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Du mégacène énergivore

20 Février 2020 , Rédigé par Patrice Faubert

" Plusieurs régions du monde vont devenir littéralement inhabitables parce qu'il y fera trop chaud, parce que les territoires seront inondés, parce que les terres ne seront plus  cultivables. "
 
François Gemenne ( géopolitologue )
 
Et, nous les verrons
Bientôt, des milliards de réfugiés climatiques
Déjà, nous avons
Air, eau, nourriture, des conflits endémiques
Maladies, épidémies
Coronavirus de Chine, en contraire du déni
Sécheresse, montée des eaux, c'est ainsi
Des phénomènes de plus en plus accentués
Ce, au fil des années
Le permafrost qui disparaît
Et, néanmoins, toujours, l'enfant paraît
Le genre humain
N'est pas si malin
Pour se nourrir ainsi
Des conflits, des guerres, du faux partage
Nous devons apprendre à devenir des sages
Tout aurait pu être un paradis permanent
Avec d'autres déterminants
Et donc d'autres comportements !
Mais à la naissance
Nos têtes sont vides, la belle évidence
Elles sont remplies ineptement
Ou alors, elles sont si vides
Que l'on peut y mettre, ce que l'on veut, dedans
Et tout suit alors, forcément !
De la pollution interne
De la pollution externe
Le streaming
Comme l'avion, pollution de même timing
L'activité numérique
Trois pour cent, environ
Les avions civils et leur trafic
Cinq pour cent, environ
Du tourisme frénétique
Dix pour cent, environ
Sans compter tout le reste, plus qu'un zeste, qui tout dévore
Les voitures et l'agriculture, le textile, le bâtiment, qui font très fort
De l'énergivore
Au tout omnivore
 
" L'avenir sera épouvantable, soit franchement épouvantable "
 
Nikita Zimov ( savant russe )
 
Je pollue
Tu pollues
Il pollue ou elle pollue
Nous polluons
Vous polluez
Ils polluent ou elles polluent
Nous nous polluons
Vous vous polluez
C'est une affaire entendue
Puisque pour cela, tout a été prévu
Plus personne n'est à l'abri
De la nature, qui de plus en plus souvent, se met en furie
En France, ainsi
Dix sept millions de personnes
Peuvent, des inondations, devenir des victimes
Possibles sinistrés
Possibles blessés
Dégâts certifiés !
Il faut aussi compter avec les déchets électroniques
De l'Europe à l'Asie, à l'Afrique
Des décharges à ciel ouvert
Des réparations et des ventes, pour remettre le couvert
Toute une armada de fumée toxique
Soixante pour cent de nos personnels déchets
De l'eau polluée en prime, mais qui le sait ?
Les gaz de nos frigos
Et cuivre, or, aluminium, et autres précieux métaux
Et pour ceux et celles qui fouillent nos poubelles
Cancers et diverses maladies, tout s'y mêle
Pas étonnant
Si l'humanité consomme tant de médicaments
Comme le  fentanyl
Cinquante fois plus puissant que l'héroïne
C'est l'ère des opioïdes
Une autre façon de suicide
Trois décès par jour en France
L'overdose renie toute résilience
Avec des dizaines de milliers de décès
Chaque année aux USA, d'horribles faits
Comme des laissés pour compte, discret génocide
Et de la transmission mère/enfant
Tout le monde, sur ordonnance, s'en procurant
Là aussi, toute une complicité
Laboratoires, médecins, pharmaciens, comme des alliés
Nous sommes en fin de course
Il faut vite, très vite, une autre source
De l'extinction prématurée, ne pourra nous sauver, aucune bourse
Où, il faudrait que insupportablement, l'on tousse
Agir vraiment, par peur bleue, par frousse
De force plus que de gré, ouvrir, de secours, la trousse !
 
Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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Subsidence phénoménologique

14 Février 2020 , Rédigé par Patrice Faubert

De plus en plus de solitaires
Malgré elles, malgré eux
De plus en plus de célibataires
Malgré elles, malgré eux
L'isolement de la solitude
La solitude de l'isolement
L'on ne se rencontre plus
L'on ne se parle plus
Chacun, chacune, pour soi
De la bouffe
Pour gens seuls
Des loisirs pour gens seuls
Des logements
Pour gens seuls
De plus en plus d'isolement
De la solitude pour tous les gens
Certes, l'on naît seul ou seule
Certes, l'on meurt seul ou seule
Et puis, ce qui va avec, tout un sauve-qui-peut
Quand tout s'inonde, quand tout prend feu
Le monde sera inondé
Le monde sera incendié
D'année en année
Petit à petit comme une inéluctabilité
Une inexorable avancée
Et de cela, quiconque, je ne songe à moquer
De quoi avoir, d'ailleurs, l'envie de se suicider
De par nos façons de consommer
De par nos façons de nous comporter
De par nos fausses façons de communiquer
Comme les mégapoles de la subsidence
Affaissement des sols et des villes, ô démence !
Alors
Que sur l'horloge de l'évolution
Comparativement à une journée de vingt quatre heures
420 millions d'années, déjà, les requins
Apparaissant ainsi, à sept heures du matin
Alors
Que sur l'horloge de l'évolution
Beaucoup plus récent est le genre humain
Apparaissant à 23h59 minutes
Et cela représente donc, juste une minute
Mais les requins sont injustement exterminés
Les êtres humains, eux, ne cessant de pulluler
Alors qu'ainsi, tout le vivant, il ne cesse de tout dévaster
Anthropocène
Pyrocène
Capitalocène
Toute une mise en scène
Avec des feux couvants
Sous la terre, durant plus longtemps
Plus impactant, évidemment
Et quand c'est au tout s'effondrant
Peu ou plus de liens entre les gens
Tout autre que soi, devenant, un ennemi, une ennemie
Car, l'on ne sait plus qui est qui
Et qui fait quoi, aussi
La jungle impitoyable du capitalisme, tant de ravages
Tout y est zone, pauvre, riche, tout y est sauvage !
Plus rien, ne semblant
Arrêter le planning, de tout gouvernement
Il faut gérer le désastre, le catastrophisme, la soumission, durablement
Grèves, manifestations, des blocages, des sabotages
Tout conçu comme une gestion des conflits, plus qu'un ratage
Du spectaculaire intégré autophage
Et pour contrôler, il faut faire peur
De ceci, la peur
De cela, la peur
Peur d'avoir peur
Comme stratégie de survie, la peur
Car, elle protège aussi du danger
Mais entretenue par le système, c'est de l'anxiété généralisée
Quand elle n'est pas salutaire, elle est utilisée
Diviser, régner, gouverner
Immobiliser les actes et les pensées
Paralysie, panique, tétanie
Souffle coupé, terreur, des idées suicidaires, tachycardie
En France
Quinze pour cent des hommes
Ont des troubles anxieux
Trente pour cent des femmes
Ont des troubles anxieux
Nos sociétés, c'est symboliquement, toujours Versailles
Vers 1780, même, moins quelques failles
Cinq mille personnes selon les rangs
Serviteurs, courtisanes et courtisans
Petite noblesse
Grande noblesse
Princes, princesses, reines, rois !
Une stricte hiérarchie
Mais, est-ce si différent de notre aujourd'hui ?
Tout y est plus subtil, moins voyant, ainsi
Tout y est plus atomisé aussi
Chaque classe avec chaque classe
Du faux mélange, surtout, dans cette mélasse
De rien, l'on est loin
Tout, de l'obscurantisme, revient
Retour de la morale sexuelle, au tout vilain
Comme vers 1630, à Cologne et à Anvers
Femmes accoucheuses devenant des sorcières
De nos jours, femmes avortant
De la pensée réactionnaire, du tout stigmatisant
Moins, quoique, les décapitations et les pendaisons
Et le bûcher, en symbolisation
D'une réactualisation et imitation, d'autres
De faux progrès, d'autres
Et nos voisins et voisines
Avec qui, de moins en moins, l'on s'acoquine
Le plus souvent, comme des étrangers et des étrangères
Qui habiteraient très très loin, allez hop, circulez !
 
Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
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Au tout toxique

6 Février 2020 , Rédigé par Patrice Faubert

Hélas, tout s'oublie
Ce, de l'individuel au collectif
Ainsi
Du 11 septembre 1973, au Chili
Le  putsch fasciste militaire
Qui fut à peine, c'est clair
Condamné par la France, d'alors, réactionnaire
Et qui fut, comme une commande des Etats-Unis
Le fascisme libéral de l'économie
D'un monde l'autre
D'une époque l'autre
Et j'entends des gens, qui m'ont mal compris
Mais il est contre tout, lui
Contre ce qui mérite de l'être, oui
Toutes les tragédies et tous les gâchis
Toutes les injustices
La planète Terre recouverte de toutes les larmes
Ce, à cause de toutes les armes
Le langage de l'économie
Le langage du profit
Tous les moyens sont bons
Tous les moyens aussi cons
Comme
Trois millions d'animaux
Qui sont mangés, chaque jour, en France
Allo ! Allo ?
Et, il a bien fallu les tuer
Il a bien fallu les parquer
Mais à d'autres, là, le sale boulot
Avec maintenant
L'économie de la transition de l'effondrement !
Mais alors
En suivant ce raisonnement
Jusqu'à la transition de l'effondrement de l'économie
Donc
Deux oeufs sur trois, pour les plats cuisinés
De l'élevage industriel, au tout pâtissier
De l'abattage
De l'élevage
Trois millions de poules en cage
Toute une maltraitance et de la chair en rage
Autres pays qu'en France, une même mouvance
Des produits transformés
Des produits industrialisés
Au tout traité
Toute une géographie de gastronomie culturelle
De ce fait
Ne pas acheter n'importe quoi
Devenant un acte militant
Même
Si militant rime avec intolérant
Même
Si militant rime avec esprit chiant
Tout dogmatisme et mauvaise foi, s'y mouvant
Alors que l'esprit vraiment révolutionnaire
Est de l'esprit militant, le contraire
Sur tout, en tout
Nos idées sont toutes faites
Et voilà bien toutes nos défaites
Par exemple
En football, feu l'équipe brésilienne de Sao Paulo
Certes, de nos jours, cela aurait tout faux !
L'équipe de Corinthians Paulista, aux fameux joueurs
Fonctionnement démocratique des footballeurs
Participation, sélection
Organisation, gestion
Financement
Des joueurs à l'entraîneur
De l'entraîneur aux joueurs
Un club mythique
Un club politique
D'une catégorisation l'autre
D'un pays l'autre
Nonobstant
Tout problème quel qu'il soit
Devient, tôt ou tard, le nôtre, pour lui, toi ou moi
Comme encore en France
Soixante pour cent des agricultrices ou des agriculteurs
Survivant avec plus ou moins
Trois cent cinquante euros par mois
Certes
Logés et nourris
Mais les autres travailleuses et travailleurs
Ne sont, finalement, pas si mieux lotis
D'un monde comme une personnalité toxique
Et cela dans tout milieu, le même cirque
Tous les jours des meurtres psychiques
Tout un aboutissement
Du capital toxique, forcément
Pour y remédier réellement
Qu'est-ce qu'on attend !?
 
Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Le monde comme apologie de l'atrocité

3 Février 2020 , Rédigé par Patrice Faubert

Si nous savions vraiment lire
Comprendre vraiment, c'est-à-dire
Certes
Tout dépend de ce que l'on lit
Certes
Tout dépend de ce que l'on écrit
Alors que tout est dénoncé
Parfois, de bons documentaires de télé
Cependant
Que rien ne semble vouloir réellement changer
Que rien ne semble réellement pouvoir changer
Tout semblant en immobilité
Et ainsi, le climat peut bien se modifier
Après moi le déluge
Des disputes pour y avoir sa luge
Tout ce qui a pu s'écrire
Tout ce qui a pu se faire, s'entendre, se dire
Comme si rien n'avait été écrit
Comme si rien n'avait été fait, entendu ou dit
Suicide collectif de l'espèce humaine
Quand c'est le chacun pour soi qui mène
Quand c'est le chacune pour soi qui mène
La société de consommation
La société de la perversion
Bientôt, toute une perdition
Des codages nerveux si différents
D'un encéphale l'autre, pour communiquer, on fait comment ?
Comme la tomate de saison
Qui mûrit en mai/juin
Mais la tomate que le plus souvent, nous consommons
Celle produite sous une serre chauffée, au tout malsain !
Donc, sept fois plus de C02
Que la tomate de saison, il y a le feu
Plus aucune cohésion sociale
Plus aucune mémoire sociale
Ce qui se perçoit dans tout mouvement dit social
Le contraire de la famille orque
Au transfert du savoir culturel
Comme partout puisque tout est du culturel
La femelle orque vivant
Et oui, jusqu'à 60/80 ans
Ménopausée à environ quarante ans
Tout un matriarcat mémoriel
Des habitats de pêche, de chasse, au tout miel
Alors que vivre ou soi-disant vivre pour les êtres humains
C'est devenu, inéluctablement, un parcours du combattant
Cela est trop certain
C'est un supplice permanent
Surtout dans la solitude, surtout dans l'isolement
Suicidés, suicidées, suicidantes, suicidants
C'est le contraire, pour le coup, qui serait étonnant
Tout y est comme à l'armée
Garde-à-vous, repos, rompez
Comme ce tyran de Joseph Kony
Une armée de terreur, de modernes nazis
Soudan, Ouganda, Centrafrique
En fonction des intérêts économiques
De tous les pays qui trafiquent en Afrique !
Avec de jeunes garçons enrôlés de force
Avec de jeunes filles devenant des prostituées
Avec des bandes armées
Violant, torturant, tuant, pillant, exterminant
Est derrière toute une stratégie géopolitique
Chaque pays impliqué avec son spécifique
Tout y étant plus flagrant
Que dans les pays d'Occident
Du manifestement
Du subtilement
Le capital des armées
Les armées du capital
Toute une économie s'y juxtaposant
Toute une économie s'y nourrissant
Bref et donc
Nous ne savons ni entendre, ni écrire, ni lire
Nous ne savons ni écrire
Ou alors dans le vide
Et c'est donc toujours un bide
Et j'écris dans le vide
Et je fais le bide
Sinon
Le monde, depuis longtemps, se serait transformé
Sinon
Depuis longtemps, le monde aurait changé
Tout prix Nobel est forcément une imposture
Comme tout diplôme est forcément une incongruité
Quand partout, apologie des atrocités et de l'ordure !
 
Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de l'isolement et de la solitude

1 Février 2020 , Rédigé par Patrice Faubert

Usure de la répétition
Répétition de l'usure
Comme toutes les luttes sociales séparées
Le plus souvent, sous des formes aliénées
Dans la pensée séparée
Rien ne peut-être réellement relié
Et c'est dans la cour, à côté des poubelles
Histoire vécue, histoire pas belle
Sens propre et sens figuré
Que les déchets accumulés sont jetés
Formant un amoncellement de détritus et de saletés
Avec des boîtes aux lettres, ainsi occultées
Par des voisins anonymes et sans aucune civilité !
Et puis
C'est l'argent qui fait les folies
Comme dans les zones pavillonnaires
Pour beaucoup, de la déception, de la chimère
Quand des pauvres deviennent des propriétaires
L'on est toujours propriétaire de sa misère
Des pavillons HLM à l'horizontale
De l'endettement banal
Avec toute une uniformisation
Avec toute une dépersonnalisation
Avec des gens en dépression
Avec tout un crédit
Qui tue et qui asphyxie
Et le plus souvent
Des passoires thermiques se dévaluant
Et des transports peu nombreux, ou comme inexistants
Avec beaucoup de voitures
Avec toute une pollution qui dure
Solitude dans la multitude
La multitude dans la solitude !
Et là, tout savoir-faire, j'outrepasse
Mais dans cette société
Tout semblant, paradoxalement, s'y opposer
Comme une impossibilité
Pour faire de nouvelles amitiés
Toutes propositions étudiées
D'une région l'autre, selon les affinités
Bouteille à la mer, sans aucune vraie probabilité
Tout un isolement bien organisé
Toute une solitude, à résidence, bien assignée
Et vite, les messages sont clôturés
Car, hélas, l'on ne peut plus faire de vraies rencontres
Tout s'y oppose, toute l'organisation du monde y est contre !
Donc
Toutes les vies à payer des loyers
Ou autre chose, pour la propriété privée
Et toujours, de tout, privé
Avec des stases sexuelles accumulées
Et de tout cela, la pornographie en est une fervente associée
Mais presque bientôt
Mais presque hier
Mais presque aujourd'hui
La mécanique quantique, c'est rigolo
Et justement
Tout est hier
Tout est demain
Tout est aujourd'hui
Comme le mot génocide
Qui se téléporta en 1944, dans un journal
The Washington Post qui en fut lucide
Donc, tout est devenu marketing
De la propagande genrée
De la propagande radiotélévisée
Mémoires humaines
Mémoires naturelles
Mémoires des ordinateurs
Mémoires artificielles
Et bientôt
Humains artificiels
Humains naturels
Aucune vie ne sera plus belle !
Du genre taxé
Rose pour les filles
Genre moins taxé
Bleu pour les garçons
Au tout étudié
Au tout segmenté
Au tout augmenté
Filles, garçons, femmes, hommes
Rose, bleu, que toute réflexion, dégomme
Très jadis
Garçonnets, fillettes
Portaient la même robe, suis-je bête !
De chacune, de chacun
De chacun, de chacune
Même toi avec ton air malin
L'être imaginaire, qui jamais, ne vient
La monnaie, le grisbi, la thune, le lové, l'argent
Un véritable cheval de Troie
Toujours s'adaptant, toujours se mouvant
Quoi ? Pourquoi ? Comment ?
Troie de l'époque du bronze, où durant
Et à propos, pour un siège de neuf ans
Et depuis toujours, se perpétuant
Puisque nous ignorons la biologie des comportements
La superficialité des échanges
Les échanges de la superficialité
Comme l'inévitable engrais
Les mondes parallèles de la nouvelle religion
La nouvelle religion des mondes parallèles
Avec nos doubles, nos triples
Tout un magasin de nos multiples
Contre l'angoisse de la mort, de nouvelles ailes !
Car
Toute consolation naît de l'angoisse
L'angoisse atténuée de toute consolation
Idéologies, religions, croyances, idées, toute une mélasse
Surtout
Quand tout lien social est en putréfaction
Quand toute lutte sociale est en décomposition
Quand toute la nature, nous détruisons
Alors
Que TOUT, nous devons
Aux forêts, aux arbres, aux champignons
Les arbres se parlent, ils ne sont pas idiots
Les odeurs sont leurs mots
Tout un langage carboné gazeux
Tout un bagage bien à eux
Des racines aux feuilles
Des feuilles aux racines
Jadis
La forêt, de 250 m, par an
Avançait, bon an, mal an
L'on trouve, d'ailleurs, plus d'êtres vivants
Dans une poignée de terre d'une forêt
Qu'il n'y a d'êtres humains, c'est sidérant
Sur la planète Terre, j'en suis le premier, stupéfait !
Alors
Que de plus en plus de gens, en solitude
Alors
Que de plus en plus de gens, en isolement
Avec son lot de suicides, de dépressions, de maladies
Mais chut, c'est un sujet interdit
Car sur l'organisation inepte d'une société, tout est dit !
 
Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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