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Abolir la mentalité des armes

20 Décembre 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

150 milliards de courriels
Par jour, dans le monde
Toute une faconde de l'artificiel
Vivement que la révolte gronde
Déjà, avec " Les gilets jaunes ", une fronde "
Et donc, un tiers du travail en entreprise
Du courrier électronique, qu'on se le dise
Alors que tout est comme un songe
660 millions d'années, déjà des éponges
Le temps fait si peu en toute affaire
Azote gazeux, 78 pour cent de l'atmosphère
Mais, partout, d'air sain, l'on se désespère
Comme à Paris
Logement mensuel par mois
1065 euros de moyenne, pour les pauvres, l'effroi
Et trente mètres carrés, sans les charges, il reste quoi ?
De quoi à peine se nourrir
De quoi à peine se vêtir
Même pas, souvent, pouvoir se chauffer
Le gaz, l'électricité, de trop grande cherté
C'est ainsi dans toutes les villes de France
Quand survivre confine à l'exploit, ô transe
Sans compter les quatre millions
Oui, il s'agit bien de quatre millions
De gens mal logés, et il y a aussi les sans domicile fixe
Dans un domaine pourtant si prolixe !
Toujours en France, au moins deux millions de foyers
Qui attendent un logement social, enfin, en conformité
Ou alors
C'est à Vichy qu'il faut s'exiler
Ville sinistrée, ville désertée
385 euros par mois pour soixante huit mètres carrés
Mais, 20.000 personnes y habitant, et de quoi déprimer
Comme un contraire de Paris
Où la plupart des propriétaires
Déplacent allègrement les plafonds, en toute impunité
Car la propriété est toujours réactionnaire
Avoir HLM à Paris, dix ans, au moins, il faut patienter
Tout gouvernement est pourri
Ni idéologie, ni religion, il faut l'anarchie
Ni armée, ni police, il faut, enfin, la vie
Détruire toutes les armes
Fomentant de toutes les larmes
Ne pas consolider ce que l'on conteste
Remettre sur le tapis, sans cesse, ce que l'on proteste
Tout se tient
Tout est/fait du lien
Comme les 268 abattoirs en France
La souffrance animale comme une évidence
Depuis un certain temps, enfin
Un peu de cohérence, je suis devenu végétarien
Car au fond tout est complicité et silence
De la construction humaine par la violence !
Les neurotypiques
Régentent le monde, le détruisant
Toutes les espèces iront en disparaissant
Sur Terre, un jour, l'après d'après, tout redémarrant
D'autres espèces, peut-être plus marrant
Les neuroatypiques
Au moins, sont moins méchantes et moins méchants
Et même si, bientôt
Des puces neuronales, des puces synaptiques
Anthropomorphisme cérébral, qui tient la trique
Sauf pour la plasticité vocale
Tout préjugé encore mis à mal
Au nom d'un bien être général qui sonne faux
L'on peut, partout, entendre ses grelots
Du, au presque tout industriel
Nos estomacs pris pour des poubelles
En France, par an
500.000 personnes, du poulet, consommant
Avec des victimes d'intoxication aux salmonelles
Comme normal, et avec 75 pour cent d'élevage industriel
En France, que la vie est belle
Certes
Nous ne broutons pas dix heures, par jour
Comme le cheval
Certes
Nous ne broutons pas huit heures, par jour
Comme la vache
Cela n'est pas une raison
Pour que le capital nous prenne comme rançon
Pour aussi nous faire la leçon !
Dans une misère totalitaire
Dans une misère généralisée
De la sexualité et autres généralités
Tout cela entretenu
Comme un feu continu
Par l'identitarisme
Gommant ainsi tout unitarisme
Sexisme, séparatisme
Régionalisme, racialisme
Ethnocentrisme, racisme
C'est là l'étatisme, c'est là le capitalisme !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'idée de suicide, le suicide de l'idée

14 Décembre 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Deux fois sur trois
C'est un homme qui se suicide
Une fois sur trois
C'est une femme qui se suicide
Pas besoin d'être dans le handicap
Pour du suicide suivre le cap
La pendaison, le plus souvent
Et à plus de cinquante pour cent
Pour les hommes
Les médicaments, le plus souvent
Pour les femmes
Mais, il y a des variantes
Surtout, avec la misère diverse qui augmente
L'on retrouve cela
Dans tous les pays
Des milliers de suicides réussis, en France, chaque année
Des centaines de milliers de tentatives de suicides, en France, chaque année
Cela, c'est pour la France
Et des catégories d'âge, en conséquence
La souffrance morale n'a pas de patrie
Comme un cancer généralisé, elle anéantit
Beaucoup de révolutionnaires se sont suicidés
La liste est longue, inutile de l'énumérer
Des inconnus ou des célébrités
D'ailleurs
Au suicide, moi, depuis l'âge de vingt ans
J'y pense, ce, à chaque instant
Et, paradoxalement
C'est bien pour cela que je suis toujours vivant
Autre paradoxe
Autre équinoxe
Il est devenu plus facile d'être une femme
Que d'être un homme
Car, la présence féminine est toujours recherchée
Car, la présence de l'homme est moins privilégiée !
Beaucoup de choses sont gratuites pour les femmes
Et payantes pour les hommes
Surtout dans le monde des annonces
De la censure, de la surveillance, coup de semonce
Tout y est formaté
Tout y est conformé
Tout y est contrôlé
Tout y est arnaqué
Pourtant, il faut payer
TOUT un marché
Quand l'on ne peut plus se rencontrer
Quand, de la vie, TOUT est séquestré
Donc, journaux et sites spécialisés
Jouant de la solitude
Jouant de la multitude
Alors
Qu'avec la loi des probabilités
Car les distances kilométriques, sont là, pour éloigner
Et c'est à peine une fois sur dix
Que de l'autre, l'on fera son fixe
Une femme qui passe une annonce
Ayant des centaines de réponses
Un homme qui passe une annonce
N'a pas ou peu de réponses
De l'inégalité des rencontres
La femme, pour une fois, en remontre
Le temps s'écoule si lentement
Quand l'on est dans l'isolement
Le compagnon vous ayant congédié
La compagne vous fichant dehors, vous êtes renié
Ou alors, c'est un célibat, mais forcé
Donc
Le temps s'écoule comme interminablement
Psychologiquement ou physiquement
Seconde après seconde
Heure après heure
Jour après jour
Semaine après semaine
Mois après mois
Année après année
Quand même dans l'action, dans l'occupation
Le mal de vivre est profond
Vivre, certes, mais d'une autre façon
Sinon, à quoi bon ?
Et puis, le rouge
Et le rouge et noir
Ou simplement, le drapeau noir
Les couleurs historiques du mouvement ouvrier
Par la couleur jaune, comme remplacé, au tout renié
Le jaune des briseurs de grève
Le jaune des briseurs de rêve
Pas étonnant
Car tout est dévoyé, maintenant
Il faudrait surtout des transports en commun
Y mettre beaucoup plus de moyens
Des cars, des bus, des trains
Dans TOUTES les petites villes de France
Faire de la voiture du chacun/chacune pour soi
Enfin, toutes remplies à ras bord, pour lui, eux, elles, toi, moi
De la gratuité permanente
Avec de la communication, mise en commun, comme pensée évidente
Ni autorité, ni hiérarchie
Ni compétition
Ni comparaison
Ni gauche
Ni extrême gauche
Ni centre
Ni extrême centre
Ni droite
Ni extrême droite
Et de l'auto-stop, enfin à son top
Ni délégation, ni représentation
Mais sans la récupération de la réaction
Qui pour le coup ferait un flop
Donc, plus aucune ambiguïté
Quand il n' y a rien à récupérer
De ces nouveaux faux vrais leaders autoproclamés
Parfois, finissant, au cinéma ou à la télé
Toujours le spectaculaire intégré
Alors
Qu'il ne faudrait plus aucun gouvernement
Tout dominant pouvant cacher un autre dominant
Abolition des classes sociales
Abolition de l'argent
Son pendant étant la monnaie locale
Calé en auto-remplacement, est le capital
Révolution du mental
Révolution intégrale
Révolution libertaire et sociale
Mais pas comme certaines et certains capitalistes américains
Qui osent la débilité, et se disent libertaires et non plus même libertariens
Il s'agit de tout salir, de tout calomnier
Mon poing dans la gueule à ces fumiers
Eux, hélas, ne risquent pas de se suicider
C'est bien, le capital qu'il faut supprimer !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

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Conscientisation anesthésiée

10 Décembre 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

C'est maintenant
Et c'est très décevant
La réaction
Ce, dans toutes ses fractions
Réaction qui descend dans la rue
Nouveau poujadisme, de nouvelles recrues
Les gros sont cachés
Les petits sont affichés
Extrême gauche des gilets jaunes
Gauche des gilets jaunes
Droite des gilets jaunes
Extrême droite des gilets jaunes
Toutes les composantes du capital
Mais à part quelques anarchistes, aucune contestation du capital
L'on veut avant tout consommer
Au capital, l'on veut s'adapter
Mais dans la difficulté pécuniaire, ras-le-bol, qui peut tout casser
Et le spectaculaire intégré
Comme la politique classique, ne sachant plus se positionner
Au tout vrai mélangé
Au tout faussement allié
Une révolte ne voulant être, par quiconque, représentée
Une révolte populaire inédite et inexpérimentée
Sur n'importe quoi pouvant déboucher
Réaction ou révolution
Hélas, plus certainement de la réaction
Car l'on ne veut pas l'abolition de tout gouvernement
Mais d'un gouvernement l'autre, son remplacement
Ce qui ne changera rien, ô leurre, pour bien longtemps
Reculer pour mieux sauter, inéluctablement
Faire les choses à moitié est comme un enterrement
Il ne faut plus aucun président
Du plus petit au plus grand
Tout changer, totalement, radicalement
Et surtout,PSYCHOLOGIQUEMENT, MENTALEMENT
Les vrais casseurs sont dans tout gouvernement
Car
De plus en plus de fascistes et de réactionnaires
Car
De moins en moins de libertaires et de révolutionnaires
Et à force de laisser la rue
Aux diverses factions
De toute la réaction
L'idée même de révolution sociale ne paraît plus
Où sont donc les anarchistes
Pour descendre dans la rue
Et conscientiser tous les malotrus
Beaucoup trop de tolérance
Au monde sans pitié de la finance
La plupart des gens
Ne se rendent compte de rien
Tout les conditionnant
Dans la soumission, dans le crétin
Tout le vivant
Crevant de tous les carburants
Vous allez bientôt toutes et tous crever
Nous allons bientôt toutes et tous crever
C'est pour tout cela que vous votez !
Je puis le gueuler
Moi l'abstentionniste, et depuis que je suis né
Et dans les casernes
L'armée prête à intervenir
Quand il n'y a plus aucun avenir
Au service du pouvoir en place
L'armée est une putain à fleurir
Le déshonneur jamais en berne
Rien ne lui faisant face
Car
Il faut protéger les biens
Des classes possédantes, le lien
2.147.000 millionnaires en France
De quoi mettre la propriété privée en transe
Alors
Que ces 44 dernières années
Oui, cela est bien relié
60 pour cent des animaux sauvages, déjà disparus
Dans tout ce foutraque
De quoi devenir patraque
C'est bien la peine d'avoir trois cerveaux
Pour que nous soyons si idiotes et si idiots
Le système nerveux
Central
Le système nerveux
Entérique
Et les bactéries
Satanés intestins
Mille fois plus de bactéries
Que d'étoiles dans la galaxie
Avec des tas de fois plus de bactéries
Que de cellules dans le corps, les bactéries, cet infini
Un peu, hélas, comme le fascisme religieux
En joue, feu !
Ainsi, au Nigeria
Boko Haram, secte du salafisme, horrible caca
Des cinglés, criminels fanatiques
Comme jadis, et encore, les catholiques
Et comme toutes les débilités religieuses
Modérées et non modérées, décérébration odieuse
Mais, dans cette société
Tout est abusé, violé, tué, torturé, exproprié
Chaque cerveau, comme un seau vide, se remplissant, de tout ce conditionné
En France
Souvent ignorée, est cette déchéance
Ainsi, rien que pour la sexualité
3,5 millions de personnes abusées
Avec donc une enfance traumatisée
Tout, plus tard, se reliant
Tout, plus tard, s'aboutissant
Dix pour cent des coraux morts
La moitié des survivants étant menacés, ô funeste sort
Avec aussi toute une déforestation importée
La France encore bien placée
14,8 millions d'hectares de forêt tropicale
Loi implacable du capital
Nourrir nos bovins avec le soja
L'huile de palme pour nos aliments, holà
Du caoutchouc pour nos pneus
Sans compter tous les autres, heu
Terres conquises sur la forêt tropicale
Ainsi
L'humanité se construit
De l'enfance à la vieillesse
Sur une accumulation de toutes les détresses
Sur toutes les agressions et toutes les violences
Violence éducative
Violence sexuelle
Violence sportive
Violence publicitaire
Violence médiatique
Violence technologique
Violence patriotique
Violence psychologique
Violence économique
Violence politique
Tout est violence là où règne le fric
Polluants chimiques
De la présence dans tout plastique
La violence est donc devenue la normalité
La non-violence est donc devenue l'anormalité
Et de l'inhumanité
Nous retirons une grande fierté !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Allo, quelqu'un ? Allo, quelqu'une ?

9 Décembre 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" Je pourrais être vos parents et vous pourriez être mes enfants, vous pourriez être mes parents et moi votre enfant, moi l'éternel adolescent. "

( Pour Arnaud et Katia, mes jeunes amis )

Nous pourrions être le chat de quelqu'un
Ou l'oiseau, le rat, le lapin, le chien
Comme emploi, cela serait bien
Mais, qui parle en plus
Cela serait vraiment un bonus
Nourri, logé, choyé, et pas castré
Animal humain, adopté
Nos jeunes amis seraient nos enfants
Parfois, ils seraient nos parents
Tour à tour des parents et des enfants
Aucun corps ne serait délaissé
Sans le préjugé, tout corps serait caressé
Pour cela, la révolution des mentalités
D'autres façons de partager
C'est surtout cela l'anarchie
Avec l'inhibition de l'action qui s'enfuit
Avec la disparition de toute maladie
Et plus aucun sot métier
Alimentant une sotte société
Car dans une sotte société
Il n'y a que des sots métiers
AUSSI
NE FAUDRAIT-IL JAMAIS TRAVAILLER !
Et dans la :
Fragmentation, confusion
Paupérisation, dispersion, isolation
Et à résidence, assignation
De part les idéologies
De part les religions
De part les idées
Présentement
Les gilets jaunes
Bientôt
Les pantalons bleus
Bientôt
Les costards roses
L'insatisfaction prend la pose
Et il n'y aura plus aucune pause
Allo, il y a quelqu'un ?
Allo, il y a quelqu'une ?
La femme ou l'homme
Avec qui cela pourrait aller
Mais que nous ne pourrons jamais rencontrer
Et dans la :
Fragmentation, confusion
Paupérisation, dispersion, isolation
Et à résidence, assignation
SEPARATION
L'homme ou la femme
Avec qui cela pourrait aller
Mais que vous ne pourrez jamais rencontrer
Et dans la :
Fragmentation
Confusion
Paupérisation
Dispersion
Isolation
Et à résidence, assignation
SEPARATION
De plus en plus de gens seuls
Notre conditionnement, implacable, est veule
Allo, il y a quelqu'un ?
Allo, il y a quelqu'une ?
Quand n'importe plus que la thune !
Il faut donc
Tout acheter, tout payer
Le sexe surtout mais aussi l'amitié
La femme, engrammée, à ne rechercher que la sécurité
Le célibat de l'homme rimant souvent avec précarité
Au tout putain
C'est combien ?
Au tout maquereau
Quand le baratin se fait beau
Partout
Le fascisme relooké, s'affiche
De toute réelle bienveillance, il se fiche
Pour les pauvres, pour les riches
Quand tout est divisé
Et au sein nourricier d'une même idée
Puisque TOUT est idiosyncratiquement interprété
Ainsi
Tout est immobilisé
Contre plus rien, l'on ne peut vraiment s'opposer
Allo, il y a quelqu'une ?
Allo, il y a quelqu'un ?
Que l'on me prévienne et sans rancune
Ah !
Boire les jus vaginés d'une femme
Ah !
Téter les seins d'une femme
L'on peut toujours rêver
Quand, en rien, plus aucune gratuité
Car
Il faut tout acheter
Il faut tout payer
Le sexe surtout
Donc, la vie de couple
Mais aussi l'amitié, version plus souple
Et puis, tout a été galvaudé !
Pour ne plus comprendre rien à rien
Quand tout semble, plus que jamais, devenu vain
Avec les réactionnaires
Qui récupèrent, même le mot libertaire
Tout mot a été sali
Tout mot a été violé
Tout mot a été déformé
Tout mot a été retourné
Tout mot a été détourné
Tout mot a été saboté
Tout mot a été sabordé
Tout mot a été récupéré
Même plus de bouteille à la mer
Quand TOUT est devenu de la misère
Qu'elle me confonde l'hypothétique femme libertaire
Qu'enfin
L'anarchie dans notre lit
Qu'enfin
L'anarchie dans notre vie
Connaissance
Conscience
Imagination
Car
Tout est à désapprendre
Révolution psychologique
Car
Tout est à défaire
Révolution psychologique
Donc, tout à faire
Donc, tout à défaire
Révolution psychologique
Abolir les idées
Qui nous font nous tuer
Abolir, matériellement et psychiquement, les propriétés
Qui nous empêchent de vivre et de partager !
Et dans la :
Fragmentation, confusion
Paupérisation, dispersion, isolation
DIVISION
Et à résidence, assignation
Présentement
Les gilets jaunes
Bientôt
Les pantalons bleus
Bientôt
Les costards roses
Et bientôt et bientôt
La fausse conscience, c'est parfois rigolo
Où c'est là que l'on cause
Chaque colère prenant la pose
Il n'y aura plus aucune pause
Et roulant pour son propre compte
L'apolitique de la politique
Sans aucun vrai esprit critique
Renouvelant sans cesse les mécomptes !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Sexualité castrée, aliénée, empêchée, marchandisée

3 Décembre 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Finalement
Il y a une misère sexuelle, terrifiante
Ou bien, c'est encore pour les riches
Madame, ma verge est prête, chiche
Avec des obsessions sexuelles ardentes
L'âge ne faisant rien à l'affaire
C'est la culture qui l'envoie braire
Il ne faut pas le taire
Moi, qui aime tant sexer
De cela, je suis trop souvent, privé
Certes, c'est indéniable
Pour beaucoup, le sexe, c'est le diable
Donc, il y faut de la tendresse
De l'affectivité en liesse
Suprême remède contre la détresse
Comme un sein en bouche
Ou des fesses sur lesquelles, l'on se couche
Mais la femme, conditionnée, engrammée, programmée
Cherche avant tout la sécurité
Une stabilité pécuniaire pour se reposer
Et il est plus facile, pour elle, de trouver
Car, déjà, elle est draguée
Un objet de concurrence entre mâles dominants
C'est fatal, le plus intégré, le plus conforme, l'emportant
Avec tout un conformisme s'y associant
Tout un clonage de snobisme, très déterminant
Il faut être conforme
De taille, de poids
Souvent, le cheveu ras, ma foi
La femme, soudure des droites
De la pensée soumise et étroite
Il faut être conforme
De l'idéologie, de la religion, ne pas être soi
Sinon, pas de sexualité
Même, s'il est jouissif aussi, de se masturber !
Sous le capitalisme
Tout est décalé
Tout est sinistré
Tout est isolé
Difficile ou impossible de se rencontrer
En amour comme en amitié
Toujours un truc pour saboter
Des couples
Qui ne sexent presque jamais
Des célibataires
Qui ne demanderaient que cela
Et l'on parle de sexualité pour des personnes handicapées
Très bien, je ne puis qu'acquiescer
Mais
Des gens qui ne sont pas handicapés
N'ont pas pour autant accès à la sexualité
Moi, le premier
Sujet toujours tabou, il faut le déplorer
Sexualité
Ne rimant pas avec timidité
Sexualité
Ne rimant pas avec marginalité
Sexualité
Ne rimant pas avec précarité
Sexualité
Ne rimant pas avec pauvreté
Sexualité
Ne rimant même plus avec beauté
Les hippies avaient raison
Sexer ou guerroyer
Car, toute guerre est une frustration
Il faudrait des centres de baise
Sans aucun papier requis, à l'aise
Ce en toute gratuité
Pour pouvoir aussi pérorer
Mais
La sexualité est encagée, frustrée, refoulée, divisée
Mais la sexualité est aliénée, castrée, marchandisée, empêchée !
Dans un monde sans argent
Sans police, sans armée, sans gouvernement
Tout serait, en sexualité, comme ailleurs, vite, différent
Plus aucune guerre comme au Congo
Diamants, or, coltan, en porte-à-faux
Et six millions de personnes tuées
En morceaux, par des enfants soldats, personnes découpées
De la stratégie de guerre
Où l'industrie de l'armement fait des affaires
Femmes et hommes violés
Dans un monde de permanente monstruosité
Mais, dans un monde où tout serait partagé
Pas comme aux USA, des faux dispositifs médicaux
Faire la guerre aux pauvres, c'est idiot
Salauds de riches, c'est pas du boulot
Et en 10 ans, 82000 décès
1,7 million de blessés, ce sont des faits
Aux vrais soins, de la non accessibilité
Donc
Différemment, tout serait regardé et pratiqué
Comme
Les 30.000 tonnes de plumes de poulets
Dont l'industrie se gargarise en bienfait
Tout y étant compressé, hydrolysé, chloridrisé
Se transformant en 600 tonnes de kératine
Et tout est de la même tartine
De la poudre pour des croquettes
Chiens, chats, l'allergie se fait coquette
Des compléments alimentaires pour le sport
Pour la pousse des cheveux, rien ne dort
Et en tout et à tout, le capital fait un identique sort
Lui qui s'accommode de tous les ports
Il suffit de consommer pour être de son bord
Du gueux ou du lord
Les gens ne sont même plus révoltés
Les gens veulent simplement consommer
Et voici un voisin qui voulait se suicider
Il a, finalement, après le passage des pompiers
Et à Auxerre, été interné en HP
Alors, qu'à la vérité
TOUT est devenu désespéré
Avec tant et tant de motifs variés
Quand la  société est de plus en plus cinglée !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

 

 

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Paraphysique des data centers

1 Décembre 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Stop
28 juin 1914
Attentat de Sarajevo
Voyager dans le temps, pas toujours rigolo
Stop
Princip Gavrilo
Nationaliste serbe, bon tireur
19 ans, fluet, petit, enfin, son heure
Stop
Fut refusé pour la guerre de 1912, les Balkans
Stop
L'archiduc François-Ferdinand d'Autriche
La guerre de 14/18, ne se fiche
Sa femme Sophie, de la même niche
Stop
Gavrilo Princip, l'impérial, l'assassina
Non marié, sauf à la Serbie, voilà
Deux cibles, qu'aucune, il ne rata
Stop
Il y eut six conspirateurs
Cabrinovic
Mehmedbasic
Popovic
Cubrilovic
Grabez
Princip
Grenades, pistolets, cyanure
Stop
Et déjà la Yougoslavie
Princip, héros national en Yougoslavie
Des souvenirs à sa gloire en Serbie
Stop
Le commanditaire était ici !
Stop
Comme jadis, le télégramme
Quand la poste, non banque postale, avait encore de l'âme
Stop, début, stop, fin
Et fin du début, début de la fin, en engramme
Maintenant
Ne pourrait plus être assassiné
Aucun tyran
Trop bien protégé
Tout tyran étant monstrueux de lâcheté
Il suffit de voir tout gouvernement
Ou alors, il faudrait, sa vie, la sacrifier
Et de toute genèse
Des faits divers aux faits historiques
De même du tout numérique
Grand foutoir, prenant ses aises
Comme un capitalisme de la surveillance
De la surveillance du capitalisme
Tout en un
De quoi, hein ?
Tout surveillant tout
53 pour cent de la population du monde
En connexion à Internet, de l'antienne, comme interminable faconde
Facebook
Environ, 2,6 milliards de personnes, l'utilisant
Et toute relation vraie, la stérilisant
Mais la plupart des gens, aussi, vont en s'utilisant
Mais, ouf, beaucoup aussi, s'entraidant
Et environ 195 data centers en France
Pour canaliser toute errance
Toute donnée, stockée, archivée, utilisée, numérisée
Et l'Internet ne peut rien oublier !
Stop
Neuf personnes sur dix, en France
Se servent d'Internet, comme une évidence
Stop
1998
Google
Puis, avant, après, à une allure folle
Mais dans le monde, discobole
Stop
En 2017
Un milliard d'attaques d'informatique
Il y a comme du Pierre Dac, son schmilblick
Comme un paradis du fric
Stop
Donc, contre les individus ou les entreprises, les Etats
Trois millions de nouveaux virus chaque jour
De chaque internaute, le virus fait sa cour
Amazone, contrôlant les centers data
Pour 44 pour cent dans le monde
Puissance calculatrice, 50.000 GO par seconde, holà
Toujours, tout en s'améliorant, voilà
Le monde GAFA
Et valeur boursière GAFA
2000 milliards de dollars
Stop
Monde circulant des marchandises, aucun hasard
Et soit, le PIB annuel de la France
Avec toute une fausse transparence
Stop
En 2017
L'on en fait peu la confidence
De France, le ministère des Finances
A dû changer ses ordinateurs, ce à 80 pour cent
Face à  une cyberattaque chinoise, sans aucune doléance !
Stop
Carte informatique
Environnement
Carte cognitive
Environnement
Stop
Nous croyons
Que nos faux souvenirs sont vrais
Et aussi
Que nos vrais souvenirs sont faux
Mémoire arrangée, mémoire falsifiée, des effets
Nous rappelant des choses
N'ayant aucune crédibilité, mais l'on en cause
Stop
Croire entendre
Croire sentir
Croire voir
Surtout, en particulier, via l'hippocampe
Qui sauvagement, nous campe
Stop
Et je dis tout ce que l'on m'a dit
Et tu dis tout ce que l'on t'a dit
Jusqu'à trois ans, l'amnésie infantile
Stop
Mais l'activité essentielle du système nerveux central
De la mémoire associative comme orchestre global
Du souvenir naturel, l'être humain
Du souvenir artificiel, la machine
Ce qui a été vécu
Ce qui n'a pas été vécu
Stop
Plus encore l'individu que l'Histoire
Manipulation de la mémoire
Sans mémoire de la manipulation
Stop
De l'esprit critique, ne pas tout avaler, ne pas tout croire
Car tant de faux souvenirs, car tant de fausses histoires
Stop
Ce qui est vraiment, ce qui a eu lieu
Ce qui n'est pas vraiment, ce qui n'a pas eu lieu
Sur tout ce qui nous arrange, faire feu
Stop
Avoir l'esprit ouvert
Mais pas à toutes les bêtises, au contraire !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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