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Le travail est une prostitution

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Notre propre corps lui-même est déjà un objet , et , par suite , mérite le nom de représentation . Il n ' est , en effet , qu ' un objet parmi d ' autres objets , soumis aux mêmes lois que ceux-ci ; c ' est seulement un objet immédiat . "

 


Arthur Schopenhauer ( 1788 - 1860 )

 


La monogamie est inhérente à la prostitution . La prostitution est inhérente à la monogamie . La propriété sexuelle est la propriété qui contient toutes les autres propriétés . Nous apprenons à nous accaparer les êtres et les choses . Mais nous pourrions tout aussi bien apprendre à partager les êtres et les choses .
Et comme ce ne sont pas les mâles et les femelles qui manquent , nous pourrions toujours trouver des êtres avec qui partager nos fantasmes sexuels .
Et ce n ' est plus la beauté physique qui serait le critère dominant dans la démarche séductrice , mais avant tout , l ' affinité du fantasme .
Il n ' y aurait plus besoin de prostitution et tout ce qui va avec , puisque toute la vie serait sexualisée .

 


Seuls les critères d ' attirance physique et cérébrale réciproques seraient importants , ainsi que l ' indispensable accord mutuel , tous les autres critères étant sans importance .
L ' expression " être trompé " disparaîtrait , car elle le produit de la propriété sexuelle .
Plus de propriété sexuelle , plus de tromperie .
L ' on rigolerait des expressions , se faire baiser , pour se faire avoir , un con / vagin de femme , du être un con .
Vous savez bien , les mecs disent entre eux , parlant d ' une nana , tu l ' as baisée ? ce qui veut dire , en clair , qu ' elle s ' est faite " avoir "
C ' est curieux , ces deux expressions , se faire baiser , se faire avoir , et avoir baisé quelqu'un / quelqu'une , l ' avoir bien eu .

 


" Je ne m ' adresse qu ' à des gens capables de m ' entendre , et ceux-là me liront
sans danger . "

 


Marquis de Sade ( 1740-1814 )

 


Et l ' on dit aussi , j ' aime bien baiser , il m ' a bien baisé , etc ... nous voulons bien tout partager sauf l ' argent . Et nous voulons bien tout partager sauf le sexe . Et bien , aucune révolution ne pourra se faire , si nous ne voulons pas apprendre à partager sexuellement tant les hommes que les femmes .
Vous me rétorquerez , oui , mais tout le monde voudra les belles femmes et les beaux hommes .Beaucoup de belles femmes sont réservées pour la domination masculine , et sont des objets de concurrence entre mâles dominants .Tout ce qui est beau et donc d ' une grande cherté , est présentement pour les riches . Et la beauté chez une femme peut-être un fond de commerce . Pour un homme aussi , d ' ailleurs .
Dans une société spectaculaire marchande techno-industrielle , tous les rapports des animaux humains sont régis par l ' argent .

 


Et tous les rapports humains sont donc suspects . De belles jeunes femmes avec des vieux richissimes , des jeunes et beaux mecs avec de vieilles rombières , etc ...quelquefois , c ' est par attirance réciproque et sincère , mais c ' est rare .
L ' argent s ' infiltre dans nos relations de toutes sortes , et imprime sa marque de fabrique . Et au fond , les péripatéticiennes sont les femmes les plus honnêtes qui soient , car au moins c ' est clairement affiché , tout le monde doit passer à la caisse .

 


Et en général , vous en avez pour votre argent .Je n ' ai jamais été voir de femmes prostituées , de ma vie , mais je sais qu ' il y a différents tarifs , selon les prestations demandées .
Mais est-ce si différent de la vie d ' usine ou de bureau , où l' on doit louer soit ses muscles ou son cerveau à un patron / une patronne , qui sont des proxénètes , qui vous baisent , en vous faisant perdre votre vie à la gagner . Qui vous baisent , donc , autrement qu ' au lit , c ' est le cas de le dire . Mais au lit , au moins , c ' est agréable de baiser .

 


" Combien il est de choses qu ' on juge impossibles , jusqu'au jour
où elles se trouvent faites . "

 


Pline l ' ancien ( 23 de notre ère , 79 de notre ère , éruption du Vésuve )

 


Encore qu ' au lit , cela peut-être jouissif , alors que là , le patron maquereau , la patronne maquerelle , vont vous entuber sans que vous en ressentiez le moindre orgasme .
Le travail est donc aussi une prostitution , et les diverses bourgeoisies ( extrême gauche , gauche , droite , extrême droite ) , ne veulent / peuvent bien sûr , pas l ' admettre .
Comment se fait-il de plus , que vous vouliez faire " une révolution " , alors que tant de sujets vous sont tabous ou interdits ?
Et puis , il ne peut y avoir de révolutionnaires sans une révolution .

 


Et toutes ces femmes revanchardes contre les hommes , veulent-elles une révolution , ou simplement prendre leur revanche sur les mecs ? tous les ismes sont réducteurs et séparateurs . Ce sont des croyances au même titre que les croyances religieuses .
Et vous appelez le " nihilisme " , le refus des mandarins , chefs , gourous , leaders , chefaillons , religions , idéologies , des gens qui sont invités à la radio et à la télévision , et aussi le refus de tout ce qui a déjà échoué .

 


Nous voulons autre chose , et cette autre chose , il nous faudra l ' inventer ou périr .
Donc travailler , c ' est faire le tapin , faire la putain , même si les putains sont les femmes les plus probes qui soient , surtout dans ce monde marchand . Et si nous voulons progresser dans la pensée sans limite , il nous faut apprendre à penser avant tout , contre nous-mêmes . Nous n ' avons que de la bêtise dans nos têtes ( moi , toi , lui , eux / elles ) . Il suffit de voir , combien vous vous offusquez vite , dès que l ' on sort de vos schémas de réflexion tout faits .

 


Ainsi , vous croyez / nous croyons que ce que vous appelez , nous appelons , " la gauche " , ( la gauche de la bourgeoisie ) , pourrait inverser la politique du capitalisme , en cas de victoire , aux prochaines élections présidentielles françaises , mais que cela soit en France ou ailleurs sur la planète , une " victoire " de la gauche de la bourgeoisie , ne changera rien du tout .

 


" Le vrai et le bien feraient plus aisément leur chemin dans le monde si ceux qui en sont incapables ne s ' entendaient pour leur barrer la route . Combien d ' oeuvres utiles ont été déjà ou retardées ou ajournées , quand elles n ' ont pas été entièrement étouffées par cet obstacle ! "

 


Arthur Schopenhauer ( 1788 - 1860 )

 


Car , une fois élue , elle ne fera qu ' appliquer le programme du capital , et c ' est tout . Son programme est d ' ailleurs , un programme politique capitaliste . Personne n ' en doute . Et comme en plus , cela sera fait par la gauche de la bourgeoisie , vous devrez fermer vos gueules . Mais , je comprends trop bien , que vous ayez ce besoin , que nous ayons ce besoin d ' illusions diverses . Du pain , des jeux , et des élections . Et du succès garanti , pour toute les tyrannies . Alors ,que vous vous disiez de gauche , de droite , de tout ce que vous voudrez , la tyrannie s ' en fiche royalement . Extrême gauche , gauche , droite , extrême droite , sont les tentacules de la tyrannie . Encore que les plus couillonnés / couillonnées sont toujours à la gauche de la bourgeoisie , car à la droite de la bourgeoisie , il y a une certaine cohérence dans la crapulerie .De toutes façons , si nous pouvions nous zigouiller les uns / unes les autres , nous le ferions sans hésiter . C ' est peut-être pour cela aussi qu ' il est si difficile de se procurer des armes .

 


Le flux engendre le reflux . Dès que faites quelque chose , vous êtes forcément critiqué . Et nous n ' aimons pas beaucoup être critiqué . Nous pourrions même facilement casser la gueule à celui qui ose nous critiquer ... n ' est-ce pas ? ( sauf s ' il pèse cent kilos et mesure deux mètres ) , ha , ha ... bref ! comme le chantait jadis le groupe punk français " Les béruriers noirs " prostitution organisée etc ... Pontault-Combault , lucille la chienne , Anne-Laure ( soeur de Laurent ) , Francine Rabatel ( mère de Laurent Katrakazos Rabatel ) , le jardin ... souvenirs , souvenirs ... nous utilisons les mots pour transformer le cerveau de l ' autre , de sorte qu ' il nous regarde avantageusement .

 


Mais , il est très difficile de convaincre l ' autre , car il / elle est convaincu / convaincue qu ' il l ' est , qu ' elle l ' est , et avec un discours logique derrière ... s ' il était , si elle était , convaincu / convaincue de ne pas l ' être , mais le plus souvent , nous sommes convaincus / convaincues , de l ' être justement ... donc à partir de là , à quoi bon discuter , argumenter , etc ... ?

 


" La pudeur des femmes n ' est que leur politique ; tout ce qu ' elles cachent ou déguisent n ' est caché ou déguisé que pour en augmenter le prix quand elles le révèlent . "'

 


Nicolas Restif de la Bretonne ( 1734 - 1806 )

 


Nous nous persuadons tous et toutes que nous avons raison . Et cette raison , est toujours ce qui nous arrange , ( la façon dont notre cerveau est organisé ) , une raison gratifiante . Et cette raison là , est toujours scotomisée par le discours logique , maître de la logique du discours .

 


Tout ce que nous faisons , nous le faisons pour nous faire plaisir , ( hormis le travail salarié ) , c ' est purement égoïste , et il faut être égoïste pour comprendre l ' autre .
Le travail non consenti est donc une prostitution , un esclavage , tout comme la prostitution location de ses organes sexuels . Pourquoi serait-il plus honteux de louer ses bras ou son cerveau , que son vagin ou son pénis ? l ' on en revient à la hiérarchisation des organes humains . Le cerveau et le coeur seraient des organes nobles et les autres organes seraient des organes roturiers . Alors que l ' on peut " vivre " sans cerveau mais pas sans foie . C ' est là où l ' on voit , où vont se nicher les jugements de valeur , justement .

 


L ' instinct sexuel est castré dès la naissance , il y a des choses que l ' on ne pourra plus faire . Se sentir les parties génitales , ( y ' a des produits qui tuent les odeurs / phéromones , c ' est pas par hasard ) , soulever les jupes des dames , pour les messieurs , baisser le pantalon des messieurs , pour les filles , et autres grivoiseries . L ' on nous domestique , l ' on nous socialise , l ' on nous désexualise , l ' on nous castre . Mais , monsieur , sinon tout le monde baiserait n ' importe où , avec qui bon lui semble ! et après ? vous trouvez que la guerre partout , c ' est mieux ? c ' est la guerre qui est pornographique , pas un pénis qui rentre dans un anus ou un vagin .

 


Et pour des propriétés dont la propriété sexuelle , qui contient toutes les autres propriétés , justement , et puis , quand on ne peut pas dominer sexuellement , l ' on va chercher des débouchés ailleurs ... et puis , plus de misère affective , plus de pornographie , plus de viols , plus de pédophilie , plus de guerre , plus de politique , plus de sport , plus de prison , plus de flics , plus de militaires , plus de matons , et c ' est valable dans les deux acceptions , de plus , n ' est-ce pas ? rien n ' étant sacré , tout devrait pouvoir se dire .

 


Patrice Faubert ( 2010 ) puète , peuète , pouète , paraphysicien

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La société spectaculaire marchande techno-industrielle

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

La société spectaculaire marchande techno-industrielle est une société de la séparation des êtres et des choses , où tout s ' affirme dans la guerre , les rivalités et les jalousies , alors que personne n ' est ni à envier , ni à jalouser , puisque il n ' y a aucune forme d ' " épanouissement " possible et " réel " , dans une telle organisation de la vie , qui est la plus grande des folies .La plus grande des folies est l ' organisation présente de la vie .


" Varlin , hélas , ne devait pas s ' échapper . Le dimanche 28 , place Cadet , il fut reconnu par un prêtre qui courut chercher un officier . Le lieutenant Sicre saisit Varlin , lui lia les mains derrière le dos et l ' achemina vers les buttes où se tenait le général de Laveaucoupet . Sous la grêle des coups , sa jeune tête méditative qui n ' avait eu que des pensées fraternelles , devint un hachis de chair , l ' oeil pendant hors de l ' orbite . On l ' assit pour le fusiller .Les soldats crevèrent son cadavre à coups de crosse . Sicre vola sa montre et s ' en fit une parure . "


" Extrait de l ' assassinat d ' Eugène Varlin ( 1839-1871 ) dont toute la vie fut un exemple , dans " Histoire de la commune de 1871 " par Prosper -Olivier Lissagaray . Et Nathalie Lemel ( 1826-1921 ) la Bretonne anarchiste féministe fut l ' amie d ' Eugène Varlin . "


La société du spectacle surgit avec netteté dès la fin des années 1920 . Elle donnera naissance à deux tendances principales du spectaculaire . Une première tendance propre aux sociétés totalitaires de type stalinien ( faussement appelée " communiste " ) que feu Guy Ernest Debord ( 1931-1994 ) son théoricien , appellera le spectaculaire concentré . Une deuxième tendance propre aux sociétés totalitaires de type capitalisme privé que feu Debord appellera le spectaculaire diffus . En fin une troisième tendance , parachevant les deux premières , émergera dès les années 1980 , que feu Debord nommera le spectaculaire intégré , tendance articulée dans son ouvrage de la fin des années 1980 , à savoir les " commentaires sur la société du spectacle . " L ' on ne saurait comprendre ce qu ' est la société spectaculaire marchande techno-industrielle , ( terme que j ' ai forgé ) , sans ce court résumé sur sa genèse . Et c ' est d ' ailleurs , une genèse ignorée par beaucoup de gens . Car trop de gens se réclament de feu Guy Debord , sans l ' avoir jamais réellement compris ... l ' ont-ils seulement lu ?



" Le spectacle se soumet les hommes vivants dans la mesure où l ' économie les a totalement soumis . Il n ' est rien que l ' économie se développant pour elle-même . Il est le reflet fidèle de la production des choses , et l ' objectivation des producteurs . "


G.E .Debord ( 1931 - 1994 )


Il nous suffit de sortir dans une rue , pour nous rendre compte des hommes et femmes machines , des hommes et femmes prothèses . Et de cette utopie néotechnologique ( comme l ' écrit Jean-Marc Mandosio ) , où toute marchandise est si mal fabriquée , qu ' il a fallu inventer le concept de service après-vente ! rien n ' est plus réparable , tout se jette , tout se change . L ' on fabrique de la merde en grande quantité ! tout magasin devrait s ' appeler de nos jours sans vie , " service après vente " . Et à l ' achat d ' un produit , vous avez une probabilité sur deux ou trois , d ' avoir entre les mains , un produit défectueux ou inutilisable . Et puis , il sera fabriqué et usiné de sorte qu ' il dure le moins longtemps possible . Il faut bien consommer , n ' est-ce pas ? la société spectaculaire marchande techno-industrielle est donc parfaitement invivable au plus grand nombre , même si une infime minorité croit y trouver son compte ... et j ' ai donc rattaché le spectaculaire marchand au complexe techno-industriel , car c ' est une seule et même entité .


Mais , il y aura toujours des gens contre vous , et des gens pour vous , tant que régnera la pensée séparée et le spectaculaire intégré , c ' est la même chose ! et j ' emmerde mes détracteurs comme ils m ' emmerdent , c ' est toujours réciproque ces machins là ... pas vrai ? il ne faut pas de tout pour faire un monde , il faut de tout pour défaire un monde . Si tout le monde pensait la même chose , ce serait l ' horreur . C ' est justement l ' horreur économique parce que tout le monde ne pense pas la même chose ! l ' on ne tue pas les gens qui sont d ' accord avec vous . C ' est à cause des désaccords politiques qu ' il y a des guerres . Et quand on voit ce que l ' " ordre " a donné , l ' on ne peut avoir qu ' une envie , c ' est de crier " vive le désordre " .


Nous sommes contre la propriété privée , mais si l ' on veut nous voler ce " qui nous appartient " , nous crions au voleur . Nous sommes contre la peine de mort et la prison , mais si l ' on assassine l ' un(e) de nos proches , nous voulons nous venger . Nous sommes pour la tolérance , la nôtre , pas celle des autres . La tolérance , il y a des maisons pour ça , aurait dit le réactionnaire catholique feu Paul Claudel ( 1868 - 1955 ) . Nous imitons la machine bien plus que la machine ne nous imite . Comme nous essayons d ' imiter la nature en toutes choses . Et qu ' en est-il de nos détestations ? de nos " amours " ? savons-nous pourquoi nous détestons et pourquoi nous " aimons " ? et sans nous voiler la face ?


La société spectaculaire marchande techno-industrielle n ' a pas besoin de rapports humains , ils ne lui sont pas vitaux . Elle n ' a besoin que que de machines diverses sophistiquées , entretenues par son personnel humain . Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle , seules les machines sont aimées , car les humains , simplement utiles pour l ' entretien des machines , eux , sont détestés et se détestent entre eux/elles . Ils / elles apprennent dès la naissance à se détester et à se faire la guerre , car , ils/elles croient avoir " librement " choisi la " vérité " et les autres ont choisi " librement " l ' erreur ...


" La nature n ' est ni morale , ni immorale , elle est radieusement , glorieusement , amorale . "


Théodore Monod ( 1902-2000 ) savant et érudit Français


Ainsi même la douleur , avec laquelle , aucun dialogue n ' est possible , selon le penseur d ' origine roumaine feu Emile Cioran ( 1911-1995 ) , serait-elle aussi une production socioculturelle , dans les possibilités de son expression et des jugements de valeurs qui lui sont rattachés . Et selon les temps et les lieux , la douleur peut s ' afficher comme bienséante , ou la douleur doit se taire et faire preuve de discrétion .


Voir à ce sujet le livre du sociologue et anthropologue du corps David Le Breton née en 1953 , " Expériences de la douleur . Entre destruction et renaissance . " ( éd : Métailié ) . Et ce n ' est pas parce que l ' on cite une personne ou un journal , que l ' on adhère forcément aux idées ou aux pratiques de cette personne ou de ce journal ( c ' est du détournement ) mais à cheval donné , l ' on ne regarde pas la bride , comme l ' écrivit feu G.E.Debord ( 1931-1994 ) .



Et s ' il y a des guerres partout et tout le temps , c ' est encore une fois et toujours en rapport à la recherche inconsciente de la dominance . On ne le redira jamais assez . Il s ' agit d ' un apprentissage comme un autre , bien entendu . Nous devons redire que toutes les critiques que nous adressons aux autres , nous nous les adressons à nous - mêmes , cela va sans dire ! chacun et chacune devra faire sa révolution psychologique , si nous voulons vraiment un jour , une société radicalement différente , où les mots , liberté , égalité , fraternité , soient réellement l ' expression de leur signification .


" Le véritable remède contre le chômage est qu ' il n ' y ait plus de travail pour personne , mais pour chacun une place dans la société . "


Albert Jacquard ( généticien des populations , né en 1925 )



Patrice Faubert ( 2010 ) pouète , puète , peuète , paraphysicien

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La clef philosophale

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Le spectacle du secret est le secret du spectacle " .

Patrice Faubert ( né le 5 janvier 1951 à La Courneuve )

" La théorie révolutionnaire est maintenant ennemie de toute idéologie révolutionnaire , et elle sait qu’elle l’est. "

G. E. Debord , ( la Société du spectacle , 1967 )

Le spectacle du secret est le secret du spectacle . Le secret du spectacle est le spectacle du secret. Le secret du spectacle est dilué dans la société informationnelle . Tous les mensonges y sont mélangés , avec quelques vérités nécessaires , pour pouvoir ainsi rendre crédibles , les mensonges désinformatifs . Le spectacle du secret n’a plus le besoin du masque de fer pour garder le secret . Au contraire , le secret est tartiné , tranché , et étalé un peu partout .

C’est sa visibilité même , qui le rend d’autant plus secret , qu’il n’est plus perçu en tant que secret .

Ainsi plus besoin d’un Eustache Danger (mort en 1703) , un valet de cour royale , qui fut le vrai masque de fer . Ainsi , feu le brigand , Louis Dominique Cartouche ( 1693-1721 ) , qui ne mesurait qu’un mètre cinquante , peut devenir beaucoup plus grand en taille , quand il est cinématographié . Le faux a habillé le vrai , et les vêtements en sont si somptueux , que la vérité n’intéresse plus personne , et ce depuis longtemps .

Si vous avez toujours mangé du faux poulet , ce faux qui aura formé votre goût , en sera le référent , et ce faux sera pour vous le vrai . Et vous ne pourrez/saurez même plus apprécier le vrai poulet . Il en va du poulet , comme pour tout le reste . Ainsi , vous préférez l’histoire revisitée , une histoire sans cadavres dans le placard , une histoire propre sur soi . Le spectacle du secret s’évacue dans les films d’épouvante et de catastrophisme , où ce qui fait peur , n’est plus une société d ’ épouvante et de catastrophisme , donc la réalité , mais une fiction de la réalité .

La fiction de la réalité est le spectacle du secret , et la réalité de la fiction est le secret du spectacle . Avec la disparition de la personnalité humaine , aura disparu , l’être humain tout court . Plus que jamais , Diogène de Sinope ( 413- 327 avant notre ère ) dit Diogène le cynique , avec sa lanterne , en plein jour , pourrait toujours dire , " je cherche un homme " . Nous n’avons plus de grandes figures , comme Jean-Gaspard-Baptiste Debureau ( 1796-1846 ) mime au théâtre des funambules ou bien Frédérick Lemaitre ( 1800-1876 ) , le plus grand acteur de tous les temps , ou le fameux poète bandit , un peu assassin , Lacenaire ( 1800-1836 ) , pour nous enthousiasmer .

Et même si pour nous défendre (nos positions) du spectacle du secret , secret auquel participe tout l’organisation spectaculaire marchande techno-industrielle , nous n’ avons plus les balistes , les onagres , les scorpions , les acrobalistes , les frondes , et même si pour attaquer nos ennemis /ennemies , nous n’avons plus les béliers , les tours , les mantelets , les faux , les tortues... Nous aspirons nonobstant à être le grain de sable , la faille , le négatif rescapé de vos feux , qui rendra visible le secret du spectacle qui est si bien dissimulé dans le spectacle du secret .

Le spectacle du secret dissimule pour mieux montrer , et le secret du spectacle montre pour mieux dissimuler . C’est dans son contraire , que peut s’apercevoir la vérité du secret du spectacle . Le spectacle est devenu un secret , et le secret est devenu un spectacle . Et c’ est une hétéroculturalité ( les hétéroculturels / hétéroculturelles , comme le dit l’érudit généraliste Jean-Claude Carrière ) qui se bâtit dans le spectacle du secret qui n’est autre que le secret du spectacle .

" Lorsqu' il y a cette intelligence , alors tout est accompli . On est alors en dehors de ce monde , même si l’ on y vit ; même si l’ on essaie d’ y faire quelque chose , on y est totalement étranger . Et psychologiquement , nous sommes le monde et le monde , c' est nous . "

Jiddu Krishnamurti ( 1895 - 1986 )

Et quel est son secret , sinon , de nous faire croire , qu’il n’ a point de secret ? Par exemple , nous faire croire , que nous vivrons de plus plus vieux/vieilles , alors que nous mourrons de plus en plus jeunes bien sur ! ( par les divers empoisonnements que sécrète la société spectaculaire marchande techno-industrielle ) . C’est comme le mot humanitude qui fut créé par le journaliste Suisse protestant Freddy Klopfenstein , dans son livre " Humanitude " , essai , Genève , Ed : Labor .

Et dès 1989 , le gériatre et joueur de rugby , Lucien Mas (né en 1930) , introduit pour la première fois le terme d’humanitude dans les soins . Plus tard , Albert Jacquard , reprend le terme , sur le modèle du mot " négritude " jadis forgé par Aimé Césaire puis popularisé par Leopold Senghor .

" L’humanitude , c’est le trésor de compréhension , d’émotions et surtout d’exigence , qui n’a d’existence que grâce à nous et sera perdu si nous disparaissons . Les hommes n’ont d’autre tâche que de profiter du trésor d’ humanitude déjà accumulé et de continuer à l’enrichir "

Albert Jacquard ( généticien des populations , né en 1925 )

Le spectacle du secret , c’ est de voir , par exemple , un livre comme " Les illusions de la psychanalyse" de Jacques Van Rillaer qui parut aux éditions Pierre Mardaga en 1980 , toujours aussi invisible dans le spectacle du secret qui n’est que le secret du spectacle . La seule hétéroculturalité autorisée et encouragée , est une hétéroculture du spectacle du secret .Et les hétéroculturels/hétéroculturelles qui vont dans la direction du secret du spectacle , sont honnis et bannis du médiatique ou spectaculaire intégré ( terme forgé par feu G.E.Debord , 1931 - 1994 ).

De toutes façons , le secret du spectacle sait que cette hétéroculture ne rentre pas dans le signifiant de la plupart des gens . Ils/elles ne l’entendront pas , cela passera à travers , comme si , on leur parlait une langue étrangère dans leur propre langue . Et donc , cela ne rentrera pas dans leur signifiant . Car c’est la langue du spectacle du secret qui est apprise , et non pas le langage du secret du spectacle .

Et ainsi , la plupart des gens , sinon tous , ne peuvent plus comprendre que le langage du spectacle du secret .

Spectacle du secret , qui se répand partout , à la télévision , à la radio , sur l’internet , dans les films , dans les journaux de l’extrême gauche à l’extrême droite du capital , dans nos correspondances , dans nos courriels , dans nos conversations (ce qu’il en reste...) . Nous sommes devenus ainsi les porte-parole , les voix , l’écho du spectacle du secret .

La seule opposition au spectacle du secret est désormais dans le camp du secret du spectacle .

" O gentilshommes , la vie est courte ... Si nous vivons , nous vivons pour marcher sur la tête des rois . "

Shakespeare ( 1564-1616 ) .

De même , n’ oublions pas , en détournant une citation de Raoul Vaneigem ( né en 1934 ) , que " Ceux et celles qui parlent de révolution et de lutte de classes , sans se référer explicitement à la vie quotidienne , sans comprendre ce qu’ il y a de subversif dans l’amour et le refus des contraintes , ceux et celles là , ont dans la bouche de cette société spectaculaire marchande techno-industrielle , un cadavre , surtout sans analyser que l’ on nous conditionne et nous automatise ." Ainsi , qui vole un oeuf est un voleur / une voleuse , et donc mis au pilori , ainsi , qui vole des millions d’ euros est un député , admiré de tous et toutes , et surtout de ceux et celles qui votent . "

" J’ en suis arrivé à cette conclusion que , pour que nous trouvions une chose belle , en peinture , en musique , il faut que sa structure , c’ est à dire sa forme , les relations entre les éléments ou les éléments colorés des longueurs d’ ondes , soient conforment à la structure de notre cerveau . Je crois que personne ne l’ a dit . Si notre cerveau n’ est pas structuré de telle façon qu’ il puisse appréhender des structures qui lui sont extérieures , il n’ a aucune raison de les trouver belles . Elles ne seront belles que parce qu’ elles sont un modèle , une reproduction de la structure même de notre cerveau , c’ est à dire des relations existant entre les synapses . "

Henri Laborit ( 1914 - 1995 )

Patrice Faubert ( 2010 ) pouète , peuète , puète , paraphysicien

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Autoproclamation ou bite

1 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Mes textes sont toujours signés
El l'on ose prétendre
Que l'auteur n'a pas été dévoilé
De notre temps, l'on peut tout attendre
Ou alors, c'est l'anonyme qui m'insulte
Et sa couardise qui exulte
Je ne veux pas de droit d'auteur
Néanmoins, du balai, les truqueurs
Ce que vraiment fait foi
Est seulement sur mon blog
De ma textualité, c'est mon toit
Souvent contre moi, partout ailleurs, c'est bouledogue !
Toute ma vie
Est racontée ici
Que ne connaît aucun ami
Et si vous persévérez un peu
Ce que réellement je suis
Vous le devinerez un peu
Je suis si peu secret
Que l'autre en devient inquiet
Et que cela devient un secret
Mes textes sont toujours signés
Et l'on ose prétendre
Que l'auteur n'a pas été dévoilé
De notre temps, l'on peut tout attendre
Je n'ai pas la honte de ce que j'écris
Comme une bite, disent mes ennemis
N'attendez pas que je me renie
Lisez moi jusqu'au bout
Lisez vraiment tout
Et beaucoup de choses, vous comprendrez
Sur ce temps, dans lequel vous vivez
Tout y est expliqué
Tout y est d'une grande simplicité
Les gens aiment les idoles
Ils y apportent leurs oboles
Il leur faut un nom, une vedette
Celui qui sait, les autres sont bêtes
Comme Stephen Hawking ( né en 1942 ), célèbre infirme
Qui fait travailler les autres pour sa firme
Certes, c'est un as de l'univers primordial
Cosmologiste de l'évaporation de la singularité spatiale
Il a ses employés ignorés
Mais c'est lui qui reçoit les lauriers !
Les bourgeoisies
Ont besoin de la mythologie
Les bourgeoisies
Ont besoin du mythe du génie
Cela conforte les inégalités
Et cela fabrique l'infériorité
C'est l'exemple type, un vrai tic
Dans cette société de fric
Le nom est une particule
Cela devient votre matricule
Célèbre, c'est un passe-partout
Inconnu, tout le monde s'en fiche !
Vous n'êtes sur aucune fiche
La révolution avec des fleurs
La révolution avec des fusils
Finalement, tout a échoué
Car psychologiquement, personne n'a jamais changé !
Dans les magasins, le personnel est remplacé
Par un appareillage sophistiqué
Tout contact humain y est supprimé
Déjà, les gens ne peuvent plus se supporter
A la conversation, les gens ne sont plus habitués
Et plus aucun vrai humain, à qui parler
Un jour prochain
Un jour pas si lointain
Déjà, le crétinisme gauchiste et même anarchiste, confond la vérité
Avec une prétendue super-radicalité
Ainsi, tout est harcèlement
Tout est insidieusement violent
Cela est permanent, sans cesse répété
Des jours et des jours, des années et des années
Harcèlement à l'école, au lycée
Harcèlement au travail, à l'armée
Cette herse qui a des pointes
Horrible et permanente étreinte
Comme l'administration
Des escrocs de l'électricité de France
Qui truquent les factures, sans façon
Je-m'en-foutisme, foutage de gueule, incompétence
L'administration
Prête à tout, pour prendre notre pognon
Oui, je me préfère myrmécologue
Que le triste anthropologue
Mille milliards de fourmis
Pour sept milliards d'êtres humains
3 cm, pour la plus grande fourmi
0, 8 millimètre pour la plus petite fourmi
12000 espèces, et des sortes d'outils
Le poids de tous les humains
Le poids de toutes les fourmis
Est strictement le même, c'est de l'alchimie
3o pour cent des insectes sont des fourmis
Elles ne sont pas bêtes
Légionnaires, paysagistes, architectes
C'est toujours la troupe
C'est toujours le groupe
L'ancêtre de la guêpe
Solitaire, pourtant même crêpe
Les fourmis ont 120 millions d'années
Nous, les humains, à côté, des petits bébés
Certes, chaque niveau d'organisation
De la vie a sa fonction
Mais aussi, fallacieuse, est toute comparaison
Tout se complète, tout est en interaction
Pour toutes mes ennemies
Pour tous mes ennemis
Toutes les organisations bureaucratisées
Et ce de toutes les idées
J'écris comme une bite
Mais au moins, je ne suis pas hypocrite
Et j'éjacule sur vos visages
Toutes vos faussetés du même codage
Aux identiques insultes, aux mêmes adages
Si j'étais capitaliste
Je ferais tout pour vous inventer
Vous seriez sur ma liste
A préserver, pour continuer à pouvoir exploiter
Au syndicalisme policier, ce qu'est la CGT
Au fascisme libéral, ce qu'est la libre pensée
Où l'être humain tire toujours le premier !
Mais je ne puis que vous remercier
Grâce à vous, je puis vraiment rigoler
Et à la vérité
De tout ce que je vis
De tout ce que j'écris
Je suis totalement détaché
Pour vous, j'en suis bien désolé !
Certes, si vous pouviez me tuer
C'est sans hésiter, que vous le feriez
Fascistes rouges et fascistes bruns
Une seule et pareille souche
Nous en tenons une sacrée couche
Qui tous les jours, sort de nos bouches
Les mêmes rigidités, la même route
Les militants et les militantes
Dogmatiques, frénétiques, fanatiques
Et que surtout, rien ne puisse changer
Car figés dans des idées
Qui prennent la vérité
Pour de la super-radicalité
Alors qu'elle n'est que la vérité
Et moi, au moins, je ne pense qu'à m'amuser !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Radio libertaire ou Persona non grata

28 Octobre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

C'était le copain Frédo
Qui sur Radio Libertaire, animait, "Au bistro "
Il voulait m'y inviter
Afin que lors de son émission, je puisse pérorer
Mais d'abord, il fallait passer un test
Devant un chefaillon, cette peste
C'était lui le dominant
De la bande, le moins avenant
Une sorte de stalinien
Un surveillant pas malin
Nous faillîmes en venir aux mains
J'avais décidé de tout dire
Mais avant, il voulait me lire
Une grande tension, je sentis
Dans le studio, qui encore, en frémit
Ce commissaire du peuple
Me prenait pour un illuminé
Qu'il fallait surveiller et censurer
Et je fus à moitié saboté
Mais de parler, personne ne put m'empêcher
Je fis un appel immédiat
A la révolution sans aucun blabla
Pas demain, mais tout de suite
Surprendre l'ennemi, il faut faire vite
Je n'avais rien à perdre, tout à gagner
Juste passer le temps et m'amuser
Et les têtes de ces libertaires, décomposées
La peur de perdre leur émission
Des copains pourraient en témoigner
Pas de langue de bois et c'est l'éviction
Mais je dis aux copains
Deux ou trois étaient bien
Censure pour censure
Restons sur des positions dures
Et au moins, nous aurons dit
Ce qu'est ce monde pourri
Certes, cela buvait de la bière
Certes, cela fumait, pour planer dans les airs
Et aucune femme, du milieu, le drame
Comme toujours, il manquait de dames
A moi, toujours philogyne
Pour en direct, lutiner une coquine
Pour que le scandale fut complet
Car sous les jupes, je me plais
Et donc, je partis, sans aucun regret
Radio Libertaire
Bon chic, bon genre, mémère
Il faut avoir un certificat
De bonne moralité, sinon, pugilat
Ou alors, vous êtes un malfrat
Oui, j'étais persona non grata
Mais moi, je suis un vampire
Un pauvre, cela va sans dire
Pourchassé par vos noblesses
Qui tiennent tout en laisse
Je ne puis sortir que la nuit
Pour pouvoir sauver ma vie
De vos religions, de vos idéologies
Mais un ami
Avait entendu mon appel
Qui l'amusa beaucoup, lui aussi
Car il savait cette piqure de rappel
Pas inutile, tout à fait nécessaire
A cette anarchie embourgeoisée, cette Radio Libertaire
Mais moi, je suis un vampire
Un pauvre, cela va sans dire
Malgré un défaut de crocs
Je puis mordre et sucer vos cous
Y insuffler mes mots
Dans toutes les faussetés, surtout

Patrice Faubert ( 1994 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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Paraphysique du pamphlet

27 Octobre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Les hommes ont autant de prise sur leur destin qu'un cochon pendu par les pieds dans un camion frigorifique roulant vers les abattoirs de Chicago. "

Dwight Macdonald ( 1906-1982 ) " Une tragédie sans héros " ( 1938-1957 ) Editions de l'encyclopédie des nuisances

L'église, de par son droit canon
Parler de la pédophilie, interdiction
Pourtant en vogue, dès sa fondation
Et puis, depuis 1929, grâce à feu ( 1883-1945) Benito Mussolini
Le Vatican est un Etat, qui des lois, fait fi
Qu'ainsi, Mussolini, de son soutien, remercie
Le pape et son droit canon
Le dénoncer, et c'est l'excommunication
Tout doit rester secret
Ne parler que des bienfaits
La pédophilie des prêtres
L'homosexualité des prêtres
Les crimes sexuels des évêques
Et le pape son garant, ce sale mec !
Les Dolan, Murphy, Solano, Maciel
Ce feu ( 1920-2008 ) Marcial Maciel
Champion des crimes sexuels
La légion du Christ perverti
Fascistes, capitalistes, nazis
Toujours le grand inquisiteur
Du catholicisme qui répand la terreur
Jamais vraiment inquiété, jamais dans l'erreur
Ou alors, à la toute dernière heure !
Hélas pour l'église, pour elle
L'église a un sexe, un estomac
Elle aime la jeunesse et les demoiselles
Il faut faire pipi, il faut faire caca
Lutter contre les pulsions sexuelles
Pour toutes les religions, pas seulement la catholique
Le sexe c'est mal, c'est contre la foi
Sauf en soutane, où rien n'était pathologique
Tout le reste était délire sexologique
Certes
Tout irait mieux
Si son sexe, l'on pouvait moucher
Aussi souvent que son nez
Mais sans violer qui que ce soit
Quand le respect de l'autre est roi
Les sexualités ont leur heure
Qui ne font pas toujours peur
Selon les époques et les coutumes
L'Histoire en dissémine l'écume
Comme juifs, musulmans, chrétiens
Qui un temps, eurent des intérêts communs
Les conflits étaient surtout tribaux
Et pouvaient se régler, en payant un impôt
Mais au fil des siècles qui passaient
Les chrétiens, par la force, s'imposaient
Les juifs et les musulmans, ils les chassaient
Les juifs et les musulmans, ils les tuaient
Par exemple, contre feu ( 1451-1504 ) Isabelle 1re de Castille, si hiératique
Cette Isabelle la catholique
Juifs et musulmans s'associaient
Tout ce qui n'était pas chrétien étant hérétique
Et l'inquisition, et l'intolérance, s'imposaient
Et ce sont les musulmans qui accueillaient les juifs
Que les chrétiens persécutaient
De ce temps, les chrétiens furent les fanatiques
Avec l'alibi de la parole évangélique
Les temps ont changé
En manifeste ou en subtilité
Les alliés d'hier
Deviennent les ennemis d'aujourd'hui
Le polythéisme des arabes, c'est fini
Le dieu unique, c'est le père, c'est donc la guerre
Torah, Bible, Coran, des conflits infinis
Qui sont devenus politiques
Qui sont devenus géographiques
Qui avaient toujours été politiques
Qui avaient toujours été géographiques
Présentement
Juifs et musulmans se détestent
Chrétiens et juifs se tolèrent
Vraiment, les religions déblatèrent
Oui, les religions, il faut s'en défaire !
L'art aussi
Est contre-révolutionnaire
Il est conservateur, il est réactionnaire
Toutes les bourgeoisies, il justifie
La preuve, c'est l'absence de vie !
Tous les intellectuels
Toutes les intellectuelles
Sont les aliments de la réaction
Qui n'ont pour seule fonction
Que d'empêcher une vraie révolution
De tout cela, il faut se libérer
Les bourgeoisies aiment nous aliéner
Au pilori
Les artistes, les intellectuels, les patries
Les bureaucrates, les technocrates, les partis
Car, c'est cela l'anarchie
Sans aucun de ces pipis
Plus aucune célébrité
Plus rien de spectacularisé
Personne ne représentant personne
Plus aucune heure qui sonne
Tout individu mâle ou femelle
Doit devenir ingouvernable, inimitable
A toute autorité chercher querelle
Pour qu'enfin la vie devienne belle !
Il en faudrait des guerres civiles
Pour que l'humanité ne soit plus servile
Mais sans cesse, cela recommence
La chorée de Huntington mène la danse
Tout cela sent le rance
Déjà, ne plus voter
Déjà, ne plus admirer
Déjà, ne plus obéir
Finalement
Le stalinisme a triomphé
La pensée critique est atrophiée
La critique sociale, dans un placard, rangée
Tout le monde est complice
Chacun et chacune en est le vice
Tout est devenu répugnant
Tous les gouvernements en sont le chant
L'être humain est ainsi
A l'être humain, son propre ennemi
Divisé, fragmenté, représenté, figé, séparé
Pourtant
Il n'y a pas d'inférieurs
Pourtant
Il n'y a pas de supérieurs
Que des crétins et des crétines
Qui gâchent leurs vies, heure après heure
Nos idées sont de la même cantine
Nos soumissions sont toutes nos peurs
Moi, toi, eux, elles, lui, c'est une identique pâleur
Il faut un nouveau pacte
Pour la grève de l'acte
En faire le moins possible
Que tout pouvoir soit notre cible
Ah ! pouvoir donner des claques
A ces menteurs de la pensée radiotélévisée
Les Onfray, Glucksmann, Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy
Fausse intellectualité, mais authentique imbécillité
La référence des bourgeoisies
Qui colportent tous leurs dégueulis
De dire des inepties, ils ont le permis
Des gens les croient, et cela fait des petits
Ah ! une balle, une rafale
De la médiocrité, tous ces morfales
Les rencontrer
Pour à leurs visages, cracher
Ah ! pouvoir leur donner des claques
Toute cette vermine, immonde cloaque
Cette bande des quatre
Pour falsifier, tronquer, récupérer, opiniâtres
Pour le bonheur de l'humanité
Eux et leurs semblables, il faudra s'en débarrasser
Même pas la peine de les tuer
Il suffira de ne plus les écouter
Eux et leurs semblables, les ignorer !
Vraiment
Ce monde pue la haine et la mort
Vraiment
Ce monde a tous les torts
Quand on sait
Que chaque année en France, il naît
850.000 bébés, à l'heure, arrivés
Et dans le monde, seize millions de prématurés
C'est le tabac, le stress, les transports en commun
Dans le ventre, et déjà pas bien !
Sans en avoir l'air
La femme et la jument, sont jumelles placentaires
Pamphlet paraphysique
Humour noir paraphysique
Se débarrasser de sa monstruosité
En l'écrivant, en la distribuant
Un portrait à la Dorian Gray
Qui a vraiment des effets
Pour que les autres, il vienne hanter
Une façon de le jeter, en le tuant
Il ne vous appartient plus
Il est sorti de votre cul
Après, vous le voyez de loin
Pour vous, il n'est plus rien !
De haut, tout regarder
Comme feu ( 1754-1785 ) Pilâtre de Rozier
Le premier homme de l'espace, en 1783, de l'air, fut le héros
Rien de mal, rien de beau
Sur Terre
Chacun et chacune, tour à tour
Gentil et méchant, héros et salaud
Et de ces coups, la vie, qui nous bourre
De mes écritures qui font un four !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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Un monde entier à la recherche de quinze terroristes

26 Octobre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Comme la morale chrétienne ( je reviendrai sur ce point ) n'a pas un regard pour les animaux, dans la morale des philosophes aussi ils demeurent hors la loi : de simples "choses", des moyens bons à tout emploi, un je ne sais quoi, fait pour être disséqué vif, chassé à courre, sacrifié en des combats de taureaux et en des courses, fouettés à mort au timon d'un chariot de pierre qui ne veut pas s'ébranler."

Arthur Schopenhauer ( 1788-1860 )

Rendons hommage aux défenseurs de la cause animale en France comme Maja et Patrick Sacco ( professeur de mathématiques ) qui hébergent des animaux non-humains dans leur ferme du refuge de la Chaume dans l'Yonne, des animaux rescapés des abattoirs et des camps de concentration des laboratoires où ils sont souvent trop inutilement torturés ... mais cela serait pour " la bonne cause " ( recherches applicables aux traitements des maladies des animaux humains,  etc... ) là où l'on maltraite, là où l'on torture, il ne peut s'agir aucunement d'une bonne cause !
Et n'oublions pas ceci, quand on mange un animal non-humain, il a bien fallu le tuer n'est-ce pas ? qui est le plus monstrueux ? le boucher ou le consommateur ?
Les carnivores ne sont pas agressifs envers les animaux qu'ils mangent et cependant, il a bien fallu que quelqu'un les tue pour que nous puissions les manger ! C'est le beau rôle, moi je les tue pas ... je les mange. Et je ne suis qu'un végétarien / végétalien non pratiquant ( même si je mange peu de viande et surtout du poisson ) et donc je suis un monstre comme la plupart d'entre nous tous et toutes !

Notons qu'en Angleterre et aux Etats-Unis d'Amérique, le mouvement de libération des animaux ( MLA ) est pris au sérieux contrairement à la France, pris si au sérieux, que les défenseurs de la cause animale, ( enfants/femmes/hommes ), sont assimilés à des terroristes et que parmi les activistes, beaucoup sont condamnés à de lourdes peines de prison car ils/elles sont considérés comme des terroristes, et à propos de terrorisme, lisez bien ce qui va suivre, d'après des tracts et des affiches qui datent de plusieurs décennies.

" Un monde entier à la recherche de quinze terroristes. Enfin la population a fait sienne cette affaire ! Ces individus recherchés d'urgence sévissent chaque jour, à toute heure, en tout lieu sur la planète à New-York comme à Moscou, à Pékin comme à Paris. Ils détiennent des millions d'otages dans les usines par le travail. Ils frappent dans les écoles avec les armes de l'idéologie. Ils brisent les hommes avec l'armée, les flics, la violence d'Etat. Ils propagent sur les murs leur loi,  celle de la marchandise. Ils font main basse sur les médias pour inculquer leur ordre concentrationnaire. Ils assassinent dans les prisons, bâillonnent dans les rues.

Ils s'infiltrent partout et se dissimulent sous différents masques, pour parvenir à leur fins : homme d'état, banquier, industriel, libéral, démocrate, conservateur, ouvriériste, curé, socialiste, "communiste", publiciste, artiste, fasciste, gauchiste ou syndicaliste. Il est temps de mettre un terme au terrorisme : si vous êtes en possession d'éléments, agissez au plus vite, par tous les moyens.
MEFIANCE !
Leurs récupérateurs sont parmi nous et leurs complices plus nombreux qu'on ne le pense. Nous n'offrons pas 500.000 euros de récompense, mais un monde à gagner et des chaînes à perdre.

La liste des quinze terroristes : ( à réactualiser au fil des années )
Thibault - Besancenot - Buffet - Poutine - Hu Jintao - Benoit seize - Obama - Sarkozy - Barroso - Trichet - Le Pen - Chérèque - De Villiers - Aubry - Berlusconi . Mais vous pouvez jouer vous aussi au jeu des quinze terroristes ( ce jeu ne se trouve pas dans le commerce. )Vous reprenez tout ou bien partie du texte et vous y mettez vos propres noms. Ce ne sont pas les terroristes d'Etat qui manquent et vous devriez vite trouver quinze nouveaux terroristes. Et c'est toujours mieux que de jouer au monopoly.

Ce jeu qui date du début des années 1970, ne devrait déplaire qu'aux terroristes et aux pro-situs ainsi qu'aux intellectuels d'élevage, cette falsification certifiée et donc médiatisée, les ( né en 1949 ) Alain Finkielkraut, les ( né en 1959 ) Michel Onfray, les ( né en 1948 ) Bernard-Henry Lévy, les ( né en 1937 ) Alain Badiou, et tant d'autres, qui ne s'amusent avec rien et qui savent tout sur tout, y compris, sur ce qu'ils ne savent pas ! Amusez-vous bien. Et pourquoi donc, les gens ne se révoltent-ils pas ? ou si peu ? tout simplement parce que la soumission à l'autorité enlève ou atténue l'angoisse... ( ce que l'on ne dit jamais ! ) Voir les expériences de Stanley Milgram ( 1933-1984 ) le psychologue social sur la soumission à l'autorité entre 1960 et 1963, ( comme le film " I comme Icare " d'Henri Verneuil en 1979 ) expériences qui sont reproductibles, comme récemment à un jeu de téléréalité débile à la télévision Française. Milgram reprit aussi la théorie des six degrés de séparation ( 1929, théorie des réseaux ) du Hongrois Frigyes Karinthy ( 1887-1938 ), que Milgram appellera " l'étude du petit monde ".

Patrice Faubert ( 2010 et 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Le fantôme de Pierre Overney

22 Octobre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

La gauche prolétarienne
De la révolution stalinienne
Feu ( 1948-1972 ) Pierre Overney
Assassiné par le vigile fasciste, feu Jean-Antoine Tramoni
Lui-même assassiné par des maoïstes, en 1977, fini pour lui
Et la grande manifestation du 5 mars 1972
200.000 personnes, pour une récupération politique
Toujours la peste idéologique
Chez moi, je suis resté, je crois
Je n'y suis pas allé, je crois
Ma mémoire défaille, j'ai tellement manifesté
L'extrême gauche du capital
La révolution de la contre-révolution
Beaucoup sont devenus des patrons
Chez moi, je suis resté, je crois
Je n'y suis pas allé, je crois
Ma mémoire défaille, j'ai tellement manifesté
Mais pour l'occupation des maisons vides
Avec eux, j'ai parfois manifesté
Et aussi beaucoup autocollé, ce slogan limpide
Du secours rouge, " Qui vole un oeuf, va en prison
Qui vole des millions, va au Palais Bourbon "
Idéologie de la récupération
Récupération de l'idéologie
L'alibi caché de toute manifestation
Agitation de l'idéologie
Idéologie de l'agitation
Le tombeau de toute révolution
Mais à fréquenter, les maoïstes français
Bien plus sympathiques que les trotskistes, ils étaient !
Et finalement
Nous voulons changer la société
Et c'est la société qui nous change !
Ainsi :
Un jour, partout, nous mangerons des insectes
C'est très bien, pas si infect
Un jour
Nous ne mangerons plus que de la viande in vitro
Et pour les animaux, plus aucun bobo
Un jour
La femme sera vendue sur catalogue
L'homme sera vendu sur catalogue
L'enfant sera vendu sur catalogue
Nous pourrons les commander
En fonction de ce qui est désiré
Machines artificielles très perfectionnées
Et la publicité pourra afficher
Ou la satisfaction ou c'est remboursé
Il y aura des magasins pour pauvres
Des magasins pour riches
Comme de nos jours, et tout le monde s'en fiche !
Rien n'est en discontinuité
Tout se continu, tout est amélioré
A toutes choses, nos regards sont habitués
Petit à petit, nos encéphales, s'y sont adaptés
L'injustice
Est déjà la justice
L'égalité
Est déjà l'inégalité
La guerre
Est déjà la liberté
La domination des idéologies
Les idéologies de la domination
La domination des religions
Les religions de la domination
La domination des croyances
Les croyances de la domination
C'est le préjugé de l'idée
Qui est l'idée du préjugé
La régénération
De toutes les pollutions
Pourrait-elle venir des champignons ?
Le mycélium, véritable cirque Barnum
L'anarchie
N'a pas besoin des anarchistes
L'anarchie
Est contre les anarchistes
Le fascisme
N'a plus besoin des fascistes
Le fascisme
Est au pouvoir dans tous les pays
Soit sur sa gauche
Soit sur son extrême gauche
Soit sur sa droite
Soit sur son extrême droite
De ce fait, son extrême droite
Ne se veut plus d'extrême droite
Si une pipe n'est plus une pipe
La soumission est toujours la soumission
Toutes les frustrations accumulées
Se transforment en extrême droite
C'est de la peine, de la haine, du refoulé
De la guerre à l'amour, à l'amitié
Comme dans les transports en commun
Que du mal, rien de bien, les gens y sont serrés
Comme des sardines, et en plus, il faut payer
Tout en étant contrôlés, espionnés, fliqués, filmés !
Pas étonnant, mais ouais
Qu'il y ait tant de voitures
Quand le train, l'avion, le bus, le tramway
Nous charrient comme des ordures
Le fric est suprême phéromone
La beauté qui fait l'aumône
Dans cet habit, personne ne le discute
Partout ailleurs on l'ausculte
Et si vous craignez la vérité
Et si vous craignez l'insolation
A votre santé mentale, attention
De mes écritures anormales, vous devez vous écarter !
Je me douche
De l'inhabituel, du hors case
Et pour la plupart, je suis un naze
Tout ceci est louche
Pourtant
Vous êtes
Ce que j'aurais pu être
Pourtant
Je suis
Ce que vous auriez pu être
Toute écriture, peinture, sculpture, musique, autres forfaitures
Sont de la souffrance transformée
Sont de la sublimation incarnée
Tout ce qui n'a pas été directement vécu
Partout, souvent, où le cul a été exclu !
L'air que nous respirons
Est empoisonné
Tout ce que nous mangeons
Est empoisonné
Tout ce que nous entendons et voyons
Est sa propagande, sa marchandise
Elle peut même se dénoncer
Prétendant toujours pouvoir s'améliorer !
Nous mourrons de plus en plus jeunes
Sans être jamais vraiment nés
Ah vraiment, je ne suis pas fun
Elle est comme cela la vérité
Aussi un jour
La pensée militaire viendra-t-elle me chercher
Pour dans une cour
Sans procès, me fusiller

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du préjugé et de l'idée reçue

19 Octobre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Inhibition de l'action
Attente en tension
Réaction organique à l'agression
C'est la société dans laquelle nous vivons
Où nous aimons
Ceux et celles qui nous battent
Ceux et celles qui nous méprisent
Ceux et celles qui nous humilient
Dés l'école, au bureau, à l'usine, dans la famille
C'est comme un jeu de quilles
C'est ainsi
Que nous aimons nos tyrans
Que nous aimons nos déments
Nos enseignants, nos parents, nos enfants
Toujours le même vote
Toujours les mêmes litotes
C'est ainsi
Car, croyons-nous, qui ne le ferait pas
Ne nous aimerait pas
C'est un monde à l'envers
C'est le monde des pervers
De ces hommes
Les femmes raffolent
De ces femmes
Avec, les hommes batifolent
Et les enfants, de ces cabrioles
Ont la mentalité qui devient folle !
Au même titre
Que la richesse
Recevoir des coups est une ivresse
Qui se cache derrière des vitres
C'est ainsi
Que le gauchiste
N'entend et ne voit
Que ce qui l'arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
C'est ainsi
Que le fasciste
N'entend et ne voit
Que ce qui l'arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
C'est ainsi
Que le capitaliste
N'entend et ne voit
Que ce qui l'arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
C'est ainsi
Que l'anarchiste
N'entend et ne voit
Que ce qui l'arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
Eux, moi, lui, toi, elles
N'entendent et ne voient
Que ce qui les arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
Nos cerveaux sont codés et programmés
Pour accepter, pour refuser, pour nier
Pour critiquer, pour trier, toutes les informations diffusées
Mais nous n'entendrons
Mais nous ne verrons
Que ce qui, à ces codages, correspond
A notre programmation neuronale
De notre système nerveux central
A ce qui renforce notre équilibre biologique
Pour éviter la déstabilisation psychologique
Tout le reste est une langue étrangère
Qui provoque notre hilarité mégère
Pas de mot de passe, rien à faire !
Cela ne rentre pas dans notre signifiant
Du balai, vilain garnement !
Toute idée est reçue
Toute idée est un préjugé
Sans aucune idée reçue
Pas le moindre préjugé
Et absolument, toute idée est reçue
A l'école, par les livres, par les autres, par la société
Toutes nos idées sont des préjugés
Le préjugé de l'odeur
Le préjugé du goût
Le préjugé du toucher
Le préjugé de l'idée
Qui est l'idée du préjugé
Sans aucun préjugé
D'odeur, de goût, de toucher, ou de l'idée
Nous aimerions tout, et tout le monde
Nous ferions l'amour à tout le monde
Plus aucune classe
Plus aucune race
Plus aucune trace
De la sérénité, sur toutes les faces
Là où plus rien ne se casse
C'est l'idée du tabou
Qui fait le tabou de l'idée
Comme le pénis
Qui n'est qu'un pénis
Comme le vagin
Qui n'est qu'un vagin
C'est l'idée que l'on s'en fait
Qui en irradie des effets
Toutes nos idées sont reçues
Comme un coup de poing dans la gueule
Toutes les idées sont reçues
Tous les jours, elles nous dégueulent !
Sans aucun préjugé
De goût, de toucher, ou d'odeur
Les hommes et les femmes
Auraient le sexe comme des fleurs
Toutes les stases sexuelles
Toutes les inhibitions sexuelles
Se transforment en des fantasmes
Cuirasses caractérielles qui en sont les miasmes
Riches ou pauvres, tout est refoulé
Par le préjugé du goût, de l'odeur, du toucher, de l'idée
L'odeur du préjugé
Le goût du préjugé
L'idée du préjugé
Sont l'antre de l'intellectualité
Sont l'antre de la pensée séparée
Dans notre société du séparé
Celui ou celle qui pensent comme nous
Sont une rivalité
Celui ou celle qui ne pensent pas comme nous
Sont une inimitié
Je vais encore nous horripiler
Moi, ce qui m'horripile, ce sont nos préjugés
Mes préjugés, vos préjugés, nos préjugés
La révolution véritable n'a aucun préjugé
L'anarchie véritable n'a aucun préjugé
Elles offrent leurs sexes à tous et toutes
Elles sont des idées sans aucune route
Tout préjugé est une idée reçue
Une idée reçue du préjugé
Ne pas aimer ou aimer
C'est toujours un préjugé
Toute l'humanité est engrammée
Là où tout est tarifé
Là où tout n'est pas gratuité
Comme dans la sexualité mondaine
Des préjugés, c'est la graine
L'amour, l'amitié, c'est de la haine
Partout, en tout, c'est de la relation humaine !
C'est la représentation de l'argent
Dans ce cas, que l'on aime !
Tous les préjugés nous sèment
Toutes les idées reçues nous aiment
Nos corps sont des idées reçues
Nos cerveaux sont des préjugés, toujours déçus !
L'insurrection des préjugés, des idées reçues
Ne viendra jamais
Tant qu'il y aura des préjugés
Tant qu'il y aura des idées reçues
Le sport du dopage
Dopage du sport
La prétention de l'art
Qui n'est que l'art de la prétention
L'exemple de la science
La science de l'exemple
C'est ainsi
Colossus et éniac, des années 1940
Premiers calculateurs ordinateurs géants
Machines de feu ( 1897-1984 ) Max Newman et feu ( 1912-1954 ) Alan Turing
Et autres pilotes dring dring
Sont à l'humanité, zopilotes, sur son ring
Les premiers ordinateurs géants
C'était même assez moche
En 2013, cela tient dans une poche
Même feu Alan Turing, son principal concepteur
Mathématicien, informaticien, fameux cryptologue à toute heure
N'aurait pu prévoir toutes ses possibilités
De plus, il fut condamné pour son homosexualité
Et avec une pomme au cyanure, il finit par se suicider
Après avoir accepté
Un traitement chimique pour le castrer
Tout finit par toujours nous échapper, de l'infiniment grand à l'infiniment petit
Comme le calculateur ordinateur, tout grand, puis tout petit
Tout être humain est changé par la technologie
Plus sûrement que par n'importe quelle religion ou idéologie
Pas besoin d'être ferré en physique ou en chimie
En histoire des sciences ou des technologies
Tout être humain est la vie de sa technologie
Dans ses veines circule sa chimie
L'être humain n'est plus, c'est déjà fini !
De sa science, de sa technologie
Qui sont en permanente expansion
La femme et l'homme, l'enfant, ne sont que les produits
Et ce, jusqu'à sa disparition
Certes
C'est un ignorant, un pauvre, qui le dit, qui l'écrit, qui le crie
Mais sachez cependant
Que de bien plus savants
Que lui, l'ont dit aussi !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Babouins de Sapolsky, humains de Laborit

16 Octobre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

La hiérarchie
C'est de la chimie
Des exemples, en voici :
Le stress
Portrait d'un tueur
De feu Henri Laborit
A ( né en 1957 ) Robert Sapolsky
Les humains de feu Laborit
Les babouins de Sapolsky
Et toujours le même refrain
C'est la position hiérarchique
Qui fait notre usine chimique
Les hormones du stress
Font toutes nos messes
Cortisol, glucocorticoïdes
Babouins ou humains
Les glandes surrénales, via les reins
Et l'hippocampe qui est détruit
La hiérarchie c'est de la chimie
Des exemples, en voici :
Humains ou babouins
Le corps n'oublie jamais rien
Comme les télomères, et c'est la vie qui rétrécit
Comme les télomères, et c'est la vie pas finie
Comme les grippes, c'est une pandémie
C'est très ancien, c'est adapté, c'est muté, c'est appris
Le stress, réaction organique à l'agression
Et toutes nos artères qui se bouchent, en réaction
C'est de la position hiérarchique
Cela fabrique des réactions chimiques
En petites ou grandes quantités
Elles font les dominants ou les dominés
Chaque comportement y est associé
Babouins et humains
C'est le même refrain
Mais
C'est le type d'un comportement
Et cela s'apprend
Qui fait le type de sécrétion chimique
Cela n'est pas
La sécrétion chimique
Qui fait le comportement
Car, avant tout, cela s'apprend
Ainsi les babouins de Sapolsky
Débarrassés de leurs dominants
Par un exemplaire accident
Vécurent dans la paix, dans l'anarchie
Et plus aucune hiérarchie
Et plus aucune maladie
Ce sont des faits
Et aux autorités de toutes sortes, cela déplaît !
Hélas, pour tuer, éliminer
Toutes les dominantes, tous les dominants
Tous les leaders, tous les chefs
Il faudrait devenir comme elles, comme eux
C'est l'éternel cercle vicieux
Ou alors
Que chacun, chacune
En fasse sa propre une
De France 5 et de son documentaire
Dans son genre, assez révolutionnaire
" Le stress, portrait d'un tueur "
Un sacré mariole, bien pire que la grippe espagnole
En fait, la grippe américaine, censure militaire et sa carriole
Pourtant, 30 à 100 millions de morts, c'est la grippe de 1918
Pourtant pire, que les 34 millions de morts, de la peste noire
Mais le stress, personne n'y échappe, vous pouvez le croire !
Mauvais stress, bon stress
Dans le ventre de la mère, et même avant
Rien n'est fortuit, rien n'est un roman
Rien n'est gratuit, tout est payant
Aïe mes aïeux
Moi, toi, elles, lui, eux
Bon stress
Tu meurs à cent ans
Mauvais stress
Tu meurs à 40 ou 50 ans
Réaction organique à l'agression
Et dans notre monde hiérarchique, tout est agression
Babouins ou humains
C'est le même refrain
Comme le sport, l'art, le monde intellectuel
Je n'aime pas l'art, je n'aime pas le sport
Je n'aime pas les intellectuels, je n'aime pas la science
C'est toujours de la dominance !
Robert Sapolsky
Avant lui, feu Henri Laborit
Après le babouin
Voici l'humain
Oui, abusons de l'anaphore
De l'anaphore, je suis le fort
Des exemples, en voici :
La bourgeoisie
Est un état d'esprit
D'autres l'ont déjà dit
La bourgeoisie
Peut-être pauvre
Et sans aucun chiche
La bourgeoisie
A toujours des alibis
La bourgeoisie
Est d'extrême gauche
La bourgeoisie
Est de gauche
La bourgeoisie est de droite
La bourgeoisie
Est d'extrême droite
La bourgeoisie
A toujours ses Pasolini
Mais à part moi, qui le dit, qui l'écrit ?
La bourgeoisie
Est libertine
La bourgeoisie est mutine
La bourgeoisie est révolutionnaire
La bourgeoisie est militaire
La bourgeoisie est policière
La bourgeoisie est fonctionnaire
La bourgeoisie est banquière
La bourgeoisie est scientifique
La bourgeoisie est artistique
La bourgeoisie est militante
Toute bourgeoisie est aliénante
C'est quoi, l'anarchie ?
C'est tout ce que ne sont pas les bourgeoisies
Sans organisation
Sans parti, sans patrie
Sans compétition, sans chefaillon
Sans aucune représentation
Sans aucune appellation
Sans fric, sans trique
Où tous et toutes s'impliquent
L'épanouissement des uns et des unes
Pour l'harmonie générale à la une !
Pouvoir enfin sexer
Pouvoir enfin rigoler
Pouvoir enfin se reposer
Même pendant les activités utilitaires
Selon ses envies permutationnaires
Et ce toute la journée
Plus aucune activité imposée
L'être humain enfin unifié
Sinon
Toutes les vies sont bourgeoises
Sinon
Toutes les vies se cherchent des noises
La richesse bourgeoise
Est toujours pauvre
La pauvreté bourgeoise
Est toujours pauvre
C'est le même état d'esprit
Celui qui échoue, celui qui réussit
Celle qui échoue, celle qui réussit
Oui, les bourgeoisies, sont avant tout, un état d'esprit
Elles sont tout ce que nous avons appris !

Patrice Faubert ( 1985 et 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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