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Articles récents

Votation des crimes contre l'humanité

1 Mai 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

C'est rigolo
Des résultats électoraux
Souvent connus
Depuis des semaines
Même si parfois le sondage fait des siennes
Il s'agit d'élire des bourreaux
Qui prennent les gens pour des idiots
Il faut pourtant être sous-informé
Pour encore vouloir voter
De plus, ma foi
Il n'y a là, comme ailleurs, aucun choix
Sinon le choix du capital
Les lois du marché, c'est fatal
L'on vote
Pour qui pense comme soi
L'on vote
Pour que force reste à la loi
Pour ses petits intérêts personnels
Pour que se taisent tous et toutes, les rebelles
Voter est contre-révolutionnaire
Voter c'est complètement réactionnaire
Et puis
Toutes les droites sont représentées
Donner l'impression de la diversité
C'est pourtant une seule et même idée
Contre la liberté
Contre l'égalité
Contre la fraternité
La réaction rassure, la révolution fait peur
Pour les riches, une droite classique
Voire même catholique
Tout un faux bonheur
Pour les pauvres, une droite nationaliste
Voire catholique intégriste
Tout un vrai malheur !
L'électeur est un sacré rigolo
Même s'il fait le beau
L'électrice est une sacrée rigolote
Et elle sera toujours mauvaise la note
Le capital
Toujours, des élections, le seul vainqueur
Avec son personnel politique, actrices et acteurs
Toujours les mêmes têtes
Ne pas le croire, c'est être bête
Extrême gauche du capital
Gauche du capital
Extrême droite du capital
Droite du capital
Que voulez-vous
Au politique, le vote est son toutou
Et puis, il y a toujours plus fasciste que soi
Du capital, c'est la principale loi
C'est donc vous, c'est tout
Voter
C'est donc comme une complicité
Des crimes contre l'humanité
C'est si peu dit
Que de l'avoir dit ou écrit
L'on est comme la première ou comme le premier !
Les élections
Il fallait y penser
Aux esclaves, faire croire qu'ils vont participer
Esclaves salariés, esclaves chômés, esclaves retraités
Voilà qui va beaucoup en indigner
Nos vies sont pourtant d'une grande pauvreté
Comme les TGV OUIGO, bestiaux à transporter
Sous le capital
Il n'y a aucune gratuité
Sous le capital
D'une façon l'autre, il faut en chier
De temps à autre
Il y a encore, et je suis des vôtres
Malgré les interdictions, des manifestations antifascistes
Mais il y a différents antifascistes
Celui que je préfère est anarchiste
Car
C'est maintenant Vichy partout
Car
C'est maintenant Pétain partout
Le contexte est différent, c'est tout
Et donc
Il y a un antifascisme d'extrême gauche
Il y a un antifascisme de gauche
Il y a un antifascisme de droite
Il y a un antifascisme d'extrême droite
Mais néanmoins pour le capital, c'est fou !
Forcément
Une révolution vraiment aboutie
Et qui de fait, ne serait jamais finie
Serait une frangine de l'anarchie
Plus besoin d'argent
Il n'y aurait plus d'argent
Plus besoin de travail
Il n'y aurait plus de travail
Mais seulement des activités
Nécessaires au fonctionnement de la cité
Par bourgade, par commune, par ville, indépendantes mais reliées
Selon les goûts et les envies
Tout est si vite appris
Plus de truands, plus de voleurs
Pas besoin de policiers, pas besoin d'armée et de maréchaussée
Une autre conception de la vie
Personne ne voulant échapper à cette harmonie
Et puis pour en revenir aux élections
C'est voter pour toute une corruption
D'ailleurs, tout résultat non souhaité, serait en annulation
Réfléchissez bien à cela, apôtres de la votation
Le capital vous prend comme couillonnes et couillons
La moindre des choses, à la moindre élection
Est dans l'abstention
Déjà un acte d'insoumission
Comme gueuler dans une manifestation
L'antifascisme libertaire bien sûr en interdiction
Comme autocoller des slogans de subversion
Tout acte de résistance contre la résignation !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Les élections du capital et du système

17 Avril 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Avec les élections du capital
Capital du système, système du capital
Le capital
Sait ce qui se joue là
En France
S'affrontent des fractions rivales
Différents visages du capital
Fascisme, stalinisme, gauchisme, libéralisme
Avec une rasade de populisme
Il s'agit
D'un renouvellement de personnel
Larbins aux diverses étiquettes, pêle-mêle
Et surtout
Qu'il n'y ait plus de retour possible en arrière
Aucune possibilité de retour, que tout s'irradie dans le réactionnaire
Gendarmes, policiers, militaires
Déjà sur le pied de guerre
Et le vote de la dernière heure
Est souvent très conservateur
Mais de toutes façons
Qui du capital est la représentation
Est pour, d'une façon l'autre, sa continuation
Et non pas pour son abolition !
Alors
Que les plus nombreuses
Certes, ce sont des gueuses
Alors que les plus nombreux
Certes, ce sont des gueux
Sont les abstentionnistes
Avec toujours les anarchistes
Mais l'on n'en tient pas compte
Ce qui est une véritable honte
Et puisque c'est en proportion, une majorité
Toute élection devrait être invalidée
Avec des coups de pied au cul
De la politique, tous les m'as-tu-vu
Qu'enfin, les personnes s'organisent entre elles
Aux vieilles simagrées, mettre le feu, la vie belle
Et qui lèverait le doigt
Comme souvent, il se doit
Pour être le chef ou la cheffesse
Allez, hop, en quarantaine, sans aucune messe
Cela serait la guerre civile
Plus exactement la guerre sociale
Car il s'agirait de ne pas perdre le fil
Ce qu'il faut détruire, c'est l'Etat, c'est le capital
Et de toutes façons
C'est toujours la guerre sociale
Quand tout est devenu vital !
Ainsi
Des élections, en France, dans le monde entier
Forcément truquées, pour élire des tyrans, il fallait y penser
Mais
Chaque être humain
Doit, devra changer
Pour une autre finalité
Que produire pour produire
Que construire pour construire
Que détruire pour détruire
Mais
Chaque être humain
Doit, devra se transformer
Pour en finir
Avec des rapports humains aliénés
Sinon
Le squelette reste toujours le même
Avec de nouveaux vêtements, c'est l'évidence même
Car, de ce fait, il n'y a que des relations d'intérêt ou d'argent
Mais absolument aucun rapport humain, évidemment
C'est du tout fric
Dans nos têtes
C'est du tout flic
Dans nos têtes
Comme jadis dans une chambre à gaz
Et de la bagarre pour un peu d'air
Le plus faible, le premier naze
La seule issue de secours, la révolution libertaire !
Le système
C'est tout homme politique
C'est toute femme politique
Et dans le monde entier
Le système
C'est donc tous les députés
C'est donc toutes les députées
Et dans le monde entier
Le système
C'est payer son électricité
C'est payer son loyer
C'est encore plus, travailler
C'est encore plus, voter
Et dans le monde entier
Le système
C'est toutes les célébrités
C'est toutes les notoriétés
C'est toute l'économie de marché
Et toute économie est de marché
Dans le monde entier
Le système
A donc intérêt à se dire contre le système
Nouvelle tarte à la crème
Le système
C'est toute radio, tout journal télévisé
Le système
C'est tout ce qui peut se vendre
C'est tout ce qui peut se louer
C'est tout ce qui peut s'acheter
C'est tout ce qui peut s'échanger
La vie est donc nulle part
Car la vie est ailleurs, c'est son faire-part !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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La mémoire des vaincus, les vrais vainqueurs

14 Avril 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Finalement
Le véritable artiste
C'est dans la vie
Comme feu ( 1920 - 2001 ) Roland Barbat
Le véritable roi de l'évasion, c'est bien cela
Cambrioleur, un peu acteur
Mécanicien, serrurier à ses heures
Aventurier, de jeux radiophoniques, amateur
En 1946, de la prison de la Santé
Il réussit à s'évader
En 1947, ce fut raté, il fut dénoncé
Le cinéma ne fit qu'une fois, appel à lui
Sa tête trop vraie, sans aucun chichi
Le cinéma
N'est forcément que du cinéma
La vie
N'est forcément que de la vie
La vie sans surprise
Avec des classes sociales, qu'on se le dise
Et c'est donc encore l'environnement
Qui fait le grand vieillissement
Et ce à au moins soixante dix pour cent
Saine alimentation, de l'activité physique
Être bien entouré au niveau psychologique
Les gènes ne peuvent rien dans l'isolement !
Il en va ainsi
Pour la première étoile
Il y a environ 12,7 milliards d'années
Et environ 230 milliards d'étoiles dans notre seule voie lactée
Il  en va ainsi
Pour la première cellule
Il y a environ 3,5 milliards d'années
Au moins
Sur notre planète Terre
Forcément autrement, ailleurs, dans l'Univers
L'anarchisme
Du bien vivre partagé comme seule possibilité
Peut-être ailleurs a pu s'imposer
Feu Auguste Blanqui
Et son Ni dieu Ni maître, fut repris par l'anarchie
De par les astres et d'une sorte d'éternité
Sur Terre
L'anarchisme fut exterminé
Dans tous les pays, il fut empêché
Par toutes les forces de l'obscurité
Pourtant
Ils et elles furent des millions
Pourtant
Ce fut une grande extermination
Et ainsi une inexorable disparition
Par les staliniens et les fascistes
Par les gauchistes, par les démocrates, et donc par les capitalistes !
Pour les libertaires, la fin ne justifiant pas les moyens
De l'anarchisme, fut donc aussi la fin
Espérons que c'est provisoire
Car pour l'humanité, dernière lueur d'espoir
Mais l'anarchie a la peau dure
Comme Tiberiu Useriu
6633 Artic Ultra, 566 km, comme du bon vin, bien bu
173 heures et 40 minutes, d'effroyables efforts
Nonobstant, comme l'anarchie, on le croyait mort
D'ailleurs, il passa dix ans de sa vie en taule
En Allemagne, seul en cellule, 27 pas de piaule
Pour la plupart des gens, aussi, la vie n'est pas drôle
Et pas forcément
Par manque d'argent ou de temps
Alors que dans une autre unité de temps
Le vélo urbain Bugatti X PG
C'est pour les stars du PSG
667 exemplaires dans le monde entier
5 kg à peine, 36000 euros, il faut pouvoir l'acheter
Et jusqu'à 80.000 euros, cela peut aller
95 pour cent de carbone
Avec le capital, rien n'étonne
Et à côté, le vélo du Tour de France
C'est 15000 euros, mais pour une autre danse
Vivement l'abolition du capitalisme, et pour toutes et tous, l'aisance !
Ainsi, feu ( 1814 - 1876 ) Mikhaïl  Bakounine
Le géant au sens propre et au sens figuré
Mesurant quasiment deux mètres, de quoi impressionner
Grand théoricien ainsi que grand barricadier
Qui pendant des années fut emprisonné
Et mit toujours en pratique ses idées
Mais toute une élite de l'humanité
Ces anarchistes toujours persécutés
Avec donc des millions d'anarchistes tués
Femmes, hommes, enfants, de toutes nationalités
Et ainsi, en 2017
Il n'y a plus que l'autorité
Il n'y a plus que des tarés
Staliniens, démocrates, libéraux, gauchistes
Nazis, fascistes, et autres mercenaires capitalistes
Avec toute une manipulation des consciences
De l'étiquetage, de l'amorçage, de la fausse conscience
Le pied dans la porte de la psychologie sociale
Toutes les techniques de la manipulation mentale
Marketing, publicité, sectes diverses, relations en général
Et le retour des sectes religieuses
Témoins de Jéhovah et autres figures hideuses
Toutes sont débiles, toutes sont odieuses
Comme aussi les sectes politiques, toutes calamiteuses
C'est en Espagne, en 1936, que le sort du monde s'est joué
Et la mémoire des vaincus, pour se le rappeler !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Paraphysique du fricotage

8 Avril 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Et voici
Le temps des expulsions
Le capital et ses pulsions
En France
Du 01/04 au 31/10
Chaque jour des expulsés
Chaque jour des êtres brisés
Et c'est ainsi
Que 490.000 personnes
Vivent chez des relations, dans la famille
Que chez soi, c'est une autre donne
Ou alors
Pour à personne ne faire du tort
Dormir dans sa voiture
Dehors, il fait froid, même avec des couvertures
Et donc, en France, tous les jours
Soixante ménages sont expulsés
Heureusement, il y a le printemps, il y a l'été
Et dix ans d'attente, pour à Paris
Obtenir un logement social, tout est dit
Huissiers, policiers
Tout le marché de l'immobilier
Des machines à expulser
Voilà le monde de la propriété !
Le fonctionnement
De l'ensemble de notre société
Est à l'image de nos pensées
Qui sont complètement conditionnées
Et absolument, sans aucune liberté
Ce, dans n'importe quel village
Ce, dans n'importe quelle ville
Ce, dans n'importe quel pays
Et puisqu'il y a surpopulation
Avec tout un égocentrisme en action
Alors que même la reine fourmi
Pond en fonction, justement, de sa population
Pour de la nourriture toujours à disposition
Mais toute une propagande d'enfantement, si pénible
Pourtant
La fourmi au cerveau si petit
Nous donne des leçons, c'est ainsi
Avec quand même, un million de neurones
Cent mille connexions
Jamais les fourmis ne sont embouteillées
Et ce en toute quantité
Avec toute une stratégie pour se déplacer
Et donc aussi, des algorithmes pour les copier
Les fourmis aux yeux à facettes
En certains domaines, que nous, moins bêtes !
Aucune fourmi
Et il y a au moins douze mille espèces de fourmis
Aucune donc, ne meurt du diabète
Alors qu'un être humain
Qui se croit si malin
Meurt du diabète
Toutes les huit secondes
Certes, c'est dans le monde
Car finalement
C'est toute l'humanité
Qui est empoisonnée
Par toute une productivité irraisonnée
Et cela influe même sur la puberté
Comme chez les filles
Perturbateurs endocriniens sont leurs billes
13 ans en 1860
11 ans en 1960
9 et 10 ans en 2017
Toute une précocité pubertaire
En contradiction avec des mentalités réactionnaires
Mentalités reconduites comme des fonctionnaires
L'adolescence bien plus influencée
Par sa socioculture, par le capital
Que par même tout un bouleversement hormonal !
Si l'on arrivait un jour
De force ténacité, à l'immortalité, de faire la cour
Et en réussissant
D'inactiver les gènes du vieillissement
Qui en profiterait dans un premier temps ?
Et peut-être même tout le temps !
Sinon, les grandes puissances d'argent
Sinon, tous les tyrans
Et cela ferait un tel surpeuplement
Que l'on ne pourrait même plus faire d'enfants
Quand l'on ne meurt plus
Plus le besoin de naître, non plus
Et ce qui prime en nos jours tronqués
C'est toute une information manipulée
Des fascistes qui ne veulent plus être des fascistes
Et qui traitent les autres de fascistes
Comme les lepénistes ou fillonistes en France
Des staliniens qui ne veulent plus être des staliniens
Et qui traitent les autres de staliniens
Partisans, partisanes, de Mélenchon ou autre, en France
Des capitalistes qui ne veulent plus être des capitalistes
Et qui traitent les autres de capitalistes
Les Macron, les Hamon, les Fillon, d'autres, en France !
Une seule solution
Une abstention révolutionnaire, comme une insurrection
Contre toute cette confusion savamment organisée
Ainsi, difficile de s'y retrouver
Et de bien des contextes
Des mots sont détournés
Et de bien des contextes
Des mots sont manipulés, trafiqués, maquillés
Des idéologies s'en réclament
Des religions s'en réclament
Des gens sans conscience globale, s'en réclament
Rien de plus trivial
Qu'un cerveau humain, c'est banal
L'on peut toujours dénoncer
Mais personne ne peut y échapper
Sauf à vouloir tout mythologiser
Comme feu le grand philosophe indien
( 1895-1986 ) Jiddu Krishnamurti, et c'est ni mal ni bien
Pendant 25 ans, de la sexualité, il eut envie
Vrai ou pas vrai, je crois que c'est vrai
Et alors ? Et après ?
Moi, j'aimais bien les hippies
Comme un visage sexuel de l'anarchie
Car quand l'on ne sexe pas
L'on se fait souvent la guerre, n'est-ce pas ?
Cela n'est pas le processus d'une pensée amère
Mais bien la réalité historique, toujours sévère
La sexualité n'est pas sale
C'est seulement et surtout l'idée que l'on s'en fait
Qui peut en effet être sale
Voilà le seul vrai fait !
Enfin
Pour en venir aux machines
Et nous vivons dans un monde de machines
Or, rien n'est plus bête qu'une machine
C'est de la mémoire artificielle
Qui copie des fonctions naturelles
Il faut sans cesse le répéter
Une pourtant si simple vérité
Sauf pour les scientifiques de la maison
Qui du capitalisme sont les larrons
Cela passe à la télévision
Cela passe à la radio
Avec des pantins
Qui se croient malins
Qui pourtant, ne dupent, que les crétines et les crétins
Il n'y aurait donc pas de surpopulation
Il y aurait donc l'intelligence artificielle
Alors que l'artificiel
N'est ni intelligent
Ni pas intelligent
Mais simplement artificiel
Certes, c'est du pognon
Croissance zéro contre la surpopulation
Fin de la procréation
Adopter les enfants sans parents
Et ce dans un premier temps
Contraception, stérilisation, avortement, dernier espoir
Mais sans violence, par la conscience globale, en toute acceptation
Si dans un autre monde, l'on veut croire !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

 

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Biomimétisme techno-industriel

3 Avril 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

" Les pouvoirs publics encouragent cette nouvelle activité, ils aident les fonds d'investissement à maximiser leur plus-value en leur permettant de déduire de leurs impôts, les intérêts des emprunts qu'ils ont contracté "
 
La voix des marchés
 
Meriens et meriennes
Des villages flottants et des villes flottantes de demain
Immeubles entiers, maisons individuelles
Mais la vie pas forcément plus belle
Avec la montée des eaux, des mers et des océans
Mais tout ne sera pas forcément plus beau
D'autres ou les mêmes problèmes, mais sur les eaux
Et les lois du capital toujours là, le capital est finaud
Certes
Tout un recyclage des matières plastiques
Avec tous les déchets, rien de vraiment chimérique
Avec même des plantations sous l'eau
Avec des jardins potagers, au début, plus rigolo
De l'autonomie pour quelques populations
De l'autonomie pour quelques individus
Déjà le cas en Hollande, un peu en Angleterre
Un jour, peut-être, il faudra vivre sur la mer
Nous utiliserons des vers marins
Comme présentement, l'arénicole, mention très bien
Pour les greffons
Pour les transplantations
Ce sang de ver marin
Que le sang humain est bien plus malin
Pouvant, lui, se conserver
Sous forme de poudre, plusieurs années
Du biomimétisme
De la nature, nous avons tout copié !
Donc
Ailerons des baleines à bosse
Et voilà les pâles des éoliennes
Donc
Le bec du martin-pêcheur
Les plumes du hibou
Et voilà le train très rapide
Donc
Contre le choc anaphylactique
Le secret du venin d'une méduse
La nature mieux que le docteur Mabuse
Je sais, la paraphysique poétique, toujours, abuse
Donc
En ce qui concerne la phagocytose
Et oui, encore je l'ose
Car l'on doit dire merci à l'étoile de mer
Donc
Sur la transmission de l'influx nerveux
Sans le calamar, l'on serait toujours morveux
Donc
La chitine, c'est pas le panier de crabes
Pour la fibre optique, l'éponge est plus qu'éponge
Et tout est comme cela
Mais nous l'ignorons, voilà
Comme l'infiniment petit
Qui des récifs, pourtant, construit
Comme sur l'île de Noirmoutier, Barbâtre
Où j'ai parfois marché, sans en être l'idolâtre !
Et c'est aussi tout le Krill
Petite crevette rose, couleur culturelle de la fille
Masse de ces crevettes, j'en décille
Environ cinq cent millions de tonnes
C'est environ aussi, la masse de la population humaine
Moi, cela m'étonne
Car pour se protéger de l'espèce inhumaine
Tant bien que mal, la nature se démène
De plus, avec le réchauffement climatique
Disparition du Krill, pour les baleines, c'est dramatique
Car partout présent
Dans les mers et les océans
Euphausia superba
Jusqu'à 3000 mètres de profondeur
Mais farine de Krill, huile de Krill, cela écoeure
Car se joue là, déjà, notre ailleurs
Comme un organisme vivant
Des centaines de kilomètres de long par banc
Mais aussi, pendant cette unité de temps
60.000 cargos qui naviguent, c'est dément
Du transport maritime à bas prix
Pantalons, vêtements, boutons, tous les produits
C'est bien cela, du marché, du capital, l'économie
Marchandises ayant transitées partout
Des milliers de kilomètres par produit, c'est fou
Du gaz, du pétrole, de l'opacité surtout, du minerai
Fruits, légumes, voitures, meubles, hifi, céréales, tout y est !
Du personnel sous-payé
Surtout des philippins, et du fric réinjecté
Dans leur pays, le capitalisme est malin
Mers et océans, sur les eaux, tout ce que nous consommons
90 pour cent de la machine globale, tout ce que nous épousons
Conteneurs discrets, c'est l'arme fatale
Si bien dans l'opacité, joker du capital
Avec toute une pollution sonore
Et tous les cétacés et baleines que l'activité inhumaine, déshonore
Du dégazage, par des bateaux de 400 mètres de long
18000 conteneurs par bateau
Parfois, 800 millions de bananes par bateau
Les oxydes de soufre comme 50 millions de voitures
Particules fines, nous avons l'oreille dure
Et ainsi, chaque jour, sont déversés
Cinq mille tonnes de produits toxiques
Dans les océans et les mers, déjà un seuil critique
La marchandise de l'énergie
L'énergie de la marchandise
Des océans, des mers, des terres
Rien ne sera plus habitable
Quand vivre dans une poubelle
Ne sera plus pour personne, souhaitable
L'humanité inhumanité aura produit l'insoutenable
L'on ne pourra plus y mettre une table
Et ce tabou des tabous, la bombe surpopulation
Qui enfante toutes les pollutions !
 
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
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Coquecigrues politiciennes

1 Avril 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

L'anarchie
C'est la fin du salariat
L'anarchie
C'est la fin du patronat
L'anarchie
C'est la fin du prolétariat
C'est donc la fin du travail aliéné
Toute activité étant de même utilité
L'anarchie
C'est la fin de toute notion hiérarchisée
Seul important un bien-être généralisé
L'anarchie
C'est la fin de la propriété privée
Tout étant socialisé, tout étant partagé
Beaucoup de gens à rééduquer
Beaucoup de gens à reprogrammer
Le faisant d'eux-mêmes, d'ailleurs, pour pouvoir s'intégrer
L'anarchie
N'a pas besoin de police
L'anarchie voit disparaître tous les vices
Le contraire, c'est être comme complice
L'anarchie
N'a pas besoin d'armée
L'anarchie
N'a pas besoin de patrie
L'anarchie
N'a pas besoin de pays !
En anarchie
Tous les transports sont gratuits
En anarchie
Plus aucun dépit, plus aucun conflit
En anarchie
Il n'y a plus aucune autorité
En anarchie
Toutes les mentalités sont transformées
Et c'est vraiment la liberté
Et c'est vraiment l'égalité
Et c'est vraiment la fraternité
En anarchie
Plus aucune souffrance animale
Manger des fruits et des légumes, c'est banal
En 1001
Des Vikings découvrirent l'Amérique
Mais le seul monde pourtant idyllique
Qui reste encore à découvrir, c'est l'anarchie
Assouvissant toutes les envies
Rendant tout le monde gentil
Le seul monde vivable vraiment possible
Que l'on s'accorde à dire impossible
L'anarchie devra pourtant s'imposer
Sinon, ce sera la fin de l'humanité
Permanence des guerres, des famines, des massacres, des divisions
Dont le capital est toujours le larron !
Les gens ne font que répéter
Ce qu'ils lisent dans la presse muselée
Les gens ne font que répéter
Toute la propagande de publicité, de radio et de télé
Ainsi, en France
Comme un truisme, comme une évidence
Sept hommes d'affaires
Au service d'une information réactionnaire
Possèdent et donc contrôlent la presse, ô répugnance
Et c'est encore canal plus, qui finance
Pour cinquante pour cent le cinéma français
Avec son " Contre le cinéma " feu Debord était dans le vrai
Tout un cinéma de pacotille
Avec ou sans les nichons des filles
Car il s'agit là de conforter le monde
Le Capital donc tout capital, du mensonge permanent
Avec tout son personnel qui ment
Ainsi
La place du Trocadéro à Paris
Ne peut contenir que 40.000 personnes
L'organisateur lui, annonce 200.000 personnes
Ainsi
La place de la République à Paris
Il n'y a même plus de République, c'est là qu'on rit
Ne peut contenir que 60.000 personnes
L'organisateur lui, annonce 200.000 personnes !
Et au fond
C'est quoi le paradis ?
Et oui, c'est l'anarchie !
Quand plus rien n'est séparé
Quand tout est unifié
Quand même disparaît toute idée
De mort lente, plus personne de sacrifiée
Juin 1848, France, le peuple martyrisé
Environ 3000 morts, des milliers de blessés
C'était le Paris de la révolte et du pavé
Et la réaction contre les ouvriers, la réaction déchaînée
Et à la baïonnette, au canon
Contre les barricadiers, contre des hommes bons
De la Garde nationale
Et il referait la même chose, le " Front national "
Et donc, avec les troupes du répugnant feu le général Cavaignac
Chaque temps avec son éthique patraque
Baudelaire, Flaubert
Furent neutres sans être pourtant des réactionnaires
Comme d'ailleurs, en 1871, donc plus tard
Zola applaudira au massacre des communards
Il ne fut pas le seul
Tant d'autres furent aussi veules
Comme quoi, surtout, de toute célébrité
De tous lieux, de tous temps, il faut se méfier
Certes, tant de vies, parfois, en une seule vie
C'est justement cela l'anarchie
Femmes, enfants, hommes, des vies dans l'infini !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 
 

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Paraphysique du subversisme

22 Mars 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Déjà un pied de chaussé
Il y a donc douze mille années
C'était en l'époque du Magdalénien
Si proche, si loin
Une empreinte fossilisée
Qui est là pour le prouver
En Ariège, j'y ai habité, la grotte de Fontanet
C'est une preuve par le fossile fait
Tout est d'hier
Comme avec l'araire
Pour fendre la terre
Rien n'est vraiment d'aujourd'hui
Et c'est une énorme ineptie
De penser le contraire
Et même si
Bientôt des machines moléculaires
C'est comme 30 cm en rapport à la distance Terre Lune
C'est ainsi très fun
Pour dans les corps, guérir
Pour dans les corps, détruire
Car il y a souvent derrière
Toute l'organisation militaire
Car notre société inhumaine est surtout guerrière
Comme toute élection, forcément réactionnaire
De l'individu à la famille
Et sur la planète Terre, c'est la guerre civile !
C'est ce que l'on appelle
Les rapports humains
C'est ce que j'appelle
Les rapports inhumains
Avec les gens qui se parlent de moins en moins
Tout le monde restant dans son coin
Chacun, chacune, sur son rail
Chacun, chacune y a son bail
Et surtout qu'il ne se passe rien
Même dans son rail de sexe
Tout un environnement qui s'y prête
Même dans son rail de boulot
Tout un environnement qui s'y prête
Même dans son rail des loisirs
Tout un environnement qui s'y prête
Même dans son rail des sports
Tout un environnement qui s'y prête
Même dans un rail des sciences
Tout un environnement qui s'y prête
Même dans un rail de ceci ou de cela
Comme un rail de cocaïne, c'est bien ça
J'ai le mien
Tu as le tien
Il ou elle a le sien
Mais cela n'est pas le rail
Que nous voulons forcément
C'est bien cela qui est embêtant !
Sniffer des vagins
M'enivrer de seins coquins
Je pus le faire avec quelques uns
Pas autant que je l'aurais souhaité
L'on est toujours plus ou moins frustré
Oser l'écrire, comme c'est vilain
Et hop, viré de chez " Mespoemes.net "
Censuré de partout, c'est pas honnête
Faut bien rêver un peu
C'est que je me fais vieux
Et puis dès la naissance
Je le dis en toute indécence
L'instinct sexuel est castré
Certes
Il  n' y a pas que la sexualité
Mais l'inhumanité en est obsédée
Et à la caisse, il faut passer
Elles sont chères les petites pépées
Seuls les riches peuvent se les payer
Ou alors des gens de notoriété
Dans les hiérarchies, il faut s'élever
La société du profit peut ainsi les récompenser
Tout ce qui génère du fric
Tout ce qui génère du flic
Ne peut que la consolider
Ne peut que la caparaçonner
Et chacun et chacune
Pas l'aucun, pas l'aucune
Avec sa cuirasse caractérielle
Et chacun et chacune
Pas l'aucun, pas l'aucune
Avec sa misère confidentielle !
Salut mec
Tu es de quel rail ?
Gaucho, bolcho, facho, capitalo, anarcho
Salut la nana
Tu es de quel rail ?
Gaucho, bolcho, facho, capitalo, anarcho
Avec des mots particuliers
Avec des maux particuliers
Mais
C'est l'anarcho que je préfère
Mais
C'est le vrai révolutionnaire que je préfère
La vérité n'est pas sectaire
C'est le mensonge qui est sectaire
Mais le pire de tout
C'est de devenir connu
Car là c'est vraiment foutu
Devenir une image, un produit, c'est fou
Et les femelles
Pas forcément les plus belles
Des objets de la concurrence entre mâles dominants
Des hommes connus, des hommes qui ont de l'argent
Le capitalisme est la pire des saloperies
Nous en sommes les vies
Car c'est seulement lui qui nous vit !
L'espèce humaine
N'est pas intelligente
Et le pire ennemi de l'espèce humaine
C'est tout simplement l'espèce humaine
Nous n'avons pas voulu l'anarchie
Mais moi, si, je la voulais, oui, oui, oui
Nous avons l'ineptie et la tragédie
Comme à la prétendue libération
Pour un changement d'oppression
En France
20 à 40 mille femmes tondues
Pour de la collaboration de cul
Mais contre la collaboration économique
Des entreprises, patrons, travailleurs, travailleuses, aucune critique
Ce sont surtout les patrons
Qu'il aurait fallu tondre
Et pas de pauvres femmes
Une vengeance de refoulement sexuel, l'éternel drame
Tous et toutes
Au capital, nous participons
Tous et toutes
Au capital, nous collaborons
De gré ou de force, soit, c'est selon
Ou alors
Ne mangeons plus
L'électricité ne la payons plus
Les taxes ne les payons plus
Ne buvons plus
Ne procréons plus
( je n'ai pas voulu procréer )
Ne votons plus
( je n'ai jamais voté )
Et surtout, ne travaillons plus
( j'ai si peu travaillé )
Ou alors
Se suicider dans un total refus !
De moi, l'on médit
Et avec ce que j'écris
Forcément, l'on me fuit
Forcément, l'on me chie
Toutes les bombes réactionnaires
Tombent d'un seul homme sur le vrai révolutionnaire
Car TOUT est à foutre en l'air
Place, place, place, à la société égalitaire, donc libertaire
Juin 1944  à mai 1945
Les chers bombardements alliés
63000 tonnes de bombes lâchées
Sur la France, et environ 60.000 civils tués
Caen, Le Havre, de la carte, villes rayées
Dommages collatéraux de la zone occupée
Pourtant, chacun, chacune, chez soi, rien n'a changé
Ainsi, en 2013, la population faible d'immigrés
Suède : 15,9 pour cent
Espagne : 14,6 pour cent
Allemagne : 13,1 pour cent
Angleterre : 12,4 pour cent
France : 11,6 pour cent
Italie : 9 pour cent
Mais cela a un petit peu changé, depuis
L'Allemagne ou autre avec le contexte de la Syrie
Vive l'anationalisme
Au poteau tout nationalisme
Et le corail qui est un être vivant
Qui disparaît progressivement
Tout est vraiment relié, décidément
Donc, ne croyez pas à un égarement !


Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 

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Anamorphose métonymique

18 Mars 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

" Cependant à des stades plus tardifs, la sélection est opérée par les hommes,
désormais en mesure de choisir les femmes les plus attirantes pour eux. Le fait que,
dans l'espèce humaine, la femme est " plus brillamment décorée " que le mâle suggère
que ce n'est plus la femelle mais le mâle qui imprime son choix d'une partenaire. "
 
 
Claudine Cohen ( Femmes de la préhistoire, ED : Belin )
 
 
C'est donc l'environnement
Qui code pour l'expression des gènes
Ce ne sont donc pas les gènes
Qui codent l'environnement
Et comme tout s'apprend
Tout pourrait être différent
Par exemple
Dans la bonne société bourgeoise
Et la culture dominante est bourgeoise
Toutes les classes sociales sont touchées
Toutes les classes sociales doivent s'y conformer
Comme dans la démarche sexuelle
C'est l'homme qui doit faire le premier pas
L'on se demande bien pourquoi
De la sécurité contre des faveurs sexuelles
Comme s'il s'agissait d'un rituel
Pour la femme, au moins un avantage
Attendre d'être séduite par un page
L'homme, lui, doit draguer, donc ramper
S'il veut un jour sexer
Les besoins sexuels sont pourtant les mêmes
Mais c'est l'éducation qui n'est pas la même
Les hommes timorés ou timides
Sont donc souvent seuls, c'est limpide
Les hommes culottés ou pas timides
Eux ne sont jamais seuls !
Place aux grandes gueules
Qui sont souvent bien veules
Mais, hélas, bien des femmes en veulent
L'anar, partout, est recalé, et je suis viré de poétikart
Encore un site qui déteste les anars
Le comble, j'y étais invité
Le comble, je n'avais rien demandé
Avec la société, je n'aime pas débattre
Avec la société, je n'aime que combattre
Car, il faut dominer
Pour être aimé
Être aimé et dominer, c'est être aimé
Pour la femme, la sécurité avant tout
Cela gâche toute vraie rencontre, c'est fou
L'argent est le grand régulateur
Le climat des faux bonheurs
Et en ce qui concerne le climat du temps qu'il fait
C'est le principal déterminisme, constat qui déplaît
Et là aussi
L'on pourrait dire ainsi
Que c'est le climat qui code l'expression des gènes
Que toute façon de vivre, il l'amène
Pour l'habitat, les vêtements, la nourriture
Le climat conditionne tout futur
C'est lui qui nous fait
C'est lui qui nous défait
De l'individu aux grands empires
L'Histoire, toujours, s'en inspire
De la fin de quelque chose
Du climat, nous ne sommes que des pauses
Comme les pantins de diverses anamorphoses
De tous temps, des réfugiés climatiques
De la variabilité des causes, d'une métonymie cynique !
Climat psychologique
Climat artistique
Climat politique
Climat scientifique
Climat géographique
Climat philosophique
Ce par quoi nous sommes codés
Ce par quoi nous sommes programmés
Nous sommes des conditionnés et des engrammés
Il n'y a donc aucune liberté
Toute la niche environnementale plombée
Avec toute une soumission généralisée
Aux lois du moment, aux lois du marché
Nous perdons nos vies à les gagner
Le capital est expert des experts pour nous manipuler
Et faire de tout esclavage salarié ou pas, une liberté
Se soumettre ou disparaître dans le séparé
Où seules les diverses misères peuvent se rencontrer
Que d'autres, certaines sont plus dorées
Elles peuvent plus facilement s'oublier
Et donc, c'est la femme qui fait son nid
Elle doit avoir des petits
On le lui a dit
 
 
" Les témoignages ethnographiques indiquent cependant que les chasseurs-cueilleurs
actuels, loin de favoriser la fécondité des femmes, s'efforcent plutôt de la limiter et
d'espacer les naissances. "
 
 
Claudine Cohen ( Femmes de la préhistoire, ED : Belin )
 
 
Et donc, c'est l'homme qui part à la chasse
Pour gagner sa classe
Certes, il y a un certain mélange
Mais l'on tombe rarement dans l'étrange
Du mariage comme prostitution institutionnalisée
Dans la sélection sexuelle, tout est codifié
Dans la sélection sexuelle, la femme est maintenant chosifiée !
Mais la femme, si elle le veut
Pour trouver un mec, c'est mieux
Pas forcément simplement de la queue
Et c'est du jour au lendemain
Sinon, le portefeuille bien garni peut faire le malin
La femme n'a pas besoin de lever la main
C'est l'homme qui doit faire son baratin
Le mâle dragueur, la femelle draguée
L'homme menteur, la femme bluffée
Finalement, cela semble bien marcher
Le blabla fait toujours recette
Pour le sexe, pour la politique, comme une sucette
Partout le mensonge triomphe
On peut l'entendre qui ronfle
Et la crétinerie qui s'étale partout
De la radio, de la télévision, des journaux, c'est fou
Même plus un anarchiste sur dix mille
Et encore je suis bonne fille
Je suis un libertaire dinosaure
Toutes les conneries me dévorent
Du gauchisme au fascisme
Gauche, droite, centre, extrême gauche, extrême droite, l'horreur capitaliste
Au moins la femme peut vendre son cul
Quoique, c'est surtout du mas-tu-vu
Et on vend ce que l'on peut
Pas ce que l'on veut
Ses muscles, son cul, sa queue, son savoir
Ses nichons, son ventre, son cerveau, son sens du devoir
Car au fond nous nous utilisons
Certes, je suis un misanthrope
Tout me déteste, tant mieux, et hop, c'est mon drop
Je ne tiens pas à dominer
Je ne tiens pas à être aimé
C'est le contraire qui est la même chose
Et cela ne sent pas la rose !
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 
 
 
 

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Syndrome Calimero, syndrome bisounours

10 Mars 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

" Et puisque l'espace n'est rien d'autre que le champ gravitationnel, nous ne pouvons pas dire que ces boucles sont immergées dans l'espace : elles sont elles-mêmes l'espace ! Dans un monde où les idées s'échangent continuellement, il est facile de perdre la trace des sources, et de prendre pour une idée à soi quelque chose qu'on a entendu et transformé en y réfléchissant "

Carlo Rovelli, physicien théoricien, ( Et si le temps n'existait pas ? Dunod éditeur )

Moi qui suis un énervé
Moi qui suis un excité
Contre les abus, contre les injustices
Chez moi, c'est comme un vice
Le drame de l'écorché vif
Dans chacun de mes tifs
Mon syndrome de Calimero
Ce besoin de tout définir, c'est rigolo
Mais aussi le syndrome du bisounours
Ceux et celles qui jamais ne toussent
Accepter tout, ne  refusant rien
Au tout crétin, au tout faquin
Si en physique, je suis acentriste
Je ne suis ni optimiste, ni pessimiste
Car
Fosses des Kermadec
( 10050 mètres )
Fosses des Mariannes
( 11034 mètres )
Et des amphipodes pleins de PCB
Polychlorobiphényles
Et des amphipodes pleins de PBDE
Polybromodiphényléthers
De la pollution au plus profond
Et le ventre des femmes enceintes, tout pollué
D'une pollution l'autre, il ne faut plus procréer
Grève des ventres, ou alors une autre société !
Et des enfants, pourquoi faire ?
Comme en 1831, naissance de la légion étrangère !
Avec des exilés politiques, des vagabonds, des fortes têtes
Le capitalisme est la légion étrangère la plus inepte
Un peu comme l'empire colonial français
Il fut un temps, cent millions de personnes, c'est un fait
L'on s'engageait pour la gamelle
Marche ou crève, user les semelles
Avec le capitalisme c'est pareil
Riches ou pauvres, jamais de vrai soleil
Et des régimes politiques salopards
Même si tout régime politique est salopard
Comme en Syrie, celui du tyran Bachar
10 millions de déplacés dans le pays
6 millions de réfugiés dans d'autres pays
Mais avec comme allié, l'infâme Russie
Enfin, pas les russes, mais les dirigeants du pays
200.000 personnes dans les prisons
Torturées, affamées, humiliées, puis tuées sans sommation
Pour des enfants, des femmes, des hommes
Premier, deuxième, et autres tomes
L'industrie du meurtre et du mensonge
C'est vraiment dégueulasse quand on y songe
Et voici l'ONU
Ma tête est malade, tu parles à mon cul
Du fascisme religieux et du fascisme politique
Tout un peuple sombrant dans le tragique
Et tous les services secrets du monde entier
En complicité avec les services secrets syriens !
Et cependant
Tant de merveilles sur la planète Terre
Mais tout détruire, l'inhumanité sait le faire
De toute la politique réactionnaire
Donc, Dallol
Cristaux de glace, oxydes, mares acides
Des gaz magmatiques
Des roches hydrochimiques
Des sources hydrothermales chaudes
Pouvant avoir l'humeur ribaude
Odeur de soufre, cratère actif
Dôme de sel où tout est à vif
58 degrés, désert de Danakil, Ethiopie
Et peut-être de la bactérie
Salinité, aridité, acidité
Volcan à moins 83 mètres d'altitude
Mais de nous étonner
C'est unique, mais nous n'avons plus l'habitude
Chaque être humain si prétentieux
Chaque être humain se prenant pour un dieu
Pourtant toute une tristesse d'uniformité
Les mêmes idées, différemment exprimées
Et ainsi une fausse diversité
Extrême gauche, gauche, du capital, en rivalité
Extrême droite, droite, du capital, en rivalité
Tout devrait être comme le wax
Mot qui au scrabble rapporte un max
Tissu chaleureux et chamarré !
Des séductions et des rituels
Au Labret des Mursis, ce plateau à lèvres, je préfère les jarretelles
Comme quoi, tout est bien socioculturel
Toujours, certes, la domination masculine
Qui met le braquemart d'humeur coquine
Le machisme structure l'imagination mesquine
Et au fond
En ce qui concerne la révolution
Surtout
Des révolutionnaires sans aucune révolution
Surtout
De la révolution sans aucun révolutionnaire
Certes
Il y eut l'Espagne libertaire
La Commune de Paris, de nos jours, vendue aux enchères
Mais toujours des luttes ouvrières
Avec des solidarités exemplaires
Mais se raréfiant dans toute la soupe réactionnaire
Mais il ne meurt jamais vraiment l'élan solidaire
D'ailleurs, la pourriture politicienne  le sait bien
Aussi toute révolte, elle la craint
Toutes les bourgeoisies qui votent
Et toutes les contestations, elles les rotent
Le Macron nouveau est arrivé
Pour à sec, bien nous sodomiser
Dans le foutage de gueule, il y a des degrés
Où seule l'abstention est en dignité
Cela n'est rien du tout, commençons le combat
C'est l'Etat, le capital, qu'il faut mettre bas !


Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 

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Paraphysique de l'éthicien

6 Mars 2017 , Rédigé par Patrice Faubert

Le pire est à venir
Voilà le seul avenir
Tout est entre les mains
De divers crétins
De diverses crétines
Dont il faudrait enlever les mines
Avec la science qui n'est jamais neutre
Au capital, toujours obéissante, toujours pleutre
De nouvelles figures
Pour de nouvelles déconfitures
Une seule solution, la masturbation
Pardon, heu ! la révolution
Alors que l'on pourrait s'organiser
Sans aucune politique, sans aucune autorité
2005/Katrina/l'ouragan, 280 km/heure, La nouvelle-Orléans
Il faut cela pour de l'altruisme, c'est consternant
Et en pleine détresse, les gens surent bien s'organiser
Pour entre eux, s'aider et se sauver
Sans toute la politique dont ils furent les oubliés
Sans donc les pouvoirs publics
Dépourvus de toute éthique
Voilà bien un visage de l'anarchie
Loin des institutions, le peuple vit sa vie
L'anarchie finira par s'imposer
Sinon, ce sera la fin de l'humanité
Petit à petit, l'anarchie s'imposera
Tout pouvoir étant maudit, voilà
Il faudra enfin apprendre l'empathie
Avec la plasticité neuronale, rien n'est fini
Même l'apprentissage de toutes les inepties !
C'est la recherche de dominance
Qui est la pire des démences
Pour s'y faire admirer
Pour s'y faire aimer
Pour pouvoir posséder
C'est ce que l'on apprend
Aux femmes, aux hommes, aux enfants
Pour ainsi
S'approprier des mâles
Pour les femelles
Pour ainsi
S'approprier des femelles
Pour les mâles
Pour ainsi
S'approprier des objets
L'homme et la femme sont devenus des objets
Selon son inscription hiérarchique
Dans le monde du travail, donc de l'économique
La chance n'existe pas
Il n'y a que des probabilités
La chance n'existe pas
Par les lois du marché, tout est déterminé
Par les classes sociales, tout est figé
La loi du même
Fait ce que l'on aime
Pour les pauvres, pour les riches
Et chacun, et chacune, dans sa niche !
Et aussi toute une publicité
Qui sait si bien nous terroriser
Qui sait si bien de nos pulsions, jouer
Car avec de l'argent, les corps peuvent s'acheter
Avec de l'argent, les convictions peuvent s'acheter
Nous le savons bien
Dans le monde marchand, tout est faussé
Nous le savons bien
L'argent triche tout, l'argent peut tout nazifier
Et si le fascisme est toujours là
Mais avec des noms différents, c'est bien cela
Le fascisme n'a jamais été éliminé
C'est à l'école maternelle qu'il faudrait commencer
Mais à la vérité
Il ne faut plus aucune école
Mais à la vérité
Il ne faut plus aucun lycée
Mais à la vérité
Il ne faut plus aucune université ou faculté
Chaque être humain
Ce qui est le genre humain
Apprenant autodidactement
De lui-même, donc des autres, donc autrement
Pas besoin du diplôme, pour être compétent
Pas besoin du diplôme, pour être compétente
Seule cette autre société serait vivante
Seule cette société serait tentante !
Pas étonnant
Si tant et tant de gens se suicident
Pas étonnant
Si tant et tant d'escroqueries s'harmonisent
Et tout étant relié
La bêtise ne peut-être divisée
Elle est parfaitement unifiée
De relais en relais, elle peut se propager
Et ainsi, par exemple, hormis la gourmandise
Sans qu'aucunement je ne médise
De la viande nous pourrions nous passer
Avec la souffrance animale qui lui est associée
En France
Trois millions d'animaux assassinés chaque jour
La plupart des gens y font leur tour
86 kg de viande chaque année
C'est par personne, pas de quoi s'étonner
Dans les poubelles, des veaux jetés
Et tant et tant d'animaux torturés
Comme tous les porcs qui sont castrés
Tout animal est pourtant gentil
Si on ne l'embête pas, si l'on est doux avec lui
Mais c'est toute une continuité
Car le capital est une monstruosité
Qui engendre et contient toutes les monstruosités
Comme aussi le yaourt aux fruits
Mais dedans sans aucun fruit
Danonino, sans aucun extrait de fruit
Même dans les arômes, le culot en défi
C'est la bouffe de supermarché
C'est la bouffe de la pauvreté !
Le capital
De l'hyper-lieu
Le capital
De l'hyperlien
Le lieu où sont tous les lieux
Le lien où sont tous les liens
Tous les milieux
Toutes les histoires
Toutes les expériences
Toutes les cultures
Un peu comme le tourisme
Un peu comme le fascisme
Le fascisme du centre
Le fascisme du milieu
Le fascisme de gauche
Le fascisme de droite
Le fascisme aux multiples visages
Le fascisme qui nous ravage
Et pas uniquement, hélas, les Le Pen
Sans vouloir faire de peine
Toujours cette recherche de dominance
Toute autorité est dépourvue de clémence
Googol ( gogol ) = nombre 10 élevé à la puissance 100
C'est Milton Sirotta, qui trouva ce terme, enfant de neuf ans
Mémoire artificielle
Pourtant à la compréhension, si superficielle
Trop de données
Tuent la donnée, c'est prouvé
ADN = 600 mégaoctets environ
Le tout codé par l'environnement, de toutes façons
La contrefaçon remplace maintenant la raison !
C'est un peu comme les nationalités
Dans le temps, il suffit de reculer
De toute nationalité, percevoir l'absurdité
1515, Marignan
France contre Suisse, vraiment ?
Alors que un combattant sur cinq
Parlait français du côté français
De qui se moque-t-on, non mais
La plupart étant des allemands ou des gascons
L'éternelle nuit où nous tournons en rond
Même avec quelques différences
Car il y a toujours de la résistance
Chaque époque avec ses tendances
Car il y a toujours du fascisme
Chaque époque avec son capitalisme
Se répéter les vers
Du magnifique poète Jacques Prévert
Via Baptiste du fameux film " Les enfants du paradis "
 

Nathalie ( Maria Casarès )
 
" Je ne sais pas moi, je croyais, puisqu'ils vivent ensemble "
 
Baptiste ( Jean-Louis Barrault )
 
" Si tous les gens qui vivent ensemble s'aimaient, la terre brillerait
comme un soleil "
 
En effet, ni amour, ni amitié
Dans la compétition, dans la rivalité
Dans la comparaison, dans la nationalité, dans le séparé !
 
 
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 

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