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Une maîtresse vietnamienne

10 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Elle n'avait pas de poils
A son intimité mignonne
Elle était toute pouponne
C'était une ravissante cochonne
Elle voulait que je la lime
Des heures durant
Pour atteindre les cimes
De mon pénis savant
Son vagin sécrétait des boissons
Dont j'étais le larron
Elle était ma bouteille
J'étais son bouchon
Elle était ma groseille
J'étais son goujon
Je la buvais
Je la remplissais
Elle vidait mes réservoirs
Et il n'y avait plus rien à boire


Patrice Faubert (2001) pouète, puète, peuète, paraphysicien

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Paraphysique de la vie

10 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Tous les poètes qui se veulent poètes
Et qui vont envoyer les autres paître
Tous les peintres qui se veulent peintres
Avec une panoplie sur un cintre
Tous les écrivains qui se veulent écrivains
Avec leurs livres dans des écrins
Tous les cinéastes qui se veulent cinéastes
Et même les plus iconoclastes
Tous les musiciens qui se veulent musiciens
Pour qui les autres ne sont rien
Tous les militants qui se veulent militants
Et qui se croient si savants
Cela fait des pieds et des mains
Pour des dieux, cela se prend
Ils se parent de leurs plus belles ailes
Pour briller dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Les bourgeoisies n'objectent pas
A ce que l'on s'élève dans leurs hiérarchies
Les bourgeoisies n'interdisent pas
Que l'on s'immisce dans leurs vilenies
La peinture, l'écriture, le cinéma, la poésie
Nourrissent toutes les bourgeoisies
Cela est leur snobisme
D'un si délicieux strabisme
Toutes ces si belles choses
Ces gouttes d'art, magiques doses
Aussi, il ne faudrait rien faire
Vrais gens, aux belles manières
Loin de toutes les fausses querelles
Des arts de la société industrielle
Si la poésie a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de la poésie
Si la peinture a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de la peinture
Si le cinéma a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de cinéma
Si la musique a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de musique
Si le sport a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de sport
Si la politique a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de politique
Toutes les représentations de la vie
Sont à la vie, de pures aliénations
Toutes les substitutions à la vie
Sont à la vie, de sordides abstractions
Si les militants ont besoin de la vie
La vie n'a pas besoin des militants
La vie ne demande rien à personne
Elle n'est pas comme des cloches qui sonnent
La vie veut simplement qu'on la vive
D'elle, elle veut qu'on s'enivre
Elle n'a pas besoin qu'on la représente
Elle n'a pas besoin qu'on la définisse
Elle n'a pas besoin de cinéma
Pour être en vie
Elle n'a pas besoin de poésie
Pour être en vie
Elle n'a pas besoin de peinture
Elle n'a pas besoin d'écriture
Pour être en vie
Toutes les sublimations à la vie
Sont la mort de la vie
Personne n'ose jamais le dire
Et encore moins le lire
Car c'est le lit de toutes les bourgeoisies
Ce qu'est le lys à la monarchie
Ce qu'est au criminel, un solide alibi
Comme le bio est forcément industriel
Les arts sont maintenant forcément industriels
Tout cela n'est pas la plénitude
C'est de feu Gödel, les théorèmes d'incomplétude
Dénonçant le monde des certitudes et habitudes
Près de feu Heisenberg et du principe d'incertitude
Comme le père du chaos, tombé dans l'oubli
Des mondes en collision de feu le psychiatre Velikovsky
Et partout, toujours en somnolence
Avec tous les masques, la recherche de dominance
Et aussi, parmi les zélateurs de l'anarchie
Vous aviez raison, ô feu Henri Laborit
Car nous voulons quelque chose
Et il nous faut souvent en prendre la prose
Peintre, ouvrier, acteur, larbin
Poète, érudit, ignorant, physicien
Boucher, fasciste anarchiste, royaliste
Militaire, écrivain, policier, pianiste
Ceci, cela, et même nihiliste
Car nous nous voulons quelque chose
Et il nous faut souvent en prendre la pose
Et moi aussi, cela va sans dire
Et je le dis sans aucune ire
Tous les professionnels sportifs
Qui se veulent professionnels sportifs
Sont des dopés, des trafiqués, des manipulés
De fait, au haut niveau, il faut rester
Pas le choix, c'est la loi
De temps en temps, un bouc émissaire, fameux
Et Lance Amstrong, devant le commissaire, cela passe mieux
Il faut bien cacher la misère
En sport, en artistique, en politique
C'est pareil dans toutes les sphères
Avec ou sans dopage, il faut le faire
Toujours à se surpasser, à se mentir, à prendre des airs
Les êtres humains sont des mégalomanes
Tous se veulent des chamanes
Les êtres humains sont des mythomanes
Tous à la réalité, sont des pyromanes
Tous superbes, beaux et généreux
Cela se prend tellement au sérieux
Rarement humbles, modestes et malheureux
Femmes, enfants, hommes, sous les cieux
Veulent éblouir de tous leurs feux
Tous les gens qui veulent quelque chose
Doivent en prendre toute la prose
Tous les gens qui se veulent quelque chose
Doivent en prendre toutes les poses

Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien

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L'instinct maternel n'existe pas

9 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Le spectacle de la contestation n ' est pas la contestation du spectacle . "


Un bombage parmi d ' autres , sur un mur en 1968 , dont le roi fut l ' ex-situationniste Christian Sébastiani , qui démissionnera de feu l' internationale situationniste, pour insuffisance théorique en Décembre 1970 . Et nous savons aujourd'hui que les " modernismes " s ' habillent à Pompéi . Donc les femmes sont conditionnées / engrammées par la socioculture , à faire des enfants , en leur faisant croire à " l ' instinct maternel " , qui n ' existe pas .


En effet , les trois seuls véritables instincts sont boire , manger , copuler , et encore sont-ils des mémoires , la mémoire des espèces , ... mais l ' idéologie de l ' enfantement , est tellement martelée , que beaucoup de femmes , ne se croiraient pas vraiment femmes à part entière , si elles n ' avaient pas d ' enfants . Rappelons que feu Henri Laborit n ' aimait pas le terme de conditionnement , ( qui lui faisait penser à des boîtes de conserve ) et il lui préférait celui d ' engrammation socioculturelle .Saluons aussi l ' écrivaine Elisabeth Badinter , qui est l ' une des rares féministes des diverses bourgeoisies à dénoncer le prétendu " instinct maternel " Car bien des études entreprises sur ce sujet tabou , confirment que cet " instinct maternel " , n ' est en fait qu ' un intense conditionnement socioculturel et absolument rien de plus .


Mais les Etats et les armées ont besoin de chair à canon , et de chair à profit , pour faire fonctionner leurs inhumaines et démentes sociétés politiciennes . Il est temps pour les femmes de faire la grève du ventre , la grève des ventres , de devenir néo-malthusiennes , et de ne plus procréer . Faîtes l ' amour , mais ne faîtes plus d ' enfants ! Grève de la procréation. Il y a plein d ' enfants , sans parents , qui ne demanderaient qu ' à se faire adopter . Mais l ' on fait tout , pour rendre les adoptions impossibles ou difficiles , du fait du parcours administratif du type 14/18 , en France et ailleurs . L ' on devrait pourtant encourager , avant tout , la contraception , l ' avortement , l ' adoption , et le refus de procréer . Et la vasectomie cela existe aussi pour les hommes , même si là aussi , tout est fait pour vous/nous en dissuader . Et puis naître , c ' est être condamné à mort , car condamné à mourir . Voir le livre du penseur/philosophe E.M. Cioran ( 1911-1995 ) " De l ' inconvénient d ' être né . "( 1973 ) .


Tous les comportements humains sont automatisés et ce à au moins 95 pour cent . Ainsi faire croire aux petites filles , dès l ' école maternelle , à " l ' instinct maternel " , et à une féminité " innée " , les confortera dans ces illusions , plus tard , par un apprentissage qui deviendra un codage nerveux , une fois qu ' elles seront devenues adultes et femmes . C ' est étudié pour , comme l ' aurait dit , feu l ' humoriste Fernand Raynaud . Et elles prendront cet apprentissage , codage social/codage nerveux , pour un " instinct " ... Toutes les armées ont besoin de soldats et l ' Etat a aussi besoin de serviteurs , et cette propagande en faveur de " l ' instinct maternel " , est leur fonds de commerce , avec toute sa chair à canon et toute sa chair à profit .


Faîtes l'amour mais ne procréez plus. Si nous prenons un bocal , et que nous y mettons des poissons rouges en surnombre , ceux-ci se laisseront mourir non par manque d ' oxygène ou de faim , mais par surpopulation , par manque d ' espace . Et ceci n ' est pas de l ' eugénisme , de l ' élitisme , ni même de l ' économicisme , puisque l ' on pourrait partager équitablement toutes les ressources de la planète Terre , avec 15 milliards d ' habitant (es) , dans une société de type anarchiste/communiste . Mais réfléchissons à tout ceci .


Patrice Faubert ( 2010 ) puète , pouète , peuète , paraphysicien

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Thaumaturgie mondialiste

6 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Certes, je suis un paraphysique
Certes, je suis un nonsensique
Comme à Reykjavik
Cela devient pathologique
La surveillance policière
Est devenue une surveillance populaire
Où via des caméras, tout le monde
Peut se voir à la télévision
Cela devient même une source d'information
Où tout le monde
Observe sa voisine, son voisin
Et presque tout le monde
Trouve cela bien !
A l'origine, une chaîne télévision, de la police
De la population, fait les délices
Même pour draguer, y jouer un rôle
Se parler, y faire sa publicité
Puisque tout ou presque est filmé
Là où la liberté s'immole
Feu (1829-1884) Alfred Brehm
Un des pères de l'éthologie
Jamais, ne l'aurait imaginé
Même dans son anthropocentrisme décalé !
L'être humain
Sait produire des armes chimiques
Sait produire des armes bactériologiques
Sait produire l'arme nucléaire
Pour détruire l'être humain
Le cafard
Lui, ne produit rien de tout cela
Mais du temps, n'est pas avare
Sur la Terre depuis 300 à 400 millions d'années
Pour la présence, il est notre aîné
Et à notre échelle de taille, en vitesse de course
Avec 87 km/heure, il nous surpasserait
Et de son aspect, il nous ficherait la frousse !
L'être humain est bien petit
De se croire méchant ou gentil
De l'évolution, il n'est que le produit
Nos codes comportementaux en font partie
Dans le train, une femme vous dit
Voulez-vous des bonbons ?
Vous lui répondez que non
A cause de vos dents, c'est dit
Le code est cassé
Si vous espériez la tirlipoter
Il fallait répondre oui
Et ainsi peut-être entrer dans son intimité
Et petit à petit, pouvoir s'infiltrer
Tous les codes sont aliénés
Assujettis à toutes sortes de préjugés
Ils fabriquent des rencontres avortées
Car tout code social est une ambiguïté
Tout code social est une hypocrisie sociale
Cela produit du conformisme
Dont chaque code est un catéchisme
Dans le train ou ailleurs
Quand le sexe est en chaleur
La bonne question serait
Voulez-vous faire ma connaissance ?
Ce qui ne serait pas de l'indécence
Au contraire, de la grande pudeur
Et tout de suite, au fait !
Mais les riches avec les riches
Mais les pauvres avec les pauvres
Mais les ceci avec les ceci
Mais les cela avec les cela
Aucun code social n'est jamais gratuit
De quelque chose, tout est le produit
Nous vendons, nous achetons, nous échangeons
Codes sociaux dans lesquels nous nous perdons
De toutes nos vies possibles
Nous ratons le coche
En bicyclette ou en Porsche
La vie, jamais, n'a de possible
C'est pourquoi l'art
C'est pourquoi la croyance
C'est pourquoi la science
C'est pourquoi le cinéma
C'est pourquoi l'idéologie
C'est pourquoi la poésie
C'est pourquoi la télévision
C'est pourquoi la religion
C'est le pourquoi du pourquoi
Il faut bien tuer l'ennui
Avec ou sans vernis
Là où n'est pas la vie
Là où sera demain, une planète sans vie
La vie se désespère de nous
Nous lui avons tordu le cou
Nos mots la rétrécissent
Nos mots l'avilissent
Toutes nos actions la trahissent
Nos discours logiques la tissent
Pour la vie, encore un effort, ho hisse !
50 millions de déchets électroniques
Dans le monde, chaque année, l'impact écologique
En décharge, incinérés, ou en Afrique
A la recherche des métaux rares
Cette récupération devient un art
Nos ordinateurs, nos télévisions
Nous téléphonons, nous polluons
25 kg de déchets électroménagers
Par personne, en France, chaque année, c'est dément !
Oui quoi que l'on fasse
Et même à cela, la grimace
De gauche ou de droite
Du centre, de rien, et aussi de Mars
La technologie est une garce
Jupe plissée et porte-jarretelles
Elle sait s'y prendre, elle !
Avec elle, l'innocence est une farce
Personne ne peut-être ailleurs
Du système, nous sommes la chaleur !
La technologie de l'immatérialité est un leurre
Oui quoi que l'on fasse
De gauche ou de droite
Du centre, de rien, et aussi de Mars
La technologie est une garce
L'innocence est une farce
Comme le concentré de tomate
Cabanon, cela fait français, et nous mate
Mais c'est cent pour cent chinois
Comme deux asperges sur trois
C'est encore bien chinois
Est-ce ma faute à moi
Si les industriels n'ont aucune foi
Le fric, le profit, voilà leur seule loi !
Nos supermarchés sont chinois
Surgelés, plats préparés, le mensonge est roi
L'on se fiche de nous, de toi, de moi
Du renard, du rat, et voilà de l'agneau
La mondialisation c'est très rigolo !
Inde, Chine, Turquie
De l'industrie agroalimentaire, ô thaumaturgie
Nous ne prêchons
Qu'à des convaincus
Les staliniens
N'entendent et ne comprennent que le stalinien
Les fascistes
N'entendent et ne comprennent que le fasciste
Les gauchistes
N'entendent et ne comprennent que le gauchiste
Les capitalistes
N'entendent et ne comprennent que le capitaliste
Les ceci
N'entendent et ne comprennent que le ceci
Les cela
N'entendent et ne comprennent que le cela
Chaque langage de la séparation
Est la séparation du langage
Chaque religion est une langue
Chaque idéologie est une langue
Chaque croyance est une langue
Avec des sites informatiques
Mais cela n'est que de l'électronique
Le piège d'un petit clic
Insultes et louanges électroniques
Du vent, pure illusion égocentrique
Certes, je suis un paraphysique
Certes, je suis un nonsensique !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'escalier des délices

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

C'était une jeune midinette
Vraiment toute jeunette
Elle avait une petite jupette
Elle montait l'escalier, lentement
De marche en marche, pour franchement
Faire l'inventaire de ses dessous
A rendre les hommes, tous fous
Elle se baissait, elle en rajoutait
Et dans mon slip, c'était dur comme brique
Mais Lilia, la compagne qui m'accompagnait
Que je regarde, ne le voulait
Et ses mains, sur mes yeux, elles mettaient
Quand même un peu, je voyais
Comme une fleur, sa culotte rose
Et tout ce qui avec, allait
Vraiment, tout chose, j'étais
En 1969, à Londres, cette vision
Aussi se produisit, dans un escalier, qui jamais ne finissait
Être un voyeur, malgré soi
Est le plus délicieux des émois


Patrice Faubert ( 1991 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Ordonnance paraphysique du GAMMA-OH

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Laboratoire d'Eutonologie Pharmacie LY KY
117 avenue d'Ivry
75013 Paris
Hôpital Boucicaut
75730 Paris Cédex


24-7-1986


1) Gamma hydroxybutyrate de NA ( Ejic )
6 boîtes de 6 ampoules
Dosées à 2 jours de GHB
L'ampoule dans un verre de jus de fruit
20 minutes avant le coucher
A renouveler 6 fois


Docteur Henri Laborit


En vérité, je faisais mes propres ordonnances
A partir d'une vraie ordonnance
Qui datait non d'une année
Mais déjà, de plusieurs années
D'une vraie gentillesse
Qu'en sa sapience
Le chercheur Laborit Henri, en toute liesse
De ce don, m'avait fait
Pour ce breuvage d'insouciance
Pour ce retour à l'enfance
Et voici que TOUT fait sens
Et voilà que je fabrique de la poésie
Avec du papier dont on fait fi
Et je glaise de la poésie
Avec une étrange mie
Une ordonnance paraphysique
Et voilà que je médicalise la poésie
Avec beaucoup de rien
Avec peu de tout
Tout est une signalisation
Tout est une écriture
Tout est une explication
Tout est une histoire
A qui sait lire
A qui sait entendre
A qui sait voir
A qui sait observer
Du moindre papier par terre
A tout ce qui est dans l'air


Patrice Faubert ( 2011 ) pouète, puète, peuète, paraphysicien

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Psychanalyse paraphysique

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Les poètes sont des névrotiques
Les poètes sont des mécaniques
Les poètes sont mal dans leurs peaux
Mais c'est tout de même beau
Ils nous font rêver
Ils nous font voyager
Ils nous font participer
A leur mal être
A ne pas pouvoir paraître
Il préfèrent la compétition poétique
A la compétition politique
Les poètes sont des névrotiques
Cependant bien sympathiques
Tout ce qui n'est pas admis
Dans la vie, est tolérée en poésie
La poésie est un monde magique
Et l'on peut y agiter ses mimiques
Y cracher ses joies et ses peines
Y éructer ses espoirs et ses haines
C'est le monde des névrotiques
Le déversoir de tous les chimériques
L'on agit sur son environnement
L'on expulse tous ses ressentiments
De sa chaise, tout simplement
L'on y éjacule toute sa cervelle
L'on y dévalise tous les rebelles
L'on y partage tous ses bonheurs
L'on y divague tous ses malheurs
C'est le divan de la névrose
C'est le jardin de la rose
Tout y est déliré, l'on y vomit sa rancoeur
Tout y est craché, l'on y clame ses peurs
Toute poésie est une soupape de sécurité
Toute poésie est une névrose qui a pu s'exprimer


Patrice Faubert ( 2011 ) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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Planète Terre

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Asphyxie
Pollution psychologique
Toutes les chaînes de télévision
Pollution atmosphérique
Cinquante mille décès par an
Dans notre beau pays de France
Pollution bureaucratique
Six cent mille personnes
Dépendantes aux jeux d'argent
Dans notre beau pays de France
Pollution atmosphérique
Par des microparticules inhérentes
Principalement aux moteurs Diesel
Cent quatre vingt mille décès par an
Dans notre Europe si belle
Pollution psychologique
Tous les hommes politiques
Toutes les femmes politiques
Pollution bureaucratique
Du vin qui contient et ouais
Trois mille huit cent fois
Plus de pesticide que l'eau du robinet
Pollution atmosphérique
Vingt mille tonnes par an de pesticide
Déversé rien que sur la vigne
Pollution bureaucratique
Avec présentes dans le corps
Du bébé qui naît mutagène
Quatre cent substances chimiques cancérigènes
Pollution dans nos têtes
Pollution dans nos corps
Pollution dans nos sociétés
Pollution psychologique
Tous les hommes politiques
Toutes les femmes politiques
Asphyxie

Patrice Faubert ( 2011 ) puète, pouète, peuète, paraphysicien

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Le virtuel et le réel

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

L'être est devenu virtuel
L'être n'est plus réel
Tout est dans la virtualité
Rien n'est dans la réalité
Il y a l'être virtuel
Il y a l'être réel
L'être réel n'a plus sa place
L'être virtuel est dans la glace
Le paraître virtuel dissocié
De l'être réel devenu inutilisé
L'être est devenu virtuel
L'être n'est plus réel
L'être réel n'a plus sa place
L'être virtuel est dans la glace
La vie rêvée est virtuelle
La vie rêvée n'est plus réelle


Patrice Faubert ( 2011 ) puète , pouète , peuète , paraphysicien

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Spectaculaire variationnel

4 Novembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

La maman concentrée
Rencontra le papa diffus
La maman du spectaculaire concentrée
Fit des galipettes avec le papa
Du spectaculaire diffus
Et ils eurent des enfants
Les enfants du spectaculaire intégré
La maman concentrée
Rencontra le papa diffus
Et la maman du spectaculaire concentré
Fit des pirouettes avec le papa
Du spectaculaire diffus
Et ils eurent des enfants
Les enfants du spectaculaire intégré
La maman concentrée
Rencontra le papa diffus
Car toute soumission acceptée
Est une angoisse atténuée
Voilà pourquoi
La maman concentrée
Rencontra le papa diffus


Patrice Faubert ( 1999 ) pouète , puète , peuète , paraphysicien

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