nos jours
Pas de vie sur Terre, malgré tous nos beaux discours
Voilà pourquoi nous allons la chercher ailleurs
Se rendre la vie impossible, l'être humain est chercheur
C'est en effet très intelligent !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de martyrologie

2 Juin 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Le capitalisme
C'est un permanent cataclysme
C'est de la guerre, c'est la guerre
Et ce tous les jours
C'est le rythme économique
Qui bafoue le rythme biologique
C'est 14/18, 39/45, toutes les guerres
Des guerres, le capital est l'apôtre
Ainsi
Est édifiant le tableau que voici :
Cause des décès en 2013, dans le monde
C'est une réalité, que personne ne me gronde
Maladies cardiaques
8 139 900
Accidents vasculaires cérébraux
6 446 900
Maladies pulmonaires obstructions chroniques
2 931 200
Pneumonies
2 652 600
Maladies d'Alzheimer
1 655 100
Cancer du poumon
1 639 600
Accidents de la route
1 395 800
Sida
1 341 000
Diabète
1 299 400
Tuberculose
1 290 300
Sans compter d'autres maladies
Et aussi les suicides, jamais de pénurie
En 2012, 804 000 suicides
Dans le monde, réalité si lucide
Et aussi les accidents mortels au travail
Ou des maladies inhérentes au travail
Et c'est chaque année dans le monde
2,200 millions de mortes et de morts
Le capital toujours plus fort
Qui de toutes les aberrations, nous inonde !
Et en France
Le moustique tigre ( Aedes albopictus )
Encore plus malin que le tigre ( Panthera tigris )
Car il est encore et toujours présent
Comme déjà dans vingt départements
Et donc dengue et chikungunya
Avec les transports, tout se déplace, voilà
C'est le système de la modernisation
La modernisation du système
Pour mieux le continuer
Pour mieux l'affiner
Mais un simple moustique peut le perturber
C'est vraiment un tigre de papier
Toutes les informations télévisées
Tout ce que le capital peut chier
Et aussi de la radio, il faut les boycotter
La critique, ailleurs, il faut la chercher !
Maintenant tout est moisi
Maintenant tout est pourri
Football, arts, sport, science, politique
Partout où est le fric
Tout est prostitué
Tout est stipendié
Plus belle la vie
Poubelle la vie
Et par rapport à nos jours
Hier, la politique était troubadour
C'est dire qu'on y étouffe comme dans un four
A côté, feu ( 1904 - 1944 ) Jean Zay
Qui ministre, réforma l'éducation nationale
Plus honnête et sincère, il paraît
Ce qui en devient paranormal
Pour une culture populaire
Et une heure de sport hebdomadaire
Activités et loisirs dirigés
Travaux pratiques, pourtant, retard avancé
L'école libertaire était déjà bien plus éclairée
Car surtout sans aucune autorité
A chacun et chacune, selon les affinités
Certes, il fit beaucoup pour la bibliothèque
Sans argent, bibliobus pour se remplir la tête
En réponse au festival fasciste
1939, le festival de Cannes, plus progressiste
Le CNRS, c'est encore lui
Mais, l'on est encore très loin de l'anarchie
Finalement
Il fut assassiné par la milice
Qui fut du pétainisme, le vice !
Parmi les intellectuels d'élevage
Quelques cas volages
Ainsi, Jean Salem ( né en 1952 ) érudit et philosophe
Fils de feu ( 1921 - 2013 ) Henri Alleg, autre strophe
Alleg qui fut torturé en Algérie
C'était " La question " qu'on lui fit
Mais pas seulement à lui
Car l'on torturait en série
Donc, ce Jean Salem
C'est pas que je l'aime
Prédit, guerre, fascisme, révolution
Pour l'humanité comme absolution
Ou un mélange des trois
Moi aussi, un peu, je le crois
Mais pour la révolution, c'est quoi ?
Ou alors, de tout cela, nous y sommes déjà !
Il faudrait pouvoir déféquer
Tous temps, toutes atrocités
Avec nos sept à huit mètres des intestins
En effet, cela n'est pas rien
Dont seul le dernier mètre d'intestin
De notre caca est plus ou moins plein
Et dont les deux tiers
Sont du système immunitaire
En retard est notre modernité
Car le mieux pour déféquer
Serait de s'accroupir
Et au mal installé, de réagir
Avec un tabouret sous les pieds !
Mais après tout
C'est tout à fait fou
Il y a environ, dans notre univers
Dix mille milliards de milliards d'étoiles
Ailleurs, des compléments ou des contraires
Tout peut s'y concevoir, l'imaginaire
Tout peut s'y boire, s'y croire
L'anarchie s'y vit peut-être déjà
Où c'est le contraire qui ne peut se concevoir, c'est cela !
Partout, l'architecture de la tyrannie
La tyrannie de l'architecture
Les constructions de la tyrannie
La tyrannie de toutes les constructions
L'architecture des dictatures diverses
La dictature de l'architecture, aucune controverse
Des monuments, hôtels, immeubles, musées, maisons
Pas de hasard, tout d'être, à sa raison
Comme en 1950 à Cuba
Où cela était le paradis de toute mafia
Prostitution, drogue, sexe, blanchiment d'argent, jeux
Mafia italo-américaine, italiens et américains, encore eux
Et toujours le régime policier et militaire
Pour pouvoir faire des affaires
Comme en un temps avec la prohibition de l'alcool
Quand en pleine interdiction, la mafia rigole
Et des cadavres dans les rues
Qui se rebelle, le militaire le tue
Cuba fut un laboratoire
De l'étatisme à venir, en attendant, pour voir
Comme une colonie américaine
Et tout un peuple en déveine
Mafieux de certains pays
Stars du cinéma, pour étouffer les cris
Compagnies pétrolières américaines
Pour dévaliser le peuple, jamais elles ne traînent
Bordel pour les riches nord-américains
En 1958, pour les capitalistes, 100.000 putains
Sur catalogue, à commander par téléphone
Puis vint le castrisme que personne ne sonne
La nationalisation, la santé et la réforme agraire
Sabotage américain, la guerre
Blocus, invasion, divers attentats
Pour tenter de reprendre Cuba
D'une structure l'autre, toujours l'Etat !
Comme aussi grâce au pétrole
Du bédouin qui devint une idole
E.A.U Emirats arabes unis
En 1971, de feu ( 1918 - 2004 ) le cheikh Zayed
Quand le protectorat anglais cède
La fédération du pognon uni
Sur l'exploitation, la mort, tout se construisit
Sans le Bahreïn et le Qatar
Qui firent bande à part
Modèle occidental en version luxueuse
Sous-prolétariat surexploité, gueux et gueuses
Abou Dabi, Dubaï, acier, béton, fer
Le tout artificiel à ciel ouvert
Exploitation mortifère de la main d'oeuvre étrangère
Un parlement des tribus
Qui du monde, a pignon sur rue
Le sable qui devient de l'or
Des compagnies pétrolières, un port
Une internationale des actionnaires
Sans patrie sont les milliardaires
Et même le plus austère désert
De ce que la géologie ne peut pas faire
Aussi rapidement, que l'argent du pétrolifère
D'une façon l'autre, c'est partout pareil
Le martyrologe de l'argent soleil
De tous les temps, de toutes les époques
De tous les régimes, de toutes les vies, l'argent se moque
Argent sans vie, vie de l'argent
Des guerres, des misères, sont ses enfants !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien 

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