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Articles récents

Aphorisme des traces

22 Juillet 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Du subconscient
Du conscient
Traces sociales
Traces socioculturelles
Donc, traces nerveuses
 
De l'inconscient
Du conscient
En une seule et même trace

Traces oubliées
Traces non oubliées
 
Traces visibles
Traces pas visibles
Au tout naguère
Au tout guerre
 
Quoi que l'on dise
Quoi que l'on fasse
L'autre nous trace
 
France, 2018, de l'empreinte carbone
Par an, par personne, comme onze tonnes
Dès le ventre de la mère
Sortant de la matrice comme repère
S'humectant des jus du vagin
S'humectant du lait sortant des seins
De l'humain, du pas humain
Comme une fausse solution
Comme une vraie perdition
Des fermes verticales
Mais, pour un kilogramme de salade
Faux secours au malade
247 KWH en énergie
De l'exemple où tout est dit !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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De l'exposome humanophobe

16 Juillet 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Toujours Toujours
Le gauchiste L'ignorant
De l'autre De l'autre
Le libéral Le violent
De l'autre De l'autre
Les nunucheries Le névrosé
De l'autre De l'autre
L'incompris Le raté
Les pitreries De l'autre
De l'autre Le con, la conne
L'anarchiste De l'autre
De l'autre La petite bourgeoisie
Le savant De l'autre
De l'autre Le ou la débile
La racaille de l'autre De l'autre
Toujours Toujours
L'ordure Le méchant ou la méchante
De l'autre De l'autre
La rage Le salaud ou la salaude
De l'autre De l'autre
Le sage L'objet de douleur
De l'autre De l'autre
La maladie La page
De l'autre De l'autre
La goinfrerie de l'autre Toujours
La jalousie de l'autre Toujours
Toujours Toujours
Le mensonge La vérité
De l'autre De l'autre
Toujours Toujours
Le sport Le divertissement
De l'autre De l'autre
Le mal-être De l'autre
De l'autre De l'autre
Au masculin De l'autre
Au féminin De l'autre
Sans genre précis, toujours serein
Toujours Toujours
L'idéologie Toujours
De l'autre Toujours
La religion Toujours
De l'autre Toujours
La croyance Avec son bonjour
De l'autre Avec tous ses tours
Toujours Toujours
Le livre Le cinéma
De l'autre De l'autre
Toujours Toujours
L'érotisme La sexualité
De l'autre De l'autre
Toujours Toujours
La maltraitance La suffisance
De l'autre De l'autre
Toujours Toujours
Les soucis et les angoisses Les terreurs et les névroses
De l'autre De l'autre
Mais aussi Mais aussi
La bienveillance La bonté et la générosité
De l'autre De l'autre
Mais aussi Mais aussi
Le partage Le savoir
Avec l'autre Avec l'autre
Et personne, ne voulant s'avouer, que de l'autre
IL EST L'AUTRE
Et surtout du désert affectif
De l'autre, qui est bien effectif
Avec donc, des substituts émotifs
Du sublimé affectif
Ainsi, en France
Il y a environ huit millions de chiens
Ainsi, en France
Il y a environ 14 millions de chats
Ainsi, en France
Il y a environ 32 millions de poissons
Dans le monde
Peut-être environ quatre cent millions de chats
Avec soixante dix races officielles de chats
Chats par ailleurs tueurs en série
D'oiseaux, de reptiles, de souris
Par milliards et par an
Pour les chiens
Environ 344 races officielles
Avec tout un sinistre artificiel
Et donc, dans le monde
Avec des centaines de plus
Races artificielles, en bonus
Substituts affectifs
La détresse affective de l'autre
La misère sexuelle de l'autre
Les autres de l'autre
L'autre de tous les autres
L'autre de toutes les autres
De toute une humanophobie
Car elle est sous les verrous, l'humanophilie
De l'exposome nociceptif, humanophobe, et import-export de folie
En folie de toutes les folies !

Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Trois quatrains

12 Juillet 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Glossaire
 
Nous, les sans-dents
Nous les pauvres, évidemment
Avec des appareils dentaires
Les implants, soins trop longs, soins trop chers
 
Ritournelle
 
Comme la femme qui perd ses eaux
L'agriculture, c'est 70 à 80 pour cent
Et l'on va, les gens, les culpabilisant
Alors que, en 8 pour cent, seulement, ô douce eau
 
L'exode
 
Enfants perdus, populations déplacées, expatriées, bombardées, tuées
Affamées, mitraillées, terrorisées, encore, ailleurs, cela arrive, c'est arrivé
France, mai/juin 1940, du passé
D'autres temps, d'autres lieux, comme d'un énième temps, et répété
 
Patrice Faubert ( 2021) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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La publicité humanophobe, ce crachat au visage

3 Juillet 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

La publicité
Qui envahit tout
Partout, tout est publicité
De s'en défaire, impossibilité
Car, tout n'est que de la publicité
L'art de tout mépriser
De tout salir, de tout gâcher
Dans tout visage, de bien cracher
Aucune vraie gratuité
D'une façon l'autre, il faut payer
Contre son bon vouloir
Qui devient ainsi du faire-valoir
Tout blog, de publicité, est envahi
Vous êtes contre, mais l'on en fait fi
Et nous voilà
Hommes, femmes, sandwichs
De tout viol, la publicité se fiche
Tout y devient fétiche
Ou alors
Toute textualité, toute poésie, des décors
De la publicité encore
Ou alors, s'abstenir
Ne plus produire
Ne plus s'écrire
Ou alors, avoir son propre site
Être son propre lecteur qui s'édite
Être sa propre lectrice qui s'édite
Encore faut-il savoir le faire
Cela n'est pas évident, l'informatique, c'est clair
Quand tout site ou presque est publicitaire
Comme tout Etat est policier et réactionnaire
C'est comme un sabotage
Vite, à l'abordage !
Mais comme aucun éditeur
Avec la poésie ne fait son beurre
Il ne reste plus que l'artilect internet
Ou bien tout est flou, ou bien rien n'est net
Et où, la publicité enlaidit
Et où tout s'y médiocratise, aussi
Quand
Tout le monde, écrit
Quand
Tout le monde, chante
Quand
Tout le monde, peint
Certes
Cela est très bien
Mais aucune bouée
Ne peut empêcher de s'y noyer
Au tout mélangé, au tout galvaudé
Chacun, chacune, son mal-être, veut l'expulser
Avec, de plus, une cherté bien camouflée
Avec un prix réel à payer, à peine scotomisé
La publicité, la publicité, la publicité
Voilà pourquoi, sur l'artilect internet
Tout est sans valeur, tout est niet
Rien ne vaut le bouquin
En poésie, en philosophie, en tout, en rien
Même si dans chaque être humain
Il y a cent milliards
De milliards de milliards
De particules
Qui nous somnanbulent
Qui nous déambulent
Et de toute vie, et de toute mort, jamais ridicules !
Et il y a tant
Et encore tant
Se conjuguant à tous les temps
De lèche-bottes
Du plus influent
Du plus intrigant
Du plus entregent
Tant à la télévision
Tant à la radio
Tant dans les journaux
Et tout devient une conne ou un con
Avec tout un élevage de lèche-bottes
Et qui sont donc à la botte
Dix de der et rebelote
Bakounine ou un autre, est un con
Quand ce sont des connes et des cons
Qui en parlent
Baudelaire est un con
Quand ce sont des connes et des cons
Qui en parlent
Mais ne reste respectable, de la femme, son vagin, son con
Et au moins, l'anonymat
Pas celui, non signé, des minables, voilà
Préserve de cela
C'est bien la bêtise humaine
Sous toutes ses formes, qui est inhumaine
Avec toute une humanophobie
Qui entretient guerres et conflits
La tienne comme la mienne
Faisant tant de mortes et de morts
Et encore bien plus
Que la tuberculose, pourtant, un sacré bonus
Et qui fit, au cours des temps
Encore du navrant
Environ, un milliard de mortes et de morts
Et c'est pas du faux, comme aux infos, c'est du vrai !

Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de toxicité unifiée

1 Juillet 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Il y a
Il y aurait
Tant de personnes à aimer
Il y a
Il y aurait
Tant de personnes à exécrer
Que nos pauvres têtes
De la tête, ne peuvent s'y consacrer
Il y a
Il y aurait
Tant de livres
Et il faudrait
Tant et tant de vies pour tous les lire
Comme l'ouvrage de feu ( 1907 - 1964 )  Rachel Louise Carson
De 1962, "  Printemps silencieux "
De ce qui se passe réellement sous nos cieux
Quand l'exploitation de l'environnement
Ne peut se coaguler dans la protection de l'environnement
Du décalage anthropologique
Du décalage galactique
De l'étoile qui naît
De l'étoile qui meurt
Décalage de l'évolution
L'évolution du décalage
Des rendez-vous forcément manqués
Des rendez-vous forcément théoriques !
Et quand toute forme de vie
De la surface du système Terre aura disparue
Ailleurs, très loin ou proche d'ici
La vie d'une forme l'autre, aura réapparue
Du génomique au galactique
Du galactique au génomique
De toutes les variantes et mutantes utopiques
De toutes les variantes et mutantes dystopiques
De ce qui a déjà été
De ce qui ne sera plus
De ce qui est déjà
De l'unicellulaire au pluricellulaire
Du robot d'aujourd'hui, de demain
D'hier
Du naturel et de l'artificiel
De notre Univers
De tous les Univers
Peut-être en de multiples exemplaires
Au tout répété
Mais au tout, mélangé, innové
Archéologie moléculaire
Anthropologie moléculaire
Certes
Mais la socioculture, elle, n'est pas moléculaire
Sans compter tout l'invérifiable
Experts et spécialistes de l'invérifiable
Car tout est peu fiable !
Mais, comme pour l'avion à réaction
Il y a l'être humain à réaction
La réaction populaire
La réaction populiste
La réaction bourgeoise
Stalinisme, nazisme, fascisme
S'adaptant à chaque époque
Et pouvant même, changer faussement, de défroque
Ce sont des ritournelles
Mais hélas, bien réelles
Tout comme pour le chocolat
Tout comme pour le soja
C'est de la déforestation
C'est de la dégradation
Du soja
Pour nourrir des animaux que nous mangeons
Je suis devenu végétarien, mais bon
Du chocolat
De l'espace exploité pour les plantations
Avec cette terrible équation
Du pâturage et de la plantation
C'est ainsi aussi
Puisque tout fonctionne comme ceci
Que cinquante pour cent des coraux
Ont disparu, ces trente dernières années
Malgré toute une évolution assistée
Avec des niches sensorielles aménagées
De la psycho-écologie
Quand presque tout a été détruit
Et quand chaque jour
Nous en sommes comme l'usufruit sans détour !
Oui, tout est à faire
Ainsi
Chaque femme pourrait avoir douze hommes
Chaque homme pourrait avoir douze femmes
Un ou une pour chaque mois de l'année
Inutile de se marier
Inutile de divorcer
Et onze mois, à chaque fois, pour se retrouver
Au tout permanent de l'impermanent
Au tout impermanent du permanent
Sans cesse de la nouveauté
Sans cesse du renouvelé
C'est une affaire de codage nerveux
Et donc, ni sérieux, ni pas sérieux
De toutes façons, tout a été fait
De toutes façons, tout a été défait
Ce que l'on ne sait pas, ce que l'on sait
Ainsi, de feu le tyran
Feu ( 1942 - 2011 ) Mouammar Kadhafi, qui fut en son temps
L'homme le plus riche du monde
150 milliards de dollars, et toute sa ronde
Mais, pour en revenir
De la pollution, qui sur nous, et à vue, tire
Plus d'un million de sacs en plastique
Sont utilisés, par minute, dans le monde
Et jamais réemployés, c'est l'hécatombe
Une bouffe au plastique
Pour les oiseaux et les poissons de mer
Du plancton au plastique
Du plastique au plancton !
Tout un pataquès
Qui sans cesse, fait florès
Un million d'oiseaux marins
Qui meurent chaque année
Du plastique, de l'avaler
Oh, vraiment, le genre humain
C'est chic, c'est très bien
Mer de plastique
Terre de plastique
Au tout plastique
Toute une toxicité élastique
De loin, le genre humain, est le plus TOXIQUE !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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De l'interconnexion globalisée et mondialisée

20 Juin 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

La pensée séparée
D'elle-même et des autres
Fut rebaptisée, c'est normal
Dissonance cognitive, mais même mal
Par les diverses voix du capital
Ainsi
Un seul exemple, en pensée globale
Sans aucun réductionnisme
Sans aucun fatalisme
Sans aucun particularisme
Pour toute inégalité, du local au global
Pour comprendre vraiment
La moindre des inégalités
Car ainsi, c'est comprendre vraiment
Toutes les inégalités
Et donc la moindre injustice
En protection des armées et de la police
Car toutes les inégalités
Sont liées, reliées, interconnectées
Un seul exemple y suffit
Tout, partout, y étant de la même lie
Et il y a toujours pire
Là, où tout est empire
Ainsi, historiquement
La France, un pays de racisme
La France, un pays de fascisme
Dont l'Italie sut s'inspirer
Mais au début, son antisémitisme fut nié
D'autres pays aussi, divers nationalismes
Donc, comme en France, les pensions de retraite
Pour se rendre compte, si simple, si bête
Hommes, en pension mensuelle moyenne
1924 euros
Femmes, en pension mensuelle moyenne
1145 euros
Et en mélangé, pension mensuelle moyenne
1503 euros bruts
Hors réversion, tout de même
Avec sans doute, en ridicule, une doyenne
Le capital est la pire des brutes !
C'est comme pour les gens du voyage
Qui vont de cage en cage
France, 1358 aires d'accueil
Mais en réalité que des écueils
Tu parles, mon oeil
De mon oeil gauche si abîmé
Car
698 aires d'accueil, pour beaucoup, très polluées
Tant de lieux de la mise à l'écart
Confort minimal, de quoi en avoir marre
Et ce, pour environ, 300.000 personnes
Et il y a tant de bureaucratiques préliminaires
Face à l'urgence, face au liminaire
Que l'on peut s'interloquer
Que l'on peut se demander
Si tout, et partout, en tout, en plus ou moins
N'est pas comme au Mexique, au tout malsain
Des cartels de police
Des cartels de drogue, du complice
De la corruption, de la malice
Fosses communes, assassinats de masse
Et aussi, au tout face, 400 millions d'oiseaux
Qui ont disparu en trente ans
D'un fait l'autre, au tout navrant
Au tout dégueulant
Le capital ne construit rien, il CASSE
Avec des merdias médias qui sont sa propriété
Et dans nos caboches qui sont ainsi cadenassées
Le capital est un maquereau
Nous en sommes les putains
La plupart
Des programmes de la télévision
La plupart
Des programmes de la radio
Ne font qu'entretenir le système
La fausse contestation, ainsi, les gens l'aiment
Partis, syndicats, organisations, le même thème
Pas étonnant
Avec la virilité fascisante qui s'apprend
Si
Dans un accident de la route
Vaille que vaille, coûte que coûte
Une femme a 47 pour cent de probabilités
De plus qu'un homme, de se retrouver, accidentée
De plus
Toujours pas esbaudissant
Si dans l'ordre de l'utilisation
Et dans la logique de la consommation
1) Sable
2) Eau
3) Pétrole
Certes
Il y a environ 10 puissance 24  de grains de sable
Mais notre monde est fini et rien n'y est inépuisable !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Prison des déterminants et des automatisants

13 Juin 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

" Quand vous vous saisissez d'une tasse de café, le mouvement de chaque atome de votre main, de votre bras, de votre corps et de votre cerveau est entièrement régi par les lois de la physique. La vie n'est rien de moins que de la physique chorégraphiée. "
 
Jusqu'à la fin des temps de Brian Greene. ED: Flammarion
 
Tous les cas
De toute figure
Ont existé
Tous les cas
De figure
Existent
Tous les cas
De figure
Et qui du contraire se figurent
Existeront
Toutes les convenances
Toutes les inconvenances
Toutes les outrances
En toutes choses
En tous domaines
En toute perfection
En toute imperfection
Tous les systèmes politiques
Tous les systèmes philosophiques
Tous les systèmes scientifiques
Tous les ratages, essais, critiques
Toutes les sexualités
Tous les films, tous les livres
Toutes les sociétés et toutes les cultures
Toutes les ratures
Cela arrive déjà, quelque part
Cela est déjà arrivé, quelque part
Cela arrivera, quelque part
Avec tout ce que l'on ne peut
Encore concevoir
Avec tout ce que l'on ne peut
Encore imaginer ou prévoir !
Certes
Selon, chaque unicité
Certes
Selon, chaque singularité
Cette marotte
Qui me trotte
Qui me tirlipote
Ce que nous pensons
D'autres le pensent
Ce que nous faisons
D'autres le font
L'ont pensé, le penseront
L'on fait, le feront
Je voudrais une tranche de vie
De quelle époque ?
De quelle défroque ?
Au tout loufoque, j'en ris
Si tous les autres
Si toutes les autres
Qui sont en moi
Qui sont en toi
En nous
En vous
Et qui font la loi
En sortaient
Quelle foule, cela ferait !
Et cela fait du moi
Et cela fait du toi
Du vous, du nous
Du il, du elle, c'est fou
Avec la prison de toutes les prisons
La prison de notre engrammation
La prison de notre programmation
Et même le sachant
Et même le contrôlant
Comme une impossible évasion
Car, le tissu social
Car, le tissu culturel
Car, le tissu religieux
Car, le tissu idéologique
Car, le tissu écologique
C'est du transformé en tissu nerveux
Dans nos veines et dans nos artères
Depuis le ventre de la mère
Nous nous baignons dedans
Et c'est horrible à dire
Mais il faut oser l'écrire
De toute action, il faut l'acquittement
Se jouant de nous, l'excuse de l'inconscient
Avec une propension
Comme folioscope en possession
Dans toute sa dépossession
Flûte alors
Nous sommes, avons été, serons
Les personnages d'un livre
Des fictions du cinéma
Des créations imaginaires
D'anciens vivants, d'anciennes vivantes
D'anciens morts, d'anciennes mortes
Zut alors
Femmes, enfants, hommes
Nés ainsi, je ne sais combien de fois ?
Femmes, enfants, hommes
Morts et mortes, je ne sais combien de fois ?
Mais ouf
Mais plouf
Comme si cela n'était qu'une seule fois !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Le satyre de la satire

6 Juin 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Des français, gestapistes
Comme sous Vichy, encore en piste
Plus français
Que les français
Traitant les autres comme des métèques
Eux-mêmes ont des noms de métèques
Sans doute des complexés
Sans doute des refoulés
Et au village de Zemmour
L'on ne fait jamais un four
Il y a même toute une cour
Avec des gardes du corps
Car on leur souhaite un mauvais sort
Sachant
Provoquer des colères politiques
Tellement est puissante leur débilité frénétique
Et puis
Aucun minus télévisuel
Toujours s'aplatissant, leur fait la part belle
Une balle
Une rafale
Pour ce qui ne vaut que dalle
Toute une extrême droite du capital
Qui se pavane, qui se régale
Avec des juifs
Contre les juifs
Avec des arabes
Contre les arabes
La télévision leur donne du rab
La petite bourgeoisie réactionnaire en raffole
Sa petite culotte s'y affriole
Sa mouille s'y colle
Toutes les propriétés s'y accolent
Avec leurs diplômes assermentés
En de la culture soumise et aveuglée !
Et quand, partout, trop d'imbéciles
Il finit par y avoir la guerre sociale, la guerre civile
Mais
L'armée et la police
Ont des armes, la force, la loi
Mais, les armées et les diverses polices
Alliées des droites, font peur, ma foi
Toujours du côté
Du fascisme
Du nazisme
Du libéralisme
De divers nationalismes
Et donc, du capitalisme
Et qui purent ainsi, liquider
Les anarchistes, les gauchistes, les communistes
Sans pour autant, devenir
Il le prouva, l'avenir
Des anarchistes, des gauchistes, des communistes
Donc
L'on pourrait liquider
Le fascisme
Le nazisme
Le stalinisme
Le libéralisme
Les divers nationalismes
Et donc, le capitalisme
Sans devenir pour autant
Car pour ce faire, les imitant
Des fascistes
Des nazis
Des staliniens
Des libéraux
Des divers nationalistes
Mais, l'on ne peut bâtir
Une société idéale et sociale
Sur des monceaux de cadavres
Et comme tout a été bâti
Sur des monceaux de cadavres
Tout est du cadavre !
Mais tout ceci
Est de la satire en raillerie
De la paraphysique satire
Car de toute politique, je suis le satyre !
Bref
De quoi, quand même, avoir de la haine
De quoi avoir de la peine
J'imagine une manifestation
De toutes les fausses contestations
Où tout le monde
En viendrait aux mains
Où tout le monde
Sortiraient les poings
Enfin
Quelle rigolade
Enfin
Quelle poilade
L'unité
De la fausse conscience
La fausse conscience
De l'unité
De ce monde répugnant
De ce monde fascisant
Je suis le dégoûté
Je suis l'inconsolé
Je suis le dégueulé
Comme et avec beaucoup d'autres
Contre toutes les menteries, encore quelques apôtres
Et à force de reptation
Toute une communion de l'acceptation
Partis et syndicats en collusion
Un monde génocidaire
Un monde réactionnaire
La vérité pendue à un réverbère
Avec nos têtes remplies de merde capitaliste
Quand même, tu exagères, merde, sale misanthrope anarchiste
Mais, tout ceci est de la satire
Car, de toute politique, je suis le satyre !

Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

 

 

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Logométrie logomachique

3 Juin 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Toute une logométrie
Avec sa fraction de logomachie
Propre à chaque idéologie
Propre à chaque religion
Avec leur propre logique
Avec leur propre déterminisme
La logométrie
Avec sa fraction de logomachie
Propre à toute dominance
Propre à toute hiérarchie
Avec des soucoupes volantes, ovnis
Projection de l'anthropométrie
L'imaginaire de l'anthropométrie
Anthropocentrisme en trou de souris
Car
Si les hommes les plus cruels font l'Histoire
Car
Si les femmes les plus cruelles font l'Histoire
Imposant, ainsi, ce qu'il faut croire
Imposant, ainsi, ce qu'il faut savoir
Tout s'étant fait et se faisant à leurs images
Quand seul importe la victoire
Quand seul importe le pouvoir
Et tout sur ce passage est au tout saccage
L'architecture
Des plus impitoyables
La culture
Des plus impitoyables
Le sport
Des plus impitoyables
Le divertissement
Des plus impitoyables
L'industrie
Des plus impitoyables
La technologie
Des plus impitoyables
Et dans chaque tête, de l'impitoyable !
Ainsi
Si feu ( 1881 - 1942 ) Stefan Zweig s'est suicidé
C'est qu'il avait trop bien compris
Qu'avoir permis le régime nazi
De tout un monde démissionnaire
Qu'après et de toutes façons
Elle ne serait plus jamais la même, la chanson
Ainsi
Si feu ( 1931 - 1989 ) Thomas Bernhard
Est mort à 58 ans d'une maladie
C'est que lui aussi, avait bien compris
Que l'Autriche était encore et toujours nazie
Et que le monde, le deviendrait aussi
D'une façon l'autre et petit à petit
Avec d'autres armes, quoique, les matraques font mal
Et ou avec des masques de carnaval
Chaque fascisme traitant l'autre de fascisme
Pas étonnant
Si tant de personnes
Sont comme mortes dans la vie
Pas étonnant
Si tant de personnes
Sont comme vivantes dans la mort
Et au fond
Tout est de la supercherie
Et au fond
Tout est de l'escroquerie
Et au fond
Tout est de la tromperie, de la vilenie
Vie de la mort
Mort de la vie
Le temps de l'extrême droite
Le temps de la pensée étroite
Des têtes comme des seaux vides
Que l'on remplit d'eaux crasseuses et livides !
Et dans ton berceau
Il y avait un piano
Et dans ton berceau
Ceci ou cela, la fabrique des idiots
Mais, alors
Il ne s'agit pas d'un sort
Et à la naissance
J'avais la même paye que mon patron
Se dit tout garçon
Sans être pour autant, fanfaron
Et selon chaque classe sociale
Et selon chaque catégorie sociale
Et selon chaque corporation ou caste
Comme si l'on avait signé un pacte
Préjugés, lieux communs, jugements de valeur
Chaque seconde, chaque minute, chaque heure
Et l'on vous fait croire à votre liberté
Pour mieux vous soumettre et vous exploiter
Pour mieux vous dominer
Pour mieux vous faire tout accepter
La liberté
Sait, qu'elle ne peut exister, la liberté
L'on ne choisit jamais rien
Car chaque être humain est un produit
De son milieu fini, de son environnement fini
De ses déterminismes sociaux infinis
De ses automatismes sociaux infinis
Et ne faisant que répéter
Et ne faisant qu'imiter
Et ne faisant que reproduire
Ce faisant, rien ne peut vraiment finir
Les religions, les idéologies, les croyances
Toute une engeance
Toute une vengeance
Conflits, guerres, massacres, génocides
Des coups d'Etat
Mais pas de révolution, voilà
De la révolte, mais vite réprimée, c'est bien cela
Assassinats, meurtres, tortures, homicides
Des individus aux sociétés, au tout putride
Quel beau monde, que voilà !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique : Anthropophonie, biophonie, géophonie, astrophonie

1 Juin 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Mes écrits
Sont nuls à chier
La fureur de ce qui nie
La rumeur des voix harpies
Mais d'autres le pensent aussi
Comme moi, parfois, c'est ainsi
Mais au moins, cela aura servi
Pour tous les constipés
Pour toutes les constipées
Qui devraient, pour cela, m'en féliciter
Mieux que les dragées Fuca
Avec moi, c'est radical, voilà
De toutes mes anacoluthes
Qui sont toujours en lutte
Oui
Je le sais
D'ailleurs, de ce que je ponds, rien ne me satisfait
Ce ne sont que des pets
Sans aucun présent
Puisqu'il n'existe pas, le présent
En physique, il est toujours absent
Car, même dans une seconde
Des tas et des tas de monde
Toute une imperceptible faconde
Du subliminal
Que l'inconscient enregistre sans mal
De ce que l'on pense ne pas avoir vu
De ce que l'on pense ne pas avoir entendu
Tout, ainsi, se joue de nous, fatal !
( bis ! ) Mes écrits
Sont nuls à chier
La fureur de ce qui nie
La rumeur des voix harpies
Mais d'autres le pensent aussi
Au moins, cela aura servi
Pour tous les constipés
Pour toutes les constipées
Mais, je n'attends aucun merci
Tant mieux ou tant pis
Et de bien des vilenies
L'invisibilité sociale peut bien protéger
De toutes les religions
Qui voudraient, sinon, vous lapider
De toutes les idéologies
Qui voudraient, sinon, vous lyncher
Comme de toutes les colonisations
En déni de toute restitution
De tous les vols, de toutes les spoliations
De bien des pays africains
Pillés, volés, des larcins sans fin
De France et d'ailleurs
Tous les musées menteurs
La plupart des objets exposés
Pour beaucoup, sont au tout volé
Et, s'il fallait tout restituer
Certains musées français seraient bien vidés
Car
Tant de musées, de faux, sont gorgés
Tant de musées, au tout volé, au tout pillé !
Avec des discours politiques
Avec des modèles du discours logique
Justifiant, ainsi, toute initiative
Ou, réfutant ainsi, toute initiative
Au moins
Pour paraphraser le savant
Primatologue, éthologue, ironisant
Frans de Waal ( né en 1948 ), toujours franc
Le chimpanzé est un politicien honnête
Lui, veut le pouvoir
Lui, au moins, le fait savoir
Car, l'homme politique humain
Lui, est un chimpanzé qui serait malhonnête
Qui dissimulerait sous un air bête
Toute une politique du truqué
Comme le football, Coupe du monde fascisé
1978, en Argentine, match Argentine-Pérou, truqué
Avec des militaires fascistes au pouvoir
Argentine 6, Pérou 0, vaste foire
Le monde entier prit pour une poire
Et, depuis toujours
Que le capital fait sa cour
En tous les domaines
C'est une même scène
Variants, mutants, de nouveaux mécènes
Avec dans l'entropie du monde et de sa folie
Anthropophonie, biophonie
Géophonie, astrophonie
Toute une cohésion du gâchis !
Rien, vraiment, ne se tarit
En tout, un même babillage
En tout, un même habillage
Et sous chaque habit, encore la rage
Comme les réseaux albanais de prostitution
Avec les pays de l'Est, le trottoir en institution
Traite des blanches, esclavage sexuel
Femmes vagins, la vie n'est pas belle
Femmes bouches, quand la vie est cruelle
Et alors
Pour être un peu retord
Un milliardième
De milliardième de milliardième de seconde
Après le Big Bang, et si l'on sonde
Gravité étirée répulsive, de l'espace
Inflation avant concentration
Inflation après expansion
De la désintégration
De l'évaporation
Toute une amoralité
De la construction des mondes
De la destruction des mondes
De façon naturelle
De façon artificielle
Hors toute moralité
Hors toute immoralité
Et mieux vaut
En toutes les choses et en tous les domaines
Trop douter que trop croire
En chaque matin et en chaque soir !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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