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Sanglage, contention, capitalisation, prévarication

23 Avril 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

Toute autorité n'est pas une prévarication
Hélas, elle ne faillit jamais
Tout gouvernement est une prévarication
Repère de vrais casseurs, de vrais truands
Et encore, mon opprobre
Est plus que sobre
Le film de 1941
Allo, il y a quelqu'un ?
Vous m'entendez, c'est bien !
De Frank Capra
Sorte de " Gilets jaunes " déjà
" L'homme de la rue "
Du porte-parole involontaire
Refusant d'être un leader
Donc, cela n'est pas d'hier
Il faut se révolter
Contre toute une maltraitance généralisée
Et pas seulement pour les personnes psychiatrisées
Donc, partout
Car c'est le monde capitalisé qui est fou
De la contention
Subtile ou manifeste
De l'isolement
Subtil ou manifeste
En tout, cela infeste
Nous sommes
Sanglés dans nos misères
Nous sommes
Sanglés par nos chefs et nos leaders
Toutes les vraies chimères
Comme
Dans toutes les prisons
Comme
Dans toutes les maisons de retraite
Comme
Dans toutes les écoles
Du lycée, de l'université, de l'HP
Il faut se conformer, il faut se sangler
Génuflexion devant toute autorité
Du fascisme libéral
De tous les milieux du capital !
En France
Où les inégalités sont une indécence
Deux millions de personnes, chaque année
Pour des maladies psychiatriques sont soignées
Deux fois plus
Qu'il y a dix ans, horrible bonus
Des manques du moyen
Patientes, patients, traités comme moins que rien
Trois lits, au moins
Dans une même pièce
Véritable mépris à toute détresse
Des suicides particuliers ou par pendaison
Somme toute, comme en prison
Tout étant en continuation
Mauvaise bouffe
Mauvais soins
Manque de place
Comme pour les maisons de retraite
Gens traités, en certains endroits, pire que des bêtes
De l'équipement suranné
De l'insalubrité
Les vêtements du langage
Le langage des vêtements
Des époques et des lieux
Des façons de vivre, feu de tous les feux
Toute une immutabilité sociale
Protégée par toutes les forces du capital
Faudrait buter
Tous les politicards
Toutes les politicardes
Tous les banquiers
Toutes les banquières
Tous les salopards
Toutes les salopardes
Fin de toute élection
Fin de la députation
Fin du parlement et de sa fausse représentation
Pour qu'enfin, débute, la révolution !
Contre l'enfumage de Notre-Dame de Paris
Encore une sinistre fumisterie
Du fric vite glané
Par des crapules défiscalisées
Le vent toujours en poupe, le clergé
Et rien du tout pour la grande pauvreté
Alors que :
Travaux de réfection
De l'entretien aux petits oignons
1836
Incendie de la cathédrale de Chartres
1972
Incendie de la cathédrale de Nantes
2013
Incendie hôtel de ville de La Rochelle
Incendie hôtel particulier Lambert, île Saint-Louis
2016
Incendie cathédrale d'Auxerre
Du court-circuit électrique
De la soudure, fer à souder
Sur des installations propres aux chantiers
Souder le plomb
Souder le zinc
Des oublis sur les toitures
Accidents de feu, instrumentalisés par le pouvoir
Pour le gangstérisme au pouvoir, tout est avoir
Comme feu ( 1830 - 1905 ) Louise Michel, un jour, le dit
Le pouvoir est maudit
Tout pouvoir est maudit
Voilà pourquoi, vive l'anarchie !
 
Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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L'apprentissage à la soumission

17 Avril 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

Mais encore
La religion, toute religion
C'est de la guerre, c'est de l'intolérance
Mais encore
L'idéologie, toute idéologie
C'est de la guerre, c'est de l'intolérance
Mais encore
L'idée, toute idée
C'est de la guerre, c'est de l'intolérance
Plus aucune religion
Plus aucune idéologie
Plus aucune idée
Plus aucun chef, leader, dieu
Qui en joue, sur nous, font feu
2015
Au Pakistan
7000 victimes du fanatisme religieux
Et partout ailleurs, d'instant en instant
De la tranche de vie
De la monogamie en série
Il ne peut y avoir aucune épopée
Quand tout est désespéré
Quand tout est décalé
Quand tout est manqué
Quand tout est gâché
Quand tout est échoué
Quand tout est imposé !
Il n'y a pas si longtemps
Quand sur dix personnes, neuf personnes étaient paysannes ou paysans
Il y a plusieurs siècles, pas étonnant
Pour les nobles
80 kg de viande par an
Pour les paysans
20 kg de viande par an
Certes, et finalement
Un peu, comme de nos jours, globalement
Je le concède, il n'y a plus de châteaux-forts
Tout local, avec les moyens du bord
Ardoise, bois, glaise, du treizième siècle
Sans aux castellologues, vouloir faire du tort
Chevaux, chasse, transports, guerre
Du système défensif, selon chaque ère
Les aliments en conservation
De l'origine de la salaison
Avec des latrines dans chaque château
En Inde, de nos jours, cela fait, en certains endroits, défaut
La technicité, au fil des siècles, s'améliore
Mais avec des mentalités toujours aussi gores
Et encore et toujours, 6000 fillettes  excisées
Dans le monde, chaque jour, une monstruosité
L'on comprend la centaine de tribus isolées
Et voulant le rester
En Amazonie surtout, refusant de nous contacter
Et il faut aussi compter
Avec les peuples premiers ou autochtones qu'il faudrait respecter
Environ 370 ou 450 millions de gens dans le monde entier
Dans 70 pays sont représentés !
Mais de la décimation
Des technologies aux mains de la réaction nazification
Industrialisation, extraction
Des barrages rompus, déforestation
De la pollution minière
De l'oligarchie plénipotentiaire
Confiscation des territoires
Des microcentrales électriques
Du tout détruire, au tout éclectique
Au tout contre-révolutionnaire
Avec tout gouvernement pour le parfaire
Tout Etat est policier, tout gouvernement est autoritaire
Or
Sans gouvernement
Tout continuerait de fonctionner
Or
Sans aucune prison
Tout continuerait de fonctionner
Sans aucune police, sans aucune armée
Sans aucune autorité
Tout continuerait de fonctionner
Ce qui démontre leur inutilité
C'est donc du totalitaire
C'est donc de l'inhumanitaire
C'est donc du fascisme laïc ou religieux, tout réactionnaire
De la tyrannie radiodiffusée
De la tyrannie spectacularisée
Pensée de la peste fascisante et réactionnaire
Il y a pourtant environ 6800 langues distinctes
Mais pour beaucoup, comme éteintes
La soumission à l'apprentissage
L'apprentissage à la soumission
Et non à la raison ou à la réflexion !
 
Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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Musée des violences policières

7 Avril 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

Tous les estropiés
De toutes les manifestations
De génération en génération
Tous les matraqués
De toutes les manifestations
De génération en génération
Tous les tués
Tous les gazés
De toutes les manifestations
De génération en génération
Et à propos des gazés
Des gaz incapacitants, moi, pas le dernier
Puis après
Mais cela est fait exprès
Des toux toujours répétées
Des difficultés pour respirer
Des cancers qui vont proliférer
Contre qui, porter plainte ?
Le capital expert en toute feinte
Difficile d'échapper à son étreinte
De manifester
Les gens, il faut les dissuader
Aussi
Les forces de la terreur
Sont là pour terroriser, pour faire peur
Gazage
Matraquage
Estropiage
Nassage
Tuage, carnage
Toutes les gazées
Toutes les estropiées
Toutes les matraquées
Nassées, tuées
De toutes les manifestations
De génération en génération
Lui, moi, toi, eux, elles, c'est donc, selon !
Toute manifestation
Du mécontentement populaire
Gilets jaunes ou autre air
Toute une concentration
Et à propos de concentration
Les premiers camps de concentration
1918, déjà la terreur, fascisme rouge
Tirant sur tout ce qui bouge
Goulag, des monastères de Moscou
Quand tout ce qui s'oppose est déclaré fou
Des prisonnières politiques
Des prisonniers politiques
Conseillistes, anarchistes, les sans parti, des communistes
Certes, aussi des blancs et des tsaristes
Toute une défiance à l'idéologie bolchéviste
Tout goulag
Non, cela n'est pas une blague
Consistant
Y songer est déjà déprimant
Des personnes emprisonnées, l'administrant
Comme la grande terreur stalinienne
Mais déjà sous Lénine, pour que cela advienne
1937/1938
De l'armée rouge, 10.000 officiers
Qui, sur l'ordre de Staline, furent fusillés
Dizaines de milliers de diverses exécutions
La paranoïa organisant sa planification
Et ô farce tragique, beaucoup de fusillés
Qui crièrent, " Vive Staline "
Qui crièrent " Vive le parti communiste  "
Ainsi, pour y remédier
Camions à gaz, pour les esprits, les camisoler
Car, les fusilleurs hésitaient, ainsi, à tirer
Car, l'on aurait pu, contre la tyrannie, se retourner !
Mais
L'on pouvait aussi éliminer
Les rebelles, curare, ricine
Avec des bureaucrates chargés de cette officine
Des spécialistes sachant empoisonner
Et puis les fusilleurs
Furent, eux-mêmes, fusillés
Et puis
Les empoisonneurs
Furent, eux-mêmes, empoisonnés
Tout un monde stalinien
Où la vie ne valait rien
1950
2,5 millions de personnes, politiques ou droits communs
Quand n'était permis aucune critique
1956
Le goulag devint le Gouitk
Moins présentable que le futur Spoutnik
Donc, direction principale des colonies pénitentiaires
1960
2,3 millions de personnes, des camps, sont libérées
800.000 seront réhabilitées
Du fascisme brun
Dizaines de millions de victimes
Du fascisme rouge
Dizaines de millions de victimes
Du capitalisme, fascisme libéral
Des milliards de victimes
Et tout ne fait que se perpétuer
Mondialisme au tout éparpillé
Il y a toujours
C'est comme dire bonjour
D'un fascisme l'autre, des emprunts
Cela a bien déteint
De l'organisation similaire
Du chef ou du leader
Police, armée, gendarmerie, au tout réactionnaire
Services secrets, services spéciaux, tout un savoir faire
C'est maintenant le capital
Du coup d'Etat démocratique
Du coup d'Etat économique
Encore l'économie politique
Les déguisements du fascisme libéral
Du fourre-tout habilement hypocrite
Et la corde pour se pendre, prête, bouffée aux mites
Sempiternelle soumission au faux, comme seul rite !

Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

 

 

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Toute norme est à dégueuler

3 Avril 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

" Petit rappel : le moteur à explosion fonctionne grâce à la combustion rapide d'un mélange d'air et d'essence, ces gaz brûlés étant rejetés ensuite dans l'atmosphère. Prenons une Clio qui consomme 6,3 l pour 100 km en ville et 4,2 en dehors. Parcourir 5 km en ville nécessite 0,31 l d'essence. C'est comme si on enflammait une canette pleine et qu'on la jetait par la fenêtre. Parcourir 800 km en Clio, soit un Paris-Marseille, c'est faire exploser une valise et demie d'essence ( 34 kg ) . Et un aller-retour Paris-New-York en avion ( soit deux fois 5800 km ) cela consiste à brûler 290 kg de kérosène par personne . Soit 12,6 valises ( en prenant la valise standard  de 23 kg des compagnies aériennes ). "
 
 Jean-Luc Porquet via Le Canard enchaîné du 27 mars 2019

Dans une société
Du national à l'international
Du local au global
Où TOUT
Dans un inextricable fourre-tout
Est hétéronormé
Est homonormé
Est binormé
Est pauvronormé
Est richonormé
Et autre normé
Et toute norme est à dégueuler
Il faut être un ou une inclassable
Il faut être un ou une incassable
Peut-être quelques rares et authentiques anarchistes
Qui, ne figurent sur aucune tête de liste
Des invisibles
Car seule l'aliénation diverse est visible
Partout
De la fausse démocratie directe
Comme en Suisse à l'hypocrisie infecte
Démocratie directe
Encore un truc piqué aux libertaires
Ils et elles savent tout falsifier, les réactionnaires
Aucune démocratie directe ne peut-être parlementaire
Elle ne peut avoir aucune ou aucun représentant
Elle ne peut avoir aucun leader
La seule vraie démocratie véritable, c'est l'anarchie
Tout le reste pue le fascisme et la chienlit
Avec toute sa patientèle
Qui vit dans ses poubelles
Aucune frugalité dans sa récupération
Au capital, macérat d'adaptation !
Du covoiturage
De la colocation
De la copropriété
Coceci, cocela, le fascisme libéral
Sait, à tout, se calquer
Pour maintenir sa supercherie et toutes les inégalités
Jouant sur les fausses contestations
En avance d'une contre-révolution
De la fragmentation
De la division
Du simple ennemi commun
Cela ne peut durer longtemps
Car, entre fractions rivales, l'affrontement
Certes
Casser la gueule aux fascistes
Casser la gueule aux stalinistes
Casser la gueule aux racistes et aux racialistes
Et à pas mal d'autres istes
Casser la gueule aux politicards et aux bureaucrates
Un beau jeu de cartes
Mais, hélas, la pauvreté est ou vote à droite
Mais la bourgeoisie éclairée est ou vote à  gauche
Et encore, c'est la gauche de la droite
Car, tout n'est plus que de droite
D'ailleurs, dans les grandes familles bourgeoises
Qui de très haut nous toisent
Comme jadis, le clan mafieux des Kennedy
La peu conforme, l'attardée mentale, et retardataire
Feu ( 1918-2005 ) Rose Marie Kennedy
Et qui un riche mariage, ne put espérer
Fut cachée, puis en 1941, horreur, lobotomisée
Pour finir ses jours en hôpital psychiatrique, légumisée !
Et pour ce faire
Il fallait seulement l'autorisation du mari ou du père
Des catholiques et des affairistes
Ce à l'exacte image du monde capitaliste
Qui sait tout récupérer et tout bouffer
Sans jamais vraiment s'étouffer
Ou alors
Ce dans le monde entier
Enfin, les peuples révoltés et armés
Pour toute l'ignominie, l'exterminer
Et si l'argent, il y en a
Dans les poches du patronat
Des armes, il y en a
Dans les casernes et armureries, voilà
Donc, atomisant
Tout gouvernement
Tout parlement
Tout ce qui les défend
En quoi que ce soit, plus aucune ou aucun représentant
Pour enfin, de la vraie joie et vraie communication
Se défaisant de toutes les aliénations
Juillet 1936, Barcelone
Femmes, enfants, hommes, qui entonnent
Quand plus personne n'applaudit plus personne
Et en vérité
Très peu, nous pourrions manger
Toute une production très très allégée
Par exemple, épeautre, amande, châtaigne
Triolisme sans dette qui draine
De tout, se défaire
Pour pouvoir tout refaire, révolutionnaire
Au tout gratuit
Au tout partagé
Au tout réfléchi
Au tout générosité !
 
Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Paraphysique du poliorcétique privatisé

1 Avril 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

" Ce ne sont pas " les méchants bourgeois de la réaction thermidorienne qui ont tué le mouvement populaire, mais les jacobins, en toute conscience, avec à leur tête Robespierre, bien avant le 9 Thermidor. "
 
Richard Cobb ( La mort est dans Paris ) Ed : Anacharsis
 
Du sondage
Et du pseudo dit représentatif
Foutage de gueule méditatif
Du tyran et du festif
Car
Toute une population ignorée
Elle, pas représentative, donc zappée
Tout sondage
D'une ridicule fausseté
Où seule la satisfaction est interrogée
Népotisme complètement ignoré
Voilà bien là, une subtile dictature
Pour le capital, ainsi, aucune rature
Tout y étant tronqué, tout y étant ordure
L'on ne tient, en rien, compte
Population jamais comptée, prise en compte
Cela serait comme un conte
Justement, tous les laissés-pour-compte
Justement, toutes les laissées pour compte
Par les diverses classes dominantes
Chacune avec sa spécialité, chacune avec sa rente
Classes si sottement rayonnantes
Au tout confisqué
Impossibilité de s'exprimer
Ou alors, c'est sans danger
Quand seul le faux fait autorité
Il ne peut y avoir aucune démocratie
Là où subsiste, même, une seule bourgeoisie
Tant de livres écrits
Lus, mais jamais compris
Puisque partout la guerre, détruisant des vies !
Tant et tant de films
Tout dénonçant, sans que rien, cela n'élimine
Tant et tant
Les pollutions, les dénonçant
Et malgré tout
Si peu, de changement
Toute une poliorcétique
De toutes les pensées
Toute une poliorcétique
De nos envies et désirs conditionnés
Au tout formaté, au tout plastifié
Du plastique, surtout, en mer Méditerranée
Comme
Un camion-benne de plastique à la minute
Comment l'éviter, et puis, zut
Pour le capital, toujours but
Donc
Tout rejeté, mers, océans, rivières, au tout plastifié
Le plastique, 500 ans, en durée
Du sel de mer au plastique
Du poisson au plastique
Ceci ou cela au plastique
Du polymère
Bientôt, mère de la mer, au pas cher
Dans la peau de baleine, du phtalate
Dans la folie de l'économie, plus rien n'épate
De la politique, l'économie satrape
Donc, au tout plastique
Nous respirons, mangeons, etc, plastique !
Avec comme seule fuite pratique
Thérapie par immersion nostalgique
Personne n'étant plus rétif
Au syndrome anxieux dépressif
Le capital se voulant sybarite
Pour faire oublier son tout dynamite
Plus aucun métier vocationnel
Au tout mépris, au tout poubelle
En France
Plus aucun service public, au tout finance
Tout privatisé
Tout séparé
Tout mélangé
Banque postale
Banque du capital
2008
18 milliards de lettres
2017
8 milliards de lettres
2025
6 milliards de lettres
Les gens s'écrivant de moins en moins
Les gens communiquant de moins en moins
Du courrier numérique, au tout remplaçant
Et en 13 ans
20.000 facteurs et factrices en moins
Et toute vraie contestation, hop, au coin !
Déjà
Belle horreur, que voilà
Boucherie, épicerie, journaux, relais postal
Catalogues, prospectus, usager devenu client, fatal
Plusieurs métiers en un
Salaire toujours aussi mesquin
Pour seulement, l'augmentation
De toutes les prestations
Le capital, champion, le capital, malin
Comme la SNCF, dont c'est la fin
Avant
Trois mois pour utiliser un billet
Trop beau pour durer, en effet
Puis, une semaine
Puis, un jour
Puis, une heure
Et de soumission en soumission
Et d'humiliation en humiliation
Et à force, de dire Amen à tout
Que du service privé, c'est fou
Aucun service public, et taisez-vous
Au tout marchandisation
Comme la femme, en option
Il faut, pour cela, et pour le reste, cocher les bonnes cases
Sinon, c'est du nase
Tout pays avec sa propre pitrerie
En Iran
Une femme ne peut chanter en public
En Afghanistan
De la jeune fille vendue au plus offrant
Aucune vraie critique, comme sincère déclic !
Marchandisation du contact
Contact de la marchandisation
Comme pour toute administration
Pour, tout cela, supporter
Des populations, divers spectacles, pour hypnotiser
De la propagande, de la lobotomisation
De l'entreprise privée
Du profit, de la rentabilité
Tout contact humain étant évacué
Plus personne à qui parler
Ou le psy, il est rémunéré
Un écouteur, mais, de métier
Tout étant machine, tout étant automatisé
La gueule, au monde entier
Il faudrait casser
Du facteur commerçant
Et du tout, du même agacement
Multicarte, multifonction, déjà, relais commerçant
L'inhumanité se généralisant
Tous et toutes y participant
La série anglaise Black mirror, à peine, exagérant
Tout ce qu'elle décrit, déjà, existant
Le capital
Comme logiciel de nos transmissions neuronales
Que de la parlotte
Vieille amie du tirlipote
Pour que faussement moins, l'on se grelotte
Mais tout se pétrifie, tout se cale
Comme possiblement une guerre nucléaire
Plus que jamais dans l'air
Nous crèverons d'avoir tout laisser faire !
 
Patrice Faubert  ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 

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