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Articles récents

Paraphysique de la manifestation ( 2 )

15 Novembre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

" Les putains ? elles sont autant artistes que nous, nous sommes aussi putains qu’elles,
nous faisons le même métier "

( Brel, Brassens, Ferré, lors de la fameuse et unique rencontre du 6 janvier
1969, à Paris )

TIC
Technologies de l’information et de la communication
C’est à dire
C’est bien cela qu’il faut lire
2 pour cent des émissions de gaz à effet de serre
Autant sinon plus que, ne croyez pas que j’exagère
Que l’aviation mondiale, qui ne fait que s’ajouter
Car pour toute cette activité
Il faut de l’or, de l’argent, du palladium
Du cuivre, du ruthénium, de l’indium
Du cobalt, qui produisent des déchets
La technologie ne sait pas ce qu’elle fait
Et les manifestations de soutien
A Rémi Fraisse, le jeune assassiné
Par les gendarmes du capital, ses bons chiens
Certes, contre les violences policières
Mais aussi contre un monde entièrement technologisé
Un monde lobotomisé, uniformisé, falsifié, pollué
Où la seule liberté est de se taire
Alors qu’il faudrait tout fiche par terre
P comme pourri
S comme salaud
Parti socialiste, en fait, un parti fasciste
Mais de toutes façons
UMP, PS, FN, ou autre, tous le sont !
Ne pas en être, c’est être un hérétique
Comme sous l’inquisition, un diabolique
Pire même que le borgne mythique
Mohammad Mollah Omar ( né en 1959 ) pourtant si tyrannique
Sa tête mise à prix
24 millions d’euros, j’en ris
Le capital préfère encore les talibans
A ceux et celles qui manifestent leur mécontentement
Si l’on élimine pas le capital, pourtant
C’est lui qui nous éliminera, c’est évident
Il n’y a déjà plus la moindre relation humaine
Il n’y a que de la relation pécuniaire, si vaine
Pièces, billets, cartes multiples
L’on offre des chèques, pas des tulipes
L’argent nous échange et nous change
Ce totalitarisme du capital, qui dans des boîtes, nous range !
Il faudrait se faire quelques réflexions
A propos des manifestations de contestation
Une soupape de sécurité pour le capital
Une médiation, dénouer les tensions, un carnaval
Toute manifestation est réductionniste
Sur seulement tel ou tel aspect du capitalisme
C’est comme les hommes et les femmes
Qui sont au même format
Deux jambes et deux bras
Mais dans la tête, les mêmes tomes
Pour la gauche c’est tel bourrage de crâne
Pour la droite c’est tel bourrage de crâne
Pour l’extrême gauche c’est tel bourrage de crâne
Pour l’extrême droite c’est tel bourrage de crâne
Avec à chaque fois, tout ce qui va avec
Pour les nanas et les mecs
Les lectures, les préférences, les goûts
Le travail, les loisirs, les dégoûts
L’être humain, unique ?
Une collection de semblables, sans être cynique !
De ce conditionnement, nos préférences sont les mêmes
De ce conditionnement, nos rejets sont les mêmes
Cela correspond à des grilles
Tant pour les garçons que pour les filles
A la vérité
Ce sont toujours les goûts et dégoûts du capital
C’est lui qui fait le bien ou le mal
Le capital nous conditionne
Le capital nous auditionne
Le capital nous ambitionne
Nous sommes les choses et les produits du capital
Partout, il nous construit, c’est international
Et il sait
Que dans les manifestations
Il y a ses futurs pions
Et aussi des futurs Staline, Lénine, Beria
Et une jeunesse révoltée, qui hélas, changera
Et finalement, pour le capital, manifester
Est une habile soupape de sécurité !
Car tout étant pourri
De toutes tendances, de tous les partis
De tout ce qui peut se faire
Pratiquement TOUT est à défaire
Il y a certainement
Parmi les commerçantes et commerçants
Une vitrine en mauvais état
Un pavé dans la devanture et voilà
C’est l’assurance qui remboursera
C’est tabou, faut pas le dire
De manifester, il faut médire
Alors
Que cela pourrait-être une faveur
Mais il faut tuer la rumeur
Car avec les histoires d’assurance
Tout est possible avec cette engeance
Vous attendez le passage d’une manifestation
Vous vous cagoulez, en manifestant, vous vous déguisez
Et votre vitrine, vous la déglinguez
Bingo, car vous serez dédommagé !
Encore les affreux casseurs
Qui font peur aux honnêtes gens
Il pleure, il pleure, le pauvre commerçant
C’est pourtant le Président de la République, le premier casseur
Ce sont tous les députés, les casseurs
Il est même possible, que pour faire peur
Que la police s’invite au banquet
Juge et partie, elle reçoit les bouquets
Elle a tout intérêt à provoquer des heurts !
Mais peu importe
Car de la sorte
Qui fait le jeu de qui ?
Des deux, chaque camp, et puis, et puis
Pour les forces policières
Souvent de l’origine prolétaire
C’est le monde à l’envers
En fait à l’endroit
Car la misère rend l’esprit étroit
Souvent, c’est l’aisance bourgeoise, qui éclaire
Ce fut d’ailleurs, jadis, une classe révolutionnaire
Mais hier comme aujourd’hui
Toujours des fascistes, des nervis
Avec les flics et les nazis
Et qui dans les manifs, jettent des pierres, sur les gauchistes et anarchistes
Il est difficile de ne pas les confondre
Avec les CRS, la BAC, la police, et autres terroristes
Comme pour l’affaire de Tarnac
Et tout son faux micmac
Encore une provocation policière
C’est une façon de faire
Certes, cela ne date pas d’hier
Feu ( 1930-2010 ) le stalinien, Jean Ferrat
Chantait autrefois, c’était bas
" Hou hou, méfions-nous
Les flics sont partout "
Pour se moquer des gauchistes et des anarchistes
Alors que les vraies paroles
Ce qui devrait faire école
" Hou hou méfions-nous
Les fascistes et les staliniens sont partout "
Surtout à la radio et à la télévision
Surtout dans tous les gouvernements
Avec de nouveaux vêtements
Avec leurs techniciens et leurs savants
Et quelques souvenirs qui vont encore déranger
" Et les syndicats qui restent à la maison "
Si bien chanté par Léo Ferré
En soutien, des anarchistes de la fédération
Et la moitié de la salle qui se leva et s’en alla
Des syndicalistes, oui, pour l’anarchie, c’était pas ça !
Il y a plusieurs décennies
En tous les cas, à Paris
C’était la castagne, à chaque manifestation, contre les staliniens
Du PCF et de la CGT, avec les anarchistes, nous nous amusions bien !
Donc, comme je vais être à Nantes, le samedi 22 novembre
Jour de manifestation, contre la répression policière, qui démembre
Je ferais acte de présence
Mais pour l’outrecuidance, place aux jeunes révoltés, c’est l’espérance !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Polémologie d'épistémologie

12 Novembre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout mot
Est une madeleine de Proust
Comme un parfum qui jamais ne dit, ouste
Toujours prêt à nous mettre une rouste
Comme le mot zodiac
Me fait penser à Greenpeace
Contre les pollutions, de bons maniaques
Contre le nucléaire, des actions bienfaitrices
Organisation qui naquit en 1970
Au début, à peine plus de dix
Avec très peu de moyens
Puis, très solides, devinrent leurs reins
Du Phyllis Cormack au Raimbow Warrior 1
Qui fut coulé, c'est pas malin
Par les services secrets français
Car s'opposer au nucléaire, non mais
Aujourd'hui, cette organisation
Comptabilise 3 millions d'adhérents et de donateurs, fusion
C'est ce qui leur permet une certaine indépendance
Pour tenter d'empêcher certaines démences !
Car le profit
Ne respecte que le profit
Peu lui importe, les phoques et autres baleines
De tout ce qui lui rapporte, il dégaine
Le profit fait l'impasse de la vie
Il en sera toujours ainsi
Tant que cela ne sera pas l'anarchie !
Parfois, le profit, à sa source
Il revient faire ses courses
Quand les excréments humains
Et d'autres animaux comme les cochons
Se transforment en biogaz, comme en Chine, la magie du colon
Faut pas le dire, c'est pas bien
Colombin, étron, fèces, c'est pas beau
Sauf pour les gosses, caca, pipi
De notre mentalité de fécophobie
Pourtant et on l'oublie
Avec l'urine de la population des Pays-Bas
On pourrait faire décoller une fusée, voilà !
Voici la véritable écologie
L'urine, les excréments, comme autonomie
Se chauffer avec de la bouse de vache
Se soigner en buvant de l'urine
Ce qui ne rend pas l'humeur chagrine
Directement à la vulve ou au vit
Pour éviter le moindre gâchis
Tous les primates le font, aucun ne s'en cache
De toutes les espèces, étrons et colombins, tout ce qui se fait
Montre-moi ta crotte, je te dirais qui tu es
C'est le Pérou
C'est le guano
Un formidable engrais, le gros lot
L'écologie vraie est fécophile, c'est tout
Car ce sont les excréments qui disséminent
Les graines, pour que les paysages, s'illuminent
Par les éléphants et autres bestioles
Les fèces, indispensables babioles
Et toutes les crottes de plancton
Qui sont le caviar de la vie abyssale
La pisse, la merde, c'est pourtant banal
Plus que jamais, tabou, c'est mal
Nonobstant, c'est aussi cela la révolution !
Et si cela devient une nouvelle mode
Pour sauver le capital, un nouveau code
Le capital peut tout récupérer
Sans renier son apport en énergie, il faudra s'en démarquer
Chaque être humain est une usine
Méthane, azote, et autre chimie, une véritable mine
Comme de l'énergie solaire
L'énergie humaine est un savoir-faire
Le lait des femmes en fromage
L'étron de l'espèce humaine comme combustible
L'urine comme cosmétique
L'urine comme vitamine dynamique
Voilà une écologie saine et sage
Il y aurait tant à faire
Dans une société révolutionnaire
A partir du soleil, à partir du vent
A partir de l'eau, à partir des éléments
De l'urine, du lait, des excréments
Il y aurait tant à faire
De nouvelles vies, des gens mutants
Urinothérapie, biogaz, de l'énergie révolutionnaire
Le mieux que l'on su faire à toutes les époques
Tout synthétiser, tout appliquer, en ce domaine, pas d'équivoque !
Mais rien ne se fera vraiment
Avec le militant qui milite pour militer
Mais rien ne se fera vraiment
Avec l'intellectuel qui intellectualise pour intellectualiser
Mais rien ne se fera vraiment
Avec l'artiste qui fait de l'art pour l'art
C'est comme en sprint, le faux départ
Jamais en avance, toujours en retard
Jeunes ou vieux
C'est l'ennui, c'est l'admiration
Cela fait le jaloux, cela fait l'envieux
Et toutes les fausses révolutions !
Le monde ainsi organisé
Ne peut fonctionner que dans la pensée séparée
Ainsi, nous aimons ou nous croyons aimer
Ce que font les gens
Mais ce que sont les gens
Nous ne l'aimons pas
J'aime votre peinture
Mais pas vous
J'aime votre poésie
Mais pas vous
J'aime votre travail
Mais pas vous
J'aime vos idées ou votre façon de parler
Mais pas vous
Et tout procède ainsi
Ce qui est une hypocrisie
Car il n'y a pas d'amitié
Car il n'y a pas d'amour
Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Où tout est séparé, chacun et chacune, dans sa poubelle
Le capital ne produit que de la rivalité
Rivalité de pensée, pensée de rivalité
Toutes les idéologies comme toutes les religions
Tous les partis comme toutes les organisations
L'idéologie de la contestation
N'est pas la contestation de l'idéologie
Toute idéologie est une infamie
Toute religion est une supercherie
Tout naît du besoin de se sentir aimer
Et ainsi, pour cela, dans une hiérarchie, de s'élever !
Ainsi, si feu ( 1895-1960 ) Clara Haskil
La prodigieuse pianiste, n'avait pas été scoliotique, déformante maladie
Dans un autre domaine, elle aurait été une rose
Même l'infirmité peut se sublimer
Afin de se faire quand même aimer
Lorsque l'on est pas un prix de beauté
Ou que psychologiquement l'on soit fracassé
Et les exemples peuvent être multipliés !
Comme
Pour de la patrie, se faire aimer
1914/1918, les mutilés, les amputés, les diminués
Les aveugles, les culs-de-jatte, les cinglés
Le sang des familles
Pour l'armée, un jeu de billes
Mais ils y sont allés
Mais ils se sont donnés
Le pays peut les respecter
La guerre, quelle bêtise, quelle incongruité
Ah ! la belle victoire
Ah ! la belle gloire
Comme les chèvres qui béguètent
Et que l'on mène à la baguette
Et cinquante pour cent des jouets de 1914/1918
Des jouets de guerre, cela ne pouvait être autrement
De toutes façons, l'école était et est toujours un régiment
Enfants de 1918, soldats de 1940, débâcle partout
A l'enfant l'on mentait tout le temps
Ainsi, l'on ne mourait pas, l'on disparaissait
Voilà comment l'on fabrique des niais !
Discours de la guerre
Guerre du discours
1914/2014, d'autres guerres, toujours
Et la forêt de la technologie
Rites volés aux indiens d'Amazonie
Totémisme, animisme, chamanisme, analogisme
Tout est envahi par la technologie
L'ethnologie de la technologie
La technologie de l'ethnologie
L'argent en place de la plume, comme seul diadème
Le seul qui sème, le seul que l'on aime
Tout est absolument rien
Rien est absolument tout
Il n'y a pas plus grande folie
Que l'organisation présente de la vie
Une seule issue, l'anarchie !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de la thanatologie

9 Novembre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Si tout le monde vivait
Comme un européen standard
Il faudrait trois planètes
Si tout le monde vivait
Comme un américain standard
Il faudrait quatre planètes
Mais apparaissent des monnaies locales
Peu importe les noms, le phénomène est international
Qui commencent à être en circulation
Pour éviter toute spéculation
Comme avec la monnaie habituelle
Car 95 pour cent de sa transaction
Pour la finance internationale, c'est traditionnel
Ne sert qu'à produire de la spéculation !
Et c'est au Bhoutan
Avec son roi progressiste, c'est étonnant
Plus de PIB, mais BNB, qui mute
Bonheur national brut
Et en principe, en 2020, tout sera issu de l'agriculture naturelle
Le seul pays, si c'est vrai, l'aventure est belle
Avec une monnaie fondante
Pour ne pas être accumulante
Certes, c'est un royaume, c'est pas l'anarchie
Et puis, le capital, est prêt à tout, pour sa survie
Mais le discours de certains enfants du Bhoutan
Semble tout à fait sensé, c'est déjà quelque chose, c'est encourageant
L'on peut réfléchir à tout ceci
En regardant l'instructif documentaire
De l'optimisme du " Cela n'est pas fini "
Comme une possible bouffée d'air
La documentariste ( née en 1960 ) Marie-Monique Robin, jolie dame
Je le dis, ne pas en faire un drame
" Sacrée croissance " sur Arte
Qui de la croissance capitaliste, abat quelques cartes !
Tout doit s'adapter au capitalisme
Tout doit s'ajuster au productivisme
Comme aussi le marché funéraire
En France, 3000 agences, 25000 employés
Et des obsèques personnalisées
Comme partout, c'est la loi du marché
Inhumation, crémation, libéralisation
Et l'argent comme seule législation
Et la crémation plus chère que l'inhumation
Et aussi des cimetières virtuels
QR CODE, sur certaines tombes, des vies retracées, via internet
Baptêmes, mariages, filière pas bête
Et des cercueils en carton
Le tout garanti écologique, nouvelle génération
Dernier cri, les cendres dispersées
Dans la stratosphère, surtout l'été
Et des condoléances modernisées
La mort, gros, cela peut rapporter
En 2013, 60.000 de vie à trépas
Car de quelques centaines d'euros
A quelques milliers d'euros
Rien qu'en France, il suffit de compter, voilà !
Tout ceci est vraiment de l'illusion
Car une fois mort ou morte, plus aucune prétention
Et qui sait qu'il est mort ou qu'elle est morte ?
Personne, il n'y a donc que la vie, de la sorte !
Mort de la vie
Vie de la mort
Toute vie sans vie est de la mort
Toute mort sans vie n'est pas de la vie
Qui vivrait vraiment
Ne pourrait jamais mourir
Car il mourrait à tout instant
Ainsi, rien ne peut ni débuter ni finir
Mais pour cela, un autre paradigme
Avec comme seule dîme
La mort de l'économie politique
Cette économie de la politique
Economie de la mort
Ou mort de l'économie
Difficile de concevoir un autrement
Quand les lois du marché sont notre conditionnement
Cela n'a pourtant rien de naturel
Comme la mémoire des machines, c'est tout à fait artificiel
Ce sont les coups de marteau du socioculturel
Préjugés, lieux communs, jugements de valeur
Pour tous les êtres humains, toutes époques, toutes heures !
Ce qui se rattache
Même et surtout si c'est en cache
Au placebo de feu ( 1904-1976 ) Henry K. Beecher
Expériences de 1940-1945, c'était la guerre
D'une façon l'autre c'est toujours la guerre
Absence de morphine
A la place, de l'eau salée, coquine
Cela produisait la même anesthésie
La preuve formelle, de l'esprit au corps, du corps à l'esprit
Les mots
Qui sont le placebo
Et qui transforment, du cerveau, les circuits cérébraux
Comment une substance pharmaceutique inerte
Peut au principe actif, voler la vedette ?
C'est surtout une question de croyance
C'est surtout une question de confiance
Mots, signes, paroles, du placebo
Double aveugle, autre, ou même le sachant, cela marche, c'est rigolo
Pour les enképhalines, pour la dopamine
En politique, pour se donner bonne mine
Car c'est aussi de la psychologie sociale
Car c'est aussi de la manipulation mentale
Ainsi tous les miracles
Toutes les apparitions, tous les oracles
Car la science ne peut rien prouver
Voilà qui est bien singulier
Un peu comme l'affaire, c'est reliant
De feu ( 1937-1968 ) Stevan Markovic, ce truand
Ami, garde du corps, de l'acteur ( né en 1935 ) Alain Delon
Et amant encombrant de ( née en 1941 ) Nathalie Delon
Markovic que l'on retrouva assassiné
Et c'est feu ( 1920-2010 ) François Mercantoni
Qui fut le seul soupçonné
Alors qu'il avait des complicités !
Et les gaullistes ennemis des Pompidou
S'en servirent pour leur tordre le cou
Photos truquées de parties fines, c'est fou
De Markovic, pour impliquer feu ( 1912-2007 ) Claude Pompidou
Et pour aussi déstabiliser
Feu ( 1911-1974 ) Georges Pompidou
Donc le placebo
Est aussi une manipulation mentale
Dans le domaine politique, dans le domaine social
En bien, en mal, en laid, en beau
L'autorité du placebo
Le placebo de l'autorité
Plus la croyance en est forte
Plus la thérapie se porte
De même en réaction
Comme une rétroaction
En rapport à l'inhibition de l'action
De toute cette calomnie
Madame Pompidou fit un zona
Car personne ne peut y échapper, voilà
Mais je ne plains pas ce monde, je le maudis !
Comme toute la recherche aérospatiale/aéronautique
Cette pharmacie de l'espace, formulation galénique
Après avoir fait de la Terre, une poubelle
Avoir avoir coupé, de la vie, ses ailes
Porter la pollution ailleurs, perpétuer conflits et querelles
Alors que c'est ici et maintenant
Que l'on pourrait vivre autrement
Certes
Il y a un milliard de comètes dans notre système solaire
Mais cela ne change rien à la qualité de notre air !
Chacun, chacune, ne voyant que midi à sa porte
Partout, des guerres entre cohortes
L'infobésité qui engendre la cécité
L'infobésité qui maçonne la surdité
Nous ne savons plus comment tout classer
Nous ne savons plus comment critiquer
Nous ne savons plus où nous situer
Nous ne savons plus aimer
Nous ne savons plus que détester
La propagande du capital sait tout niveler !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Irénisme d'antinomie

6 Novembre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Le défi climatique
Est avant tout démographique
De plus en plus de monde
Davantage de pollution, infernale ronde
De faire des enfants, il faut arrêter
Il vaut mieux en adopter
Il y a tellement d'enfants
Qui n'ont pas de parents
Il faut dès l'école maternelle
Une information néomalthusienne
Le défi climatique
Est avant tout démographique
De plus en plus d'automobiles
Des parkings et des arbres en moins
Pire que l'activité solaire et le volcanique
Le capital est totalement technocratique
Il n'aurait pas fallu plus d'un milliard
D'habitants et habitantes sur la planète Terre
Ainsi, la Chine, pour les émissions à effet de serre
C'est 28 pour cent, de tous les pays de la planète Terre
C'est aussi le pays le plus peuplé
Oui, vraiment, de faire des gosses, il faut arrêter
Je montre l'exemple, je n'ai jamais, de femme, engrossé !
Je le répète, il y a tant de mômes à adopter
Qu'il est inutile de vouloir enfanter
Dans un monde où tout est empoisonné
Et le carbone du permafrost qui va dégeler
Et sur notre monde se disperser
Et l'acidification pour toutes les espèces marines
L'espèce humaine n'est pas maligne !
Et il est même esbaudissant
Que manifeste son mécontentement
La jeunesse si maltraitée
Quand elle ose se rebeller
Cela n'est rien du tout
Commençons le combat !
Il en faut très peu
Pour faire peur aux diverses bourgeoisies
Vitrines brisées, poubelles en feu
Toujours trop vite fini
Pourtant, il y aurait largement de quoi
Vouloir tout casser, malgré les lois
Des syndicats au service du patronat
Et la retraite qui va disparaître, pouah !
Les vrais casseurs
Sont dans les gouvernements
Les vrais casseurs
Ce sont les technocrates
Ce sont les bureaucrates
Et pas dans les rues, quelques acrobates
Les vrais casseurs
Ce sont les banquiers
Ce sont les patrons
Voilà de vrais poltrons
Et cela devient risqué
Pour la jeunesse rebelle, de protester
Elle peut se faire tuer
Par un milicien du capital, assermenté
Et la presse aux mains des diverses bourgeoisies
Presse, qui a si peur de l'anarchie
Qui donne à toutes les répressions
Avec tout un baratin, sa bénédiction !
Les mêmes diverses bourgeoisies
Qui surent si bien exploiter les chinois
De toutes les corvées, ils étaient rois
1914/1918, 1940/1945, soldats coloniaux
Pour le travail, pour la guerre, ils étaient beaux
Puis il y eut les guerres du Sud-Est de l'Asie
Et des réfugiés politiques, mais des réactionnaires
De la réalité, il ne faut faire fi
Et de cette résultante, en France, ils et elles, s'installèrent
Il y a maintenant en France
1 million d'asiatiques
Des restaurants, des commerces, petite ou grande finance
Avec la tantine solidaire, c'est logique !
Mais je ne crois pas aux races, cette prétention
Mais seulement aux populations
Aujourd'hui
Où tout est en guerre
Il y a des caractériels, mais peu de caractères
Et le caractériel est un autoritaire
Infatué, dominant, cassant
Il n'est jamais ce qu'il prétend
Surtout du côté révolutionnaire
C'est une grande gueule, cela n'est pas suffisant !
Il y a une telle misère
Et si peu, contre cela, de véritables contestataires
Il faudrait des étincelles pour un processus révolutionnaire
Peut-être à partir de l'écologie radicale
Tant la pollution du vivant, met tout à mal
Mutatis mutandis
A 1, 3, 5, ou dix
La marchandise est une grippe
Nous en sommes l'estomac, elle nous flippe
Selon les époques
Elle est plus ou moins baroque
Que nous l'acceptions ou que cela nous choque
Le capitalisme
Est une sorte d'irénisme
Qui se nourrit de la pensée séparée
Qui se structure dans le fragmenté
Comme sous feu ( 1638-1715 ) Louis le quatorzième
Où 5 pour cent de la population parlait français
Les nobles et les bourgeois, le processus est le même
Et 95 pour cent, des patois paysans locaux, c'est un fait
A cette époque, très peu, on se lavait
Il fallait déféquer ou uriner, là, où on le pouvait !
Ainsi, le mot libertin
Surgit déjà en 1544, par feu ( 1509-1564 ) Jean Calvin
Bien avant le dévergondage aristocratique
La source historique fait toujours polémique
Mais en 1798, la première critique
Par le dictionnaire académique
" Qui est déréglé dans ses moeurs
Et dans sa conduite ", cela fait peur
Mais de fait, c'était surtout, un libre penseur
Athée, raisonneur, blasphémateur
La véritable définition
Qui dérangeait trop dans sa subversion
Mais de chaque être humain
Tout autre que soi, est l'expression
De la ressemblance, en tout ou en rien
L'environnement social et culturel, c'est notre fondation
Ainsi, les autres, sont ce que nous aurions pu être
Toutes les idées ou les pensées, les actes, certain, pas peut-être !
De la plupart des pays d'Europe
La France si xénophobe et interlope
Des demandes d'asiles rejetées, la France est médaille d'or
Avec 83 pour cent, Allemagne médaille d'argent
Avec 74 pour cent, Angleterre médaille de bronze
Avec 62 pour cent, Suède en quatrième position
Avec 47 pour cent, donc même devant l'Italie
Avec 36 pour cent, entre juin 2013 et juin 2014
Le pognon peut circuler en toute sérénité
Les gens sont fichés, en fonction des nationalités
La supersymétrie c'est pas seulement en physique
Mais aussi et surtout dans le domaine économique !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du No Future

2 Novembre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert


Le 19 juillet 1979, au Nicaragua
Ce fut la déferlante sandiniste
Le sacre de feu ( 1895-1934 ) Augusto Sandino
Assassiné par la dictature somoziste
Avec la complicité du gouvernement américain, ce salaud
Et la fin de la famille des Somoza
Des dictateurs, dont feu ( 1925-1980 ) Anastasio Somoza
Fin du somozisme
Et début de la bureaucratie sandiniste
Avec les frères Ortega
Dont ( né en 1945 ) Daniel Ortega
L'actuel président de la république du Nicaragua
Encore une révolution trahie
Une révolution confisquée, salie
Avec les USA, l'éternel appui
Comme le fasciste impérialiste feu ( 1911-2004 ) Ronald Reagan
Certes, le parti unique
La direction nationale du front, c'était bureaucratique
Il en fallait peu pour affoler la réactionnaire Amérique
Et cela fut vite le blocus économique
Et puis à vouloir imposer l'athéisme idéologique
Ce fut la réaction des paysans catholiques
Par un castrisme trop dogmatique
Et 50 pour cent d'une population analphabète
L'alphabétisation salutaire et de la révolte dans les têtes
Avec les Somoza
Ce fut, du peuple en lutte, l'extermination
Avec les Ortega
C'est la trahison, c'est la corruption !
Et toujours le terrorisme économique
Hayek ( 1899-1992 ) Keynes ( 1883-1946 ) et toute la clique
La prétendue nature humaine
L'inné, le mérite, toujours les mêmes
Et leurs livres basiques pour les libéraux
Qui prennent les gens pour des idiots
" La route de la servitude "
" Les conséquences économiques de la paix "
Ces gens-là sont des comptables
Ils ne sont ni aimables ni estimables
L'Economie politique
N'est que la politique de l'Economie
Déjà, elle poussait en Mésopotamie
Selon feu ( 1886-1964 ) Karl Polanyi
Qui voulait repenser le capitalisme
Qui voulait transformer le capitalisme
Mais il ne peut-être réformé
Il ne peut-être que supprimé !
Pour ces économistes bourgeois
Pour qui l'Economie est la seule foi
Le libre marché
Se régule contre le totalitarisme
Alors qu'il est le totalitarisme !
Comme avec feu ( 1912-2006 ) Milton Friedman
Avec les tyrans, toujours self-made-man
Ce sont les théoriciens du fascisme libéral
Avec leurs successeurs aux théories aussi fatales
Pourtant, en 1968, le Club de Rome
Et leur livre de 1972, qui détonne
"Les limites à la croissance "
Traduit en 30 langues, 10 millions d'exemplaires vendus
Un capitalisme éclairé que l'on ne fait plus
Cela n'a rien empêché, tout se continue !
Et même les ( né en 1942 ) Dennis Meadows
Les feu ( 1908-1984 ) Aurelio Peccei, et les autres
Furent traités de prophètes du désastre
Pour ainsi, du sujet, ne pas débattre
C'était en fait
Le véridique rapport pour sauver le capitalisme
Bien avant tout son catastrophisme
Comme un temps en Italie
L'alliance de la démocratie chrétienne
Avec les staliniens et leur parti
Pour ainsi, éviter, que la déroute du capital, advienne
Comme l'avait écrit le situationniste ( né en 1948 ) Gianfranco Sanguinetti
A l'époque, l'un des rares à l'avoir dit !
Pourtant, définir, c'est forcément réduire
Et donc, inévitablement, appauvrir
En toutes choses, il ne faudrait rien dire
Pour enfin vivre, enfin s'épanouir !
En France, 1 enfant sur 5, c'est navrant
Vit sous le seuil de pauvreté
Et donc par cela, sa vie est orientée
Et de ce handicap, il prend l'accent
Et dans le même temps
Des moins de 11 ans, 70 pour cent
Donc des enfants
Ont vu un film pornographique
Souvent médiocre et fort mécanique
C'est toujours de l'instruction gynécologique
Mais sans aucune sensualité ni affectivité
C'est de la guerre, il faut les habituer !
Rien n'est du hasard
Le capital n'aime pas le bazar
Comme pour les prénoms
Prénoms d'employés et d'ouvriers, prénoms de cadres et de patrons
Souvent, Ils indiquent la classe sociale
Surtout selon l'époque, c'est subliminal
Et aussi les prénoms
Qui sont filles et garçons
Comme Claude
Car les parents voulaient un garçon
Comme Dominique
Car les parents voulaient une fille
L'inverse est aussi vrai, garçon ou fille
Mais maintenant, les parents
Peuvent ruser, à l'avance, le sachant
Avoir des enfants c'est être inconscient
Avec la surpopulation c'est même indécent !
Et donc, changer de classe sociale
Via le prénom des enfants, tout est bancal
Il suffirait pourtant
De prendre le prénom de son choix
Choix toujours imposé par le subconscient
Pour feu ( 1825-1893 ) Jean-Martin Charcot, subconscient
Pour son élève, feu ( 1856-1939 ) Sigmund Freud, l'inconscient
Ce qui devrait être la seule loi
Lorsque l'on est un enfant
Colonisé par l'autorité des parents
Et de pouvoir encore en changer, adolescent
Et même toute sa vie durant
Et comme pour n'importe quoi d'autre, évidemment !
Le prénom est assez récent
Dans l'Histoire, cela n'a pas été tout le temps
Une façon de ne plus être figé
De l'autre, ne plus se faire une idée
Qui jamais, ne correspond à la réalité
Car, c'est simplement notre conditionnement, qui est projeté !
La Russie
Du dictateur ( né en 1952 ) Vladimir Poutine et de ses folies
Qui peut plaire aux fascistes de tous les pays
Vient d'augmenter de trente pour cent
Le budget de son armée, c'est inquiétant
D'ici quelques décennies
Si pour l'humanité, l'Histoire n'est pas finie
Chine, Russie, Inde, les futures trois grandes puissances
Face à l'Europe, et à l'Amérique, en décadence
Devenues des provinces, des comptoirs russes, indiens, chinois
Et déjà, beaucoup de gens apprennent le chinois
Toutes les prophéties semblent se réaliser
D'une méthode l'autre, en plus mélangé, en plus fragmenté
C'est plus manifeste ou plus subtil, et plus dilué, en plus falsifié
Voilà, c'est arrivé !
" Le meilleur des mondes ", " 1984 ", " La société du spectacle "
Et autres livres qui furent des bombes
Mais à la réalité, la fiction renâcle !


Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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De Malik Oussekine à Rémi Fraisse, éréthisme policier

30 Octobre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

C'est toujours la guerre civile
Mais c'est pas manifeste, c'est subtil
L'Economie remplace les fusils
L'Economie est une monarchie
Comme une caverne de Bornéo
Pour les 3 millions de chauves-souris, c'est le peuple du haut
La grotte du Cerf, la plus grande du monde
Et une montagne de guano qui y tombe
Pour nourrir le peuple du bas
Des armées gigantesques de cancrelats
Comme les pauvres chez les humains
Et de tous ceux, de toutes celles, qui ont faim
Et la Lune est mieux connue
Que nos cavernes si inconnues
Les diplopodes ( mille-pattes ) de 20 cm et des crabes
Cavernes qui grandissent, elles veulent du rab
10 pour cent de la surface terrestre
C'est du calcaire, de l'ancien naître
Et si l'argent fait la banque
Qui fonce sur tout comme un tank
Comme la calcite
Qui fait les stalactites et les stalagmites
Tout est comparable
Mais finalement dans l'incomparable
Comme les 1000 macaques de l'île de Cayo
Qui se trouve dans les Caraïbes
La biologie de l'évolution est un étau
Où chaque espèce a son propre RIB
Des macaques qui furent ramenés de l'Inde
Il y a plus de 75 ans, et donc, en Caraïbes
Où l'alpha, le dominant, est maintenant le plus agressif
Pas toujours le cas, mais souvent, c'est récessif
Mais le macaque ne sait pas pourquoi
L'être humain, lui, peut savoir pourquoi
Le macaque recherche la dominance
L'être humain recherche la dominance
Mais l'être humain en a l'explication !
Certes
Le népotisme hiérarchique
Chez les primates est mimétique
De la famille au monde
Comme feu ( 356-323 avant notre ère ) Alexandre le Grand
Aux yeux d'Olympias, sa mère, un dieu, un géant
Mais dans sa dominance persécutrice
Il brûla Persépolis
Nul ne le conteste, il fut un grand guerrier
A cette époque, il fallait l'être pour régner
Et la mort de Bucéphale
Son cheval, qui jamais, ne fut un rival
Le fit s'effondrer, le fit pleurer
Feu ( 384-322 ) Aristote fut son précepteur
Ce qui n'empêcha pas son rêve de grandeur !
Depuis longtemps, il n'est plus besoin
Pour être le chef des chefs, de savoir se battre
Contre tout et contre rien
C'est maintenant la richesse qui peut tout abattre !
Et dans toutes les grandes villes
Plein de travaux inutiles
Imaginés par des cerveaux futiles
Technocrates et autres imbéciles
Et cela produit des nuisances sonores, diverses agressions
Pour les gens et surtout les personnes âgées, l'ancienne génération
Cela agit sur le cerveau entérique
Du tube digestif au psychologique
Cent mille milliards de bactéries
Dans notre corps, soit 2 kg de bactéries
Notre ventre surtout les chérit
Aussi indispensables que les cellules de notre corps
Tout remonte au cerveau du haut, quand on lui fait tort !
3 cerveaux dans la tête, le cerveau triunique
1 cerveau dans le ventre, encore plus énigmatique
Sans oublier, du cerveau du haut, les astrocytes
Qui pour la compréhension, sont en tête de liste
Pourtant, toujours la même antienne
Du capital, cette maladie vénérienne
L'exploitation comme paradigme
La soumission comme paradigme
L'éréthisme
De la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Et tous les Diafoirus qui ont la part belle
Abolir le salariat
Toutes les bourgeoisies et le prolétariat
Pour enfin une humanité unifiée
Où tout serait enfin partagé
Sans aucune coercition et sans aucune contrainte
Car en tout et en rien, il n'y aurait aucune contrainte
L'espèce humaine, sinon
Disparaîtra bientôt, de toutes façons !
Certes, des jeunes gens, filles et garçons, voyagent
Mais de la souffrance, de l'ignorance, ils portent les bagages
Et où qu'ils aillent
Des inégalités, des misères, partout les mêmes rails
Il y a bien sûr des privilégiés
Qui croient mieux s'en tirer
Et pas seulement dans les beaux quartiers
Mais de la misère unifiée, l'on ne peut s'échapper !
Il y a tant de détresse
Il y en a des valises, il y en a des caisses
Détresse affective, détresse sexuelle
Détresse physique, détresse spirituelle
Détresse psychologique, détresse matérielle
Détresse pécuniaire, détresse intellectuelle
Nous les transportons partout avec nous
Et même et surtout si nous allons partout
La faim, la maladie
La guerre, les conflits
La mort, jamais la vie
A petite ou à grande vitesse
Toujours elle nous rattrape la détresse
En voiture, en avion, en marchant
En bicyclette, en train, en courant
Tout le monde y perd sa vie et son temps !
Les mêmes causes
Produisant les mêmes effets
Il revient sans cesse le laid
Il ne prend jamais de pause
Comme la mort du jeune ( 21 ans ) Rémi Fraisse
Tué dans une manifestation
Contre l'inutile barrage de Sivens, qui alimente la presse
Comme pour feu ( 1964-1986 ) Malik Oussekine
Il souffle le vent de la récupération
Chacun y va de sa larme, de son admonestation
En 1986, j'étais dans les manifestations
De protestation contre l'assassinat de Malik Oussekine
Par des voltigeurs motorisés de la police de Paris
Dont l'une, environ 500.000 personnes, de la folie
J'y avais vu , feu ( 1920-2002 ) le réalisateur Yves Robert
Et sa femme, l'actrice ( née en 1926 ) Danièle Delorme, c'est pas d'hier
Il faut encore un assassinat
Pour que de la répression policière, l'on fasse cas
Mais il y a beaucoup de fascistes dans la police
Chez les gendarmes, dans l'armée, du capital, toutes les milices
De toutes façons, ils ne sont jamais sanctionnés
Car du spectaculaire intégré, ils sont le bras armé !
Partout du harcèlement
Dans le domaine du travail
Dans le domaine scolaire
Dans le domaine universitaire
Dans le domaine intellectuel et sportif
Aucun harcèlement n'est festif
Le harcèlement des forces policières
Contre ceux et celles qui veulent manifester
Le harcèlement généralisé de la société
Dans absolument toutes les activités !
Comme ces clowns sinistres
Aux méthodes singulièrement fascistes
Une stratégie de tension psychologique
Pour plus encore de flics, c'est logique
Comme encore une police secrète
Comme encore des paumés confus et haineux, qui décrètent
Politisation de la confusion
Confusion de la politisation
Dépolitisation de la nouvelle génération
De Malik Oussekine à Rémi Fraisse
Toujours des bavures policières, pour que l'opinion se dresse
Pourtant tous les jours
Des injustices, des inégalités, des tortures, des tragédies
Des absurdités, des accidents, des assassinats, des maladies
Simplement, cela n'est jamais dit
Car c'est là, la vie du capital
Le capital de la vie
Tous les jours, il faudrait s'indigner
Tous les jours, il faudrait se révolter
Tous les jours, il faudrait manifester
Tous les jours, il faudrait s'insurger
Tous les jours, les symboles du capital, il faudrait les casser
Car tous les jours
Partout sur la planète, le capital crache son horreur
Partout sur la planète, le capital sème sa terreur !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

 

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Anaphrodisie du nocebo et de l'artefact

25 Octobre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Anaphrodisie du nocebo et de l'artefact
25 Octobre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

" L'ouvrier est à l'égard du produit de son travail dans le même rapport
qu'à l'égard d'un objet étranger. Plus l'ouvrier s'extériorise dans son travail,
plus le monde étranger objectif qu'il crée en face de lui devient puissant, plus il
s'appauvrit lui-même et plus son monde intérieur devient pauvre "

Karl Marx ( 1818-1883 )

Tout peut se détourner
Et ainsi sé réactualiser
En ce domaine, tout est intemporalité
Comme Marx, je ne suis pas marxiste
Mais je trouve cette formule, parfaitement anarchiste !
Les décideurs n'y peuvent rien
Car ils ne décident rien
Ils ne font qu'obéir aux lois du marché
Par feu ( 1772-1823 ) David Ricardo, lois impulsées
De l'avantage coopératif
De l'aliénation du collectif
Et ( 1834 ) l'aide aux pauvres
Qui nuit aux lois du marché
Et ( 2014 ) l'aide aux pauvres
Forcément toujours d'actualité
Le libre-échange est une monstruosité
Comme jadis, l'Angleterre coloniale
De feu ( 1837-1901 ) la reine Victoria, le sexe, c'était mal
Qui empêcha la Chine de détruire son opium
Car pour l'Angleterre et son commerce, c'était le summum
Il y a aussi l'ajustement structurel
Pour le marché noir, une ribambelle
Tout ce qui échappe à la réglementation
De l'Economie et de ses larrons
Il n' y a plus d'hospices
Pour les indigents, d'horribles supplices
Cela a simplement changé de nom
Et toujours les mêmes humiliations !
Capital de la dette
La dette du capital
260.000 suicides de paysans par an
En Inde, voilà aussi la dette, c'est affolant
C'est la facture de production
Le travail vivant du pognon
L'Economie est une saloperie
Il faut en finir avec l'Economie
Pour que commence enfin la vie !

"La vie en société, c'est 6 ans de garde à vue, 12 ans de prison préventive,
40 ans de camp de travail et, pour finir, 20 ans de mise progressive mais
irrémédiable à l'isolement total "

Yannis Youlountas ( né en 1970 )

Le capital fictif qui nous tait
Le capital de nous, se repaît
Ses créations ne sont jamais créatrices
Seule, la destruction du capital, serait vraiment créatrice
Le début de la révolution industrielle
En 1780, de l'histoire humaine, la moins belle
Et dans l'innovation, du fiel !
L'Economie est une anaphrodisie
L'anaphrodisie de l'Economie
Et pour me voir et m'entendre
Cela est facile à comprendre
( Hiway.fr ) puis, il faut procéder ainsi
Pour une orgie en anarchie
1) Entrer/enter
2) Vidéos
3) personnal work
4) L'invité
5) Et si besoin, il faut télécharger
Quik Time Player, en toute relative gratuité
NI DIEU, NI MAÎTRE
Mais nous avons des dieux, des maîtres
Des idoles, des maîtres du paraître
Donc, des attachements, de l'alcool, des drogues
Des acteurs et actrices, des chanteuses et des chanteurs, sans être rogue
NI DIEU, NI MAÎTRE
Mais nous avons des admiratrices et des admirateurs
De nos maîtres poètes, de nos maîtres théoriciens
Certes, cela n'est pas rien
Que nous applaudissons, que nous vénérons
Et des groupes portent leurs noms
NI DIEU NI MAÎTRE
De toutes les contradictions !
Comme le régionalisme
Qui est en modèle réduit, un nationalisme
Comme le FLB, qui fut fondé, par des régionalistes
Dont ( né en 1943 ) René Vaillant
Auquel participèrent, des collaborateurs nazis, c'est évident
Comme feu ( 1914-1999 ) Yann Goulet
Comme feu ( 1910-2011 ) Yann Fouéré
Avant tout des nationalistes bretons
Mais de se révolter, ils avaient des raisons
En 1960, 40 pour cent des salaires
En Bretagne, cela avait de quoi déplaire
Moins élevés qu'à Paris
Au regard de mépris
Une région sous-développée, en 1960
La télévision tardivement installée
Et plusieurs mois d'attente
Pour avoir le téléphone, la Bretagne s'impatiente
Et aussi en 1960
2000 paysans bretons
Pour l'agriculture, vont hausser le ton
Et pour Morlaix, ce fut l'assaut
Car cela en était trop
A partir de 1966
Les premiers attentats
Contre la France et son centralisme d'Etat
Comme à Saint-Brieuc, bien ciblé
5 cars de CRS détruits, 8 cars incendiés
Pour les autres, du sucre dans les réservoirs
C'était à ne pas croire !
A l'époque, brandir un drapeau breton
C'était interdit, encore une humiliation
Bzh, l'autocollant aussi
Ce qui fut mal ressenti
Mais le fédéralisme libertaire
N'est pas, ne peut-être, le fédéralisme réactionnaire
Et souvent, voire toujours
Tout régionalisme porte en lui
Un nationalisme qui lui fait la cour !
Mais tout se fragmente
S'oppose, s'allie, de l'économie politique
C'est le sauve-qui-peut
De l'artefact, d'un monde qui prend feu
La pègre gouverne le monde, tout s'y chie
Comme à Levallois-Perret et son maire ( né en 1948 ) Patrick Balkany
Comme souvent en politique, un truand
Et s'il le pouvait, tous les contestataires, il les pendrait, c'est édifiant
Le même processus, en petit ou en grand !
Il en va ainsi partout dans le monde
Avec son personnel qui fait sa ronde
Les être humains doivent changer
A d'autres perspectives, aspirer
Pour qu'enfin l'Economie cesse de tout broyer
Pour qu'enfin l'économie puisse expirer !
Sinon
Qui vole un oeuf va en prison
Qui vole des millions va au Palais Bourbon
La vie est si absente de la planète Terre
Que c'est à peine la survie qui lui sert d'intermédiaire
Et l'espoir est maintenant de se rendre sur Mars
Pour y sous-vivre en colon, quelle farce !
C'est l'humanité de la soumission
C'est l'humanité sans cesse en régression
Tous les tabous sont toujours là
Ils ne sont jamais mis bas
En toutes choses, pour ceci ou pour cela
Comme le livre de Rachel P.Maines
" Technologies de l'orgasme
Le vibromasseur, l" hystérie " et la satisfaction sexuelle des femmes "
Aux Editions Payot
Qui le lit ? Qui l'a lu ?
C'est lu par qui ?
Et de toutes façons, très vite, tout s'oublie
Et de toutes façons, très vite, tout se renie
En tous domaines, des millions de gens
Qui sont pour
En tous domaines, des millions de gens
Qui sont contre
C'est le nocebo sociétal
A toute harmonie, il est fatal !
La pensée séparée
Et ses univers parallèles
Qui sont dans la fragmentation culturelle
Et dans toute la dynamique psychologique
Avant d'être dans l'univers de la physique quantique !
C'est là le véritable fondement
Et contraire de ce que l'on dit habituellement, et paradoxalement
De toutes les fausses diversités
De la pensée séparée
Toutes les organisations
Toutes les opinions
Toutes les religions
Toutes les informations
Toutes les idéologies
Toutes les technologies
Tous les arts, toutes les philosophies
Toutes les croyances
Toute la science
Tous les régionalismes
Tous les nationalismes
De la pensée séparée
C'est justement cela la société totalitaire
C'est justement cela la permanence de la guerre !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du fait divers

23 Octobre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Tous les faits divers
Sont révélateurs de la société
Qu'ils soient ordinaires ou extraordinaires
Ils permettent de la jauger
Finalement
Il faut de la délinquance
Et ce à très grande fréquence
Pour faire exister la police
La société spectaculaire marchande techno-industrielle est un vice
Il faut des voleurs
Il faut des assassins, des violeurs, des escrocs, des cambrioleurs
Que la justice devrait remercier
Sinon, juges, avocats, huissiers, policiers
Et tant d'autres, devraient chômer
Ainsi
La recherche de dominance doit être provoquée
Il faut organiser l'insécurité
C'est seulement ainsi que le système peut fonctionner
Comme en 2006, l'affaire Ilan Halimi
Jeune juif de 23 ans, victime de la barbarie
Enlevé, tondu, torturé, tué
Par ( né en 1980 ) Youssouf Fofana et 26 complicités
Tout y est sordide, tout y est tragique
Bien plus qu'antisémite ou idéologique
Barbarie de la misère
Misère de la barbarie
Quand l'inculture rend l'individu bête et taré
De la vie terrifiante et désespérée
De certaines de nos cités
Et une demande de rançon
Que la police déconseilla d'honorer
Par manque de cogitation
Et en France, c'est la tradition
Indirectement, la France complice d'un assassinat
Avec l'aval de tous les médias
Certes ce Fofana pourrait plaire
A tous les nazis, à tous les réactionnaires
De son cerveau, ravagé par la souffrance, par la misère
Voilà ce qui fabrique le fait divers
C'est ce qui nourrit la police
La délinquance est sa complice
Toutes les inégalités en sont la miss !
Mais c'est de l'amateurisme
Pour des demandes de rançon
Comme les kidnappeurs tortionnaires d'érythréens, le pire, ils font
Avec les méthodes du nazisme
Des tortures par téléphone, en direct
La famille veut payer, tellement cela la débecte
Des cris déchirants, des corps martyrisés
40.000 dollars, pour les tortures, arrêter !
Mais ils n'arrêtent jamais, les trafiquants
Car comme le gang Fofana, ils sont incohérents
Les traducteurs deviennent des kapos
Et déchoient pour sauver leurs peaux
Tout ceci se passe au Sinaï, ce désert
Le sadisme revient toujours dans ce genre de guerre
L'armée égyptienne s'en fiche bien
Il ne faut pas contrarier le bédouin
Et depuis 2009, 50.000 personnes sont mortes sous la torture
Dans le Sinaï, cachées dans des maisons un peu à l'écart
Pour 12000 seulement, il est terminé, le cauchemar !
Sharing Economy
C'est l'économie collaborative
Que toujours le capital drive
Paupérisation collaborative
Aux diktats de l'injustice évolutive
Comme en Corée du Sud
Au taux de suicide le plus élevé
Des moins de 25 ans, dans le monde entier
Des ponts, comme le ( 100 ) pont de Mapo, pour se jeter
Et autres ponts de la mort
Avec des slogans bienveillants, pour conjurer le sort
C'est la pression de réussite sociale
Qui à l'humanité est inhumainement fatale !
Où tout peut s'acheter, peut se louer
Comme en Inde, les mères porteuses
2000 à 4000 euros pour le ventre des pondeuses
Et des centaines de millions d'euros en chiffre d'affaires
Pour les cliniques et autres intermédiaires
Il faut, les consciences, les faire taire
Dans ce pays où 1 femme est violée toutes les 20 minutes
La misère sexuelle est en rut
Economie du partage
Partage de l'Economie
Où la gratuité est une fumisterie !
Comme la voyance, les horoscopes
Une escroquerie bien rodée, au top
Il s'agit d'un profil générique
C'est un arbre psychologique
Tout le monde peut s'y reconnaître
Dans cette herbe tout le monde peut paître
Le charlatan, à tous les coups, ne peut que gagner
Ainsi des gens, se moquer !
Pas comme au loto
Une probabilité sur 116 millions
De gagner le gros lot
La probabilité de ne pas le gagner, étant aussi, de 116 millions
De plus, il faut jouer les numéros de 31 à 50, c'est une astuce
Ce sont les moins utilisés, c'est toujours un plus
Et cela, c'est pas du faux
Et pour gagner, il faut jouer
Et donc beaucoup dépenser
Ce que d'un gain, il faudra enlever !
Dans le capital
C'est toujours la même vie
La sempiternelle gabegie
Pauvres ou riches, les mêmes litanies
Et l'automobile, en France, comme ailleurs, c'est du temps
Et 55 heures d'embouteillages, pour un parisien, par an
Et 37 heures d'embouteillages, pour un provincial, par an
Et au Pakistan, trafic de fausses momies
Comme à Karachi, 26 millions de gens, avec la périphérie
Et faux tableaux, fausses momies
Et donc, dans les musées du monde, aussi !
Le trafic dure depuis 1500 ans
Rien de nouveau, vraiment
Déjà, il y a 2000 à 3000 ans
Dans les tourbières de l'Irlande
Des momies, c'était la sarabande
Par la tourbe, certaines très bien conservées
Des personnes qui furent étranglées, maltraitées, tuées
Ou, pour de mauvaises récoltes, des rois sacrifiés
Mais en archéologie tout peut s'interpréter
Symbolique des rituels sacrificiels
Cela serait la terreur des affairistes politiques actuels !
Le chômage augmente ? un ministre sacrifié
Le coût de la vie enfle ? un ministre sacrifié
Les récoltes sont mauvaises ? un ministre sacrifié
Les pauvres sont encore plus pauvres ? le président sacrifié
Les élections sont les nouveaux rituels
Mais le symbole, lui, est bien réel !
Comme entre feu ( 1430/31-1476 ) Vlad III Basarab, dit l'empaleur
Et Dracula, de sang, ce buveur
Vlad, c'était en 1456 , en Valachie
Qui faisait empaler avec des pointes arrondies
Pour que dure longtemps l'agonie
Par la bouche, le nombril, le fondement
Au moins 10.000 victimes sur les hauteurs
Sur de hautes collines
Ce tyran avait la cruauté maligne
Et le mot vampire fut employé
A partir de 1732, par les français et les anglais
Avant feu ( 1847-1912 ) Bram Stoker, ce cliché
Ce ( 1897 ) Dracula, ou le capital symbolisé
Mais en Assyrie ou en Hongrie, bien avant, déjà, on empalait !
De la guerre au sport
Du sport à la guerre
Le grand match, comme le titrait l'ancien journal, " L'Auto "
Avec les poilus musclés et moustachus, c'était le beau
Il n'y eut jamais autant de sport qu'en 1914/1918, la forme du soldat
Pour conserver le moral dans les tranchées, dans le caca
Football, rugby, boxe, athlétisme, surtout des paysans et des ouvriers
Les principaux dans l'armée, le sport encouragé par les officiers
Et aussi du sport militaire
Sportifs d'élite, donc, soldats d'élite, de la hiérarchie militaire
Le lancer de grenade, record à 64 mètres
Et aussi, 45 grenades en 60 secondes, horrible paramètre
Les sportifs célèbres dans l'effort de guerre
Et 425 d'entre eux, offrirent leurs vies, à la patrie mère
Comme feu ( 1888-1914 ) Jean Bouin
Ou feu ( 1888-1918 ) Roland Garros
Pour les militaires manipulateurs, cela faisait bien !
Le champ de bataille comme stade
Puis le stade comme champ de bataille
14/18 comme socle du sport de masse
Et même le sport féminin, qui ainsi, se trace
Sans compter tous les anarchistes des tranchées
Par l'esprit cocardier, faussement impérialiste, ils furent trompés
Et aussi tous les socialistes, communistes, syndicalistes
Qui déjà, collaborèrent, avec le capitalisme !
Comme aujourd'hui le crime organisé
Le crime organisé du capitalisme
Qui avec la banque sait si bien copuler
Dans les banques circulent toutes les transactions
Et, de ce fait, c'est horrible, de près ou de loin, toutes les opinions
L'argent de tous les trafics
Légaux ou illégaux, c'est la loi, la loi économique
HSBC, Citybank, et autres banques
Le système de la banque
La banque du système
Pour l'argent de la drogue ou autre, la belle planque
Comme la fraude fiscale
Via les banques en Suisse, des fortunes françaises du fascisme libéral
30 milliards d'euros détournés, le capital danse
C'est le coût du pacte social en France
Que les pauvres, surtout, doivent payer !
Le capital, c'est aussi :
Comme le choléra de 1832
D'où l'expression " Avoir une peur bleue "
Surpopulation de densité
A Paris, très grande pauvreté
Les temps ont certes changés
La maladie des eaux infectées
Et la canicule de certains étés
Un voyage du delta du Gange
De l'Inde, pas toujours ange
1832, 100.000 morts et mortes en France
Le capital et sa romance
Et des saignées, frictions et vésicatoires, pour soigner
Le bacille virgule dut bien rigoler
De ces traitements dérisoires contre les diarrhées
La maladie et la faim
Par le capitalisme sont craints
Car cela peut créer des soulèvements populaires
Mais cela était vrai, hélas, surtout, hier !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'humain et les artilects suivi de Gloire au robot

20 Octobre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Les plastifiants et les divers emballages, tant pour nos nourritures que pour nos vêtements et chaussures, ainsi que la composition même de nos habits et chaussures, sont des poisons. Ce qui enveloppe la nourriture est empoisonnée, au même titre que la nourriture elle-même. Ce sont des poisons pour l'organisme humain, qui finiront à la longue, par rendre l'espèce humaine stérile. Les animaux humains et non humains ne pourront plus vivre dans un tel environnement, et c'est pour cela aussi, que la robotique nanotechnicienne travaille déjà à la conception des artilects, même si cela est encore de la théorie pour l'instant… Les matériaux qui nous entourent, routes, murs, autoroutes, trains, avions, maisons, immeubles, voitures, etc… sont tous contaminés et empoisonnés. Ces matériaux nous contaminent et nous empoisonnent. Nous les respirons et nous vivons dedans. Terrifiant, n'est-ce pas ?


“ Suis pas un intellectuel
Suis pas un manuel
Suis pas un sportif
Suis pas un artiste
Suis pas de ce monde
Suis pas de votre monde
Si simple d'être compliqué
Si compliqué d'être simple ”


Patrice Faubert, ( puète, pouète, peuète, paraphysicien ) né en 1951


L'extrême droite de la vie aliénée, n'est que la continuation des rapports de domination et de compétition qu'ont entre eux / elles les gens dans la vie de tous les jours. Ce que nous appelons nos amitiés, ne sont que des rapports de force. Nous voulons toujours avoir raison, même quand nous sommes dans l'erreur, et ces rapports de force inconscients que nous critiquons chez les autres, nous les tolérons pour nous.


Dès qu'un groupe politique ou autre se forme, il en va ainsi. Que ce soit en politique, que ce soit en recherche scientifique, ( voir le thème de la souris truquée où l'on est prêt à tous les trucages pour obtenir le prix Nobel ), que ce soit dans nos amitiés ou nos amours, nous sommes dans la domination ou la compétition. Il n'y a qu'à voir la compétition entre anarchistes, du c'est moi le plus anarchiste… Il ne peut y avoir ni amitié ni amour, dans une société de compétition, dans une société de domination.


Ce que nous appelons nos amis/amies sont en fait toujours ou souvent, et pour cause, des futurs ennemis ou futures ennemies. La société spectaculaire marchande techno-industrielle ne peut engendrer, et ce, sans aucune exception, que des rivaux et des rivales. Peut-il y avoir de l'amitié dans une société spectaculaire marchande techno-industrielle ? Peut-il y avoir de l'amour dans une société spectaculaire marchande techno-industrielle ? En réalité, nous n'avons pas la moindre amitié, nous n'avons que des rivaux et des rivales. En réalité, nous n'avons pas le moindre amour, nous n'avons que des rapports dans le domaine sexuel. Il ne peut exister ni amour ni amitié, dans une société de compétition. Il pourrait même exister des concours de sexualité, et il faudrait passer des examens, pour tenter d'obtenir des diplômes, dans ce domaine.


" Puis voici ce que j'ai pensé: à y réfléchir on se rend compte qu'il devient de moins en moins fréquent de croiser quelqu'un, qui soit quelqu'un, un regard avec quelqu'un dedans. "


Baudouin de Bodinat ( La vie sur Terre, Réflexions sur le peu d'avenir que contient le temps où nous sommes ) tome second. Editions de l'encyclopédie des nuisances, 1999.


Tout ceci, pour démontrer l'absurdité de toute forme de compétition . Et nous critiquons les rapports de domination et de compétition que nous voyons dans les divers gouvernements et chez les politiciens/politiciennes, qui sont pour la plupart, des névropathes et des psychopathes, que la bourgeoisie dominante sait recycler pour faire suivre sa ligne politique. Et une ligne politique est toujours dictatoriale. Mais les rapports que nous avons entre nous, nous les gens ordinaires, sont le plus souvent, les mêmes rapports de domination et de compétition, qu'ont justement les politiciens/politiciennes névropathes et psychopathes que nous abhorrons. Et la vie politique, de l'extrême gauche de la bourgeoisie à l'extrême droite de la vie aliénée, n'est que la continuation des rapports de domination et de compétition qu'ont les gens entre eux/elles dans la vie de tous les jours. Ce que nous appelons nos amitiés, ne sont que des rapports de force. Nous voulons toujours avoir raison, même quand nous sommes dans l'erreur, et ces rapports de force inconscients que nous critiquons chez autrui, nous les tolérons pour nous.


Beaucoup vont dire que nous exagérons. Nous ne le croyons pas. Certes, il y a des gens sympathiques et avenants. Cependant, tout ce que nous faisons, nous ne le faisons que parce que nous en éprouvons du plaisir. Sinon, nous ne le ferions pas. Ainsi, il y a des femmes battues qui aiment quand même leurs compagnons ou maris qui les frappent. Parfois ceux-ci vont en prison pour des histoires de délinquance avec la justice. Elles vont les voir en prison. Elles reproduisent des schémas, avec souvent comme exemple, dans leur enfance, un père violent et/ou malade alcoolique qui battait leur mère. J'ai discuté, jadis, avec de telles femmes, dans une cité d'Ivry-sur-Seine, et pour elles, un mec qui ne battait pas sa compagne ou sa femme, n'était pas un vrai mec. Et si cela vous étonne ou vous dérange, c'est que vous n'avez jamais fréquenté de loubards ou de loubardes, moi si.


" Même lorsque, pendant un certain temps, on a aidé le client à admettre enfin la maltraitance dont il a été victime, il s'entendra dire tôt ou tard que son père ou sa mère avaient aussi de bons côtés, qu'ils lui ont beaucoup donné enfant, et qu'adulte il doit s'efforcer de leur en être reconnaissant. "


Alice Miller ( Notre corps ne ment jamais ) Ed: Flammarion


Ces gens-là qui ont peu de mots à leur disposition, s'expriment par les coups. C'est la violence physique qui fait foi et loi. L'on exprime sa détresse et sa souffrance par les coups, car l'on ne peut les exprimer par les mots. Selon les milieux, la dominance s'établit soit par les mots ou soit par les coups. Mais, même la bourgeoisie éclairée peut délaisser la violence verbale au profit de la violence physique dans la relation conjugale, quand les paroles sont impuissantes à véhiculer la douleur du ressenti affectif, et surtout à le faire comprendre. Et nous reproduisons tous et toutes des schémas comportementaux. Nous refaisons ce qu'ont fait nos parents ou nos grands-parents, les génosociogrammes en apportent la preuve magistrale. Aïe mes aïeux ! Donc, la force physique, savoir se battre, etc… peut aussi conduire à la dominance aussi bien que le bagage culturel.


" Se laisser aller demeure synonyme de féminité, alors, les cris et les mots de l'amante feront, au contraire, l'orgueil et la satisfaction du mâle en action, et de nombreuses femmes comprendront vite que, si elles ne ressentent rien, elles ont intérêt à simuler le plaisir le plus vif. "


Nadine Lefaucheur / Georges Falconnet ( La fabrication des mâles )


Et si nous prenons un membre du gouvernement et ce dans n'importe quel pays, et que nous analysons son parcours politique, son enfance, son adolescence, etc… nous comprenons tout de suite pourquoi cet individu est là où il est … n'est-ce pas ? Nous ne connaissons pas son parcours individuel ou très peu, bien sûr, mais si nous le connaissions, nous pourrions nous exclamer comme autrefois l'inspecteur principal Bourrel dans la série policière, “ Les cinq dernières minutes ” ( feu Raymond Souplex, 1901-1972 ), mais, bon dieu, c'est bien sûr, rappelez-vous ! Et tout, effectivement, nous paraîtrait évident. Nous sommes donc des automates. Et nous ne sommes qu'un ensemble d'automatismes inconscients. Nous ne faisons que répéter et imiter ce que nous avons vu ou entendu depuis notre prime enfance. De temps à autre, nous ajoutons un “ nouveau ” concept, qui est souvent très ancien, et nous appelons cela innovation.

Et si vous écoutez vos politiciens et politiciennes qui ne sont que les représentants et représentantes de la répression et de l'oppression sous toutes ses formes, qu'ils soient de l'extrême gauche ou de la gauche de la bourgeoisie, vous vous apercevez que ce sont quasiment les mêmes discours logiques que ceux tenus par leurs prédécesseurs, il y a des dizaines d'années. Un même discours logique, dans une bouche différente, avec une adaptation politique du discours logique à l'époque où le discours logique est prononcé. Tout est toujours du réchauffé. Et l'on fait passer ce réchauffé pour de la nouveauté. Et il importe peu de connaître le nom d'un politicien ou d'une politicienne, car si leurs noms sont différents, leurs discours logiques sont quand à eux, toujours identiques ou à défaut, similaires. Et ce de l'extrême gauche à l'extrême droite de la bourgeoisie. En cas de révolution, tous ces gens se retrouveraient pendus au bout d'une corde, et l'on comprend qu'ils/qu'elles, ne souhaitent pas une véritable révolution.


" J'ai bien dit les os, car, bien qu'il soit courant de concevoir le crâne comme un seul os, il est fait de seize os ( sans compter ceux de la mâchoire ), et d'une cinquantaine d’ articulations : fait que j'aurais très bien pu ignorer moi-même puisque le programme d’ études de kinésithérapie classique que j'ai suivi avant d'apprendre la méthode Mézières n’ inclut pas la tête. "


Thérèse Bertherat et Carole Bernstein ( Courrier du corps, nouvelles voies de l’ anti-gymnastique, Ed : Seuil )


Et que nous soyons pauvres ou riches, nos rapports sont strictement les mêmes. Il s'agit toujours de rapports de compétition ou de domination. Il y a les gros bras et les grosses têtes. Simplement, cette domination, ou cette compétition, s'exprimera différemment dans un milieu pauvre ou dans un milieu riche. Par la force physique dans l'un, par le bagage culturel dans l'autre, mais de toutes façons, il s'agit toujours de rapports de domination et de compétition. Nous ne faisons jamais rien gratuitement. Et cela est d'ailleurs tout à fait inconscient. La société spectaculaire marchande techno-industrielle est une abomination, absolument monstrueuse, c'est une tueuse en série, où les pires criminels ont maintenant le prix Nobel de la paix.


Car il y a maintenant des criminels sociaux dans tous les gouvernements du monde, qui ont leurs propres lois, leurs hommes de mains, leurs vedettes du petit et grand écran. Et l'armée comme la police sont au service de ces criminels sociaux qui sont dans tous les gouvernements du monde. Mais certaines gens les aiment au même titre que certaines femmes battues aiment leurs maris ou leurs compagnons qui les maltraitent. Il s'agit d'un masochisme que l'on inculque aux animaux humains dès le berceau. La vérité déplaît toujours, n'est-ce pas ?


" Si comme je le crois, la conscience est liée indissolublement à son substrat matériel, on ne voit guère comment quoi que ce fut de la personnalité spirituelle pourrait survivre à la désagrégation de l'organe cérébral, et, plus généralement, de l'édifice corporel "


Jean Rostand ( Ce que je crois, Ed : Grasset )


Patrice Faubert ( 2010 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

( Suivi de " GLOIRE AU ROBOT " ( 19 décembre 1947 ) de feu ( 1909-1991 ) Maurice Laisant
de la Fédération Anarchiste, FA, puis de L'Union Anarchiste, UA, mais toujours synthésiste,
fut l'ami d'un ami ( Michel Noury, anartiste peintre, ancien de la lutte armée ) et je
pris des cours d'orateur, avec feu Maurice Laisant, au début des années 1970 )


Gloire au robot


Gloire au robot standard de ce siècle vingtième,
Type surabaissé du plafond et du coeur,
Masquant, sous le couvert d'un sourire moqueur,
Dans le dégoût de tout, le dégoût de lui-même.


Enthousiaste assidu, spectateur attendri,
Prêt à pleurer sur tout, hormis sur le sublime,
Payeur d'impôt béat, d'éloquence nourri
Et fabricant zélé de moutarde à la prime.


Spécimen merveilleux, bête exceptionnelle,
Fait pour les défilés, les coups et les bravos,
Couard qui, par lâcheté, se fait rompre les os,
Animal d'abattoir de la gloire éternelle !


Dévoreur de tous les slogans, crétin parfait,
Garanti dépourvu de tout esprit critique,
Liasseur de " Bank-not ", poinçonneur de ticket,
Consommateur rêvé pour la bombe atomique.

Maurice Laisant ( 1947 ) Prix Charles Baudelaire de poésie ( d'après
le texte original )

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Anosognosie généralisée du capital

17 Octobre 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Une personne, dans le monde
Et ce toutes les dix huit secondes
Meurt de ce qu'induit la maladie alcoolique
Comme une guerre, c'est l'hécatombe
Toujours la misère
Cette bombe thermonucléaire
Comme feu ( 1856-1903 ) Calamity Jane
Aventurière, épouse célibataire, lingère, éclaireuse
Et si elle échappa à la variole
Elle sombra dans l'alcool
Toujours audacieuse, jamais peureuse
A cette époque
Et cela n'avait rien de loufoque
Il fallait au moins cinq mois
Pour en chariot, parcourir 3000 km, en plusieurs fois
Donc, Martha Cannary
Souvent la nuit
Calamity Jane
Souvent le jour
Aussi bonne conteuse
Et parfois emprisonnée car bonne buveuse
Comme beaucoup de gens
De son temps, finalement
Elle reproduisit, des parents
Le même genre de comportement
Mais les films
Sont forcément faussaires
Comme le saloon toujours très sommaire
Un tonneau renversé
Et quelques chaises, cela faisait l'affaire
Et de l'alcool pour s'enivrer
Toujours l'illusion du pouvoir
Qui est le pouvoir de l'illusion
Tout se retrouve toujours
Autres lieux, autres formes, même détresse
C'est chacun et chacune son tour
Sans cesse la misère se dresse !
A toute journée, sa messe
Son hostie, sa kermesse
La vie marchande
Est un parcours du combattant
Trop de monde partout
De quoi devenir folle ou fou
Comme les transports en commun
Il faut jouer du coude, c'est malsain
Trains en retard
Les gens se jettent sous les trains
Des trains et rails qui sont sans entretien
En voiture
Ce sont les embouteillages
Accidents, amendes, suicides, qui mettent en rage
Tout est de la guerre
Il n'y a que de la guerre
L'être humain contre l'être humain
Et tout devient problème, c'est pas malin
Aussi
Chaque temps a sa contre culture
Parodier l'intolérable, l'ordure
Maintenant
C'est le street art
Bansky, Space invaser, Shepard Fairey
Seizer, Zeus, Borf, etc. Cela plaît
Comme Thierry Guetta ( né en 1966 )
LIFE REMOTE CONTROL, Mr Brainwash
Cela est devenu un marché
Le marché de l'art, l'art du marché
Tout y est une marchandise
De la répétition dans les valises
La répétition de l'art
L'art de la répétition
Comme aussi
La stratégie de tension
Tant pratiquée par les fascistes et nazis
Comme l'attentat de l'Oktoberfest
Du 26 septembre 1980, ce que peu de gens savent
13 morts, 211 blessés, dont 68 graves
Gundolf Kohler et autres associés
Et services secrets allemands infiltrés
Dont certains avaient les mêmes idées
Aussi, l'affaire fut étouffée !
Les pauvres sont traités
Comme de la merde
Mais par une sorte de complicité
Ils et elles se laissent traiter comme de la merde
Et avec les nouvelles générations
Qui sont conditionnées dans la soumission
Tout est permis à la domination
Et comme un réveil qui sonne, tôt le matin
Car il faut aller au chagrin
La vie est devenue une humiliation
Comme en prison, et aucune possibilité d'évasion !
Nous nous habituons à l'ignoble
Car les compétitions n'ont rien de noble
Elle font les suicides
Et tous les homicides
Il faut vraiment en vouloir
Pour être dupe de cette foire !
Les mentalités ont finalement peu changées
Mais surtout les technologies et les technicités
Comme une rivière de l'intolérance
Avec d'autres motifs, éternelle saillance
D'incessantes sottes rivalités
Pour l'argent, pour la propriété
Dans un monde surpeuplé
Où tout, de ce fait, est agressivité
Où tout, de ce fait, est médiocrité
Le cinéma, l'art, les comiques
La science au service du tout technologique
Il n'y a plus de peuple, c'est tragique
De plus en plus de crétins et de crétines
En série, le capital les sort de ses usines !
Certes
A la télévision, il y a de bons documentaires
Mais personne ne les regarde vraiment
Pour les comprendre, les regarder n'est pas suffisant
Il faut y avoir déjà réfléchi, soi-même, avant
Et puis la plupart des réactionnaires
Préfèrent regarder les séries locales ou américaines
Ou tout ce qui est de la même veine
Mais surtout
Ne pas trop réfléchir
Des livres subversifs, ne jamais lire
Pour toujours voter, toujours élire
Tous les visages de la domination, cela fait frémir !
Comme le capitalisme, à l'humeur mutine
Qui débuta vraiment avec le colonialisme
Des Caraïbes et de l'Amérique latine
Bien avant ( 1776 ) " La richesse des nations "
De feu ( 1723-1790 ) Adam Smith, ce mythe
Qui fit brûler certains de ses manuscrits, comme un rite
Doctrine de l'intérêt personnel, égoïsme
Qui serait ainsi de l'altruisme
L'ordre naturel de la nature
Comme ordre naturel de l'économie
Mais la loi du marché n'est pas naturelle
C'est de la colonisation, c'est donc une loi socioculturelle
Cette loi du marché
Qui sut coloniser toutes les sociétés
Les physiocrates de l'économie libérale
De nos jours, le fascisme libéral
Une sorte de monarchie naturelle
Circulation des biens, inégalités culturelles
Criminalisation de la pauvreté
Indispensable à l'économie de marché
1518, feu ( 1485-1547 ) Cortès, colon, joueur, assassin
Puis, colonies, pillages, viols, meurtres, sans aucun frein
Pertes, profits, jamais de demain
Et toujours le travail forcé
Par esclavage des peuples colonisés
Puis généralisé par le travail salarié
1750, Liverpool, port de commerce
La course au profit, début de la messe
La loi du chiffre
Le chiffre de la loi
Le capital est une ordure
Le capital est une raclure
Le capital est inhumain
Hier, aujourd'hui, comme demain
Tout capitalisme est totalitaire
Loi du plus fort
Loi qui ne fait que des morts
Mais le capital sait se travestir
Et finalement, c'est encore pire
Troc, échange, faux partage
Le capital et ses nouveaux visages
Plus d'auto-stop mais du covoiturage
Pour le capitalisme un nouvel âge
En fait cela est très ancien
Sauf pour les idiots et les crétins
Et chaque année
1,3 milliard de tonnes de produits alimentaires
Sont sacrifiés dans le monde réactionnaire
Le gâchis de la consommation alimentaire
Et aussi la Suisse
2200 milliards de dollars y sont planqués
Dans des coffres-forts, ce sont des avoirs étrangers
Le capitalisme
C'est aussi ces 650 poilus
Qui furent fusillés pour l'exemple
Par la justice militaire, guerre de 1914/1918
Le capitalisme ne peut-être réformé
A toutes les infamies, le capital sait s'adapter
Car tout y est lié
Aucun épanouissement possible, tout y est échoué
Il faut un monde sans argent
Il faut un monde IMAGINANT !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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