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Nolens volens, volens nolens, inertie d'impéritie

24 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

L'attelle de Zimmer
C'est plus sexy la jarretelle de grand-mère !
Et oui, encore avec mon genou fracassé
Qu'un cinglé de la route, je dus éviter
C'est à vous décourager de la marche à pied
Fracture complexe en cinq fragments pétés
Et me voilà, pour un certain temps, comme un livre, tout broché
Des semaines, il me faudra patienter
Dans ma sidérante textualité
Rien n'est jamais séparé, 
Et dans tous mes déboires
Je dis finalement peu, tellement il y aurait à boire
D'un endroit l'autre
D'une ambiance l'autre
Et d'ailleurs, personne ne pourrait y croire
Puis
Il est inélégant
De reprocher aux autres ses propres erreurs
Car c'est cela surtout qui fait nos terreurs
Ainsi
Tout notre environnement est nociceptif
Pire chez soi, l'extérieur est contraceptif
Comme pour la myopie
Trois pour cent génétique
97 pour cent  de facteurs environnementaux
Ce que l'on nomme maintenant, épigénétique
Surtout les gens qui lisent
Distance de travail, principale mise
20 cm au moins, sinon, l'oeil s'allonge
Et la lumière naturelle, remède qui éponge !
Tous les jours
Des futures personnes naissent
Tous les jours
D'anciennes personnes meurent
Qui le sait ?
Et à propos de décès
En France, en 2012, voici des faits
Décès à l'hôpital
Ou en clinique privée
57 pour cent
Décès dans des maisons de retraite
12,3 pour cent
Décès à domicile
25 pour cent
32 pour cent sont crématisés
53 pour cent exprimant le souhait de se faire crématiser
D'autres mammifères marins
Sont eux, empoisonnés par les humains
Par toute une contamination chimique
Pollution sonore, aussi, si tragique
Mais quand le béluga disparaîtra
Tout un pan s'ensuivra
Et avec un clic
De retard, c'est trop tard pour le déclic
Du bruit, de la pollution
Recherche de la nourriture en perturbation
Si tout cela continue, bientôt la fin
De tous les mammifères marins
Volens nolens
Car à force de trop d'indolence
Volens nolens
Même à rectifier le tir, en urgence !
De la société grégaire
Pour respirer sainement, raréfaction de l'air
Topophobie et topophilie comme se mélangeant
Du paradoxal chez de plus en plus de gens
Mais en toutes choses
Le parfum n'est pas de la même rose
Toujours une question d'interprétation
Géochimie
Température, pression, datation
Microfossiles
Poches d'Australie à la file
3,5 milliards d'années
Comme d'habitude, c'est à discuter
Malgré la signature typique du vivant
Avec certitude, l'on ne sait jamais vraiment
Peaky Blinders, qui est mort ? Qui est vivant ?
Comme la fin de l'espèce humaine
La prédiction formelle étant forcément vaine
Cependant
Rien qu'avec les métaux rares
Une trentaine de petits métaux
Les terres rares, sous-famille, 17 métaux
Du sale pour faire du propre
Ou du propre pour faire du sale
Du rare et du pas rare, mais extraction difficile
Roche infime, aussi en France, et après ?
L'après de l'après ?
Toute la technologie verte en dépend
Une fin programmée, donc, nous attend
Le pétrole de ce siècle dont tout dépend !
Et pour les métaux rares
La Chine, elle aussi, pas avare
De l'extraction, du raffinage, du rejet
Et partout, de l'horrible déchet
Le numérique, le TOUT énergétique
Tout le technologique qui dépend
Faisant appel à une pollution sans réplique
Le métal rare se nourrit de produits toxiques
Une fin programmée nous attend
Nous vivons notre disparition
Et ce presque en direct, ô consternation
Tant du leurre
Et c'est tant d'euros de l'heure
Comme la voiture électrique
Ce cul-de-sac écologique
Par l'effet rebond
D'une toute nouvelle réaction
Avec la donne de la grande confusion
Tout se perpétuant dans l'infect
Tout se nourrissant dans l'abject
Quand même faire le bien
Se soude au mal, comme un véritable lien
Comme après un compte rendu opératoire
Toutes les bouteilles, s'oublier, envie de boire
Mais dans l'imaginaire, l'on peut faire la foire
Le seul monde auquel l'on peut croire !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien


 

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L'impermanence capitalisée

21 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

L'impermanence  capitalisée
Capitalisation de l'impermanence
L'impermanence
N'est pas de la vacance
La seule permanence
C'est finalement, le malheur
La seule permanence
C'est finalement, la terreur
Tout le reste
Est de l'ordre du fugace
Tout le reste
Est l'opposé de la limace
Permanence de l'impermanence
L'impermanence de la permanence
L'on peut très vite perdre la santé
Comme sur les routes de France, chaque année
Milliers de tués, de blessés, des infirmités
Enfants, adolescence, femmes, hommes, personne n'est épargné
Avec aussi
La pollution atmosphérique, il faut compter
48000 décès par an, la France polluée
Et toute vie devenant un combat
Rien que pour survivre, voilà
Se battre avec les administrations
Incompétence, je-m'en-foutisme, comme une profession
Harceler le secrétariat pour avoir un papier
C'est encore trop demandé
Il faut donc vivre par procuration
C'est là le boulot des stars de la télévision
De l'effet miroir et de l'identification !
La technologie de la sédentarité
En Angleterre, des sumos, ce sont des bébés
Par exemple, il y a quelques dizaines d'années
En France, lors d'épreuves scolaires, une banalité
Les élèves couraient environ 600 mètres en trois minutes
De nos jours, les élèves courent  la même distance, en quatre minutes
Et la sédentarité tue plus que le tabac
La technologie est passée par là
Santé physique et santé mentale
Mimétisme de la santé environnementale
Comme la consommation de viande
USA, une effroyable demande
Cent kg de viande par an
Et ce par habitante et habitant
En France, c'est moins de soixante kg, comparativement
Et si tout peut se manger
Tout aussi a une sensibilité
Ainsi, des décapodes marcheurs
Homards, langoustes, araignées de mer
Tourteaux, le bernard-l'ermite, ont une sensibilité
Malgré tout
Dans l'eau bouillante, ils sont plongés
Au moins, en Suisse, ces bestioles sont anesthésiées
Avant d'être torturées et ébouillantées
Et avec la Pecten maximus, il faut compter
Coquille Saint Jacques, mollusque bivalve, non épargné
200 yeux millimétriques, en bord de coquille
Champ visuel de 250 degrés, jamais ne décille !
Le capital
Est comme un palace
Pour la pauvreté, pas la moindre place
Et ne pas confondre misère et pauvreté
La richesse aussi est une misère
Même si elle n'est pas pauvreté
Par déduction, tout le reste, vous trouverez
Donc, toute une stratégie polyvalente
Comme pour NDDL, récupération latente
Mais le pouvoir en place doit sauver la face
Il faut que le zadiste trépasse
Le capital c'est l'éternel casse
De tous les acquis sociaux
De tous les rapports conviviaux
Il s'agit de scotomiser la pauvreté
Ou alors, elle peut circuler
Mais dans certains lieux délimités
Dans les rues comme partout
Plus aucun endroit pour dormir, c'est fou
Des dispositifs contre le ou la sans domicile
D'un système inhumain et imbécile
Comme en France, des salles d'attente
Pourtant prévues pour la détente
Et qui sont en fait réservées
Aux voyageuses et aux voyageurs munis d'un billet
Sinon, amende de cent euros, non mais
L'argent n'est cependant que du papier
Certes, l'or est là pour le tester
Une bien étrange société
Avec de l'argent, tu domineras, tu vivras
Sans argent, tu seras dominé, tu crèveras !
Comme me le dit l'ami Jean-Luc
Qui du capital connaît tous les trucs
Il ne faut point confondre, le fou et le dégénéré
Trump n'est pas fou, c'est un dégénéré
De cet exemple, l'on peut généraliser
Du film
" Aux postes de combat " 1965
L'emportant donc, sur
Du film
" Docteur Folamour " 1964
D'un côté, un américain dégénéré
D'un autre côté, un américain fou
Dégénérescence de la permanence
Permanence de la dégénérescence
Dégénérescence tant physique que psychologique
Comme si le monde entier avait la colique
Toute relation ou presque, morte
Toute conversation ou presque, morte
Ou alors
C'est de la pâle imitation
Dans le dégénéré, plus aucune limitation
Comme si, finalement, la technologie nous limitait
Comme si, finalement, la technologie nous invalidait
De ce monde
Aucune évasion possible
De ce monde
Où le pire est toujours possible !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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Pro domo

14 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Pro domo
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Les maîtres du mystère
Le temps qui ne s'écoule pas
Tic-tac- tic-tac, tic-tac
Le temps s'écoule pas à pas
C'est le temps de mon genou cassé
C'est le temps de ma jambe immobilisée
Et à telle heure l'infirmier doit passer
Ou une infirmière, pour un peu, changer
C'est le temps de la maladie
Temps qui partout est honni
En parler n'est pas se plaindre
Pas plus que geindre
C'est néanmoins un sujet interdit
Comme un enfant, des autres, l'on est dépendant
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Il y faut une tactique
S'organisant dans le tragique
Un temps qui ne s'écoule pas
Un temps qui ne passe pas
Tiens, voilà la kiné
Pour plus tard, le genou moins coincé
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Toute blessure a sa tectonique !
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
C'est le soin qui passe
C'est l'heure de la prise de sang
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
C'est l'heure de prendre les médicaments
Et nettoyant, cicatrice et plaie, de temps en temps
Tous les jours
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Piqure contre coagulation aussi, pendant 45 jours
Pro domo
Afin que je m'en souvienne un jour
Et puis comme une fonte des glaces
Pour la fonte musculaire, place, place
Tous les repères sont effacés
Un temps d'autre temps auquel il faut s'adapter
C'est l'éloge de la fuite dans l'imaginaire
Le monde d'argent y est fichu par terre
Temps des béquilles
Temps de la cicatrisation
Temps de la rééducation
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Chaque temps y est autre temps
Pour celui qui le vit
Pour celle qui le vit
Temps de la maladie
Fusionnant dans le temps de l'économie !
La vie est une mauvaise blague
Non, justement, la vie
N'est pas une blague
On se la prend dans la gueule
Jour après jour, sous la meule
Certes, cela se fait peu
Cul à l'air, de dévoiler ainsi ses intimités
Et à quand des écrits récits d'infirmité
Pro domo
C'est de l'attentat à la pudeur
Votre derrière nous livre toutes ses humeurs
Avec des béquilles, 
Pas facile de chier
Avec des béquilles
Pas facile de pisser
Des écrits d'infirmité
Pipi, caca, se torcher
C'est pourtant la vie de tous les jours
Même pour les plus beaux troubadours
Si le populo s'imaginait
Trump ou autre en train de chier
Il ne pourrait plus gouverner
Dommage
Il n'y aurait plus aucun gouvernement
Dommage
Il n'y aurait plus aucun tyran
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Tous les jours, l'on nous matraque !
Le corps de la maladie
Le corps redevenant enfant
Mangeant même tout son mangeant
Et d'être de contretemps
Tout le monde me houspillant
Et puis
C'est la société du premier
Carton rouge à partir du deuxième
Tout ce qu'il ne faut pas faire
Forcément, l'impressionnant est amère
Comme me le dit l'ami Pierre
Tu aurais pu appeler les pompiers
Mais dans ma tristesse infinie
Malgré mon mobile, je n'y ai même pas songé
Le téléphone cellulaire sur soi est ainsi zappé
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Du traumatisme, vous êtes patraque
Et à toute mauvaise probabilité, une paire de claques
La vie 
N'est pas une mauvaise blague
Non, justement, la vie
N'est pas une blague
On se la prend dans la gueule
Jour après jour, sous la meule
Pour se souvenir un jour
Que tôt ou tard, la maladie gagne toujours
Avec la mort
Ce commun comme dernier port
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Et avec l'alitement prolongé
De l'un l'autre gêné
Voilà le bal de madame escarre
De votre corps, la douleur s'accapare 
Pro domo
Tic-tac, tic-tac, tic-tac
Symbolisme même du capital qui tout, attaque
De tout ce qui vit, il est le fric-frac !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien


N


 

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Rotule doublement cassée, ouverte, joyeux anniversaire

9 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

4 janvier 2018
Il est quatre heures du matin
S'entraîner si tôt, c'est pas malin
La marche athlétique
Depuis presque 40 ans que je pratique
Je sors de chez ma mère
Si l'on pouvait prévoir, tout refaire
Le sol est glissant
Et à un feu rouge, un chauffard, comme un guet-apens
Et sur un sol incertain, l'évitant
Sur le bitume, je tombe lourdement
Mon genou gauche tout prenant
Et je retombe en me relevant
Deux voitures passent mais aucun passager n'aidant
Et je souffre atrocement
Et revenant chez ma mère presque en rampant
Un calvaire, souffrant le martyre
La douleur est à hurler, il faut le dire
Puis SOS médecin
L'ambulance, la radio, cela va être vilain
La rotule gauche cassée en deux, ouverte, je m'en doutais bien
C'est arrivé à Courbevoie, d'un hôpital l'autre
Qui dans un manque de budget se vautre
Neuilly ou Franco-Britannique
Comme partout, pour soigner les gens, plus de fric
Et le 5 janvier, à peine opéré
Il faut vous casser
Prendre une décision d'hébergement dans l'extrême urgence
Pour l'anxiété, cela n'est pas les vacances
Il faut un endroit où l'on puisse vous aider
Manger, boire, uriner, se laver, les courses, déféquer
Une bouffe donnant envie de grève de la faim, ô malheur
Cantines, hôpitaux, prisons, maisons de retraite, souvent un même fournisseur
C'était le jour de mon anniversaire
Vraiment, il faut le faire
Et puis, tout suinte l'inhumanité
Dans le milieu hospitalier
Vous êtes un numéro, vous êtes déjà hors la société
C'est honteux, c'est scandaleux, à vous de vous démerder
Mais tout est ainsi
Le capitalisme est pire que nazi
Donc, j'en ai pour plusieurs semaines
Soins journaliers, il faut que dans la jungle administrative, je me démène
J'épargne bien des détails
Même le filet serré aurait trop de mailles
De l'infirmier homosexuel, qui profitant de votre désarroi
Vous nettoyant l'appareil génital, se prenant pour le roi
Et puis, il faut bannir les escaliers extérieurs
Ou privilégier tout ascenseur
Moi l'aidant de ma mère, à mon tour, je deviens aidé
La vie sait faire des pieds de nez
Certes, vivre, c'est de la sapience
Certes, vivre, c'est de la patience
Me voilà, handicapé, me voilà dans l'infirmité
Tout béquillé, sur une seule jambe, il faut s'appuyer
Tout ce qui peut nous arriver
Dans le monde, certes, est d'une grande banalité
Vivement que je puisse remarcher
Pas de quoi verser une larme
Le  monde est en guerre, le monde est une arme
Le capitalisme étant l'inhumanité
C'est devenu la normalité
Plus aucun ou presque, civisme, absence de solidarité
En toutes choses, plus aucune sensibilité
Tout y est souffrance refoulée
Surtout dans l'agonie, il faut bien aller
Toute une logique d'un monde marchand
Il faut tirer le premier, comme seul évident !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Gimmick du merchandising

2 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Comme me le dit mon cousin
Je suis un démodé
Oui, de toute mode, je suis un recalé
C'est comme être un révolté
Cela ne se fait plus, c'est soixante-huitard attardé
De notre temps, il faudrait s'adapter
Tout accepter, sa gueule, bien la fermer
Sinon, voilà la réactionnaire réaction, écho répété
Soixante-huitard attardé, soixante-huitard attardé
Il faudrait filer droit
Accepter toutes les lois
Et l'on confond toujours
Un peu comme un banal bonjour
Corrélation et causalité
Corrélation n'est pas causalité
Il en va ainsi
Pourtant, de la vraie crétinerie
Qui s'avère de la fausse flatterie
Celui qui nous dit
Que nous croyons avoir tout compris
Quand, justement, tous nos dits ou tous nos écrits
En sont l'irréfutable démenti
Mais au moins
De la sottise, l'on rit, l'on rit
Mais on en pleure aussi
De ceux et celles, qui le plus souvent, et jamais vraiment
Ne nous lisent attentivement
Car, partout, il y a des démentes et des déments
Toute fausse critique
Est du domaine, ainsi, du tragique
Là, il faut tirer la chasse
Pour y trouver la bonne place
Mais, c'est évident, dès que l'on écrit
Forcément, l'on se fait beaucoup d'ennemis
De tous les sexes, de tous les pays
Il en va fatalement ainsi
Et puis, de toutes façons
Personne, ne peut donner la leçon
Car à rien, nous ne comprenons rien, ère de technologie !
Vous admirez les faux révolutionnaires
Gauchisme et stalinerie étatisée, tout un parterre
Quand aux vrais révolutionnaires
Souvent, des anarchistes, vous leur lancez des pierres !
Et puis, toute information étant de seconde main
Le plus souvent, c'est avec cela qu'on fait le malin
Ou alors, c'est " Le Canard enchainé ", le coin coin
Pour faire savoir
Mais qui voudra le croire ?
Juin 1989, Chine
Le massacre de la place Tian'anmen
200 personnes mortes selon les autorités
Mais en vérité, au moins 10.000 personnes tuées, ô cruauté
Dont beaucoup écrabouillées
Par les blindés de la chinoise armée
Sous les chars
Comme de pauvres cafards
Et sur la place, de la pâte ensanglantée
Finalement
Les gens sont peu différents
Car partout, c'est à peu de choses près, un même conditionnement
L'homme
Doit se comporter en homme, dit démocratique
La femme
Doit se comporter en femme, dit démocratique
L'enfant
Doit se comporter en enfant, dit démocratique
Dans chaque époque et dans chaque temps
Mais aucun enfant
N'est par ses parents
Forcément, élevé de la même façon
Que sa fratrie, de cette mise à façon
Sans compter tous les indices non verbaux
Tant du vrai, que du faux
Même si, à proprement parler
Pas seulement, pour tout bébé
Car l'adulte aussi ne peut s'y dérober
Sans être littéralement, de l'éponge informationnelle
Sans être littéralement, de l'éponge émotionnelle
Il s'agit bien là, d'une engrammation formelle !
Car même
Si elle nous détonne
Toute information nous fanfaronne
Plus encore qu'elle nous façonne
L'inconscient la met, le plus souvent, en attente
Quelquefois, le conscient en fait sa rente
Nous finissons, cependant, de tout oublier
Tant et tant, à l'infini, d'informations à trier et à classer
C'est ainsi que tous les deux ans
Autant d'informations produites
Que depuis le début de l'humanité, la technologie édite
Ce qui correspond, étonnamment
10 puissance 20 ou 10 puissance 22
1000 à 100.000 milliards
De notre conscience individuelle, c'est pas un bobard
De la pierre gravée
Aux mille milliards et autres milliards
Dans le creux de la main, mémoire externalisée
Pour autant, peut-on pavoiser ?
Du support qui peut tout coder
Quand l'équivalent de cent livres, l'être humain peut mémoriser !
Quand toute machine se met à parler
Et à plus personne, ne plus rien demander
Plus aucune vraie amitié
Simplement de la rivalité
De l'inimitié ou donc de la rivalité
Plus d'amour, mais de la sexualité tarifée
Comme se mettre à deux ou se marier
Il n'y a jamais aucune gratuité
Dans l'économie de marché
Voilà notre si belle société
Sans cesse, nous ne faisons que nous cracher
Moi, toi, lui, elle, eux, nous, vous, ils, elles, tout est fusillé
Et dans l'ego exacerbé, plus aucun lien amical et social, c'est forcé !
Donc
Mémoire naturelle
De moins en moins performante
Donc
Mémoire artificielle
De plus en plus performante
Des systèmes de lecture et de reproduction
Mais nous confondons technologie et révolution
Déjà en 1857
" Au clair de la lune " enregistré
Sur noir de fumée
Feu ( 1817 - 1879 ) Scott de Martinville fut le premier
Or, tout acte est communicatif
S'organisant dans son schéma affectif
Des hyper-lieux de la mondialisation
Des hyper-lieux de la spectacularisation
Tout s'y reconstituant
Tout s'y resituant
Le moins riche y mangeant de la pizza
Pas seulement à Naples ou à Marseille, voilà
Temps aussi, de la nouvelle réaction
Propre sur elle, tyrannie à la Macron
Le temps de l'inhumanité, le temps de l'économie
Le temps de tous les pays
5321 citoyens européens expulsés du Royaume-Uni
En un an, soit quinze par jour, c'est ainsi
Et en France, voici Nicolas Hulot
Ministre de l'écologie, quel culot
L'homme aux six voitures, tout est dit
Tout pouvoir est vraiment maudit
De l'évolution, l'espèce humaine, est la tragédie !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 

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Paraphysique de l'aplanissement diversifié

1 Janvier 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" Chaussures précaires et culotte de cuir, jaquette et chemise d'époque, chapeau de feutre, routes mal pavées, et nonobstant, 133 heures et 35 minutes pour 394 miles ou 634 km, ce en moins de 6 jours, par le pédestrian Foster Powell né en 1734 à Horsforth "
 
Alain Moulinet (Marcheur et  historien du sport ) " Le cercle des marcheurs disparus " aux éditions Le Marcheur
 
Et au fil du temps
Effectivement, l'être humain moins endurant
Et de moins en moins marchant
Des prothèses de la technologie, nous structurant
La marche c'est pourtant bio
Même en athlétique c'est rigolo
Comme feu ( 1947 - 2010 ) Jaime Semprun
D'avoir bien compris, et ainsi, de ne jamais faire la une
Du retour à une agriculture bio
Ou plus simplement d'avoir un jardin bio
Et hors toute blablalogie
Voilà bien de l'anarchie
Rimant toujours avec l'autonomie
Comme la seule optique révolutionnaire
Du concret hors l'éternel imaginaire
Contre le labour, cette pratique millénaire
Et un hectare de terre agricole transformé en désert
Et ce tous les quatre secondes
Une véritable hécatombe
Oui, nul ne l'ignore, l'espèce humaine creuse sa tombe
Menace sur la sécurité alimentaire
Et tout est pollué dans l'air
Alors qu'un gramme de sol respecté
C'est 10 milliards de vie biologique, on l'a oublié
Surtout la France de l'agriculture intensive
Produits toxiques jamais sur la défensive
Déjà
En tous domaines, d'autres façons de voir
Hélas, c'est par trop minoritaire
Pas seulement en jeunesse
Car partout, la remise en cause, se dresse
La nature devrait être notre seule déesse
De toutes façons
Des mentalités, il faudrait une révolution
Du but de l'existence, une autre conception !
Mais
Il n'y a pas que la nourriture
Tant de choses, rendent aussi la vie dure
Comme toute autorité
Bienveillante ou pas, c'est de l'autorité
Toutes les rumeurs, tous les refoulés
De l'inscription de toutes les atrocités
16 août 1870
Village de Hautefaye, Dordogne
Quand sur un bouc émissaire, la populace cogne
L'infortuné Alain de Monéys, fut celui-ci
Par des paysans ivres et abrutis
Comme mauvais parti, il fut pris
Et c'est ainsi, que prussien
Avec l'alcool aidant, il devint
En défoulement collectif, il fut lynché
Il finit sur un bucher
Il fut même un peu mangé
Les coupables, par la suite, furent jugés
Il y eut 21 accusés
La peine de mort pour quatre des accusés
Une condamnation aux travaux forcés à perpétuité
Mais sans doute aussi
Une certaine haine de la noblesse
Quand l'Histoire à la vue qui baisse
Quand aucune classe sociale n'échappe à la détresse !
Et à propos de détresse
Du coq à l'âne en liesse
Quand il faut euthanasier un animal
Tant sa souffrance fait mal
Animal humain
Animal non humain
Quand l'on veut
Là où on le peut
Abréger sa ou la souffrance, cela serait bien
Par-delà toute paperasserie
Au-delà de toute bureaucratie
Les larmes ne sont d'aucun pays, d'aucune patrie
Pour pleurer toute fin de vie
Chats, chattes, chiens, chiennes, autres, parents, proches, amies, amis
Et à chaque fois, je pleure, c'est ainsi
Et la sensibilité
N'est pas de la sensiblerie
Et la sensiblerie
N'est pas de la sensibilité
Mais
Si chaque vie était vraiment épanouie
Elle serait dans un permanent infini
Comme en physique, le temps aboli
Pour d'autres pensées, d'autres mentalités
Avec donc, surtout, une autre société
Qu'enfin, tout puisse vraiment commencer !
 
" Depuis qu’en 1972 on a laissé choir le système de Bretton Woods et avec lui la couverture-or du dollar, même l’argent des banques centrales a de moins en moins à voir avec une richesse réelle. Ces trente dernières années, les actifs financiers dans le monde ont notamment été multipliés par vingt, sans que cet argent soit le moins du monde couvert par des valeurs réelles correspondantes. Il s’agit là d’une conséquence du gigantesque programme de relance financé par le crédit ( et rendu possible par la dérégulation néolibérale des marchés financiers) grâce auquel on maintient en fonctionnement l’économie réelle depuis presque quarante ans – un programme bien dans l’esprit de Keynes, à ceci près que des bâilleurs de fonds privés ont pris la place des gouvernements et que l’on est à mille lieues d’une reprise auto-entretenue "
 
Claus Peter Ortlieb
 
C'est en effet
Quelques minorités, le monde est niais
Par lesquelles le monde est confisqué
Par lesquelles le monde est séquestré
Moyen-Orient
10 pour cent de la population la plus aisée
Avec 61 pour cent des richesses produites, kidnapping
Afrique subsaharienne
10 pour cent de la population la plus aisée
Avec 30 pour cent des richesses produites, kidnapping
Etats-Unis
10 pour cent de la population la plus aisée
Avec 47 pour cent des richesses produites, en kidnapping
Et entre 1906 et 2016
Un pour cent de la population mondiale la plus aisée
Avec 27 pour cent des richesses produites, en kidnapping
Personne ou presque n'en semble vraiment choqué
Puisque cela peut toujours continuer
Comme la guerre au Yémen
Le monde des armes qui toujours dit Amen
Saoudiens et Emirats des clients amis de la France
Des ventes d'armes, monde de la finance
C'est l'entreprise des mêmes
Le capital, l'horreur, il l'aime
Les gouvernements qui financent les guerres
Aujourd'hui, demain, hier
Yémen
10.000 tués
50.000 blessés
2200 décès par choléra
C'est aussi le jeu des alliances commerciales, voilà !
Vendre des armes
Et après, oser verser des larmes
Aux pays qui sont les banques du terrorisme
C'est là le fonctionnement littéral du capitalisme
 
" Houria Bouteldja aurait pu profiter de ses passages au bled pour entendre parler du printemps berbère de 1980, elle aurait pu se tenir au courant des émeutes qui ont enflammé le pays de 84 à 88 pour finir par celle d'Alger qui vit 500 jeunes exécutés en pleine rue par l'armée décoloniale ! Qu'une guerre civile a fait rage pendant près d'une décennie ( 1991 -2001 ) que des centaines de milliers de civils furent massacrés tant par les islamistes que par les forces de sécurité ( 250.000 morts et disparus selon les estimations )... Allahou akbar ! "
 
Les amis de Juliette et du Printemps La race comme si vous y étiez ! Une soirée de printemps chez les racialistes
 
Fragmentation et confusion, voilà le racialisme
De nouveaux habits pour le racisme
Du dernier cri en vogue du gauchisme
Le gauchisme du snobisme
Le snobisme du gauchisme
Avec par exemple, la grossophobie
Et pas la maigrophobie
Avec le blanc
Plus blanc qu'un autre blanc
Plus ou moins blanc
Avec le noir
Plus noir qu'un autre noir
Plus ou moins noir
Extrême gauche du capital
Extrême droite du capital
Pouvant enfin s'unifier
Dans la même débilité
C'est plus la lutte des classes
Cela serait donc la lutte des races
Il est temps de mettre cette pourriture à la casse !
Un peu comme aussi pour la longévité
Toujours une façon tronquée de l'envisager
Longévité en bonne santé
Par exemple, en France, chaque pays ou région, avec sa cadence
J'en fais donc la confidence
63 ans pour les hommes
64 ans pour les femmes
Quand à la mauvaise santé
79 - 63 = 16 ans pour les hommes
85 - 64 = 21 ans pour les femmes
Avec pour tous et toutes
Comme sur une seule route
En tout, partout, de la compétitivité
Tout tend donc à s'uniformiser
Uniformisation de la diversité
Diversité de l'uniformisation
Au niveau des pensées
Qui toutes sont bien dressées et sont bien conditionnées
Au niveau des mentalités
Qui toutes sont bien dressées et sont bien conditionnées
Rien n'étant plus réellement contesté
Petit à petit, tout étant, de facto, accepté
Comme ainsi, en France, les radars pour les contraventions
Un marché de vingt millions d'euros par an
Seize millions de contraventions en 2016, édifiant
En litige, 1,4 pour cent des contraventions, l'autorité n'est pas contestée
C'est ainsi que le temps d'inhumanité économique peut s'écouler !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

 

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